Tour d'Italie 2012
La 95e édition du Tour d'Italie a eu lieu du 5 au . Pour la première fois dans l’histoire de l’épreuve, la course s’est élancée du Danemark, dans la ville de Herning. L’arrivée s’est tenue à Milan après 21 étapes.
Présentation
Le dossard 108, qui aurait dû être porté par le Canadien Svein Tuft est retiré en hommage à Wouter Weylandt, mort sur les routes du Tour d'Italie 2011 avec ce même dossard[1],[2].
Parcours
Ce Giro débute par un prologue à Herning, au Danemark, puis deux étapes de plaine. Après un transfert vers l'Italie, les coureurs disputeront un contre-la-montre par équipes de 32 km. Ensuite, le parcours alternera étapes de plaines, étapes vallonnées et de moyennes montagnes. Après cela, les coureurs feront face à deux étapes de hautes montagnes, ponctuées d'arrivées aux sommets, avant deux étapes de plaines, entrecoupées d'une étape de montagne. Enfin, ce Giro se terminera de façon décisive, avec deux grosses étapes de montagnes avec arrivées aux sommets et le contre-la-montre final[3],[4],[5].
Équipes
L'organisateur RCS Sport a communiqué la liste des équipes invitées le [6],[7]. 22 équipes participent à ce Tour d'Italie – 18 ProTeams et 4 équipes continentales professionnelles :
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Favoris
Pour cette édition plus ouverte que les précédentes [8], trois anciens vainqueurs italiens sont présents sur ce Tour d'Italie, Michele Scarponi, lauréat l'an dernier[9], son coéquipier Damiano Cunego pour l'équipe Lampre-ISD et Ivan Basso pour la Liquigas-Cannondale[10]. Quatre autres grands coureurs sont aussi parmi les favoris, il s'agit de l'Espagnol Joaquim Rodríguez (Katusha)[11], du Tchèque Roman Kreuziger (Astana) respectivement 4e et 5e l'an passé[12], ainsi que du Canadien Ryder Hesjedal (Garmin-Barracuda)[13],[14] et du Luxembourgeois Fränk Schleck (RadioShack-Nissan)[15].
Les autres concurrents mentionnés pour le classement général sont l'Italien Domenico Pozzovivo (Colnago-CSF Inox)[14], le Vénézuélien José Rujano (Androni Giocattoli-Venezuela)[16], le Français John Gadret (AG2R La Mondiale), troisième en 2011[17] et l'Espagnol Mikel Nieve (Euskaltel-Euskadi)[14], 10e l'an passé. L’Italien Marco Pinotti, leader de l'équipe BMC Racing, vise une place parmi les dix premiers[18].
Récit de la course
5-7 mai : le Giro au Danemark
Taylor Phinney (BMC Racing) remporte le contre-la-montre inaugural, 9 secondes devant Geraint Thomas (Sky). Le Danois Alex Rasmussen (Garmin-Barracuda) complète le podium à domicile, à 13 secondes du vainqueur du jour, qui devient le troisième Américain à endosser le maillot rose. Parmi les candidats à la victoire finale, Ryder Hesjedal (Garmin-Barracuda) et Roman Kreuziger (Astana) s'en sortent le mieux, en terminant 17e à 19 secondes et 28e à 36 secondes. Ivan Basso (Liquigas-Cannondale) et Joaquim Rodríguez (Katusha) terminent respectivement 35e à 39 secondes et 44e à 43 secondes. Domenico Pozzovivo (Colnago-CSF Inox), Fränk Schleck (RadioShack-Nissan), Damiano Cunego et Michele Scarponi (Lampre-ISD) et José Rujano (Androni Giocattoli-Venezuela) pointent aux alentours de la minute, John Gadret (AG2R La Mondiale) à 1 minute 16 secondes et Mikel Nieve (Euskaltel-Euskadi) à 1 minute 19 secondes. Le lendemain, Mark Cavendish (Sky) s'impose au sprint devant Matthew Goss (Orica-GreenEDGE) et Geoffrey Soupe (FDJ-BigMat). Il s'empare ainsi du maillot rouge. Aucun changement significatif n'est à signaler au classement général : Taylor Phinney conserve le maillot rose, malgré un saut de chaine à 8 kilomètre de l'arrivée. Lors de la 3e étape, Roberto Ferrari (Androni Giocattoli-Venezuela) est l'auteur d'un sprint dangereux, envoyant à terre Cavendish et Phinney notamment[19]. Matthew Goss remporte l'étape, en devançant Juan José Haedo (Saxo Bank) et Tyler Farrar (Garmin-Barracuda), et s'empare du maillot rouge. La journée avait commencé par un hommage à Wouter Weylandt, mort lors de la 3e étape du Giro précédent, et au maire d'Horsens, mort d'un arrêt cardiaque la veille.
