Poligny (Jura)

Poligny est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie de la région culturelle et historique de Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Poligny.

Poligny

Vue aérienne de Poligny, dans le vignoble du Jura.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Dole
Intercommunalité Communauté de communes Arbois, Poligny, Salins, Cœur du Jura
(siège)
Maire
Mandat
Dominique Bonnet
2020-2026
Code postal 39800
Code commune 39434
Démographie
Gentilé Polinois
Population
municipale
4 025 hab. (2018 )
Densité 80 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 50′ 12″ nord, 5° 42′ 31″ est
Altitude Min. 252 m
Max. 626 m
Superficie 50,22 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Poligny
(ville isolée)
Aire d'attraction Poligny
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Poligny
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Poligny
Géolocalisation sur la carte : Jura
Poligny
Géolocalisation sur la carte : France
Poligny
Géolocalisation sur la carte : France
Poligny
Liens
Site web ville-poligny.fr

    Lieu de négoce d'un fromage au lait cru très connu, Poligny est souvent citée comme « capitale mondiale du comté » alors que ce fromage n'est produit qu'en France, en Franche-Comté et dans l'est du département de l'Ain.

    Géographie

    Centre géographique du Jura, la commune est située au pied du premier plateau, sous la croix du Dan, une croix en fer dont l'origine est toujours un mystère.

    Communes limitrophes

    La commune est bien d'un seul tenant[1], néanmoins sa topographie tourmentée fait qu'elle n'est pas bordée par moins de seize localités :

    Voies de communication et transport

    Poligny est située à l'entrée de la reculée de Poligny, sur la principale route entre Lyon et Strasbourg d'une part, et de Paris à Genève d'autre part

    Urbanisme

    Typologie

    Poligny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Poligny, une unité urbaine monocommunale[5] de 4 047 habitants en 2017, constituant une ville isolée[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poligny, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (73,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (73,9 %), zones agricoles hétérogènes (7 %), prairies (4,8 %), terres arables (4,5 %), zones urbanisées (3,6 %), cultures permanentes (2,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Toponymie

    François-Gabriel, Comte de Poligny, 1677 - 1746
    Ancienne Saline de Poligny (1896 à 1932)
    Place du centre-ville de Poligny

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Polemniacum en 861 - 862[12] Polenniacum [in Comitatu Varasco suprà rivulum Onna] (Poligny en pays Varasque au bord du petit ruisseau) dans une charte de 922.

    Il s'agit d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romaine en -(i)acum[12] suffixe localisant à l'origine, puis marquant la propriété. Le premier élément Polemn- demeure indéterminé[12], à moins d'y voir le nom de personne latin Poleminius[13].

    Histoire

    C'est à Poligny qu'a été trouvé en 1862 le premier Platéosaure de France, dont une patte est conservée aux archives du musée d'archéologie de Lons-le-Saunier. Identifié sous le nom Dimodosaurus poligniensis (reptile terrifiant de Poligny), il prend le nom de Platéosaurus (lézard plat) par droit d'antériorité, les premiers restes de l'espèce ayant été découvert en Allemagne en 1837. Le Platéosaure est le plus ancien dinosaure connu en France. L’histoire de Poligny remonte à l’époque romaine. En font foi deux superbes mosaïques dites les Chambrettes du roi, trouvées en bordure de la nationale 5, tout près de la ville au XVIIIe siècle.

    Cependant, le site devait être occupé par la tribu des Séquanes avant la conquête romaine.

    Poligny appartient à la Lotharingie en 843, et c'est en 870 que le nom de Poligny, Polenniacum, apparaît la première fois, lorsque la Lotharingie, par le traité de Meerssen, est partagée entre Louis II de Germanie et Charles II le Chauve. Poligny appartient aux règnes successifs de Charles V, des Comtes de Bourgogne, la Maison d'Autriche, la Maison de Habsbourg en Espagne, et le Royaume de France, après de nombreuses et sanglantes guerres de conquête, avec le traité de Nimègue.

