Pleumeur-Bodou

Pleumeur-Bodou [plømœʁ bodu] est une commune des Côtes-d'Armor en Bretagne. Ses habitants sont appelés les Pleumeurois.

Ne pas confondre avec les communes de Plomeur (Finistère) et Ploemeur (Morbihan)

Pleumeur-Bodou

Le Radôme et le village gaulois.

Blason
Administration
Pays France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Lannion
Intercommunalité Lannion-Trégor Communauté
Maire
Mandat
Pierre Terrien
2020-2026
Code postal 22560
Code commune 22198
Démographie
Gentilé Pleumeurois
Population
municipale
3 881 hab. (2018 )
Densité 145 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 46′ 36″ nord, 3° 30′ 59″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 102 m
Superficie 26,71 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Lannion
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Perros-Guirec
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Pleumeur-Bodou
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
Pleumeur-Bodou
Géolocalisation sur la carte : France
Pleumeur-Bodou
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Pleumeur-Bodou

    La devise de la commune est « Dreist mor ha douar », ce qui, en breton, veut dire « Par-delà mer et terre ».

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Plebs Magna Podou en 1330, Plebs Boudou en 1330, Plebs Magna Podou vers 1330, fin XIVe siècle, Ploemeur-Bodou en 1426 et en 1481[1], Pleumeur-Bodou en 1486, Ploemeur Podou en 1543 et Plemeur-Bodou sous l'Ancien Régime[2].

    Pleuveur-Bodoù en breton moderne[3].

    Pleumeur-Bodou (Plebs magna Podou en 1330) signifie « Grande paroisse dans les Bois »[2].

    "Bodou" pourrait provenir soit du fait que saint Bodo (ou Podo) aurait fondé la commune, ou soit du vieux breton Bodou, issu du gaulois boduos, bodua (corneille), divinité guerrière"[4]. La commune prendra son nom définitif à partir du XVe siècle[5].

    Géographie

    Situation

    La commune de Pleumeur-Bodou est située à l'extrémité nord-ouest du département des Côtes-d'Armor et du pays du Trégor sur les bords de la Manche.

    Pleumeur-Bodou compte une frontière commune avec Lannion, Trébeurden, Trégastel, Perros-Guirec et Saint-Quay-Perros. À l'extrémité sud-est de la commune, il existe d'ailleurs un endroit nommé Pont-ar-Pevar-Person (le Pont-des-Quatre-Recteurs), où Pleumeur-Bodou, Lannion, Perros-Guirec et Saint-Quay-Perros se joignent en un seul point.

    La commune est notamment composée du bourg et de nombreux villages ou hameaux, dont les principaux se nomment Coatréhouezan, Crec'h-Caden, Crec'h-Lagadurien, le Dossen, Gweradur, Keraliès, Kerellé, Kerenoc, Kerianegan, Kernéan, Kervégan, Kerviziou, Keryvon, Landrellec, Notérigou, Penvern, Pont-Coulard, Saint-Antoine, Saint-Samson, Saint-Uzec... Pleumeur-Bodou compte aussi une île densément peuplée, l'Île-Grande (Enez Veur en breton), reliée au continent par un pont.

    Communes limitrophes de Pleumeur-Bodou
    La Manche La Manche Trégastel
    Trébeurden Perros-Guirec
    Lannion Lannion Saint-Quay-Perros

    Site

    L'Île-Grande, les anciennes carrières.

    Comme dans la plupart des communes littorales de Bretagne nord, le bourg de Pleumeur-Bodou s'est développé en hauteur à 94 m d'altitude et à plus de km des côtes. Le point le plus élevé (102 m) se trouve à Penn Ar C'hleuyo près de Gweradur (à l'est du territoire). La commune est située sur un sol granitique, d'où les nombreuses carrières de granit qui furent exploitées au fil des ans.

