Autobus de Périgueux

Le réseau d'autobus de Périgueux, exploité sous l'appellation commerciale Péribus, dessert en France la ville de Périgueux et sa communauté d'agglomération.

Le Péribus


Véhicule du réseau Péribus sur le boulevard Georges-Saumande.

Situation Périgueux (Dordogne)
Type Bus
Entrée en service 1987
Longueur du réseau 222 km
Lignes 47
Fréquentation 2 258 365 voyageurs par an
Propriétaire Le Grand Périgueux
Exploitant Régie Péribus
Vitesse maximale 90 km/h
Lignes du réseau A, B, C, D, e1, e2, e3, e4, e5, e6, e7, k1, k2, k3, k4, k5, N, R1, R2, R3, R4, R5, R6, R7, R8, R9, R10, R11, T1, T2, T3, T4, T5, T6, T7, T8, T9, T10, T11, T12, T13, T14, T15, T16, T17, T18, T19, T20
Réseaux connexes TER Nouvelle-Aquitaine, Intercités, Transpérigord (Transports Nouvelle-Aquitaine)

Ce réseau appartient au Grand Périgueux depuis le , date de création de l'intercommunalité, en lieu place de l'ancien syndicat mixte « Péribus ». Il est exploité en régie publique par un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), nommé « Régie Péribus » depuis le . Le , le réseau est entièrement modifié.

Histoire

Avant Péribus

En 1888, la Société des chemins de fer du Périgord, ayant son siège social à Périgueux[1], exploite un réseau de chemins de fer secondaires à voie métrique, sur lequel circulent des lignes urbaines dans le département de la Dordogne, jusqu'à sa disparition en 1921[2]. Au début du XXe siècle, les chefs-lieux de la région de la Double se différencient petit à petit des communes rurales, notamment par le développement de nouveaux moyens de transport : l'Isle est utilisée comme axe fluvial et, depuis la création de la ligne Bordeaux-Coutras-Périgueux, le nombre de voyageurs dans les trains augmente progressivement, notamment dans les années 1920[3]. Ces derniers sont fréquentés par les pêcheurs arrivant de Périgueux, de nouveau comme des navettes à travers le département[3]. Entre 1911 et 1921, la Société des Tramways de la Dordogne (TD) exploite un nouveau réseau de tramway à voie métrique dans le département[2].

En 1921, les concessions de la Société des chemins de fer du Périgord et des Tramways de la Dordogne sont rachetées par le département de la Dordogne, qui en confie l'exploitation à la Compagnie de chemins de fer départementaux (CFD), un important groupe d'exploitation de chemins de fer secondaires[4]. Les premières lignes d'autobus urbains apparaissent seulement dans les années 1930[3].

Années 1980 et 1990

Le réseau de transports urbains Péribus est créé en 1987 pour desservir les communes membres du syndicat de communes[5], composé des communes d'Atur, Boulazac, Champcevinel, Chancelade, Coulounieix-Chamiers, Marsac-sur-l'Isle, Notre-Dame-de-Sanilhac, Périgueux et Trélissac[6]. En 1991, le réseau est entièrement restructuré pour la première fois et un espace Péribus est construit cette même année, afin d'accueillir et de renseigner les usagers. Le syndicat de communes devient le district de l'agglomération périgourdine en 1994, le réseau desservant toujours les communes d'Atur et de Boulazac bien qu'elles ne fassent pas partie du district. Créé le 31 janvier 1994 par arrêté préfectoral, le « syndicat mixte Péribus » rassemble le district de l'agglomération périgourdine et la commune de Boulazac. Il est l'autorité organisatrice de transport urbain (OATU) sur le périmètre des quatorze communes concernées, qui constitue le périmètre de transport urbain (PTU)[7].En 1996, le réseau est de nouveau restructuré.

Fin 1999, le district de l'agglomération périgourdine est transformé en communauté d'agglomération périgourdine (CAP)[8].

