Lutterbach

Lutterbach [lytəʁbax] est une commune de la banlieue de Mulhouse[1] située dans la circonscription administrative du Haut-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Ne doit pas être confondu avec Lutter, Luttenbach-près-Munster ou Luterbach.

Lutterbach

La mairie de Lutterbach

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Haut-Rhin
Arrondissement Mulhouse
Intercommunalité Mulhouse Alsace Agglomération
Maire
Mandat
Rémy Neumann
2020-2026
Code postal 68460
Code commune 68195
Démographie
Gentilé Lutterbachois, Lutterbachoises
Population
municipale
6 279 hab. (2018 )
Densité 734 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 45′ 37″ nord, 7° 16′ 52″ est
Altitude Min. 244 m
Max. 272 m
Superficie 8,56 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Mulhouse
(banlieue)
Aire d'attraction Mulhouse
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Kingersheim
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Lutterbach
Géolocalisation sur la carte : Haut-Rhin
Lutterbach
Géolocalisation sur la carte : France
Lutterbach
Géolocalisation sur la carte : France
Lutterbach
Liens
Site web http://www.lutterbach.fr/

    Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

    Géographie

    Présentation

    La commune est située dans la plaine de l'Ochsenfeld. Lutterbach est traversée par la Doller qui se subdivise juste en amont en plusieurs bras : le Jocklebohler Kanal, le Runzvach, le Bannwasser et le Dollerbaechlein[2]. Les crues de cette rivière furent dévastatrices comme en témoigne la présence d'une statue dédiée à Saint-Jean et de nombreuses archives[3].

    Le moulin au bord du Dollerbaechlein.

    Cependant, elle assura également par le passé une certaine prospérité à la localité en permettant l'installation d'un moulin à huile au XVIe siècle, moulin qui devint par la suite une savonnerie et d'une brasserie au XVIIe siècle sur le ban communal, puis d'une usine textile à proximité immédiate au lieu-dit Pfastatt-le-Château.

    Aujourd'hui encore, les habitants de Lutterbach boivent l'eau de la Doller pompée et distribuée par la Société des eaux de Mulhouse.

    Le Nord et le Nord-Ouest du ban communal sont occupés par le bois de Lutterbach (281 ha), bois qui est en réalité la pointe sud de la forêt du Nonnenbruch[4]. À cet endroit, le sous-sol est parfois instable (début du bassin potassique).

    Au Nord-Est, se trouve le point culminant de la localité (260,6 m) sur une colline d'origine éolienne constituée de lœss et parfois appelée, à tort, la dernière colline des Vosges. Les autres sols sont constitués d'alluvions récentes apportées par les crues de la Doller et de la Thur[4].

    Voies de communication

    La localité est située au croisement de l'autoroute A36 (la Comtoise) et de la RN 66. Elle est également desservie par le train (gare de Lutterbach) et depuis le 10 décembre 2010 par le train-tram et la ligne n°3 du tramway de Mulhouse (Soléa).

    Les lignes de bus 21, 23 et 50 desservent la commune du lundi au samedi. Le dimanche et en soirée après 20 heures, la ligne 61 permet de rejoindre la commune de Pfastatt, le quartier de Bourtzwiller et la ligne no 1 du tramway mulhousien.

    La gare de Lutterbach[5] a été modifiée en 2010 pour accueillir le train-tram (Mulhouse - Thann-Saint-Jacques)[6].

    Communes limitrophes


    Voici ci-dessous une carte représentant le découpage territorial des communes limitrophes :

    Cliquez sur la carte pour l'agrandir.
    Communes limitrophes de Lutterbach
    Forêt du Nonnenbruch et Wittelsheim Forêt du Nonnenbruch et Pfastatt Pfastatt
    Reiningue Pfastatt
    Morschwiller-le-Bas Morschwiller-le-Bas Mulhouse quartier de Dornach

    Urbanisme

    Typologie

    Lutterbach est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mulhouse, une agglomération intra-départementale regroupant 20 communes[10] et 246 692 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (38 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (39,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38 %), terres arables (22,1 %), zones urbanisées (18,2 %), prairies (10,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,2 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].

    Toponymie

    L'étymologie la plus fréquemment admise est Lauterbach (en allemand : ruisseau clair), toponyme que la commune partagerait avec plusieurs localités allemandes et cours d'eau[17]. Une autre hypothèse évoque une origine gauloise (lutter serait dérivé de lautron qui signifie bassin ou bain, suivi du suffixe bach)[18].