    Espaces naturels

    Le littoral pleumeurois s'étend sur 17 kilomètres. Les principaux sites sont l'Île-Grande, la baie de Keryvon et la presqu'île de Landrellec. La commune compte plusieurs plages, notamment celles de Pors-Gelen, de Toul-Gwenn, de Keryvon et de Landrellec. De nombreux îlots parsèment la côte. Les plus connus sont l'île Aganton, l'île Losket, l'île d'Erc'h, l'île Morvil et surtout l'île d'Aval (peut-être l'île d'Avalon de la mythologie arthurienne), où, selon la légende, le Roi Arthur serait en dormition (L'île d'Aval est une propriété privée, sa visite est donc interdite ; elle a été vendue en 2020[6]).

    La commune accueille aussi un bois qu'elle partage avec Trébeurden : le bois de Lann-Ar-Waremm (en français : les landes de garennes). Ce bois s'étend sur environ 300 hectares, dont un peu plus de 200 se trouvent sur la commune de Pleumeur-Bodou. Le bois est surtout composé de hêtres, chênes, bouleaux, saules, peupliers et châtaigniers, et accueille aussi des chevreuils, bécasses, écureuils, renards, et de nombreuses espèces d'oiseaux.

    Quelques ruisseaux côtiers parcourent la commune : le Kerduel se jette dans la rade de Perros-Guirec, le Ker-Huel à Penvern, et le Samson dans la baie de Keryvon. Pleumeur-Bodou compte aussi de nombreux circuits de randonnée pédestre et VTT sur le littoral, dans les bois ou à travers la lande.


    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7].

    En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[9]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 10 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 945 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 15,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lannion_aero », sur la commune de Lannion, mise en service en 1993[13] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[14],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,5 °C et la hauteur de précipitations de 945 mm pour la période 1981-2010[15].

    Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Landivisiau », sur la commune de Saint-Servais, dans le département du Finistère, mise en service en 1966 et à 55 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 11 °C pour la période 1971-2000[17] à 11,2 °C pour 1981-2010[18], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[19].

    Urbanisme

    Typologie

    Pleumeur-Bodou est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[20],[21],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lannion, une agglomération intra-départementale regroupant 11 communes[23] et 46 701 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[24],[25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lannion, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 40 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[26],[27].

    La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[28]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[29],[30].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (53,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (40,3 %), zones urbanisées (20,5 %), forêts (15,1 %), terres arables (8,4 %), prairies (7,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,9 %), zones humides côtières (1,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %)[31].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[32].

    Histoire

    Ancienneté du peuplement

    Menhir christianisé de Saint-Uzec

    Pleumeur-Bodou est habité depuis très longtemps par l'homme[5]. Des vestiges le prouvent.

    Les premières traces humaines remontent au Paléolithique inférieur (entre 600 000 et 300 000 ans). Elles sont certainement l'œuvre d'Homo erectus ou plus spécifiquement Homo heldelbergensis. À l'est de l'île d'Aval, une ancienne plage fossile fait apparaître des outils grossiers en quartz, principalement des choppers. Près de l'île Jaouen, un superbe chopping tool en quartz a également été recueillie dans la falaise de lœss.

    On trouve ensuite des traces de la présence de l'Homme de Néanderthal au Paléolithique moyen (300000-45000 ans av. J.-C.). En 1983, un premier biface a été découvert au lieu-dit Keryvon. Deux autres ont été recueillis sur cette plage depuis. A Toul-ar-Staon (nord-ouest de l'Île-Grande), ce sont les traces d'un foyer qui ont été découvertes avec de nombreux outils et éclats de silex taillés (racloirs et denticulés). Il en est de même au sud de l'île d'Aval et au nord de l'île Jaouen.

    Les premiers indices de l'Homme de Cro-Magnon (Homo sapiens) du Paléolithique supérieur (45000-10000 ans av. J.-C.), viennent également de Toul-ar-Staon avec une très belle pointe pédonculée de la Font-Robert et un grattoir à épaulement sur lame de silex. Ces outils datent du Gravettien soit environ 35000 av. J.-C.

    Les derniers chasseurs-cueilleurs du Mésolithique (10000-5000 av. J.-C.) ont laissé des indices, des microlithes en silex sur les îles d'Aval, d'Erc'h et Jaouen.

