Rigoberto Urán
Rigoberto Urán Urán est un coureur cycliste colombien, né le à Urrao (département d'Antioquia). Il est membre de l'équipe EF Pro Cycling et professionnel depuis 2006.
Urán Urán est un nom espagnol. Le premier nom de famille, paternel, est Urán ; le second, maternel, souvent omis, est Urán.
Spécialiste des courses par étapes, il a notamment terminé deuxième du Tour de France 2017, ainsi que des Tours d'Italie 2013 et 2014 (septième et meilleur jeune en 2012). Il compte douze victoires, dont une étape du Tour de France et deux du Tour d'Italie. Sur les courses d'un jour, il a obtenu la médaille d'argent de la course en ligne lors des Jeux olympiques de 2012 et a terminé à trois reprises à la troisième place du Tour de Lombardie.
Biographie
Jeunesse
La famille de Rigoberto Urán est originaire d'Urrao, ville avec un fort taux de criminalité située à 140 kilomètres de Medellin et investi dans les années 1980 par les FARC[2].
Son père, Rigoberto de Jesús Urán[2], est assassiné par des paramilitaires d’extrême droite quand Rigoberto avait 14 ans[3]. Le jeune homme prend alors sa place comme vendeur de billets de loterie pour entretenir sa famille. À l'âge de 16 ans, il se dirige vers Medellín pour courir pour Orgullo Paisa, une équipe cycliste colombienne[4]. Deux ans de suite il remporte le Tour de Colombie juniors (Vuelta del Porvenir), en 2004 et 2005[2].
Début de carrière professionnelle
Rigoberto Urán passe professionnel en 2006, à 19 ans, dans l'équipe italienne Tenax Salmilano inscrite en deuxième division mondiale, après avoir obtenu plusieurs titres nationaux sur piste en catégorie junior. Il vit alors à Brescia, dans une famille d'accueil. Il considère depuis cette période l'Italie comme son pays d'adoption. Il est d'ailleurs suivi par de nombreux tifosi[5].
En 2007, il s'engage dans l'équipe Unibet.com, devenant le plus jeune coureur du ProTour. Malgré les difficultés de l'équipe, exclue de plusieurs épreuves du ProTour et notamment des grands tours, Rigoberto Urán se montre à son avantage, notamment durant le Tour de Suisse : il y remporte l'étape arrivant au Lac Noir en s'extirpant du groupe de tête à moins d'un kilomètre de l'arrivée[6]. Il termine neuvième du classement final.
Urán a cependant joué de malchance durant cette saison. D'abord sur la Bicyclette basque : en tête du classement provisoire du contre-la-montre, celui-ci est interrompu à cause du vent alors que six coureurs n'en avaient pas encore terminé, et finalement annulé[7]. Puis, durant la quatrième étape du Tour d'Allemagne, alors qu'il se trouve dans le groupe de Damiano Cunego qui n'allait plus être rejoint, Rigoberto Urán chute dans la descente du col du Riedberg à 15 kilomètres de l'arrivée et doit abandonner[8].
Caisse d'épargne (2008-2010)
Il rejoint en 2008 l'équipe espagnole Caisse d'Épargne. Lors de sa première année au sein de cette équipe, il réussit deux podiums importants. En terminant troisième du Tour de Lombardie, il confirme sa deuxième place du Tour de Catalogne.
L'année 2009 voit Urán disputer son premier Tour. En 2010, le coureur participe à son premier Giro. Peu de temps après, il prend le départ du Tour de Suisse, il le finit à la 7e place, après être resté second du classement général jusqu'à l'ultime étape en contre-la-montre.
Sky (2011-2013)
2011 : de nombreuses places d'honneur
Au cours de cette première saison chez Sky, il monte progressivement en puissance, se classant septième du Tour d'Andalousie, puis quatrième du Tour de Catalogne et cinquième de Liège-Bastogne-Liège.
Lors du Tour de France, il démontre ses aptitudes lorsque la route s'élève en endossant le maillot blanc du meilleur jeune au début de la troisième semaine. Il le perd cependant en craquant lors des 18e et 19e étapes. À la fin du Tour, il est 6e du classement des jeunes et 24e du général, à 42 du vainqueur Cadel Evans.