    Le château fort de Poligny (château de Grimont) est construit au IXe siècle à l'initiative de Girart de Roussillon (819 - 877), sur un ancien temple antique dédié à Apollon Gryneus qui se dressait sur un piton rocheux. Grimont viendrait de la contraction de Grynei Mons : le Mont de Gryneus.

    Les comtes de Poligny ont longtemps exercés la Prévôté, lieutenance du comté de Bourgogne et possédés de grands domaines.

    La capitainerie du château fut donnée en fief pour quelques générations à Eudes de Poligny en 1259[14].

    Durant l’éphémère réunion au royaume de France, le roi Louis XI ayant résolu de faire de la ville de Poligny la principale place forte et le centre de son administration sur le pays, fait fortifier la ville et le château par de grands travaux en 1481.

    Dans ce même château, les comtes de Bourgogne y mettent plus tard à l’abri leurs chartes, sceaux, bannières, trésors, confiés au trésorier des chartes (le trésor est transféré au château de Dole en 1561, à la suite d’un incendie).

    Aujourd'hui restent de ces fortifications quelques vestiges de murs, la tour de la Sergenterie, le donjon Saint-Laurent et sa brique en forme de visage, et des meurtrières dans les murs des maisons de la Grande Rue, bien visible depuis les jardins de la rue de Longeville[15].

    En 1775, le comte Charles-Claude de Poligny (1717-1776) renonce à ses droits en la ville de Poligny (notamment à ses droits de boucherie). Son fils légitimé, Jean-Baptiste de Poligny s'engage avec l'autorisation du parlement de Franche-Comté dans le régiment de Meuron créé en 1781 pour servir en tant qu'officier la Compagnie des Indes Orientales hollandaise et échappe ainsi à la Révolution Française. Revenu en France, il est promu sous l'empire Commissaire des guerres et termine sa vie près de Chartres (Eure-et-Loir). Sans postérité mâle, sa fille aînée, Agnès Caroline de Poligny (1794-1872) laisse une descendance désormais connue sous le nom Reumont de Poligny.

    Poligny fut le chef-lieu du district de Poligny de 1790 à 1795 et de l’arrondissement de Poligny de 1800 à 1926.

    Selon une légende, Napoléon serait passé par Poligny en rentrant de la campagne d'Italie, d'où le roc nommé « fauteuil Napoléon ».

    La saline de Poligny est active de 1896 à 1932. Le gisement est encore utilisé par l'usine Solvay de Tavaux jusqu'en 2007[16].

    Poligny a accueilli pour la première fois le président de la République française Nicolas Sarkozy, le à propos du plan d'urgence sur l'agriculture.

    De nos jours, la ville compte un peu moins de 5 000 habitants et accueille de nombreux étudiants (notamment avec son lycée polyvalent Hyacinthe Friant, réputé nationalement dans le milieu de l'hôtellerie). De plus une École nationale d'industrie laitière et des Biotechnologies (ENILBIO) tout aussi réputé, un cinéma classé monument historique, des hôtels particuliers, des couvents et des fontaines.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Maires de Poligny (depuis 2001)
    Période Identité Étiquette Qualité
    février 1994 mars 2001 Jean-Claude Collin PCF  
    mars 2001 mars 2008 Yves-Marie Lehmann UMP Vice-Président du Conseil régional de Franche-Comté
    chargé de la culture et des lycées (1986-?)
    mars 2008 En cours Dominique Bonnet UMP-LR Professeur, Président de la Communauté de communes

    Jumelages

    Poligny est jumelée avec trois villes européennes[17] :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].