    Le menhir de Saint-Uzec fut dressé au Néolithique (5000-2000 ans av. J.-C.). Il pèse 80 tonnes, mesure environ m de hauteur (hors-sol, environ 1/3 dans le sol) et 2,6 m de largeur. D'autres menhirs existent encore sur la commune, le menhir de Saint-Samson et le menhir de Bringuiller, le menhir du golf de Saint-Samson et le menhir de Kervegano.

    On trouve deux allées couvertes à Pleumeur-Bodou : l'une à l'Île-Grande, l'autre à Keryvon et une sépulture à entrée latérale à Enez-Vihan. Ces dolmens ou sépultures datent de la fin du Néolithique (3500-2500 av. J.-C.). Il faut rajouter un dolmen ruiné à Roscané sur Landrellec.

    La vie quotidienne de ces premiers agriculteurs-éleveurs est avérée par la découverte de nombreuses haches polies en dolérite de Plussulien et en fibrolites diverses provenant du Finistère. Les meules dormantes en granite ne sont pas rares et souvent trouvées en domaine maritime. À ces outils emblématiques du Néolithique, il faut ajouter de nombreuses pointes de flèche en silex, des grattoirs et même quelques parures (bracelet en schiste ou encore feuilles d'or). À Landrellec, deux traces d'habitats sur terre battue peuvent être même observées sur l'estran.

    L'époque gauloise est aussi visible sur la commune. Les sites les plus remarquables sont des ateliers de production de sel marins. Ceux de Landrellec et d'Enez Vihan ont été fouillés dans les années 1990. De structure très similaire, ces ateliers se caractérisent par un four central et de plusieurs cuves de saumure. Ces sites sont riches en briquetterie (briques, pots et handbricks), caractéristique de ces ateliers mais aussi de poteries domestiques graphitées. Une belle applique en bronze montrant des rameaux végétaux a également été découverte sur le site. Un troisième site se trouvait en face de l'île Jaouen, mais ce dernier a été partiellement détruit lors de la marée noire de 1968.

    Enfin, il faut mentionner l'existence de deux stèles gauloises en granite, l'une trouvée au Dossen et la seconde au centre de télécommunications spatiales. Malheureusement, elles ont disparu toutes les deux.

    VIe siècle : fondation de la paroisse

    Au VIe siècle, un moine venu des îles britanniques, se nommant Bodo (ou Podo) s'établit en Armorique. Il fonde une paroisse sur un territoire très vaste puisqu'elle s'étendait sur les actuelles communes de Pleumeur-Bodou, Trébeurden, Trégastel, Perros-Guirec, Saint-Quay-Perros, et l'ouest de Lannion (Servel).

    À la même époque, un autre moine, Uzec, fonde un petit monastère sur un territoire très limité allant de la chapelle au menhir du même nom, mais sur lequel il eut une grande influence. D'autres moines s'installèrent plus tard sur l'île Aganton et l'île d'Aval.

    Période médiévale : l'emprise de deux seigneuries

    Au Moyen Âge, deux seigneuries se partageaient le territoire. D'un côté, celle de Keruzec. De l'autre, celle de Kerduel. La première s'étendait de la chapelle de St-Uzec au moulin à vent de Keraliès. La seconde s'organisait autour de son château dont les parties les plus anciennes datent du XIIe siècle. Les seigneurs de Keruzec et de Kerduel avaient cour et juridiction. On trouve encore les traces d'un ancien gibet au Dossen.

    La paroisse comptait aussi quelques seigneuries secondaires (Krec'h Kariou, Gweradur…).