9-10 mai : Navardauskas en rose grâce au chrono par équipes
Les Garmin-Barracuda s’adjugent le contre-la-montre par équipes, malgré la défaillance d'Alex Rasmussen, permettant ainsi à Ramūnas Navardauskas d'endosser le maillot rose, devant trois de ses coéquipiers. L'équipe Katusha, deuxième à 5 secondes, permet à Joaquim Rodríguez, d'être désormais 10e du classement général à 30 secondes. La formation Astana, troisième à 22 secondes, et les neuf équipes suivantes se tiennent en douze secondes. Le lendemain, les formations Liquigas-Cannondale et Astana accélèrent à 20 kilomètres de l'arrivée. L'opération ne piège aucun coureur visant le classement général, mais quelques sprinteurs et rouleurs. Mark Cavendish (Sky) s'impose au sprint, en devançant Matthew Goss (Orica-GreenEDGE) et Daniele Bennati (RadioShack-Nissan). Au classement général, Navardauskas est toujours en rose.
11-14 mai
Présent dans l'échappée matinale, Miguel Ángel Rubiano (Androni Giocattoli-Venezuela), qui profite également de son escapade pour s'emparer du maillot bleu de meilleur grimpeur, gagne la 6e étape, 1 minute 10 secondes devant 4 de ses ex-compagnons d'échappée, dont Adriano Malori (Lampre-ISD), 2e de l'étape et qui endosse le maillot rose. Le peloton termine à près de deux minutes. Paolo Tiralongo (Astana) remporte la 7e étape. Il devance au sprint Michele Scarponi. Ryder Hesjedal, 5e de l'étape à 5 secondes et 3e du classement général au départ, s'empare du maillot rose, 15 secondes devant le vainqueur du jour et 17 devant Joaquim Rodríguez, 4e de l'étape dans la roue de Schleck. Domenico Pozzovivo s'impose sur la 8e étape, après avoir attaqué à 6 kilomètres de l'arrivée. Il devance de 23 secondes Beñat Intxausti (Movistar), sorti 1 kilomètre plus loin, et de 27 secondes Joaquim Rodríguez, qui règle le groupe maillot rose pour la 3e place. Rodríguez devient 2e du classement général, à 9 secondes de Ryder Hesjedal, toujours en rose. Le lendemain, Francisco Ventoso (Movistar) profite d'une chute massive dans le dernier virage pour s'imposer devant Fabio Felline (Androni Giocattoli-Venezuela) et Giacomo Nizzolo (RadioShack-Nissan)[20]. Aucun changement n'est à signaler dans tous les classements.
15-18 mai : Purito en rose
Joaquim Rodríguez s'impose au sommet du mur final de la 10e étape devant Bartosz Huzarski (NetApp) et Giovanni Visconti (Movistar), et s'empare du maillot rose. Le lendemain, le sprint final, qui est à nouveau perturbé par une chute, voit la victoire de Roberto Ferrari devant Francesco Chicchi (Omega Pharma-Quick Step) et Tomas Vaitkus (Orica-GreenEDGE)[21]. Mark Cavendish, 4e de l'étape, endosse le maillot rouge. Lars Ytting Bak (Lotto-Belisol) attaque à 1,8 kilomètre de l'arrivée de la 12e étape et devance de 11 secondes ses compagnons d'échappée. Sandy Casar (FDJ-BigMat), qui devient 3e du classement général[22], est 2e et Andrey Amador (Movistar) 3e. Joaquim Rodríguez conserve le maillot rose. Mark Cavendish remporte la 13e étape au sprint devant Alexander Kristoff (BMC Racing) et Mark Renshaw (Rabobank).
19-24 mai : dernière semaine
Andrey Amador s'adjuge la première étape de montagne, en devançant ses compagnons d'échappée Jan Bárta (NetApp) et Alessandro De Marchi (Androni Giocattoli-Venezuela). Ryder Hesjedal attaque à 3 kilomètres de l'arrivée et termine à 20 secondes, reprenant ainsi la tête du classement général, le groupe maillot rose finit à 46 secondes. Le lendemain, Joaquim Rodríguez répond au Canadien, en terminant dans la roue de Matteo Rabottini (Farnese Vini-Selle Italia), présent dans l'échappée matinale et qui s'empare du maillot bleu. Le groupe des favoris, réglé par Sergio Henao (Sky), qui devient maillot blanc, termine à 25 secondes, Hesjedal à 39, Tiralongo à 54, Urán à 1 minute 46 secondes et Pozzovivo à 2 min 05 secondes. Rodríguez endosse ainsi le maillot rose, avec 30 secondes d'avance sur Ryder Hesjedal, 1 minute 22 secondes sur Ivan Basso, 1 minute 26 secondes sur Paolo Tiralongo et 1 minute 27 secondes sur Roman Kreuziger. Fränk Schleck abandonne.