    En 2018, la commune comptait 4 025 habitants[Note 3], en diminution de 3,06 % par rapport à 2013 (Jura : −0,29 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    5 1985 3885 4275 3446 0056 4925 9805 9115 718
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 3645 4015 3925 0245 0104 6694 6324 4334 321
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 0904 0923 9213 5763 6873 7363 5804 0564 130
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    3 8694 0704 3124 6554 7144 5114 3774 2294 146
    2018 - - - - - - - -
    4 025--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    La ville dispose d'une école de musique, qui dispense des cours de plusieurs types avec ses propres formations. L'harmonie de la Montaine se compose de deux formations : un chœur se composant d'une soixantaine de chanteurs et une harmonie d'environ quarante musiciens. Grâce aux différents jumelages organisés par la ville de Poligny, la Montaine a eu l'occasion de se produire en Allemagne et en Isère, et a participé à l'enregistrement de la pièce Nicolas De Flue de Arthur Honegger.

    En 1997, à initiative d'un vigneron de Poligny, M. Badoz, eut lieu la première Percée du vin jaune, qui depuis se perpétue chaque année dans une commune différente du vignoble jurassien.

    Depuis 2010, le festival Polizic propose le quatrième samedi de septembre une programmation grand public et ouverte à tous.

    Sports

    Un club de handball, le Handball Club Polinois (HBCP) est présent à Poligny, incluant une école de handball, du matériel performant et du personnel d'encadrement.

    Économie

    Dégustation de comté et de vin jaune du vignoble du Jura

    Poligny est implantée dans le vignoble du Jura qui participe à son économie. L'agriculture, ses fruitières et le comté y participe également par l'établissement de négociants de ce fromage (notamment la Fromageries Arnaud Frères) qui donneront à la commune l'appellation de « capitale mondiale du comté »[réf. nécessaire], bien que ce fromage ne soit produit qu'en Franche-Comté.

    La ville jouit de la proximité d'Arbois (10 km) et de la renommée de ses vins, de l'exploitation du gypse de Grozon et des produits laitiers des villages alentour. Elle accueille l'ENILBIO, dérivée de l'ENIL, École nationale d'industrie laitière, présente aussi dans le Doubs à Mamirolle. La ville possède également une librairie fonctionnant sur le principe d'une coopérative. Cette situation a été permise grâce au travail de plusieurs associations et d'habitants de la région dont l'économiste Denis Clerc, fondateur d'Alternatives économiques[22]. La ville devrait également accueillir un Center Parcs pour 2018, avec une création de 300 emplois[23].

    Lieux et monuments

    Poligny possède un riche patrimoine tant naturel qu'architectural qui permet à la commune de bénéficier du label de Cité de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté. Pas moins de quinze monuments sont répertoriés à l'inventaire des monuments historiques et sept autres le sont à l'inventaire général du patrimoine culturel[24] (liste des monuments historiques de Poligny (Jura)) :

    Patrimoine religieux

    Patrimoine militaire

    • Vestiges de l'ancien château fort de Poligny / château de Grimont (IXe siècle)
    • Enceinte urbaine (XVIe s), inscrite le [32] ;
    • Tour de la Sergenterie (XVIe s), devenue habitation (XVIe-XIXe s), puis huilerie (1840) et battoir (1860), rue de la Tour, classée le [33] ;

    Patrimoine civil

    • Hôtel de Ville et école de musique (XVIIe s), initialement bailliage, salle de justice et prison, Grande Rue, classés depuis le [34] ;
    • Faïencerie (XVIIIe s), devenue brasserie puis fromagerie, avenue Foch[35] ;
    • Théâtre (XVIIIe s), inscrit le [36] ;
    • Plusieurs hôtels particuliers (XVIIIe s), sis Grande Rue et rue du Collège, dont l'hôtel Regnauldot, inscrit depuis le [37] ;
    • Abattoir municipal (XIXe s), rue Wladimir Gagneur, inscrit depuis le [38] ;
    • École nationale d'industrie laitière et des biotechnologies, abrégé en Enilbio (XIXe s)[39] ;
    • Ancienne Saline de Poligny (XIXe s), devenue cave d'affinage de la Maison Arnaud, au lieu-dit "à la Barre"[40] ;
    • Caves d'affinage Juragruyère-Reybier-Comté (XXe s), Rue Nicolas Appert[41] ;
    • Taillerie (XXe s), devenue cave d'affinage, sur la RN 5[42].

