Roger Thirode

Roger Thirode ( Poligny- mort le à Mantry[1]) est un ingénieur et industriel français.

Biographie

Roger naît le à Poligny, il est l'aîné de six enfants. Son père Fernand Thirode est mécanicien à la tête d'une boutique nommée bicyclettes Thirode située dans la Grande rue. Sa mère, Anne-Marie Badoz est mère au foyer.

Il étudie à l'école libre et obtient certificat d'étude à l'age de 12 ans.

Par la suite Roger va passer un CAP d'ajusteur à l'école Saint Joseph de Dijon.

En 1938, Roger Thirode a 17 ans lorsqu'il réussit le concours d'entrée à l'Institut catholique d'arts et métiers, à Lille.

En 1940, Lille est occupée par l'armée allemande, l’institut ferme ses portes. Roger passe alors sa troisième année au centres d’enseignement et de recherche de Cluny, structure provinciale rattachée à École nationale supérieure d'arts et métiers, située à Paris.

Il obtient son diplôme en 1941 et part travailler très brièvement pour Merlin Guerin à Grenoble avant d'entrer à l’École supérieur d'électricité de Paris. Lors de l'inscription, Roger fournit les papiers de son frère afin d'échapper au Service du travail obligatoire.

Jusqu’à la fin de la guerre, il travaille de nuit dans une usine tout en prenant des cours l'après midi.

A la libération, Roger devient responsable d'études chez Ripoche, une société située à Paris, fabriquant des fours tant pour les industries que les particuliers.

En 1947, Roger démissionne et fonde sa première entreprise

Roger Thirode décède en 1994[2].

L'entreprise Thirode

En 1947, il fonde Les fours électriques Roger Thirode à Drancy.

Fort du succès de sa société, Roger Thirode fait construire une seconde usine à Poligny en 1961.

L'entreprise rachète plusieurs de ses concurrentes en France mais aussi la société Tyson Metal Product, située en Pennsylvanie.

Elle est renommée SFEC THIRODE SA, avec ses 1200 employées, elle devient le premier producteur, en France, de matériel de cuisine professionnelles.

En 1990, à l'age de 70 ans, Roger Thirode vend son entreprise[2].

Le four-étuve

En 1952, il dépose son brevet du "four-étuve".

Le four-étuve, inventé par Roger Thirode est destiné aux bouchers afin que ses derniers l'utilisent tant pour les cuissons sèches que humides.

Entre 1952 et 1957, environ 15 000 fours-étuves sont fabriqués et environ un sur deux des 35 000 bouchers charcutiers, à l'époque en France, en possède un.

Par la suite, ils arrivent dans les cuisines professionnelles[2].

Bibliographie

Annie Gay, Ces Francs-Comtois qui ont fait l'histoire, Villeveyrac, le Papillon rouge éditeur, , 264 p. (ISBN 978-2-917875-98-8)

Références

  1. « matchID - moteur de recherche des personnes décédées », sur deces.matchid.io (consulté le )
  2. Gay 2018, p. 237-241
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