    Histoire

    Antiquité

    À l'époque celte, une route joignait Illzach (Uruncis) à Reiningue ; l'actuelle rue Aristide-Briand emprunte son tracé.

    Les vestiges archéologiques les plus anciens découverts sur le ban communal datent de l'époque gallo-romaine. À la fin du XIXe siècle, plusieurs tombes sont exhumées. En 1968, les vestiges d'une riche villa sont mis au jour rue Clemenceau (toit couvert de tuiles, chauffage central et fresques). En 1978, lors de travaux de terrassement dans l'enceinte de l'hôpital Lalance, 12 kilogrammes de pièces des IIe et IIIe siècles sont découverts. Il s'agit du trésor le plus important découvert à ce jour en Alsace[19].

    Moyen Âge

    La première église de Lutterbach daterait du VIe siècle, elle était dédiée à saint Martin et desservait les localités de Pfastatt, Dornach et Morschwiller-le-Bas. En 735, le nom de Lutterbach apparaît dans un document officialisant la donation de la localité à l'abbaye de Murbach. Lutterbach devient ainsi une colonge[20] de l'abbaye et le restera jusqu'au début du XIVe siècle où elle fut cédée à l'abbaye de Lucelle.

    Guerre de Trente Ans

    La guerre de Trente Ans appauvrit considérablement la localité : en 1622, l'église du village fut détruite. En 1628, la peste décima la population. Entre 1630 et 1634, l'effort de conscription, les contributions et réquisitions se multiplièrent. En 1636 et 1637, le village fut occupé par l'armée impériale puis l'armée française qu'il était tenu d'approvisionner. Le village commença sa reconstruction en 1641 (retour des Lutterbachois réfugiés à Mulhouse, reconstruction de l'église) et les hostilités cessèrent en 1648 (traité de Münster), l'Alsace étant devenue française[21].

    De la Fronde à la Révolution

    En 1654, l'armée royale commandée par le Maréchal de la Ferté de Senneterre s'oppose au Comte d'Harcourt ; ce dernier, nommé gouverneur de Haute et de Basse Alsace voulait fonder un État autonome avec le soutien des ennemis de la couronne. Les Lutterbachois se réfugient une nouvelle fois à Mulhouse.

    Entre 1674 et 1678, le village est à nouveau déserté par ses habitants maltraités par les troupes de Turenne, lors de la guerre contre la Hollande.
    À la suite de ces conflits, les habitants appauvris ne peuvent plus faire face à leurs créanciers et supportent de plus en plus mal l'autorité de l'abbaye, refusant de payer la dîme, d'accomplir des corvées, d'utiliser le moulin de la commune, de fournir du bois pour la construction d'une prison... La population obtint le plus souvent gain de cause devant le Conseil Souverain d'Alsace chargé d'arbitrer les différends entre le grand cellérier (économe et représentant de l'abbaye) et la commune.
    À la veille de la Révolution, les paysans de Lutterbach payaient 75 % de leurs revenus en taxes et contributions diverses. Ceci constitua un des principaux griefs inscrits dans les cahiers de doléances[22].

    XIXe siècle

    Lors de la sécularisation des biens du clergé (Révolution française), la cour colongère est vendue à l'industriel mulhousien Dollfus ; le reste des biens ecclésiastiques sont cédés par adjudication à la commune d'Altkich[23].
    En 1800, la commune compte environ 500 habitants. La population croît régulièrement avec l'installation des premières fabriques et le développement de la production textile sur le ban communal[24].
    En 1830, Lutterbach compte 1 060 habitants et on estime nécessaire la création d'un bureau de poste fonctionnant quotidiennement, bureau qui sera finalement implanté en 1861. En 1837, l'annonce de la création d'une gare et d'une ligne de chemin de fer reliant Mulhouse à Thann suscite l'opposition du conseil municipal qui estime que la commune est suffisamment bien desservie par l'ancienne route royale (la RN 66). La ligne sera finalement construite et opérée à partir de 1839 par les chemins de fer de Nancy.
    En , Lutterbach tombe sous domination prussienne. À cette époque, le chanvre et la garance sont remplacés par des pâturages pour répondre à la demande en produits laitiers de la ville de Mulhouse toute proche. C'est aussi l'apparition d'un embryon de protection sociale.

