Jean-Pierre Pernaut

Jean-Pierre Pernaut , né le à Amiens (Somme), est un journaliste et présentateur de télévision français.

« Pernaut » redirige ici. Pour les autres significations, voir Pernaut (homonymie).

Il est présentateur sur TF1 depuis 1975, notamment du Journal de 13 heures entre 1988 et 2020. Il présente également l'émission Combien ça coûte ? de 1991 à 2010.

Après son départ du Journal de 13 heures, il anime la chaîne numérique Jean-Pierre Pernaut TV JPP TV ») et une émission hebdomadaire diffusée sur LCI, Jean-Pierre et vous.

Situation personnelle

Famille

Jean-Pierre Pernaut passe son enfance près d'Amiens à Quevauvillers, où sa mère Françoise Pillot (1915-2016[1]), est pharmacienne, tandis que son père, Jean-Paul (1913-1995), centralien, a été directeur d'une usine de machines-outils à Amiens[2].

Le , sa mère Françoise, décède à 101 ans[3]. Son frère aîné, Jean-François, 74 ans, médecin, meurt des suites d'une longue maladie peu après[4].

Études

Il fait ses études à la cité scolaire et à l'école privée Saint-Martin d'Amiens.

Vie privée et familiale

Jean-Pierre Pernaut avec Nathalie Marquay, son épouse depuis 2007.

Il se marie le à Nathalie Marquay, Miss France 1987, comédienne et animatrice de télévision, qu’il a rencontrée le soir de l'élection de Miss France 2002. Ils ont ensemble deux enfants, Lou et Tom[5]. Il est également le père de deux enfants qu'il a eus avec sa précédente épouse, Dominique Bonnet[6].

Il vit à Louveciennes (Yvelines)[7].

En , il annonce être atteint d’un cancer de la prostate, qui le contraint à s’absenter du JT de TF1[8].

Carrière professionnelle

Première apparition à la télévision

Le , à 22 ans, Jean-Pierre Pernaut fait sa première apparition à la télévision dans Nord Picardie Actualités. Il est dépêché à Bohain-en-Vermandois dans l'Aisne pour couvrir un reportage sur le sauvetage d'un enfant, Sylvain, tombé dans un puits.

Presse et premiers journaux télévisés

Diplômé de l'École supérieure de journalisme de Lille (ESJ) en 1975, il fait son premier stage en journalisme dans le quotidien régional Le Courrier picard[9]. Il débute ensuite à la rédaction régionale Picardie de l'ORTF où il présente le journal régional.

Arrivée sur TF1

Entré à TF1 le , jour de la création de la chaîne, il présente le journal de 23 heures jusqu'en 1978. Coprésentateur du journal de 13 heures de TF1 aux côtés d'Yves Mourousi de 1978 à 1980, il est nommé grand reporter au service économique de 1980 à 1982.

Il a également été chef adjoint du service reportages de TF1 et rédacteur en chef de plusieurs émissions comme Le rendez-vous d'Annick ou le présentateur du journal des vacances durant les étés 1982 et 1983, et de Transcontinental de 1985 à 1986.

Pendant l'été [réf. souhaitée] 1987, il présente le journal de 20 heures de TF1[10].

Titulaire du Journal de 13 heures de TF1

Jean-Pierre Pernaut dans un Biergarten de Munich en 2006.

Réorientation du programme

En 1987, Francis Bouygues, après son acquisition, devient président de TF1. L'un de ses projets est de transformer le journal de 13 heures, alors tenu par Yves Mourousi (hostile à la privatisation de la chaîne) et Marie-Laure Augry. Ces derniers sont remplacés par la direction et Jean-Pierre Pernaut prend leur suite le et est responsable du journal à partir de cette date. Ce changement de présentation a été perçu comme un moyen de réaffirmer le pouvoir de la direction sur sa propre rédaction[11],[12]. Il s'accompagne d'un recentrage sur les régions, pour concurrencer FR3 qui profite alors très bien de ses décrochages en région.