    Les origines du patrimoine religieux

    • La commune compte deux églises :
      • L'église Saint-Pierre au bourg : une église datant du début du XVIIIe siècle fut démolie quand elle devint trop petite pour accueillir tous les paroissiens. En 1844, on en reconstruit une au même endroit. La première messe dans la nouvelle église fut célébrée seulement sept mois après le début des travaux.
      • L'église Saint-Marc à l'Île-Grande : il y avait autrefois la chapelle Saint-Sauveur, mais elle fut détruite par la foudre. Les habitants de l'île entreprirent alors de construire une église en 1909.
    • Elle compte également trois chapelles :
      • La chapelle Saint-Uzec : elle fut construite au XIVe siècle. À l'origine, il y avait même deux chapelles qui appartenaient aux seigneurs de Keruzec. Ils auraient pris des pierres d'une des chapelles pour agrandir l'autre.
      • La chapelle Saint-Antoine : elle date des XVe et XVIe siècles, mais fut reconstruite en 1844. Elle est située à proximité du château de Kerduel.
      • La chapelle Saint-Samson : elle fut construite entre 1545 et 1610. C'est typiquement un monument de style Beaumanoir. Une fontaine datant de 1623 se trouve à une centaine de mètres en contrebas.
    • Trois autres chapelles auraient existé :
      • Une chapelle Saint-André sur l'île Aganton : elle aurait été ensevelie sous les dunes.
      • Une chapelle au Dossen.
      • Une chapelle dépendant du manoir de Kerprigent en Lannion, mais située sur la commune de Pleumeur-Bodou au lieu-dit Roz-ar-Prad (il reste aujourd'hui une croix à cet endroit).
    • Autres éléments du patrimoine religieux :
      • Deux chapelles privées : l'une située dans la cour du château de Kerduel, l'autre au sein de la communauté religieuse des Orantes de l'Assomption (dans le bourg).
      • Un oratoire à Landrellec (détruit depuis 2014).

    Pleumeur-Bodou et la Révolution

    La Révolution n'a pas laissé de grandes traces à Pleumeur.

    En 1790, le recteur (curé) Louis-Gabriel du Largez refuse de prêter serment et émigre en Angleterre.

    Le , Pleumeur-Bodou élit sa première municipalité et devient une commune. Jean Le Tensorer est le premier maire de Pleumeur-Bodou.

    La paroisse de l'Île-Grande

    L'île a toujours fait partie de la commune de Pleumeur-Bodou. Toutefois dès le XIXe siècle, les îliens dans leur grande majorité demandèrent l'érection d'une paroisse à part entière à l'Île-Grande, distincte de celle de Pleumeur. La municipalité pleumeuroise y répondit favorablement, et dès le , elle fit la demande de la création d'une succursale à l'Île-Grande. Il faudra attendre 1924 pour voir ce vœu accompli. L'église de l'Île-Grande prendra le nom de Saint-Marc.

    Entretemps, un pont avait été construit (1894) pour relier l'île au continent, et éviter de devoir traverser la grêve et les marais de Kervoallan à pied.

    Au XIXe et au début du XXe siècle, l'île vivait au rythme du travail dans les carrières de granit. Le granit de l'Île-Grande servait principalement à la fabrication de pavés et de bordures de trottoirs, notamment pour alimenter Paris. C'est cette activité qui fit venir de nombreux travailleurs de toute la Bretagne à l'Île-Grande. L'île est restée depuis cette époque le lieu le plus densément peuplé dans la commune. L'autre activité florissante de l'île au XIXe siècle était le ramassage du goémon.

    Aujourd'hui, l'île compte environ 800 habitants. Elle est séparée de la commune de Pleumeur-Bodou par une étroite langue de terre appartenant à la commune de Trébeurden. Il est aussi possible de découvrir le monde des oiseaux de mer à la station de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO).

    Pleumeur-Bodou au XIXe siècle

    Dès 1896 Perros-Guirec fait pression pour empêcher une desserte ferroviaire de Trégastel, Pleumeur-Bodou et Trébeurden par crainte de promouvoir des stations balnéaires concurrentes[33].

    Pleumeur-Bodou dans la modernité : la révolution des télécommunications

    La commune bénéficia de la politique de décentralisation des années 1960. La région de Lannion fut choisie pour être le berceau des télécommunications en France.


    Vie économique

    Aujourd'hui, les activités de la commune sont principalement liées au tourisme (parc du Radôme, campings, hôtels, restaurants, golf 18 trous). En période estivale, la population dépasse les 10 000 habitants.

    Les exploitations agricoles sont de moins en moins nombreuses et les activités de pêche sont relativement modestes.

    Enseignement et vie associative

    Pleumeur-Bodou compte quatre établissements scolaires :

    • Le collège Paul-Le Flem (public).
    • L'école primaire Jean-Le Morvan (publique) du bourg.
    • L'école primaire Saint-Joseph (privée) du bourg.
    • L'école maternelle (publique) de l'Île-Grande.