Il s'illustre ensuite sur les classiques : huitième de la Classique de Saint-Sébastien à la sortie du Tour, il est en fin d'année troisième du Grand Prix cycliste de Québec et du Tour d'Émilie.
2012 : médaillé d'argent aux Jeux olympiques
Début mars, il participe à Paris-Nice. Il travaille pour son leader Bradley Wiggins, finalement vainqueur de l'épreuve, comme dans la montée Laurent Jalabert à Mende[9]. Il réussit, néanmoins, à terminer douzième[10].
Le 19 mars, Rigoberto Urán se présente au départ d'un Tour de Catalogne, particulièrement accidenté. Lors de la 1re étape, il finit avec le peloton à une minute et demie de Michael Albasini[11]. Cet écart restera le même entre Urán, finalement cinquième et Albasini, vainqueur de cette 92e édition[12]. Pourtant, le Colombien aura été un grand animateur de la course. Il termine troisième de la 2e étape, dans un peloton réduit à 31 unités par les bordures[13]. Après la neutralisation de la 3e étape, Urán remporte la suivante. Parti avec trois autres coureurs, à la poursuite de Leipheimer et Szmyd, il dispose de suffisamment de ressources pour battre au sprint un peloton de 25 coureurs après la jonction de celui-ci avec les six échappés[14]. Le lendemain, il terminera encore deuxième, battu au sprint par Julien Simon, dans un peloton réduit[15]. Les deux dernières étapes ne permettront pas au Colombien de se rapprocher d'Albasini (malgré une quatrième place, le dernier jour[12]).
Fin mars, il rentre en Colombie pour y préparer le Tour d'Italie. Il y sera le chef de file de sa formation et aura pour objectif de terminer dans les cinq premiers[16].
Pour son retour à la compétition, il est le leader de son équipe à la Flèche wallonne. Il chute dans la première partie de la course et se blesse au genou. Il est dirigé vers un hôpital où il reçoit quelques points de suture[17]. Toutefois, quatre jours après, il est au départ de Liège-Bastogne-Liège (autre course de l'UCI World Tour 2012). La météo n'étant pas favorable, la douleur au genou, combinée au manque d'entraînement dans la semaine[18], l'oblige à abandonner à une centaine de kilomètres de l'arrivée[19].
Le 28 juillet 2012, Rigoberto Urán, 25 ans, remporte la médaille d'argent de la course en ligne des Jeux olympiques à Londres. Il profite du scénario de la course où l'équipe britannique subit de nombreuses attaques pour éviter un final au sprint, avec un sacre promis à Mark Cavendish. Échappé avec une trentaine de coureurs, il attaque à cinq kilomètres de l'arrivée et est suivi par le Kazakh Alexandre Vinokourov. Ce dernier lance le sprint à 300 mètres de l'arrivée, profitant d'un moment d'inattention d'Urán[20],[21]. Le Colombien, à ce sujet, conteste l'idée d'erreur. Selon lui, regarder derrière soi est plutôt un réflexe naturel d'un coureur échappé, s'assurant de l'écart avec ses poursuivants. Il reconnait, cependant, la supériorité d'Alexandre Vinokourov, dans ce moment crucial de la course[22]. Rigoberto Urán est le deuxième Colombien à obtenir une médaille olympique en cyclisme[n 3].
À la fin du mois de septembre, Urán dispute le Tour du Piémont. Celui-ci se termine par une boucle de vingt kilomètres autour de Biella, où se situe la dernière difficulté majeure de l'épreuve, une ascension de six kilomètres à 5,6 %[23]. Sous l'impulsion de Sergio Henao, huit coureurs se dégagent. Rapidement Urán relance et seul Gorka Verdugo peut l'accompagner. Ils effectuent la descente vers l'arrivée, ensemble. À cinq cents mètres, Rigoberto Urán accélère et lâche le Basque[24]. Il remporte la course, devançant, de quelques secondes, cinq des échappés. Le Tour du Piémont sert le plus souvent d'ultime test avant le Tour de Lombardie, qui se déroule deux jours plus tard, où Urán aimerait se distinguer[25].