Dans son livre Pour tout vous dire, Jean-Pierre Pernaut explique les changements qu'il a opérés pour rendre le journal de 13 heures plus populaire, notamment à l'aide de correspondants dans les régions, une première à l'époque dans les journaux télévisés en France. Aujourd'hui, ce réseau de correspondants en régions est composé de 19 bureaux et 150 journalistes[2], la plupart en partenariat avec les grands titres de la presse quotidienne régionale.

En 1988, il devient également directeur adjoint de l'information[13].

Audiences et popularité du journal

Cette orientation se révèle fructueuse, puisque les scores d'audience du journal sont meilleurs que ceux des autres chaînes, et contribue à la popularité du journaliste : celui-ci devient même un personnage important de roman dans La Carte et le Territoire de Michel Houellebecq[14], il fait l'objet d'une chanson du groupe Sexy Sushi[15], et est cité (en rapport à l’orientation régionale et rurale de son JT : voir plus bas) dans le titre Marly-Gomont. Jean-Pierre Pernaut est régulièrement sur le podium du sondage mensuel TV Magazine depuis sa création, figure parmi les « 50 personnalités françaises qui comptent » dans le sondage bi-annuel du Journal du dimanche[16].

Son journal est suivi chaque jour par six à sept millions de personnes. C'est un record européen à la mi-journée, avec une part d'audience d'environ 45 % (Médiamétrie). Jean-Pierre Pernaut présente le journal de 13H pendant 30 ans, ce qui représente un record en Europe. TF1 lui rend hommage pour les 25 ans le , en diffusant un reportage qui retrace ce quart de siècle au JT, ainsi que le pour ces 30 ans de 13H, où un JT entier lui est consacré, avec des invités et l'équipe TF1. Il a, à ce jour, effectué 32 ans de présentation de JT au cours de sa carrière, soit plus de 8 000 journaux télévisés.

Selon une étude Médiamétrie de 2005, le téléspectateur type du 13 h de TF1 est une femme (57 % de l’audience contre 43 % pour un homme), de 65 ans et plus (41,5 % de l’audience), inactive (58,8 % de l’audience), vivant dans une commune rurale (33,8 % de l’audience), de l’ouest de la France (17,1 % de l’audience)[17]. Un record datant de a été battu le avec 8,1 millions de téléspectateurs (44,6 % de part d'audience - 4 ans+ Médiamétrie). Un nouveau record de part d'audience a été battu en 2014, le , avec 47,6 % (médiamétrie individus de quatre ans et plus).

Orientation vers l'actualité nationale et régionale

Jean-Pierre Pernaut a donc fait le choix, payant en termes d'audience, d'orienter le journal de 13h de TF1 vers un portrait de la France « en région », ou vers ce que Catherine Clément (auteur d'un rapport sur la place de la culture à la télévision) appelle « l'exploration systématique du matériel français »[18]. Pour résumer, il déclare : « J'en avais ras-le-bol de n'entendre parler de la neige que lorsqu'il tombait trois flocons sur le pont de l'Alma »[2].

Après avoir appris que, chaque jour, dix villages français voient leurs derniers commerces fermer, il lance la rubrique SOS Villages. Il crée également une rubrique consacrée au patrimoine, considérée comme l'un des moments importants du 13H. Son journal est organisé en trois temps : celui qu'il fait (météo), celui qui passe (actualité) et celui qui dure (magazines)[2].

Ce choix dicte le conducteur du journal, qui ne commence que très rarement par une information d'ordre international, sauf circonstances exceptionnelles. Comme il le déclare à l'hebdomadaire Télérama en 1998 : « Le journal de 13 h est le journal des Français, qui s'adresse en priorité aux Français et qui donne de l'information en priorité française. Vous voulez des nouvelles sur le Venezuela ? Regardez la chaîne vénézuelienne. Sur le Soudan ? Regardez les chaînes africaines »[19][source insuffisante].