Années 2000

En 2004 sont créées les lignes 1 et 2, qui forment le « Grand Huit », et trois pôles d'échanges dans les villes de Boulazac, Marsac-sur-l'Isle et Trélissac, qui visent à mieux connecter l'ensemble du réseau. Cette même année sont mises en service des navettes reliant les pôles d'échanges à six nouvelles communes : Antonne-et-Trigonant, Château-l'Évêque, Coursac, Escoire, La Chapelle-Gonaguet et Razac-sur-l'Isle[6], qui ont rejoint la communauté d'agglomération périgourdine fin 2002.

Le , la desserte des communes de Chancelade, Marsac-sur-l'Isle et Boulazac est modifiée à la suite de la création des lignes de rabattement C1 à C3, M1 et M2 et B1 et B2, qui remplacent les anciens « circuits à la carte » composés des zones C, M et B, suivi de la zone T transformée en ligne T la même année[9].

Le 16 janvier 2009, à la suite de la décision du comité syndical, Péribus fait l'acquisition de bus standards urbains accessibles aux personnes à mobilité réduite[10].

Période 2012-2018

Le 2 janvier 2012, une restructuration du réseau, préparée depuis plusieurs années, est effectuée afin d'améliorer la desserte[11] :

Les lignes 1 et 2, formant le « Grand Huit », disparaissent au profit de la « Grande Boucle ». La principale nouveauté est la suppression de la rupture de charge entre les deux lignes aux pôles de Trélissac et de Marsac. Les bus qui précédemment faisaient un échange de ligne aux deux terminus ne font désormais que se croiser sans changement (qui était égal à une sérieuse perte de temps), en sens intérieur ou en sens extérieur, et assurent une boucle complète[12].

La Grande Boucle remplace le Grand Huit qui a vu le jour en 2004, lors de la précédente grande restructuration du réseau. Le Grand Huit formait le lien entre les lignes 1 et 2, alors qu’auparavant, ces deux lignes étaient distinctes. Le « G8 » avait pour but de renforcer les fréquences de ces deux lignes : toutes les 15 minutes en période scolaire et toutes les 35 minutes en période de vacances à partir de 2004. Les tracés connurent alors une modification : la ligne 1 qui avait pour pôle de terminus « Agora », du côté est de l'agglomération, finissait par aller jusqu'à « Trélissac les Garennes » comme la ligne 2 qui, elle, ne dépassait pas « La Feuilleraie ». La ligne 1 fut remplacée par la ligne C2 du côté du « Bois de Terrassonnie ». Les deux lignes alternaient à « Trélissac les Garennes » et « ZAE de Marsac ».

Les autres lignes principales sont toutes liées à la Grande Boucle. La ligne « Nord Sud express » (NSe) est aussi créée, avec cinq ans d'avance sur le calendrier d'origine, et permet de circuler rapidement entre la ZAE de Cré@vallée et le centre hospitalier, grâce à sa fréquence d'environ 15 à 20 minutes aux heures de pointe[13].

Pour certains utilisateurs, quinze jours après les changements réalisés sur le réseau, les bus de la ligne sont trop lents et mettent « une heure pour faire cinq kilomètres »[14]. La ligne 3 est séparée en deux lignes, une qui garde cette numérotation et dessert principalement la commune de Notre-Dame-de-Sanilhac, et une deuxième numérotée 8 reliant Périgueux à Coulounieix-Chamiers. La ligne 4 permet de relier le parc de logements sociaux situé à Coulounieix-Chamiers, soit au dojo départemental, soit au bourg de Coulounieix. La ligne 5 permet de faire des liaisons entre la gare SNCF, le pôle universitaire et le centre-ville. La ligne 6 garde l'intégralité de son tracé lors de la refonte de janvier 2012, avec seulement une modification de ses horaires. Côté Champcevinel, la ligne 7 a perdu une partie de sa fréquentation à la suite de cette restructuration ; côté Boulazac, la boucle sur « Boisserie — Les Jaures » est elle aussi supprimée en raison du faible niveau de fréquentation. Cette ligne se prolonge jusqu'à l'agora dans le centre-ville de Boulazac. La ligne 9 ne subit pas de grands changements, et priorise la liaison directe vers les arrêts « Les Jaures » et « Peyrinet », où la population y est dense et la demande de transport forte[12].