Rigoberto Urán monte sur le podium de ce Tour de Lombardie, sous des trombes d'eau. Toujours dans le peloton des favoris, réduit à une trentaine d'unités, après le passage au sommet du Ghisallo, Urán subit l'accélération de Joaquim Rodríguez dans les pourcentages les plus forts de la dernière difficulté du jour, le Villa Vergano. La chasse derrière l'Espagnol n'est pas efficace et plusieurs coureurs font la jonction avec Urán, Henao et Contador. Neuf secondes derrière Rodríguez, le Colombien sprinte pour la deuxième place que lui subtilise Samuel Sánchez[26].
2013 : deuxième du Tour d'Italie
Il commence sa saison au Challenge de Majorque. En mars, il joue le rôle d'équipier de Christopher Froome sur Tirreno-Adriatico dont il se classe 25e. Il est 28e du Tour de Catalogne alors qu'il était 5e et vainqueur d'étape l'année précédente. En avril, il dispute les classiques ardennaises mais n'est pas en réussite et ne termine pas l'Amstel Gold Race.
Il participe au Tour d'Italie, où Bradley Wiggins est désigné leader de l'équipe Sky. Celle-ci domine le contre-la-montre par équipes inaugural. Urán est présent dans les dix premiers du classement général durant la première semaine. Lors de la première arrivée en altitude (10e étape) à Montasio, il attaque, gagne l'étape et se hisse à la troisième place du classement général, devant Wiggins[27]. Celui-ci abandonne trois jours plus tard. Urán est dès lors le leader de l'équipe Sky[28]. Il conserve sa troisième place durant la semaine qui suit. Lors de l'avant-dernière étape, disputée sous la neige, il prend la troisième place aux Tre Cime di Lavaredo. Ce résultat lui permet de prendre à Cadel Evans la deuxième place de ce Giro, derrière Vincenzo Nibali[29],[30].
La suite de la saison sera plus discrète de sa part avec un Tour de Pologne et un Tour d'Espagne décevants comme pour toute son équipe malgré une deuxième place lors de la 16e étape, devancé de peu par la révélation Warren Barguil. Ensuite il participe aux championnats du monde de cyclisme sur route où les Colombiens peuvent profiter d'un parcours qui leur est favorable. Lors du dernier tour, Urán parvient à suivre les poursuivants des leaders (Nibali et Rodriguez) lors d'une montée de 4 kilomètres mais il est victime d'une sortie de route dans la descente qui l’empêche de jouer ses chances. Il termine 41e.
Il s'engage dans l'équipe belge Omega Pharma-QuickStep pour la saison 2014. Il change de statut, passant d'équipier de luxe à leader incontesté. Il sera le chef de file de l'équipe belge sur les grands tours.
2014 : à nouveau deuxième du Tour d'Italie
En début d'année 2014, Rigoberto Urán prend la troisième place du Tour d'Oman. En mars, il remporte avec ses coéquipiers le contre-la-montre par équipes de Tirreno-Adriatico, qu'il termine à la 31e place. Durant les semaines qui suivent, il est trentième du Tour de Catalogne, quatorzième du Tour de Romandie.
En mai Urán prend part au Tour d'Italie en tant que leader de l'équipe Omega Pharma-QuickStep. Il remporte la 12e étape, un contre-la-montre tracé entre Barbaresco et Barolo. Il prend à cette occasion le maillot rose de leader, devenant le premier Colombien à le porter[31]. Lors de la seizième étape, à Val Martello, il perd la première place du classement général au profit d'un autre Colombien, Nairo Quintana. Troisième de la 19e étape, un contre-la-montre en côte au monte Grappa, il termine deuxième de ce Giro. Quintana, qui le devance de trois minutes, est le premier vainqueur colombien du Tour d'Italie.
De retour en course en août, il est quatrième du prologue du Tour de l'Ain. À la fin du mois, il prend le départ du Tour d'Espagne. En terminant deuxième de la dixième étape, un contre-la-montre où il n'est devancé que par le champion du monde Tony Martin, il se hisse à la troisième place du classement général. Diminué par un bronchite durant les jours qui suivent, il perd un quart d'heure lors de la seizième, et se trouve ainsi écarté de la victoire[32]. Il ne prend pas le départ le lendemain[33].
Sélectionné en équipe nationale pour le championnat du monde sur route, il en prend la 27e place. Il termine la saison au Tour de Pékin, où il est neuvième du classement général.