Sauf événement grave et/ou exceptionnel, comme un attentat ou décès d'une célébrité, la météo fait donc tous les jours le premier titre du journal[20]. L'ouverture peut être également consacrée à des événements « anodins », communément appelés des marronniers (comme la floraison des amandiers sur la Côte d'Azur, en [21]).

Il lui est reproché par quelques-uns de toujours traiter les mêmes sujets, et de respecter le même fil conducteur depuis des années. Le journal Libération évoque ainsi des « obsessions déclinées à longueur de 13 heures : le prix du fioul (qui augmente), les grèves (qui déclenchent des « galères pour des millions d’usagers »), la grippe (et son évolution suivie jour après jour), la météo (qui ouvre systématiquement le journal)[22] ». Jean-Pierre Pernaut assume cette orientation du journal en déclarant :

« Il faut savoir à qui l’on s’adresse. Nous, nous visons les habitants des petites villes et des villages. Pour cette raison, nous éloignons le journal de l’institutionnel. Quand un gouvernement annonce une augmentation du minimum vieillesse, nous n’allons pas interviewer le ministre, mais les personnes âgées. Notre ambition : la proximité[23]. »

Pour le sociologue Jean-Pierre Le Goff, le succès du 13H de Jean-Pierre Pernaut répond à « la crise d'identité » et à « la panne d'avenir » vécues par les Français, qui préfèreraient par conséquent se réfugier dans une vision idéalisée du village. Il se félicite toutefois que le journaliste donne la parole à la « France périphérique », peu présente dans les médias[2].

Cette orientation fait l'objet de nombreux commentaires. Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts dans Libération moquent ce « JT en sabots crottés révérant les belles régions, les métiers oubliés et la maouche ardéchoise cuisinée comme grand-maman »[22]. Pour le journaliste Jean-Luc Porquet, Pernaut « offre aux téléspectateurs une France de rêve [...]. Il rassure, il endort, il calme les inquiétudes » et le fait selon lui consciemment : « il n'est pas le pur benêt de service qu'on croit : il participe sciemment à l'enfumage généralisé »[24]. En 2006, l'ancien ministre de la Recherche Roger-Gérard Schwartzenberg, dans son livre 1788 : essai sur la maldémocratie, voit en Pernaut la manifestation d'une dérive démagogique et dangereuse des médias français[25]. Serge Halimi, dans Le Monde diplomatique, critique son « racolage sécuritaire et son dédain de l’actualité internationale »[26]. Jean-François Lauwens du quotidien Le Soir considère que Jean-Pierre Pernaut débite des « cornichonneries[27] ».

Le journal de Jean-Pierre Pernaut a également inspiré l'émission humoristique Bienvenue au Groland[28],[29], diffusée sur Canal+ : le programme y reprend, par la caricature, le principe des reportages de proximité, et se moque d'une tendance « un brin poujadiste[30] » vers lequel peut tendre ce genre de traitement de l'actualité[réf. nécessaire]. Le présentateur de l'émission Bienvenue au Groland ne se prive pas, lors de la présentation des reportages décalés de l'émission, d'énoncer le nom de Jean-Pierre Pernaut, ce qui souligne bien la caricature. Ces critiques sont perçues par Jean-Pierre Pernaut comme la manifestation d'une fracture, culturelle et sociale, voire idéologique, entre Paris et la province : « À Paris, on ne se rend pas compte de l’attachement des gens aux cultures régionales, que l’on assimile à du folklore alors que c’est profond », déclare-t-il en 2008 au quotidien Le Parisien[31].