Les lignes B1 et B2 sont regroupées au sein d'une ligne B, élargie par un parcours dans le quartier Bauchaud de Boulazac, à la suite d'une demande des riverains. À Chancelade, les boucles C1, C2 et C3 sont actuellement des tracés directs et permettent des voyages de courte durée. La ligne C4 est créée pour optimiser ces trajets. Les lignes de Marsac-sur-l'Isle M1 et M2 n'ont pas connu de changements d'itinéraires mais d'horaires, améliorant ainsi le service durant les vacances scolaires. À Trélissac, la ligne T qui formait une boucle, est scindée en deux lignes T1 et T2 depuis début janvier 2012[11], ce qui améliore également la desserte[12].

Le 19 septembre 2012, Péribus organise une flash mob à l'occasion de la Journée nationale des transports publics[15].

Le 16 novembre 2012, les élus du syndicat mixte ont voté la fin de la gestion déléguée de l'exploitation du réseau Péribus et sa reprise en gestion publique, pour des raisons économique et politique[16],[17],[18].

En effet, la précédente délégation de service public avec Pub Gonthier Nouhaud, filiale de Veolia Transdev, se terminait à la fin de l'année 2012 ; ce groupe, ainsi que « RATP Dev », une filiale de la RATP, avaient chacun répondu à l'appel d'offre pour reprendre l'exploitation, mais aucune des deux n'a été acceptée par le syndicat mixte[19],[20].

Irisbus Citelis de la ligne intérieure en avril 2013.

Toutefois, selon Jacques Auzou, maire de Boulazac, la création de la nouvelle structure, un EPIC, devrait coûter 860 000  au lieu d'économiser 88 000  comme annoncé par la majorité[21]. Depuis le 1er juillet 2013, le réseau de transport Péribus est donc opéré en régie par un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) créé par le syndicat mixte[22],[23], après que le contrat avec la société Périgourdine Urbaine de Bus (PUB) qui exploitait Péribus a été prolongé de six mois[24] pour permettre la transition entre les deux gestions. L'EPIC, dénommé Régie Péribus[25], dispose d'un conseil d'administration qui regroupe des élus du syndicat mixte Péribus, des représentants du personnel et des experts. Son président est Michel Moyrand, maire de Périgueux de 2008 à 2014, assisté de Michel Testut, maire de Chancelade et vice-président de l'EPIC. L'entreprise publique est dirigée par Ronan Goalen, ancien responsable d’exploitation des transports en commun de La Rochelle[26].

En 2013, la communauté d'agglomération périgourdine élabore le projet de plan de déplacements urbains (PDU)[7],[27], dont le réseau de bus est l'outil de mise en œuvre[28]. L'itinéraire d'une future ligne, qui reliera Coulounieix-Chamiers et Boulazac, est encore en préparation[29]. Validé en novembre 2013, le PDU prévoit des couloirs réservés aux autobus pour améliorer la fréquence et la vitesse de ses véhicules pour en faire des bus à haut niveau de service (BHNS) et la création en périphérie de quatre parkings-relais. Les mises en service seront progressives, en fonction des travaux, qui s'étaleront de 2016 à 2020[30].

L'Espace Transport en 2014.

La création au 1er janvier 2014 de la structure intercommunale nommée « Le Grand Périgueux » modifie le périmètre de transport urbain, mais à cause de soucis économiques, Péribus risque de ne pas s'étendre à l'échelle de ce nouveau territoire. Les trente-trois communes membres étudient une éventuelle extension du réseau actuel[31]. Le « Syndicat mixte Péribus » est alors supprimé.