    Petit patrimoine

    • Croix du Dan ;
    • Croix, place Notre-Dame ;
    • Croix, rue du Collège ;
    • Croix, rue Sainte Colette ;
    • Quinzaine de fontaines publiques dont celles dites des Morts (XVIe s), rue du Collège, classée le [43], de la Sirène (XVIIIe s), rue Hyacinthe-Friand, inscrite le [44], et du Cheval marin (XVIIIe s), Grande Rue, classée le [45], ainsi que celle de la Place des Déportés ;
    • Jardin-potager des sœurs hospitalières du Saint-Esprit, rue du Théâtre[46] ;
    • Kiosque à musique, Grande Rue ;
    • Lavoir (1922), rue de Longeville ;
    • Monument aux morts, avenue de la Résistance ;
    • Poids public, rue de Versailles ;
    • Statue de Wladimir Gagneur, avenue Wladimir-Gagneur ;
    • Statue de Jean-Pierre Travot, place des Déportés ;
    • Statue de la République (2000), avenue de la République.

    Patrimoine naturel

    Voies

    142 odonymes recensés à Poligny
    au
    Allée Avenue Bld Chemin Cour Impasse Montée Passage Place Quai Rd-point Route Rue Ruelle Autres Total
    0 5 0 3 1 [Note 4] 1 [Note 5] 0 0 7 0 0 6 [Note 6] 106 [Note 7] 2 [Note 8] 11 [Note 9] 142
    Notes « N »
      Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap & FNACA-GAJE du Jura

      Personnalités liées à la commune

      Personnalités nées à Poligny

      • Jean Chousat, conseiller et maître des comptes auprès des ducs de Bourgogne, ambassadeur à la cour des rois de France, et fondateur de la collégiale Saint-Hippolyte ;
      • Jean Chevrot (vers 1395-1460), évêque de Tournai et chef du conseil du duc de Bourgogne ;
      • Jacques Coitier (ou Coythier, ou Cottier ou Coctier) (vers 1430-1506), médecin de Louis XI ;
      • Jean Lejeune (1592-1672), religieux et théologien ;
      • Jean-Claude Amyon (1735-1803), membre de la Convention et du Conseil des Anciens ;
      • Jean-Charles Sauriat (1753-1832), général de brigade de la Révolution française, né et mort dans cette commune.
      • Jean-Pierre Travot (1767-1836), baron d'Empire et général ;
      • Philippe Gerbet (1798-1864), homme d'Église, journaliste et écrivain ;
      • Wladimir Gagneur (1807-1889), homme politique et journaliste ;
      • Désiré Chevassu (1810-1869), homme politique ;
      • Charles Sauria (1812-1895), inventeur des allumettes au phosphore ;
      • Victor Clément (1824-?), figure de la Commune de Paris ;
      • Alfred Girard (1827-?), ingénieur, maître d'œuvre de la ligne Bologne – Pistoya – Florence ;
      • Louis Roy (1862-1907), peintre né dans cette ville ;
      • Hyacinthe Friant (1865-1934), figure de la fromagerie française et homme politique ;
      • Georges Curasson (1889-1970), biologiste vétérinaire spécialisé dans la pathologie exotique des animaux et co-découvreur du vaccin contre la peste bovine ;
      • Roger Thirode (1921-1994) ingénieur et industriel français;
      • Sophie Agacinski (1943), actrice.
      • Mathilde Dromard, actrice[47].

      Autres

      Blason

      Armes de Poligny

      Blasonnement : coupé, au premier d'azur semé de billettes d'or au lion issant du même brochant sur le tout, au second d'argent plain.

      Devise

      La devise « À Dieu playse Poligny » remonte au XVe siècle. Elle est attribuée à Colette de Corbie, religieuse réformatrice de l'Ordre des Clarisses ou Pauvres Dames, et dont le corps repose dans la chapelle des sœurs Clarisses.