    La vie associative pleumeuroise est assez dynamique, aussi bien sur le plan culturel que sportif. Les associations culturelles sont fédérées au sein de l'OMCL (Office municipal de la culture et des loisirs).

    Pleumeur-Bodou compte notamment :

    • Une fanfare.
    • Un club de football, le Football-club Trébeurden-Pleumeur, issu de la fusion entre le FC Trébeurden et l'AS Pleumeur.
    • Un club de handball, le Trégor handball, issu d'une première fusion entre le club de Lannion et celui de Pleumeur (formant L'EPL entente Pleumeur-Lannion) puis d'une seconde fusion dans la foulée avec le club de Ploubezre (création du Trégor HB). Par la suite le club de Ploumilliau a lui aussi rejoint ce groupe et enfin, plus récemment le club de Plestin-les-grèves est venu se greffer petit à petit au collectif.
    • Un club de tennis, l'Association du tennis pleumeurois.
    • Un club de badminton.
    • Un club de judo.
    • Un club de tennis de table.
    • Un club de gymnastique, le Cosmogym, plusieurs fois qualifié aux championnats de France.
    • Un club de cyclisme sur route.
    • Un club VTT, notamment organisateur de l'une des plus grandes manifestations sportives du Trégor : la Lou-Anne, chaque année au mois d'octobre.
    • Une école de voile à la base nautique de l'Île-Grande.
    • L'association sportive du golf de Saint-Samson.

    Culture locale et patrimoine

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'azur aux ondes d'argent, surmontées d'une étoile d'or à quatre branches.

    Lieux et monuments

    • Les mégalithes et patrimoine religieux et historique :
      • L'allée couverte de l'Île-Grande classée au titre des monuments historiques[36] et celle de Keryvon.
      • Le menhir de Saint-Uzec, classé au titre des monuments historiques[37]
      • La chapelle de Saint-Samson, inscrite au titre des monuments historiques[38], sa croix, inscrite au titre des monuments historiques[39], et son menhir, inscrit au titre des monuments historiques[40]
      • La chapelle Saint-Uzec
      • La chapelle Saint-Antoine
      • La croix de l'église, inscrite au titre des monuments historiques[41]
    • La stèle du réseau Alibi à Pors Gelen (stèle de la Seconde Guerre mondiale rappelant les opérations maritimes secrètes de ce réseau de renseignement avec l'aide des corvettes de la 15e flottille de MGB), stèle inaugurée en avril 1994 en présence de membres du réseau Alibi et de marins et officiers britanniques[42].

    Personnalités liées à la commune

    Croyances et légendes

    Comme dans toute la Bretagne, de nombreuses croyances étaient liées aux monuments religieux. C'est ainsi que de nombreux pardons se sont déroulés sur la commune (les pardons subsistent encore).

    Par exemple, lorsque l'on se rendait à la chapelle Saint-Antoine, on implorait le saint pour avoir de beaux cochons. D'ailleurs, sur la fontaine située à quelques centaines de mètres de la chapelle, Saint-Antoine est représenté avec un cochon dans les bras.

    On implorait aussi Saint-Uzec à la chapelle du même nom pour que les vaches donnent du bon lait. On priait aussi pour la santé et la conservation des chevaux.

    Un menhir se trouve au pied de la chapelle de Saint-Samson. On s'y frottait le dos pour soigner la stérilité féminine et les douleurs de membres. Assister aux pardons annuels de Saint-Samson permettait de guérir des maux de reins.

    À la fontaine de Saint-Sauveur à l'Île-Grande, on y plongeait trois fois de suite les enfants qui tardaient à marcher. À la chapelle Saint-André de l'île Aganton, on y déposait un morceau de pain au pied de 3 croix pour guérir de la coqueluche.

    Île Grande. La fontaine Saint-Sauveur.

    Toujours sur l'île Aganton, il y a 2 croix séparées entre elles de quelques mètres. La légende raconte qu'elles se rapprochent tous les sept ans de la longueur d'un grain de blé. Le jour où elles se toucheront, ce sera la fin du monde.