L'espace Péribus devient « Espace Transport » et change de local à partir du 18 août 2014[32]. À partir de septembre 2014, Péribus met en place un réseau de lignes scolaires[33] assurées par des entreprises privées sous contrat avec l'intercommunalité[réf. nécessaire].

Plusieurs modifications sont effectives le janvier 2015 : au niveau des lignes principales, la 3 débute route d'Atur au lieu de Notre-Dame-de-Sanilhac, et dessert le bourg d'Atur ; la ligne NSe est étendue jusqu'à Trélissac les Romains ; changement des horaires et adaptation du tracé de la grande boucle ; en deuxième couronne, la ligne 11, étendue à Cré@vallée Nord, passe de transport à la demande à un rythme de cinq allers-retours quotidiens dans la semaine, et deux le samedi ; la ligne de rabattement T1 est aménagée pour desservir le quartier de la Petite Mothe à Trélissac ; une nouvelle ligne de rabattement (B2) est créée entre Bassillac et le centre commercial de Boulazac, à raison de 2 à 3 dessertes par jour[34].

Le , 18 nouveaux bus entrent en service dans le cadre du renouvellement partiel du parc[35] : neuf autobus standards MAN Lion's City répondant à la norme Euro 6 dont deux hybrides, 10 midibus MAN Lion's City M et deux minibus destinés au transport de personnes en situation de handicap via le service Handibus. Ces véhicules inaugurent la nouvelle identité visuelle du réseau jaune et grise et le nouveau logo où le nom du réseau est désormais « Le Péribus ».

Le , la nouvelle billettique, représentée par des cartes magnétiques, remplace les précédents tickets et cartes d'abonnements. Les tarifs et la palette d'abonnements restent inchangés, mais cette nouvelle billettique a pour vocation de mieux cerner les secteurs les plus demandeurs en matière de dessertes afin de les prendre en compte pour la prochaine refonte du réseau.

En 2017 a lieu une étude pour une refonte complète du réseau en 2018, et des bus à technologie innovante (bus électriques, bus à hydrogène) sont testés sur les lignes de Péribus en vue de commander des bus propres dans les années à venir[36].

L'étude a montré que les trois quarts de la fréquentation du réseau se concentraient sur les deux lignes de la Grande Boucle et qu'en semaine, les trois quarts des usagers sont des scolaires. Le réseau va donc être réorganisé à partir de septembre 2018[37]. La Grande Boucle sera supprimée, le nombre total de lignes va passer de 25 à 47 lignes dont quatre lignes principales desserviront les points les plus fréquentés : centre commercial de Boulazac-Pôle d'échanges multimodal (derrière la gare) ; centre commercial de la Feuilleraie-Tourny ; rond-point de Mériller à Coulounieix-Chamiers-Hôpital ; zone d'activités économiques de Marsac-Tourny-Hôpital.

À partir de septembre 2018

Agence commerciale

Le , le jour où s'effectue la rentrée scolaire, l'ensemble du réseau est profondément modifié[38]. Il se compose désormais de : quatre lignes structurantes (A, B, C et D) au départ des principaux pôles urbains ; sept lignes express (e1 à e7) desservant huit parkings relais ; quatre lignes de quartier (k1 à k4 ; la k5 a été supprimée en octobre 2018) ; onze lignes de rabattement (R1 à R11) avec une desserte le matin et une autre le soir, principalement pour les scolaires, depuis les communes extérieures ; dix-huit lignes scolaires pour les écoles maternelles et primaires ; vingt-sept lignes scolaires pour les collèges et lycées ; la navette du centre-ville, du lundi au samedi ; vingt lignes de « Telobus » (T1 à T20), transport à la demande depuis les communes extérieures, sur réservation téléphonique préalable ; « Handibus », pour les personnes en situation de handicap, service étendu aux quarante-trois communes du Grand Périgueux[39].