Dans le dernier mur de la 16e étape, Ion Izagirre (Euskaltel-Euskadi) attaque et devance à l'arrivée ses compagnons d'échappée. Alessandro De Marchi et Stef Clement (Rabobank) complète le podium du jour, à 16 secondes. Le peloton finit à près de 9 minutes. Aucun changement au classement général n'est à signaler.
Dans le Passo Giau, dernière difficulté de 17e étape, Joaquim Rodríguez, Ivan Basso, Ryder Hesjedal, Rigoberto Urán, Michele Scarponi et Domenico Pozzovivo se détachent, puis franchissent la ligne d'arrivée dans cet ordre, mais groupé, personne ne s'étant détaché dans la descente. Le groupe Gadret-Nieve terminent à 1 minute 22 secondes. Roman Kreuziger et José Rujano perdent définitivement ce Giro, avec un débours sur cette étape de respectivement près de 11 minute 30 secondes et un peu plus de 34 minutes. Au classement général, Rodríguez devance Hesjedal, Basso et Scarponi, de 1 minute 36 secondes. Ces quatre coureurs devraient se disputer la victoire finale[23]. Urán, nouveau maillot blanc, et Pozzovivo opèrent également un bond au classement général, devenant 5e à 2 minutes 56 secondes et 7e à 3 minutes 19 secondes.
Andrea Guardini (Farnese Vini-Selle Italia) s'adjuge lors de la 18e étape sa première étape sur un Grand Tour, en remportant le sprint devant Mark Cavendish et Roberto Ferrari.
25-27 mai : Hesjedal, premier Canadien vainqueur d'un Grand Tour
Échappé dans l'avant-dernière ascension du jour, Roman Kreuziger remporte la 19e étape. Ryder Hesjedal termine à 19 secondes et reprend du temps à tous ses adversaires : Rodríguez finit à 32 secondes du vainqueur, Scarponi à 35, Pozzovivo à 43, Basso à 55 et Urán à 57. Au classement général, Hesjedal revient donc à 17 secondes de Joaquim Rodríguez. Michele Scarponi, à 1 minute 39 secondes de Purito, prend la 3e place à Ivan Basso, désormais à 1 minute 45 s du maillot rose. Beñat Intxausti (Movistar) est le grand perdant du jour, en terminant à 40 minutes 42 secondes. Il sort donc du Top 10. Paolo Tiralongo en étant également sorti, Thomas De Gendt (Vacansoleil-DCM) et Sergio Henao (Sky) remontent d'un rang, se retrouvant 8e et 9e à 5 minutes 40 et 5 minutes 47. John Gadret et Damiano Cunego entrent dans les 10 premiers, devenant respectivement 7e à 5 minutes 36 et 10e à 6 minutes 09 s. La lutte pour le Top 10 sera serrée, car du 7e (Gadret) au 14e, Daniel Moreno (Katusha), à 6 min 41 s, il n'y a que 1 minute 05 secondes, soit moins de 10 secondes d'écart en moyenne entre 2 coureurs qui se suivent. À 3 kilomètres du sommet du Mortirolo, un groupe fausse compagnie au peloton. Thomas De Gendt en fait partie, attaque à 13 km de l'arrivée et s'impose au sommet du Stelvio, avec 56 secondes sur Damiano Cunego et 2 minutes 50 secondes sur Mikel Nieve. Ces 3 coureurs effectuent un important rapproché au classement général, De Gendt devenant 4e à 2 minutes 18 secondes, Cunego 6e à 3 minutes 43 et Nieve 9e à 5 minutes 56. Joaquim Rodríguez, 4e de l'étape et qui s'empare du maillot rouge pour 1 point, conforte son maillot rose, avec 31 secondes sur Ryder Hesjedal et 1 minutes 51 secondes sur Michele Scarponi. Ivan Basso chute à la 5e place, à 3 minutes 18, Rigoberto Urán au 7e rang, à 4 minutes 52 s, Domenico Pozzovivo à la 8e place, à 5 minutes 47 s, et John Gadret au 10e rang, à 6 minutes 43 s. Marco Pinotti (BMC Racing) s'adjuge le contre-la-montre final, 39 secondes devant Geraint Thomas (Sky) et 53 devant Jesse Sergent (RadioShack-Nissan). Ryder Hesjedal, 6e de l'étape à 1 minutes 09 secondes, remporte ce Tour d'Italie, avec 16 secondes d'avance sur Joaquim Rodríguez, qui remporte le classement par points. 5e de l'étape à 1 minute 01 s, Thomas De Gendt prend la 3e place à Michele Scarponi. Ainsi, pour la première fois depuis 1995, aucun Italien ne monte sur le podium du Giro. 7e du classement général, Rigoberto Urán remporte le classement du meilleur jeune, juste devant son coéquipier Sergio Henao, qui remonte au 9e rang du classement général, aux dépens de Mikel Nieve, désormais 10e, et surtout de John Gadret, bouté hors du Top 10 (11e). Matteo Rabottini remporte le classement du meilleur grimpeur et les Lampre-ISD celui par équipes.