Dans son livre Pour tout vous dire (Éditions Michel Lafon), Jean-Pierre Pernaut dénonce sa caricature en évoquant les nombreuses éditions spéciales du 13 heures consacrées à tous les grands événements internationaux qui ont marqué ces 25 dernières années, de la chute du mur de Berlin à l'élection de Barack Obama en passant par les attentats du 11 septembre 2001, la mort de Yasser Arafat, les guerres en Irak, au Kosovo, les révolutions arabes de 2011, etc. Il est, par ailleurs, le premier journaliste de télévision française à pouvoir pénétrer dans la zone interdite de Tchernobyl quatre ans après la catastrophe pour une édition spéciale du JT, en 1990[32]. Vincent Roux, ancien membre du service international de TF1 et de LCI confirme : « L'étranger n'était pas le parent pauvre. Lorsque l'actualité le commandait, il n'hésitait jamais à faire appel à nous »[2].

Personnalisation de l'information

Séance de dédicace au Courrier picard (Amiens, 2011).

La présentation du journal par Jean-Pierre Pernaut s'inscrit selon certains analystes dans une personnalisation et une « théâtralisation » de l'information. Françoise-Marie Morel, rédactrice en chef de l'information de TF1, indique que Jean-Pierre Pernaut est le seul présentateur en France à ne pas utiliser de téléprompteur[33]. Les reportages sont souvent commentés par Jean-Pierre Pernaut, soit par une rapide remarque admirative ou agacée, soit par des expressions d'ordre corporel, ce qui a fait dire à Virginie Spies et à François Jost, sociologues des médias, que « les mimiques [du journaliste] semblent vouloir faire vivre le récit tout autant que le récit lui-même »[34]. Le journaliste n'hésite d'ailleurs pas à conclure certains sujets par quelques réflexions personnelles. Ses prises de position, en cours de journal, sur plusieurs sujets de société (grèves, hausse d'impôts, travail des députés ou comportement de l'équipe de France de football) sont ainsi remarquées par la presse[35],[36],[37],[38].

Cette personnalisation de l'information ne va pas sans créer quelques controverses. En , sa présentation d'un mouvement de grève déclenche le courroux des grévistes. Son nom est scandé et déformé par des manifestants qui le transforment en « Pernod » – allusion à la marque de pastis et au cliché de la « France profonde »[39]. Le journaliste Bruce Toussaint s'en prend également à lui en ces termes : « Le 13 heures est devenu une sorte de reflet de la France assoupie, idéal pour commencer la sieste. Que Pernaut soit de droite, conservateur et réac', ça ne me pose pas de problème. Le souci, c'est qu'il exprime ses opinions dans le JT »[40],[41]. Il lui est régulièrement reproché de passer sous silence des évènements politiques significatifs, comme la vidéo du ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux à l'origine d'une polémique en 2009[42].

Le , après la diffusion d'un reportage sur les maraudes de la Croix-Rouge, Jean-Pierre Pernaut fait une transition controversée avant une information sur l'ouverture de centres pour migrants en déclarant à l'antenne : « Voilà, plus de place pour les sans-abri, mais en même temps les centres pour migrants continuent à ouvrir partout en France. Ouverture aujourd'hui d'un centre humanitaire pour héberger 400 hommes porte de la Chapelle à Paris, la mairie prévoit 50 à 80 arrivées par jour. Centre très provisoire pour les héberger quelques jours avant de les orienter ailleurs ! »[43]. Ces propos provoquent une réaction de la Licra et un rappel à l'ordre du CSA, qui estime que la formulation est regrettable car « de nature à sous-entendre que les migrants seraient privilégiés par les autorités publiques par rapport aux personnes sans domicile fixe »[44].

Pendant la période de confinement national en raison de la pandémie de Covid-19, Jean-Pierre Pernaut est remplacé à la présentation du JT de 13 heures de TF1 par son remplaçant habituel, Jacques Legros[45]. La raison avancée est le risque qu'il encourt alors par le cancer de la prostate, dont il a été victime peu auparavant[46], où il a déjà été remplacé par Jacques Legros. Il présente tout de même une partie du journal, intitulée Le 13 Heures à la maison, depuis un studio aménagé à son domicile[47]. Pendant cette période, il critique en plein direct la gestion du confinement par le gouvernement[48],[49].