Après observation du nouveau réseau sur deux semaines, treize lignes (A, B, C, D, e1, e3, e5, e6, K1, K4, R1, R2 et R9) de celui-ci vont être aménagées à partir du 17 ou du , par l'ajout ou le retrait d'arrêts et/ou par des horaires différents[40].

À partir du , de nouveaux aménagements d'horaires ou de dessertes d'arrêts sont effectués sur plusieurs lignes (e3, e4, k2, k3, k4, N). De plus, la ligne k5 est supprimée et deux lignes majeures sont modifiées : B avec l'ajout de l'arrêt Marcel-Paul et D avec comme nouveau terminus Trélissac les Garennes[41],[42].

Le , à la mise en service de l'arrêt du pôle d'échanges multimodal, derrière la gare, nombre de lignes sont modifiées (ajout, déplacement ou suppression d'arrêts)[43].

De plus en 2018, à l'origine, neuf lignes express devaient entrer en service ; seules sept ont été réellement affectées. Les deux manquantes devaient desservir la gare de Niversac et les Grèzes (à Chancelade), voire éventuellement Château-l'Évêque.

Alors que les travaux en vue de transformer une partie du réseau en bus à haut niveau de service (BHNS) avec couloirs de circulation dédiés devaient débuter en 2016[44], les aménagements ne sont présentés en réunion publique qu'en juin 2017[45]. La première phase des travaux débute en 2018[46] et le BHNS est officiellement mis en service le [47],[48].

Parallèlement, en avril 2019, la ville a inauguré son nouveau pôle d'échanges multimodal derrière la gare (accès facilité aux bus, piétons, vélos et TER)[49]. D'ici 2021, une nouvelle passerelle piétonne surplombera les quais de la gare pour relier cette dernière et le pôle d'échanges[50].

En , des caméras de vidéoprotection sont installées sur les trois quarts des bus[51].

En , la ligne k5 refait son apparition afin de desservir la nouvelle halte ferroviaire de Boulazac[52] et les horaires sont aménagés sur les lignes A, B, C, D, e1, R2, R3, R5 et R6 pour se caler sur les nouveaux horaires des lignes SNCF[53].

La mise en service du tronçon du BHNS passant au niveau de la place Bugeaud, initialement prévue pour 2019, a été retardée et ne devrait finalement, après travaux, s'effectuer qu'en 2022[54].

En , une nouvelle ligne de rabattement R12 est créée depuis le bourg du Change à destination de Boulazac Centre commercial, en correspondance avec la ligne B[55].

Lignes

Le réseau décrit ci-dessous est celui qui fonctionne depuis le .

Parkings relais

Afin de faciliter la circulation dans Périgueux, la communauté d'agglomération a prévu l'implantation de huit parkings relais[56] dont sept sont déjà effectifs début mai 2019 : Lesparat (à côté de la salle de spectacle et de sport du Palio) à Boulazac, au centre aquatique de l'Aquacap à Champcevinel, face au parc des expositions à Chancelade, au rond-point Mériller et à Cré@Vallée Nord à Coulounieix-Chamiers, à Charriéras à Trélissac, ainsi qu'au centre commercial Auchan dans la ZAE de Marsac-sur-l'Isle. À cette même période, le dernier, Borie Marty à Sanilhac, est en cours de finalisation[43].

Signalés par des bornes marquées « P+R », tous sont desservis au moins par des lignes Express permettant un accès rapide aux principaux pôles de Périgueux[56].

Lignes majeures

Au départ des principaux pôles urbains, quatre lignes majeures (A, B, C et D) fonctionnent du lundi au samedi, hors jours fériés. Le service du réseau commence au plus tôt à 6h16 (ligne B) et se termine au plus tard à 20h17 (ligne A).