Étapes
Classements finals
Classement général
Classements annexes
Classement par points
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Classement du meilleur grimpeur
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Classement du meilleur jeune
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Classement par équipes au temps
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Classement par équipes aux points
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Autres classements
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UCI World Tour
Ce Tour d'Italie attribue des points pour l'UCI World Tour 2012, seulement aux coureurs des équipes ayant un label ProTeam.
Position | 1er | 2e | 3e | 4e | 5e | 6e | 7e | 8e | 9e | 10e | 11e | 12e | 13e | 14e | 15e | 16e | 17e | 18e | 19e | 20e |
Classement général | 170 | 130 | 100 | 90 | 80 | 70 | 60 | 52 | 44 | 38 | 32 | 26 | 22 | 18 | 14 | 10 | 8 | 6 | 4 | 2 |
Par étape | 16 | 8 | 4 | 2 | 1 |
# | Coureur | Équipe | Points |
---|---|---|---|
1 | Ryder Hesjedal | Garmin-Barracuda | 185 |
2 | Joaquim Rodríguez | Katusha | 182 |
3 | Thomas De Gendt | Vacansoleil-DCM | 119 |
4 | Michele Scarponi | Lampre-ISD | 103 |
5 | Ivan Basso | Liquigas-Cannondale | 88 |
6 | Damiano Cunego | Lampre-ISD | 78 |
7 | Rigoberto Urán | Sky | 62 |
8 | Mark Cavendish | Sky | 58 |
9 | Sergio Henao | Sky | 46 |
10 | Mikel Nieve | Euskaltel-Euskadi | 42 |
Évolution des classements
Sur ce Tour d'Italie, quatre maillots différents sont attribués.
- Pour le classement général, calculé en additionnant les temps chaque cycliste sur chaque étape, et en tenant compte des secondes de bonification obtenues, le leader reçoit un maillot rose. Ce classement est considéré comme le plus important de la course et le gagnant est considéré comme le vainqueur du Giro. Les arrivées d'étapes en ligne donnent 20, 12 et 8 secondes de bonifications aux trois premiers, les sprints intermédiaires 6, 4 et 2 secondes.
- En outre, il y a un classement par points, son leader porte un maillot rouge. Dans ce classement par points, les cyclistes obtiennent des points s'ils terminent dans les 15 premiers d'une étape. La victoire d'étape rapporte 25 points, la deuxième place 20 points, puis 16, 14, 12, 10, et un point de moins par place. Le 15e obtient donc un seul point. De plus, des points sont aussi distribués dans les sprints intermédiaires: 6, 5, 4, 3, 2 et 1 aux six premiers.
- Il existe aussi un classement de la montagne, dont le leader porte un maillot bleu. Dans le classement de la montagne, des points sont gagnés en fonction du passage au sommet d'un col. Chaque ascension est classée soit en première, deuxième ou troisième catégorie. Les points sont attribués en fonction de la difficulté de l'ascension :
- 4e catégorie : 3, 2 et 1 aux trois premiers ;
- 3e catégorie : 5, 3, 2 et 1 aux quatre premiers ;
- 2e catégorie : 9, 5, 3, 2 et 1 aux cinq premiers ;
- 1re catégorie : 15, 9, 5, 3, 2 et 1 aux six premiers ;
- Cima Coppi (toit du Giro) : 21, 15, 9, 5, 3, 2 et 1 aux sept premiers.
- Le quatrième maillot est blanc et il représente le leader du classement du meilleur jeune. Le classement est calculé en fonction du classement général, mais seuls les coureurs nés après le (25 ans et moins) sont éligibles.
- Il existe également deux classements pour les équipes.
- Le premier est le Trofeo Fast Team. Dans ce classement, les temps des trois meilleurs coureurs par équipes sur chaque étape sont additionnés (les bonifications ne sont pas prises en compte). L'équipe leader est l'équipe avec le meilleur temps total.