Il interviewe les présidents de la République François Mitterrand et Jacques Chirac dans son journal, puis Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron lors d'émissions spéciales.

À partir des années 1990, il siège au conseil d'administration de TF1 en tant que représentant du personnel[50] CFTC des cadres et des journalistes. Il est réélu pour une période de deux ans en avec 60 % des voix[51], puis en avec 64 % des voix. En , il ne demande pas le renouvellement de ce mandat, pour se consacrer exclusivement à ses fonctions à l'information de TF1.

Fin de la présentation

Le , il annonce son retrait de la présentation du journal télévisé en fin d'année[52]. Il sera remplacé par Marie-Sophie Lacarrau, journaliste et ancienne présentatrice du Journal de 13 heures de France 2[53].

Il présente son dernier journal le [54]. Il est suivi en moyenne par 8 130 000 téléspectateurs, soit 59 % du public présent devant la télévision à cette heure-là[55].

Présentateur de l'émission Combien ça coûte ?

Jean-Pierre Pernaut présente du au l'émission Combien ça coûte ?, un programme consacré à l'argent et aux gaspillages économiques, créé en remplacement estival de Ciel, mon mardi ![56],[57],[58]. Présentée en seconde partie de soirée de 1991 à 1995, puis en première partie de soirée de 1995 à 2008, et enfin en journée durant le week-end de 2008 à 2010. Il a eu comme coprésentatrice Isabelle Quenin, Laurence Ferrari, Sophie Thalmann, Évelyne Thomas (prime-time), puis Justine Fraioli en 2008-2009 (lors des hebdomadaires).

L'émission recevra en 1997 le 7 d'or du meilleur magazine de société[59]. Frôlant à plusieurs reprises les 10 millions de téléspectateurs, Combien ça coûte restera pendant 19 ans l'une des émissions emblématiques du succès de TF1 à cette période et Jean-Pierre Pernaut restera le présentateur de télévision qui a présenté le plus d'émissions en direct et en prime time.

Lancement de sa webtélé

Le , alors qu'il présente son dernier Journal de 13 heures, il lance, le jour-même, sa web TV, qu'il nomme Jean-Pierre Pernaut TV (« JPP TV »).

Développée au sein du groupe TF1, cette chaîne vise à traiter de l'actualité des régions, du patrimoine, de la culture et de l'environnement[60],[61],[62]. Il la décrit comme un « Netflix des régions »[63], avec des reportages consacrés aux régions françaises, mais également permettant de voir ou de revoir des archives de son journal[64], et aussi de mettre en lumière les opérations spéciales qu'il a lancées, telles que SOS Villages ou Votre plus beau marché[60].

Émission hebdomadaire sur LCI

À partir du , Jean-Pierre Pernaut anime une émission hebdomadaire d'une heure, intitulée Jean-Pierre et vous et diffusée le samedi sur LCI[65]. Il la décrit comme « une émission qui regroupera tout son univers avec des reportages, des coups de cœur mais aussi des coups de gueule »[66].

Synthèse des émissions

Présentateur du journal télévisé

  • 1975-1978 : Journal de 23h (TF1) ; il annonce le premier tirage du Loto dans le journal télévisé du [67].
  • 1978-1980 : Journal de 13 heures (TF1)
  • Été 1987 : Journal de 20 heures (TF1)
  • 1988-2020 : Journal de 13 heures (TF1)

Présentation d'émissions

Participations

  • Il a participé, le , à l'émission Le Bal des 12 Coups !, présentée par Jean-Luc Reichmann.
  • Membre du jury de l'élection de Miss France 2014, le , en direct sur TF1.

Filmographie

Jean-Pierre Pernaut apparaît la plupart du temps dans son propre rôle dans des films, téléfilms ou séries

Distinctions

Autres activités

Il a été professeur de communication à l'IUT d'Amiens en 1980-1981 .