      Notes et références

      Notes

      1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
      2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
      3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
      4. Cour des Ursulines
      5. Impasse des Tilleuls.
      6. Dont la Route nationale 5 et la Route nationale 83.
      7. Dont la Rue du 19-Mars, la Rue du 8-Mai-1945, la Rue du 4-Septembre et la Rue du 11-Novembre-1918.
      8. Ruelle de l'Ereu et Ruelle des Jardins.
      9. Autres voies non identifiées en relation avec des écarts, lieux-dits, hameaux, zones industrielles, résidences, quartiers, etc.

      Références

      1. Contrairement à Orgelet, Chêne-Bernard et Chêne-Sec.
      2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      5. « Unité urbaine 2020 de Poligny », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
      6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
      7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
      8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
      9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
      10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
      11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
      12. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 539a.
      13. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, formations celtiques, gallo-romaines et romanes, Librairie Droz, Genève, p. 579, n° 9416 (lire en ligne)
      14. ({Mémoires de Poligny de François-Felix Chevalier / Imprimerie Pierre Delorme 1769 / Lons -Le-Saunier})
      15. « Poligny & Grimont au milieu du XVe siècle » (consulté le )
      16. « Saline de Poligny », notice no IA39000111, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      17. Jumelages dans le site de la commune de Poligny
      18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
      22. Edward Cody, French town cannot let bookstore die, The Washington Post, 16 novembre 2009
      23. Etudes en cours pour un Center Parcs dans le Jura, Conseil général du Jura, 12 septembre 2013
      24. « Poligny », base Mérimée, ministère français de la Culture.
      25. « Église Notre-Dame de Mouthier-le-Vieillard », notice no PA00101997, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      26. « Collégiale Saint-Hippolyte », notice no PA00101998, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      27. « Ancien couvent des Jacobins », notice no PA00101995, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      28. « Collège », notice no PA00101994, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      29. « Ancien couvent des Ursulines », notice no PA00101996, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      30. « Monastère des Clarisses », notice no PA39000071, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      31. « Jardin du monastère de Sainte-Claire », notice no IA39000816, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      32. « Enceinte urbaine », notice no PA001020944, base Mérimée, ministère français de la Culture, et sa tour de Paradis.
      33. « Tour de la Sergenterie », notice no PA00102001, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      34. « Hôtel de ville », notice no PA00102077, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      35. « Faïencerie, fromagerie Brun », notice no IA39000112, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      36. « Théâtre », notice no PA39000060, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      37. « Hôtel Rgnauldot », notice no PA001020004, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      38. « Abattoir municipal », notice no PA00102074, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      39. « École d'agriculture dite École nationale d'Industrie laitière et des Biotechnologies (Enilbio) », notice no IA39000116, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      40. « saline, cave d'affinage Arnaud) », notice no IA39000111, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      41. « fromagerie industrielle dite caves d'affinage Juragruyère-Reybier-Comté », notice no IA39000114, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      42. « Ancienne taillerie, cave d'affinage », notice no IA39000113, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      43. « Fontaine publique dite Fontaine des Morts », notice no PA00101999, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      44. « Fontaine de la Sirène », notice no PA00102076, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      45. « Fontaine du Cheval Marin », notice no PA00102075, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      46. « Jardin potager des Sœurs hospitalières du Saint-Esprit », notice no IA39000817, base Mérimée, ministère français de la Culture.
      47. « Jura. Une Jurassienne à l’affiche du film Poly », sur www.leprogres.fr (consulté le ).
      48. « Quand John Steinbeck séjourna dans le Jura et provoqua une belle polémique », sur Franceinfo, (consulté le ).
      49. « Steinbeck et les résistants du Jura », sur www.leprogres.fr (consulté le ).
      50. « Poligny se souvient de la visite de Steinbeck, pardonne le scandale qu'elle provoqua », sur actu.fr (consulté le ).
      51. Monastère Sainte-Claire à Poligny

      Pour approfondir

      Articles connexes

      Liens externes

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