- Le second est le classement Trofeo Super Team, ou classement par équipes et par points. Après chaque étape, l'équipe du premier marque 20 points, l'équipe du deuxième 19 points, et ainsi de suite jusqu'à l'équipe du vingtième qui marque 1 point.
Liste des participants
Légende | |||
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Num | Dossard de départ porté par le coureur sur ce Tour d’Italie | Pos | Position finale au classement général |
Indique le classement général | Indique le vainqueur du classement de la montagne | ||
Indique le vainqueur du classement par points | Indique le vainqueur du classement du meilleur jeune | ||
# | Indique la meilleure équipe aux temps | NP | Indique un coureur qui n'a pas pris le départ d'une étape, suivi du numéro de l'étape où il s'est retiré |
AB | Indique un coureur qui n'a pas terminé une étape, suivi du numéro de l'étape où il s'est retiré |
HD | Indique un coureur qui a terminé une étape hors des délais, suivi du numéro de l'étape |
EX | Coureur exclu pour non-respect du règlement, suivi du numéro de l'étape où il s'est fait exclure |
* | Indique un coureur en lice pour le maillot blanc (coureurs nés après le ) |
Notes et références
- « Plus jamais de dossard 108 », sur lequipe.fr,
- « Tour d'Italie — Giro J-3 : les chiffres », sur velo101.com,
- « Un Giro plus humain », sur eurosport.fr,
- « Un bon Giro des familles », sur velochrono.fr,
- « Le parcours du Tour d'Italie dévoilé », sur cyclismactu.net,
- « L'Italie boude Europcar », sur eurosport.fr,
- « Team NetApp, la surprise du Giro », sur velochrono.fr,
- « Giro cherche patron », sur eurosport.fr,
- « Scarponi : « Savourer la victoire sur la route » », sur velochrono.fr,
- « Basso, jour après jour », sur velochrono.fr,
- « Purito, lâche ce cigare ! », sur velochrono.fr,
- « Kreuziger, l’Italien qui s’ignorait », sur velochrono.fr,
- « Hesjedal, personne n’en parle », sur velochrono.fr,
- « Giro 2012 : Beaucoup d’appelés, un seul élu (Partie 2/4) », sur culturesport.info,
- « Maintenant qu’il est là… », sur velochrono.fr,
- « Rujano, ce « véritable condor » », sur velochrono.fr,
- (en) « Giro d'Italia: Top ten contenders », sur cyclingnews.com, (consulté le )
- (en) « Marco Pinotti to lead BMC Racing Team in Giro d'Italia », sur cyclingnews.com, (consulté le )
- « Et Cavendish s'est envolé... », sur eurosport.fr,
- « Les sprinteurs mordent la poussière », sur eurosport.fr,
- « Ferrari à toute vitesse », sur eurosport.fr,
- « Casar : "Ça fait mal" », sur eurosport.fr,
- « Carré d'as cherche son roi », sur velochrono.fr,
- « Le chrono final raccourci », sur eurosport.fr,
- Les 5 premiers de chaque sprints intermédiaires reçoivent 5, 4, 3, 2 et 1 pts.
- Il s'agit en fait d'une forme de classement combiné. En effet, les points sont attribués selon le barème suivant :
- arrivées des étapes : 6, 5, 4, 3, 2 et 1 aux six premiers ;
- sprints intermédiaire : 5, 4, 3, 2 et 1 aux cinq premiers ;
- côtes de 1re catégorie : 4, 3, 2 et 1 aux quatre premiers ;
- côtes de 2e catégorie : 3, 2 et 1 aux trois premiers ;
- côtes de 3e catégorie : 2 et 1 aux deux premiers.
- Azzurri d'Italia : le classement attribue 4, 2 et 1 point(s) aux trois premiers de chaque étape
- Fuga Cervelo : 1 point pour chaque kilomètre d'échappée.
- Barème :
- Un avertissement coûte 0,5 point (accrochage à une voiture, coureur qui reste trop longtemps dans l'aspiration d'une voiture)
- Une amende coûte 1 point tous les 10 francs Suisses
- Une pénalité de temps coûte 2 points par seconde
- Un déclassement coûte 100 points
- Une disqualification coûte 1 000 points
- Un contrôle positif coûte 2 000 points.
- prix attribué au coureur ayant franchi en premier le col le plus haut de Tour d'Italie
Liens externes
- (it) (en) Site officiel
- (it) Tour d'Italie 2012 sur museociclismo.it
- (en) Tour d'Italie 2012 sur bikeraceinfo.com
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