    De nombreuses légendes ont trait au roi Arthur. La plus connue est que le roi Arthur serait enterré sur l'île d'Aval. À Gweradur se trouve une pierre que certains jugeraient mystérieuse. La légende dit que cette pierre était auparavant située sur l'île d'Aval et que d'un bond, Arthur serait arrivé à Gweradur et y aurait déposé la pierre. D'autres légendes racontent qu'Arthur aurait été seigneur de Kerduel et que les chevaliers de la Table ronde auraient un temps séjourné au château.

    Île-Grande. Vestiges du poste de garde-côte (Ti Gwerd).

    Le hameau de Crec'h Lagadurien, à l'est de la commune, correspondrait à une colline observatoire du Roi Urien de Gorre, époux de la fée Morgane[43]. Le nom du hameau est ainsi décomposable en Crec'h Lagad Urien, « la colline de l'observatoire d'Urien » : crec'h signifie tertre en breton, et lagad signifie œil, regard, clarté.

    Île-Grande. Vestiges du poste de garde-côte (Ti Gwerd).

    Dans La Légende de la mort chez les Bretons armoricains (1902), Anatole Le Braz conte l'histoire de Marie-Job Kerguénou, commissionnaire à l'Île-Grande. L'histoire raconte qu'une nuit, en rentrant de Lannion, Marie-Job aurait croisé un vieil homme en détresse au bord d'un chemin. Elle lui vint en aide, et l'accompagna jusqu'au cimetière de l'Île-Grande à sa demande. Arrivés sur les lieux, l'homme prit les traits de la mort. Il s'agissait de Mathias Carvennec, décédé il y a quinze ans, mais errant depuis, faute de n'avoir pas tenu parole, c'est-à-dire ramener les os de son compagnon de régiment mort à la guerre, jusqu'au cimetière de l'Île-Grande. Ce fut donc chose faîte grâce à Marie-Job. L'homme put donc désormais reposer en paix. Mais la bonté de Marie-Job lui fut fatale : le lendemain, elle fut retrouvée morte dans son lit[44].

    Anecdotes

    Astérix et Obélix seraient-ils Pleumeurois ? Sur la première page de chaque album d'Astérix (celle avec la carte de la Gaule), la loupe semblerait se poser quelque part autour de Pleumeur-Bodou. Astérix et Obélix seraient-ils Pleumeurois ? Toutefois, l'endroit indiqué pourrait tout aussi bien se trouver dans les environs d'Erquy, ce qui serait plus vraisemblable car Albert Uderzo a séjourné au chemin chaussé (6 km d'Erquy) durant la guerre 39-45 (commune de la Bouillie). Cependant, dans la BD "Le Tour de Gaule d'Astérix", le village gaulois est marqué d'une croix qui indique bien la région de Pleumeur. On peut tout de même préciser qu'un village gaulois a été reconstitué à Pleumeur-Bodou (sans référence au monde imaginaire d'Astérix).

    Pleumeur-Bodou, le village breton par excellence de Pétillon, qui le mentionne en particulier dans son album Les disparus d'apostrophes.

    Yoko Tsuno a survolé Pleumeur-Bodou : Toujours dans le domaine de la bande dessinée, le Radôme sert de décor au début de l'album Message pour l'éternité dont l'héroïne est Yoko Tsuno. En cliquant sur le lien suivant (http://www.yokotsuno.com/fr/album05p01.html), vous verrez une planche de l'album où figure le Radôme. Il faut préciser que le paysage pleumeurois représenté ici est très fidèle à la réalité.

    Du granit qui a fait le tour du monde : Le granit des carrières de l'Île-Grande servit notamment à paver le boulevard Haussmann à Paris. Les célèbres pavés de la course cycliste Paris-Roubaix proviennent également de ces carrières, tout comme les pierres constituant le viaduc de Morlaix. Enfin, on retrouve du granit île-grandais dans certains immeubles new-yorkais. Bien que la commune soit située au cœur de la Côte de granit rose, le granit de l'île est gris.