Théâtre

Il est le coauteur de la pièce de théâtre Piège à Matignon avec Nathalie Marquay-Pernaut et Jean-Claude Islert. Après des difficultés de disponibilité de la salle initialement choisie, le démarrage de la pièce, prévu en , est reporté de quelques mois. C'est au théâtre du Gymnase que ce vaudeville est lancé le . La pièce est reprise au théâtre Daunou jusqu'en . Piège à Matignon, écrit mi-2010, raconte de manière humoristique l'impact des rumeurs propagées par Internet sur la vie privée et publique d'un homme politique. Mise en scène par Éric Civanyan, la pièce est interprétée par Nathalie Marquay-Pernaut, Stéphane Slima, Éric Le Roch, Philippe Bardy et Gladys Cohen puis Marie-Laure Descoureaux. Après le décès de Stéphane Slima en , Piège à Matignon entame une tournée dans les régions en (jusqu'en ) avec Nathalie Marquay-Pernaut, Michel Scotto di Carlo, Olivier Pagès, Marie-Laure Descoureaux et Sébastien Chartier. Une autre tournée, mise en scène par Alain Cerrer, a été lancée en avec Philippe Risoli. La pièce, constamment actualisée, a entamé une troisième tournée pour les saisons 2014-2015-2016 sur une nouvelle mise en scène de Nathalie Marquay-Pernaut avec elle-même, Philippe Risoli, Marie-Laure Descoureaux, Cyril Aubin et Jean Lenoir.

En 2016, il coécrit avec son épouse Nathalie et l'auteur et comédien Éric Le Roch, Régime présidentiel, la suite de Piège à Matignon, dans laquelle jouent notamment Philippe Risoli, Nathalie Marquay-Pernaut, Andy Coq et Marie-Laure Descoureaux. La tournée a débuté en et s'est achevée en .

Sport

Il pratique le hockey sur gazon pendant quinze ans[71]. Avec son club de l’Amiens Sporting Club, il est sacré trois fois champion de France dans les années 1965-1970.

Avec son épouse et son fils Olivier, il participe depuis 2003 à des compétitions automobiles : Fun cup[72], et Trophée Andros[73],[74] sur glace aux côtés d'Alain Prost. Il a remporté la super-finale de ce Trophée en 2007-2008, et a terminé 4e de la série « Élite » en 2007-2008. En 2013-2014, il a effectué sa 10e saison avec 9 podiums en catégorie « Indépendants ». Il termine la saison 3e de cette catégorie.

Publications

Jean-Pierre Pernaut est l'auteur de plusieurs ouvrages, parfois inspirés de ses activités télévisuelles.

  • 1998 : L'Argent par les fenêtres, TF1 Éditions
  • 2004 : Les Magnifiques Métiers de l'artisanat, tome 1, éditions Michel Lafon
  • 2005 : Les Magnifiques Métiers de l'artisanat, tome 2, éditions Michel Lafon
  • 2006 : Pour tout vous dire…, éditions Michel Lafon
  • 2006 : Au cœur de nos régions, éditions Michel Lafon
  • 2006 : préface de Connaissez-vous la France ?, éditions Marabout Hachette
  • 2007 : La France des saveurs, éditions Michel Lafon
  • 2008 : La France en fêtes, éditions Michel Lafon
  • 2009 : Combien ça coûte, éditions Albin Michel
  • 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 : L’Almanach des régions, éditions Michel Lafon
  • 2013 : préface de Manufrance, éditions Michel Lafon
  • 2021 : 33 ans avec vous, éditions Michel Lafon, (ISBN 978-2749945873)