    1re moitié du XXe siècle

    Au début de la Première Guerre mondiale, les habitants sont enrôlés dans l'armée prussienne pour le front oriental et 15 d'entre eux, « jugés francophiles », sont déportés ou incarcérés.

    En 1915, les ersatz font leur apparition, le pain est rationné. En 1917, les cloches de la basilique sont réquisitionnées pour l'effort de guerre et les Lutterbachois sont tenus de livrer 60 % de leur bétail restant.

    Le , les premiers soldats français atteignent le village. Le retour des habitants mobilisés dans l'armée allemande, via la gare de Dornach, puis la mention de l'origine des parents des habitants (alsaciens, un ou deux parents allemands, autres étrangers) sur les cartes d'identité laissent toutefois un goût amer au sein de la population[25].

    À partir de 1932, la situation économique de la région se dégrade : située derrière la ligne Maginot, l'Alsace est considérée comme vulnérable en cas d'offensive et les entreprises stratégiques sont délocalisées vers les autres régions françaises.

    L'occupation allemande débute fin . Les noms de rues et les patronymes sont germanisés. En 1943, Lutterbach échappe de justesse à son rattachement à la ville de Mulhouse (comme ce fut le cas dès 1941 de la commune voisine de Pfastatt).

    Deux réseaux de résistance opèrent sur la commune : la L.N.A. (Ligue Nationale d'Alsace), réseau de renseignement composé de cheminots et d'anciens syndicalistes, et la F.F.I. à compter de fin 1944.

    En 1941 et 1942, des jeunes de la commune sont mobilisés pour le Reicharbeitsdienst, puis dans l'armée du Reich à partir de 1942. Certains conscrits désertèrent et furent condamnés à mort par contumace. L'incorporation de force aux Waffen SS toucha, par ailleurs, 25 Lutterbachois. Quatre s'enfuirent vers la France, mais la sentence était sévère pour les malgré-nous récalcitrants, leur famille pouvait être transplantée en Allemagne orientale.

    Le , le village est libéré ; mais il est détruit à 96 %.

    La commune a été décorée, le , de la croix de guerre 1914-1918[26] et, le , de la croix de guerre 1939-1945[27].

    Durant toute la première partie du XXe siècle, la ville était particulièrement connue pour ses brasseries et son Alsacienne clignant de l'œil (emblème de la bière de Lutterbach) ornait les devantures des brasseries de France et de Navarre. Cette appellation « Bière de Lutterbach » avec l'Alsacienne se voit encore sur les stores de certains cafés parisiens. Particulièrement facile à produire dans ses caves, véritables monuments en centre-ville, les brasseries de Lutterbach s'éteignent après-guerre.

    Héraldique

    Les armes de Lutterbach se blasonnent ainsi :
    « Ecartelé, au 1er de gueules plain, au 4e de gueules à la clé d'argent, le panneton tourné à dextre, aux 2e et 3e d'argent à la clé de gueules le panneton tourné à sénestre. »[28]

    Politique et administration

    Résultats des dernières élections présidentielles (2e tour)

    2002 : Inscrits : 4 135 - Abst. : 21,64 % - Jacques Chirac  : 2 355 voix (76,14 %) - Jean-Marie Le Pen : 738 voix (23,86 %)

    2007 : Inscrits : 4 447 - Abst. : 16,44 % - Nicolas Sarkozy : 2 207 voix (62,41 %) - Ségolène Royal : 1 335 voix (37,69 %)

    2012 : Inscrits : 4 649 - Abst. : 23,12 % - Nicolas Sarkozy : 1 976 voix (59,16 %) - François Hollande : 1 364 voix (40,84 %)

    (Source : Ministère de l'Intérieur).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Nicolas Sick    
    Marcel Baumgartner[29] DVD Employé
    Roger Winterhalter[30] PSU puis DVG Expert-comptable retraité
    André Clad[31] UMP Chef de service à la CCI de Mulhouse
    Vice-président de la CAMSA
    En cours
    (au 31 mai 2020)
    Rémy Neumann [32]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    EÉLV Agent d'assurances

    Budget et fiscalité 2015

    En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[33] :

    • total des produits de fonctionnement : 4 928 000 , soit 779  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 4 045 000 , soit 639  par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 2 081 000 , soit 329  par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 1 884 000 , soit 298  par habitant ;
    • endettement : 3 190 000 , soit 504  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 13,69 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 21,42 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 77,71 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Projet de centre pénitentiaire

    Un projet de construction d'un centre pénitentiaire de plus de 700 places (futur établissement départemental unique) a été confirmé par le Garde des Sceaux Michel Mercier[34] et appuyé par le sénateur Jean-Marie Bockel. Devant ouvrir en 2015 ou 2016, il soulève de nombreuses réticences parmi la population locale[35]. Un projet initial d'implantation à Issenheim avait précédemment échoué.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[37].