    Un clocher pas comme les autres : Lors de la construction de la nouvelle église du bourg, il fut décidé de composer l'extrémité du clocher avec des pierres de couleur différente afin de distinguer le clocher pleumeurois de ceux des localités voisines. C'est ainsi qu'on peut aujourd'hui observer un clocher à l'extrémité noire dans le bourg de Pleumeur.

    La plus grande foire aux antiquités de Bretagne : Tous les ans en août a lieu à Pleumeur-Bodou durant 3 jours une grande foire aux antiquités. Elle est organisée au château de Kerduel. Elle réunit près de 150 exposants et accueille chaque année plus de 12 000 visiteurs. Sa renommée dépasse les frontières de la Bretagne.

    Les gras de l'Île-Grande : Tous les ans depuis 1976, un carnaval se déroule dans les rues de l'Île-Grande. C'est l'occasion pour diverses associations pleumeuroises et des communes voisines de préparer un char, des déguisements et une animation originale. Chaque année, une vingtaine de chars et plus de 5 000 spectateurs sont au rendez-vous.

    Film La Croisière : Dans La Croisière de Pascale Pouzadoux sortie en 2011, Charlotte de Turckheim joue le rôle d'une éleveuse de porcs bios à Pleumeur-Bodou. Les autres personnages n'arrivent pas à retenir le nom exact de la commune.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[46].

    En 2018, la commune comptait 3 881 habitants[Note 7], en diminution de 2,56 % par rapport à 2013 (Côtes-d'Armor : +0,42 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 1511 7451 9072 1992 3602 4722 4652 5252 650
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 7372 8643 0303 0342 9702 7783 0112 9553 175
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 0193 2573 0992 9493 0372 7522 7662 9202 544
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    2 5452 5422 9413 4533 6773 8253 9743 9964 017
    2013 2018 - - - - - - -
    3 9833 881-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    • Résultats pleumeurois des différentes élections de ces vingt dernières années
    Pour les scrutins à deux tours ne sont indiqués que les résultats du second tour[49].

    Élections municipales

    • 2014
      • Pierre Terrien (SE) : 50,75 %
      • Ronan Le Masson (SE) : 19.85 %
      • Jean-Yves Monfort (DVG) : 15,13 %
      • Yannig Quéré (DVG) : 14,27 %
    • 2010 (élections anticipées en raison d'un trop grand nombre de démissions au sein du conseil)
      • Pierre Terrien (SE) : 43,92 %
      • Armelle Quéniat (DVG) : 35,65 %
      • Jean Seguin (DVG) : 20,43 %
    • 2008
      • Armelle Quéniat (DVG) : 42,89 %
      • Dominique Citeau (DVD) : 35,12 %
      • Jean-Pierre Trillet (DVG) : 22,00 %
    • 2001
      • Pierrick Perrin (PS) : 54,94 %
      • Dominique Citeau (DVD) : 45,06 %
    • 1995
      • Pierrick Perrin (PS) : 51,25 %
      • Corentin Penn (SE) : 48,75 %

    Élections présidentielles

    Élections législatives

    Élections cantonales/départementales

    • 2015
      • Sylvie Bourbigot (EELV) / Michel Péroche (PS) : 55,74 %
      • Erven Léon (CD) / Nicole Michel (sans étiquette) : 44,26 %
    • 2011
      • Sylvie Bourbigot (EELV) : 59,46 %
      • Erven Léon (CD) : 40,54 %
    • 2004
      • Pierrick Perrin (PS) : 64,15 %
      • Michel Lissillour (UDF/UMP) : 35,85 %
    • 1998
      • Pierrick Perrin (PS) : 64,35 %
      • Michel Lissillour (UDF/RPR) : 35,65 %
    • 1992
      • Pierrick Perrin (PS) : 61,12 %
      • Léon Le Merdy (UDF/RPR) : 38,88 %

    Élections régionales

    Élections européennes

    Référendums

    • 2005 : « Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe ? »
      • Non : 51,36 %
      • Oui : 48,64 %
    • 2000 : « Approuvez-vous le projet de loi constitutionnelle fixant la durée du mandat du président de la République à cinq ans ? »
      • Oui : 81,22 %
      • Non : 18,78 %
    • 1992 : « Approuvez-vous le projet de loi soumis au peuple français par le Président de la République autorisant la ratification du traité sur l'Union européenne ? »
      • Oui : 59,35 %
      • Non : 40,65 %