2015
Il échoue dans le Tour d'Italie mais remporte en fin de saison le Grand Prix de Québec.
2016
Il passe dans l'équipe Cannondale-Drapac en 2016. Il termine 7e du Tour d'Italie. Il se fait rattraper dans le final du Grand prix de Québec et se classe 3e du Tour de Lombardie derrière son compatriote Esteban Chaves et Diego Rosa.
2017 : deuxième du Tour de France
Lors du Tour de France, où il est leader pour le classement général, il termine huitième à la Planche des Belles Filles, première arrivée en altitude de ce Tour. Lors de la neuvième étape, disputée à travers le massif du Jura, il évité la chute de Richie Porte dans la descente du mont du Chat mais son dérailleur se tord et il court les derniers kilomètres sur le braquet maximum, 53x11. Il s'impose au sprint devant Warren Barguil (Sunweb). Ensuite, il se classe deuxième de l'étape de Peyragudes derrière Romain Bardet. Lors de l'étape de Serre-Chevallier, Fabio Aru défaillant, il prend place virtuellement sur le podium en terminant avec Froome et Landa (Sky). Lors de l'arrivée à l'Izoard, il confirme son podium, mais en rendant deux secondes à Bardet et Froome. Lors du contre-la-montre de Marseille, qu'il termine huitième, Urán prend la deuxième place du classement général, à 54 secondes de Froome.
Il remporte Milan-Turin en solitaire et s'affirme comme l'un des favoris du Tour de Lombardie disputé deux jours plus tard et qu'il « a toujours rêvé de gagner »[5].
2018 : souvent placé, rarement gagnant
Rigoberto Urán commence sa saison en février en Colombie. Septième du championnat national, il dispute la nouvelle course Colombia Oro y Paz. Il en remporte la cinquième étape et termine troisième du classement général, derrière Egan Bernal et Nairo Quintana. De retour en Europe, il prend la dixième place de Tirreno-Adriatico. Leader de son équipe au Tour du Pays basque[34]. Dixième du classement général au départ de la dernière étape, il abandonne après avoir percuté une voiture stationnée au bord de la route[35]. Après près de deux mois de stage en altitude en Colombie, il prend part au Tour de Slovénie, en dernier test avant le Tour de France. Il gagne la troisième étape et finit deuxième du classement général derrière Primož Roglič[36],[37].
Au départ du Tour de France, Jonathan Vaughters, manager de l'équipe Education First, affiche l'ambition de faire gagner Rigoberto Uran[38]. Lors de la neuvième étape, il chute dans le secteur pavé du Moulin-de-Vertain et perd une minute et demie sur ses rivaux[39]. Quatre jours plus tard, souffrant toujours à la jambe gauche, il perd près d'une demi-heure lors de la première étape de montagne et décide de quitter la course[40]. Au mois d'août, il se classe sixième de la Classique de Saint-Sébastien[41], puis il prend la septième place du Tour d'Espagne. En fin de saison, il se montre en forme et termine deuxième du Tour d'Émilie et quatrième du Tour de Lombardie.
2019-2020 : des saisons marquées par la malchance
Il connait une saison 2019 malchanceuse. En mars, il est d'abord victime d'une clavicule cassée après un accident sur Paris-Nice, qui ne lui permet pas de préparer au mieux le Tour de France. Il parvient néanmoins à se classer septième du Tour, profitant de sa régularité. Il participe ensuite au Tour d'Espagne, où une chute sur la sixième étape lui casse l'autre clavicule, une épaule, des côtes et lui perfore un poumon[42]. Après sept heures de chirurgie, les médecins lui expliquent qu'il a de « la chance d'être en vie »[43]. Cet incident met fin à saison 2019. Il reconnait en novembre que son rétablissement s'est fait très lentement et qu'il a pensé à abandonner le cyclisme[44].
En 2020, Rigoberto Urán remporte avec son équipe EF-Drapac, le contre-la-montre par équipes du Tour Colombia. Il se classe également huitième du Tour de France.