    En 2018, la commune comptait 6 279 habitants[Note 3], en augmentation de 0,05 % par rapport à 2013 (Haut-Rhin : +0,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6055446879201 0471 0871 0931 1121 209
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    1 3541 6021 9101 9781 8781 8282 0712 1152 311
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 5132 8233 0533 1053 2923 5933 6742 0883 077
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    3 6784 0364 7425 0395 3255 5816 0706 0286 359
    2018 - - - - - - - -
    6 279--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    L'apparition d'une école à Lutterbach remonte au XIVe siècle. Au XVIIe siècle, l'abbé de Lucelle, seigneur de la localité, veut lutter contre les mauvaises influences mulhousiennes (la ville est acquise à la Réforme) et encourage « l'instruction des enfants du peuple » (6 heures de classe par jour sauf le jeudi après-midi, avec pour livre de lecture le catéchisme imprimé)[40].

    De nos jours, la ville de Lutterbach a un collège public d'enseignement secondaire, le collège du Nonnenbruch qui accueille une section bilingue (français-allemand).

    La commune compte en outre cinq écoles maternelles et élémentaires :

    Le CFA ICA SIPPA forme des apprentis[42] (CAP Assistant technique en milieu familial et collectif, CAP agent polyvalent de restauration).

    La localité dépend de l'académie de Strasbourg.

    Lieux et monuments

    Basilique Sacré-Cœur.
    Le puits communal datant de 1668.
    Platane bicentenaire situé à l'origine dans l'enceinte de la brasserie de la localité.

    La Basilique Sacré-Cœur a été construite entre 1905 et 1907.

    La chapelle de l'agonie jouxte la Basilique[43].

    Fontaine[44].

    Prieuré dit Institut Sainte-Anne[45].

    Le calvaire place Jean-Julien Weber[46],[47].

    Colonne monumentale de la-Vierge-de l'Immaculée Conception[48].

    Le puits communal (1668)[49] à proximité de la basilique avait été vendu à un particulier de Dornach et a été rendu à la commune à la fin du XXe siècle.

    Un platane bicentenaire est aussi un point trigonométrique.

    La statue de Saint Jean Népomucène[50] de 1744 contre les inondations est située à l'entrée de la rue Saint-Jean dans une propriété privée.

    Monument à la vie, œuvre du sculpteur Claude Bonnot de 1980, au mur du cimetière.

    Personnalités liées à la commune

    Lutterbachois célèbres et personnalités[51] :

    • Lutterbachois célèbres :
      • François Antoine Struch,
      • Eugène Antoine Struch,
      • Quelques peintures de Jean-Jacques Scherrer, un autre enfant de la commune, sont visibles dans la basilique,
      • Jean-Julien Weber, né en 1888 à Lutterbach, fut évêque de Strasbourg de 1945 à 1966.
      • Le graveur de timbres Eugène Lacaque est né à Lutterbach en 1914.
    • Personnalités :
      • Auguste Lalance,
      • Théodore Boch.
      • Victor Schmidt (1881-1966), natif de la commune, s'est illustré comme poète et auteur dramatique dialectal.
      • Nicolas Lang, basketteur évoluant actuellement en Pro A, le plus haut échelon français, à la SIG.

    Économie

    Publicité ancienne pour la brasserie de Lutterbach.
    • La cité de l'habitat : une zone d'activité commerciale spécialisée dans le bâtiment, située le long de la RN 66.
    • La zone d'activité de la Savonnerie.
    • La Brasserie de Lutterbach[52],[53],[54].
    • Un ancien moulin datant du XVIe siècle a été transformé par la suite en savonnerie[55]. Il accueille aujourd'hui le Centre d'Initiation à la Nature et à l'Environnement[56].