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
     ? Yves Le Tensorer    
     ? Henry Le Bris    
    Nicolas Prat    
    Guillaume Le Diolen    
    François Prat    
    Yves Le Guillouzer    
    Pierre Salaün    
    Jean-Louis Le Coz    
    Jean Riou    
    Nicolas de Nompère de Champagny
    (1790-1863)
       
    Jean-Louis Le Coz    
    Jean-Marie Salaün    
    Yves Le Yaouanc    
    François-Marie Lissillour    
    Yves Le Yaouanc    

    (décès)
    Henri de Nompère de Champagny
    (1859-1933)
    Conservateur Conseiller général du canton de Perros-Guirec (1885 → 1898 puis 1904 → 1905)
    Louis Querrec    
    mars 1941 Pierre Le Flanchec    
    Léon Guillou    
    mars 1945 Anastase Briand    
    Robert Guillou    

    (décès)
    Armand Lagain[50]
    (1900-1962)
    SFIO Instituteur
    Louis Potin    
    Corentin Penn SE  
    Pierrick Perrin PS Cadre supérieur à la Caf
    Conseiller général du canton de Perros-Guirec (1998 → 2011)
    Armelle Quéniat DVG Technicienne dans les télécommunications
    En cours Pierre Terrien DVD[51] Commercial agroalimentaire retraité

    Jumelages

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[10].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Archives de Loire-Atlantique, B2980
    2. infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Pleumeur-Bodou ».
    3. Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
    4. DELAMARRE (Xavier) Dictionnaire de la langue gauloise. (2003), p. 81.
    5. LAGEAT (Yannick), GARIAN (Yvon) Pleumeur-Bodou, chronique d'une commune trégorroise de l'Ancien-Régime à la révolution spatiale, 1994
    6. Voir sur letelegramme.fr.
    7. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    8. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr/, (consulté le ).
    9. « Définition d’une normale climatologique », sur meteofrance.fr/ (consulté le ).
    10. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    11. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
    13. « Station Météo-France Lannion_aero - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    14. « Orthodromie entre Pleumeur-Bodou et Lannion », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station Météo-France Lannion_aero - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    16. « Orthodromie entre Pleumeur-Bodou et Saint-Servais », sur fr.distance.to (consulté le ).
    17. « Station météorologique de Landivisiau - Normales pour la période 1971-2000 », sur infoclimat.fr (consulté le ).
    18. « Station météorologique de Landivisiau - Normales pour la période 1981-2010 », sur infoclimat.fr/ (consulté le ).
    19. « Station météorologique de Landivisiau - Normales pour la période 1991-2020 », sur infoclimat.fr/ (consulté le ).
    20. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    22. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    23. « Unité urbaine 2020 de Lannion », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    24. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    25. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    26. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    28. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    29. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    30. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    31. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    32. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    33. E. Mazé, Trégastel. Le passé retrouvé, Les Presses bretonnes, Saint-Brieuc, 1994.
    34. Notice no PA22000011, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    35. Notice no PA00089438, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    36. Notice no PA00089436, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    37. Notice no PA00089442, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    38. Notice no PA00089437, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    39. Notice no PA00089440, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    40. Notice no PA00089441, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    41. Notice no PA00089439, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    42. « Le réseau Alibi », sur passion.histoire.pagesperso-orange.fr (consulté le ).
    43. Gwenc'hlan Le Scouëzec, Arthur Roi des Bretons d'Armorique, 1998, éd. Le Manoir du Tertre (ISBN 9782913478008).
    44. Anatole Le Braz, La Légende de la mort chez les Bretons armoricains, 1902.
    45. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    46. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    47. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    48. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    49. N'apparaissent également que les candidats ayant obtenu au moins 5 % des suffrages.
    50. Notice LAGAIN Armand, François. par Alain Prigent, François Prigent, version mise en ligne le 31 mars 2011, dernière modification le 17 juillet 2011
    51. « Résultats municipales 2020 à Pleumeur-Bodou », sur lemonde.fr (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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