Notes et références

  1. « Zapping TV: Jean-Pierre Pernaut souhaite un bon anniversaire à sa maman, 100 ans ! », FIGARO, (lire en ligne, consulté le )
  2. Alexandre Devecchio, « Jean-Pierre Pernaut, l'homme qui a compris que la France était profonde », Le Figaro Magazine, 18 décembre 2020, p. 58-62.
  3. Prisma Média, « Jean-Pierre Pernaut : Sa mère Françoise est décédée à l’âge de 101 ans - Gala », Gala.fr, (lire en ligne, consulté le )
  4. « Le frère de Jean-Pierre Pernaut est décédé », Pars Match, (lire en ligne, consulté le )
  5. Floriane Goujon, « Nathalie Marquay se confie sur la difficulté d'être la femme de Jean-Pierre Pernaut », Femme Actuelle, (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Jean-Pierre Pernaut : C’est un sacré numéro ! - France Dimanche », sur francedimanche.fr (consulté le ).
  7. Sébastien Birden, « Louveciennes : la rumeur d’un camp de migrants fait réagir les réseaux et Jean-Pierre Pernaut », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
  8. https://www.msn.com/fr-fr/divertissement/celebrites/jean-pierre-pernaut-touch%C3%A9-par-un-cancer-le-pr%C3%A9sentateur-du-jt-de-tf1-a-%C3%A9t%C3%A9-hospitalis%C3%A9/ar-AAAC9WI?li=BBoJIji
  9. Cité dans l'interview pour femina.fr
  10. « Les journaux télévisés de la mi-journée et de la soirée sur les chaînes de télévision généralistes belges francophones, une édition de trop ? Etude comparative des éditions quotidiennes des JT de la RTBF et de RTL-TVI », sur Université libre de Bruxelles, 2010-2011
  11. La bonne soupe : Comment le '13 heures' de TF1 a contaminé l'info, Isabelle Roberts, Raphaël Garrigos, Laurent Lolmède, Les Arènes, 2006, (ISBN 291248569X), 9782912485694
  12. Histoire générale de la radio et de la télévision en France, Christian Brochand, Comité d'histoire de la radiodiffusion (France), La Documentation Française, 2006, (ISBN 2110056134), 9782110056139, p. 219.
  13. « Jean-Pierre Pernaut : biographie, news, photos et videos », sur Télé-Loisirs (consulté le )
  14. Roman où il effectue son coming out (que Houellebecq appelle à tort outing). Le prix Goncourt 2010 écrit (page 234) : « Le trait de génie de Jean-Pierre Pernaut avait été de comprendre qu'après les années 1980 fric et frime, le public avait soif d'écologie, d'authenticité, de vraies valeurs. Même si Martin Bouygues pouvait être crédité de la confiance qu'il lui avait accordé, le journal de 13 heures de TF1 portait entièrement la marque de sa personnalité visionnaire. Partant de l'actualité immédiate - violente, rapide, frénétique, insensée - Jean-Pierre Pernaut accomplissait chaque jour cette tâche messianique consistant à guider le téléspectateur, terrorisé et stressé, vers les régions idylliques d'une campagne préservée... ». (page 235) : « Jean-Pierre Pernaut semblait moins se faire l'apologiste de l'immobilisme que celui d'un progrès lent »... « Jean-Pierre Pernaut s'était toujours montré, dans la conduite quotidienne de son journal, d'une prudence déontologique extrême... », in La Carte et le Territoire, éditions Flammarion, septembre 2010
  15. Julien Bordier, « Sexy Sushi, Cyril et Jean-Pierre Pernaut », L'Express, 21 juin 2010.
  16. A la 11e place, premier représentant de l'audiovisuel, dans le sondage publié en août 2015. (source jdd 15/08/2015)
  17. Étude Médiamétrie-Médiamat, menée sur des téléspectateurs de 15 ans et plus, période du 30 août 2004 au 1er décembre 2005.