    Vie locale

    Écologie et environnement

    • Le Centre d'Initiation à la Nature et à l'Environnement occupe l'ancien moulin situé en bordure du Dollerbaechlein dans la Z.A. de la Savonnerie. Son but est de sensibiliser le public à la protection de l'environnement. Il est à l'origine de l'implantation d'une zone humide (roselière) en 2004 (projet soutenu par la région et l'agence de bassin).
    • Le bois du Nonnenbruch a le statut de forêt protégée sur le ban communal (2,5 km2).
    • Outre la déchèterie de Pfastatt accessible aux habitants de la commune, de multiples points tri, gérés par le SIVOM, permettent de réaliser des apports volontaires de verre, de plastiques et de papiers.
    • En , la commune obtient sa 2de fleur comme village fleuri[57].
    • En 2008, les terrains situés le long de la Doller sont classés zone Natura 2000[58].

    Établissements de santé

    Le Sanatorium[59] ou Centre médical Lalance (1910-1912) a été construit par l'architecte alsacien Paul Friesé et porte le nom d'un industriel local (A. Lalance) cofondateur d'une fabrique de textiles située à Pfastatt. Il a servi d'hôpital militaire pendant la Première Guerre mondiale, puis à partir de 1951, il devient un centre de pneumo-phtisiologie géré par la Caisse régionale d'assurance maladie.

    Voir aussi

    Accord de partenariat avec la ville de Gnjilane ou Gjilan au Sud-Est du Kosovo (ex-Yougoslavie) - voir la notice correspondante.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Communes constituant l'agglomération mulhousienne (Mulhouse + Banlieue) sur le site de l'INSEE
    2. Plan guide Blay-Foldex de Mulhouse et Carte IGN TOP 25 3720 ET
    3. http://www.reussir-ensemble.fr/downloads/Historique%20Crues%20sur%20la%20Doller%20%c3%a0%20Lutterbach.pdf
    4. générale
    5. « Gare », notice no IA00050917, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    6. Insfrastructures de transport permettant une complémentarité au service des voyageurs et des marchandises
    7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Unité urbaine 2020 de Mulhouse », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    11. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mulhouse », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    16. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    17. Lutterbach, historique
    18. L’ Association d’Histoire de Lutterbach (AHL) a été fondée en 1985
    19. De la guerre de trente ans à la révolution française
    20. Colonge : « Exploitation agricole reposant sur un contrat d'après lequel le propriétaire du sol répartissait entre plusieurs personnes un corps de biens plus ou moins considérable, à la condition d'une redevance annuelle. » (Littré)
    21. Histoire générale
    22. Luttenbach De la guerre de trente ans à la révolution française
    23. Luttenbach au temps de la révolution française
    24. http://www.histoire-lutterbach.com/pdf/Lutterbach%20au%20XIXe%20siècle1.pdf
    25. Luttenbach pendant la première guerre mondiale
    26. Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918
    27. Communes décorées de la Croix de guerre 1939 - 1945
    28. Archives départementales du Haut-Rhin
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    35. Lutterbach : polémique sur le projet de prison (France 3 Alsace)
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    37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
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    40. http://www.histoire-lutterbach.com/pdf/Ecole%201.pdf
    41. « Ecole bilingue de Mulhouse et Lutterbach ABCM Zweisprachigkeit », sur Ecoles bilingues Mulhouse et Lutterbach ABCM Zweisprachigkeit (consulté le ).
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    43. Chapelle de l'agonie
    44. « Fontaine », notice no IA00050929, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    45. « Prieuré dit Institut Sainte-Anne », notice no IA00050912, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    46. Le calvaire place Jean-Julien Weber
    47. « Calvaire », notice no IA00050927, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    48. « Colonne monumentale de la-Vierge-de l'Immaculée Conception », notice no IA00050928, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    49. L'ancien puits communal
    50. « Monument de Saint-Jean-Népomucène », notice no IA00050925, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    51. Lutterbachois célèbres et personnalités
    52. « Brasserie », notice no IA00050914, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    53. La Brasserie de Lutterbach
    54. Réouverture de la brasserie
    55. « Moulin à farine dit Brodhag Muhle », notice no IA00050930, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    56. Bienvenue au C.I.N.E. le Moulin
    57. http://www.lutterbach.fr/news/97/114/Une-seconde-fleur-pour-Lutterbach.html
    58. http://www.donnees.alsace.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?article333
    59. Le sanatorium Lalance
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