2021 : Retour sur le devant de la scène
Après plusieurs désagréments en début de saison, Urán arrive sur le Tour de Suisse en forme. Il y remporte le contre-la-montre individuel d'Andermatt avec quarante secondes d'avance sur son second, le Français Julian Alaphilippe. Ce qui lui permet de se classer deuxième du classement général, à dix-sept secondes de Richard Carapaz. Ces dernières performances en font un candidat sérieux au classement général du Tour de France. Après deux semaines sans fautes, le Colombien pointe à la deuxième place du classement général derrière Tadej Pogačar. Deux défaillances dans les Pyrénées auront raison de son ambition de grimper une seconde fois sur le podium du Tour de France. Il échoue à la dixième place du classement final à Paris à plus de dix-huit minutes du vainqueur Pogačar. Par la suite, il se classe huitième de la course en ligne des Jeux Olympiques de Tokyo remportée par Richard Carapaz. Le 28 juillet il se classe également huitième de la course contre la montre des Jeux Olympiques de Tokyo.
Autres activités
Il organise depuis 2018 le Giro de Rigo, une course qui a lieu dans le département de Quindío en Colombie[45].
Il possède également une marque de vêtements et d'accessoires de vélo « Go Rigo Go »[46]. En 2020, elle emploie 82 employés[47].
Palmarès sur route et classements mondiaux
Palmarès amateur
|
Palmarès professionnel
Tour de France
8 participations
Tour d'Italie
6 participations
Tour d'Espagne
6 participations
Résultats sur les championnats
Discipline/Année | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | |||||||||||||||||||
Championnats du monde | |||||||||||||||||||||||||||||||||
Course en ligne | 101e | 135e | 23e | 41e | 27e | 32e | Abd | 27e | 33e | 24e | |||||||||||||||||||||||
Contre la montre individuel | 51e | ||||||||||||||||||||||||||||||||
Contre la montre par équipes | 2e | ||||||||||||||||||||||||||||||||
Jeux olympiques | |||||||||||||||||||||||||||||||||
Course en ligne | Abd | 2e | Abd | 8e | |||||||||||||||||||||||||||||
Contre la montre individuel | 8e |
Palmarès sur piste
Notes et références
Notes
- Du 1er janvier 2016 au 30 juin 2016
- Du 1er juillet 2016
- La première médaille olympique pour la Colombie en cyclisme est la médaille de bronze obtenue par María Luisa Calle à la course aux points en 2004.
- Carlos Barredo, initialement deuxième de la Classique de Saint-Sébastien 2011, a été déclassé en juillet 2014 par l'UCI[51].
Références
- « Caisse d'épargne », sur letour.fr (consulté le )
- Vélo Magazine du 5 juillet 2019
- (es) « Las tragedias que venció a punta de pedalazos Rigoberto Urán », sur Las2orillas, (consulté le )
- (es) Carlos Arribas, « Un campeón nacido de la violencia », sur elpais.com,
- L'Équipe du 6 octobre 2017
- (en) « Uran boosts Unibet morale, Efimkin still in pole position », Cyclingnews.com, 23 juin 2007.
- (en) « Urán wins abbreviated TT », Cyclingnews.com, 9 juin 2007.
- (en) « Cunego is back as Voigt defends yellow », Cyclingnews.com, 13 août 2007.
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- Uran souffre d'une perforation du poumon droit après sa chute
- Urán 'lucky to be alive' after Vuelta a España crash
- (es) Rigo: "Volveré a la bicicleta en diciembre"
- elgiroderigo.com
- gorigogo.com
- [cyclingnews.com/news/uran-three-worldtour-teams-could-survive-if-tour-de-france-is-cancelled/ Uran: Only three WorldTour teams could survive if Tour de France is cancelled]
- « Contador suspendu deux ans ! », sur lequipe.fr,
- Alberto Contador, initialement vainqueur de la course, a été déclassé en février 2012 par le tribunal arbitral du sport[48]. Urán, cinquième initialement, est alors reclassé quatrième.
- « 21 Mar-27 Mar 2011 - General classification: Lloret de Mar - Barcelona » [archive du ], sur uci.infostradasports.com (consulté le )
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Liens externes
- (es) Site officiel
- Ressources relatives au sport :
- CycleBase
- LesSports.info
- Mémoire du cyclisme
- (en) Cycling Quotient
- (en) Olympedia
- (en + nl) ProCyclingStats
- (en) Site du Cyclisme
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