  18. La nuit et l'été : rapport sur la culture à la télévision, Catherine Clément, Seuil, 2003, p. 11.
  19. Télérama, 9 décembre 1998.
  20. Ignacio Ramonet, La tyrannie de la communication, Galilée, 1999, p. 120.
  21. Samuel Gontier, L'amende amère, telerama.fr,
  22. L’Élysée commande un Pernaut, liberation.fr, 25 janvier 2010
  23. « Le 13 h selon Jean-Pierre Pernaut », Le Pelerin Magazine, no 6355, 16 septembre 2004.
  24. Jean-Luc Porquet, « Éloge de Jean-Pierre Pernaut », Le Canard enchaîné, 27 janvier 2010, p. 5.
  25. Roger-Gérard Schwartzenberg, 1788 : essai sur la maldémocratie, Fayard, 2006, p. 261
  26. « Bon anniversaire, TF1 ! », Le Monde diplomatique, 4 avril 2007
  27. « j'ai une question à vous poser » : essai réussi, lesoir.be, 7 février 2007
  28. Groland, l'esprit canaille, telerama.fr, 2 novembre 2007 : « le 20h20, pastiche du journalisme de proximité qui puisait sa ressource dans les fonds de terroir des actus régionales de France 3 et du 13 heures de Jean-Pierre Pernaut. »
  29. Adrien Franque, «Overdose de Pernaut» : le JT de 13 heures de TF1 vu par «Libé», sur Libération.fr, (consulté le )
  30. « Jean-Pierre Pernaut, le bourgmestre du PAF », sur L'Express.fr, (consulté le )
  31. Le Parisien, 30 mai 2008.
  32. « "La radioactivité brouillait l'image", Jean-Pierre Pernaut raconte son JT à Tchernobyl », sur Le HuffPost, (consulté le )
  33. « Actualités LA MÉDIATRICE VOUS RÉPOND : retrouver les dernières infos et vidéos / LCI », sur LCI (consulté le ).
  34. Virginie Spies, François Jost, La Télévision dans le miroir, L'Harmattan, 2004, (ISBN 2747563294), 9782747563291, p. 77.
  35. 25 ans de JT de Jean-Pierre Pernaut: Les meilleures séquences par Alice Coffin sur 20minutes.fr du 22 février 2013
  36. Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts, Pincez-moi, je grève !, liberation.fr, 13 septembre 2010
  37. Jean-Pierre Pernaut dérape sur le mariage gay en plein JT sur ladepeche.fr du 23 juin 2013
  38. Morandini Zap: Pour Jean-Pierre Pernaut, être député-maire est "un travail harassant" sur jeanmarcmorandini.com du 4 juillet 2013
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  70. 20 Minutes avec AFP, « Jean-Pierre Pernaut est la nouvelle personnalité TV préférée des Français », 20 minutes, (lire en ligne, consulté le ).
  71. Interview de Jean-Pierre Pernaut par Gaelle Guitard pour le site femina.fr, 2 novembre 2007. À propos de son attachement pour Amiens : « J’ai fait beaucoup de sport là-bas et notamment 15 ans de hockey sur gazon. On a été trois fois champions de France ! »
  72. Intoxication - 45 personnes, dont Jean-Pierre Pernaut, hospitalisées, article de LCI mentionnant la participation de Jean-Pierre Pernaut à la Fun Cup d'avril 2008
  73. Jean-Pierre Pernaut : «La course auto, c'est une affaire de famille», interview par TV Mag concernant la participation de Jean-Pierre Pernaut au Trophée Andros de 2007
  74. Lans-en-Vercors – Jean-Pierre Pernaut au Trophée Andros : « La glace me grise », article du Dauphiné libéré, 9 janvier 2009

Voir aussi

Documentaires télévisés

  • « Jean-Pierre Pernaut, une histoire de la télévision... française », de Michel Izard, Thierry Gippet et Bertrand Lachat, diffusé le sur TF1.
  • « Jean-Pierre Pernaut : 50 ans dans le cœur des Français », de Guillaume Genton, Thibault Gitton et Guillaume Garnier, diffusé le sur C8.

Articles connexes

Liens externes

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