Ligne Caractéristiques
A
Marsac-sur-l'IsleZAE Marsac PérigueuxCentre hospitalier
Ouverture / Fermeture
/ —
Longueur
Durée
Nb. d’arrêts
22 ou 23
Matériel
Lion's City Hybride
Lion's City
Citelis 12
Jours de fonctionnement
L, Ma, Me, J, V, S
Jour / Soir / Nuit / Fêtes
O / N / N / N
Voy. / an
Exploitant
EPIC
Desserte :
Autre : Horaires différents le samedi et pendant les périodes de vacances scolaires.
B
(future ligne BHNS)
Boulazac Isle ManoireBoulazac Centre commercial PérigueuxGare SNCF
Ouverture / Fermeture
/ —
Longueur
Durée
Nb. d’arrêts
15 ou 16
Matériel
Lion's City Hybride
Lion's City
Citelis 12
Jours de fonctionnement
L, Ma, Me, J, V, S
Jour / Soir / Nuit / Fêtes
O / N / N / N
Voy. / an
Exploitant
EPIC
Desserte :
Autre : Horaires différents le samedi et pendant les périodes de vacances scolaires.
C
Marsac-sur-l'IsleZAE Marsac Champcevinel — Aquacap
Ouverture / Fermeture
/ —
Longueur
Durée
Nb. d’arrêts
21
Matériel
Lion's City Hybride
Lion's City
Citelis 12
Jours de fonctionnement
L, Ma, Me, J, V, S
Jour / Soir / Nuit / Fêtes
O / N / N / N
Voy. / an
Exploitant
EPIC
Desserte :
Autre : Horaires différents le samedi et pendant les périodes de vacances scolaires.
D
Trélissac — Les Garennes Périgueux — Tourny
Ouverture / Fermeture
/ —
Longueur
Durée
Nb. d’arrêts
14 ou 15
Matériel
Lion's City Hybride
Lion's City
Citelis 12
Jours de fonctionnement
L, Ma, Me, J, V, S
Jour / Soir / Nuit / Fêtes
O / N / N / N
Voy. / an
Exploitant
EPIC
Desserte :
  • Communes : Trélissac, Périgueux
  • Principaux arrêts desservis : Les Garennes, La Feuilleraie, Les Maurilloux écoles, Hoche, Bugeaud, Tourny.
Autre : Horaires différents le samedi et pendant les périodes de vacances scolaires.

Lignes express

Au départ des parkings relais ou les desservant, sept lignes Express (e1 à e7) permettent d'accéder rapidement aux principaux pôles urbains du lundi au vendredi, hors jours fériés. Le service de ce réseau commence au plus tôt à 6h28 (ligne e5) et se termine au plus tard à 19h15 (ligne e5).

Ligne Caractéristiques
e1
Marsac-sur-l'IsleZAE Marsac ChampcevinelP+R Aquacap
Ouverture / Fermeture
/ —
Longueur
Durée
Nb. d’arrêts
14
Matériel
Lion's City Hybride
Lion's City
Citelis 12
Jours de fonctionnement
L, Ma, Me, J, V
Jour / Soir / Nuit / Fêtes
O / N / N / N
Voy. / an
Exploitant
EPIC
Desserte :
Autre :
e2
Périgueux — Talleyrand-Périgord Marsac-sur-l'IsleFromarsac
Ouverture / Fermeture
/ —
Longueur
Durée
Nb. d’arrêts
10
Matériel
Lion's City Hybride
Lion's City
Citelis 12
Jours de fonctionnement
L, Ma, Me, J, V
Jour / Soir / Nuit / Fêtes
O / N / N / N
Voy. / an
Exploitant
EPIC
Desserte :
Autre :
e3
TrélissacP+R Charriéras Périgueux — Pôle d'échange multimodal (PEM)
Ouverture / Fermeture
/ —
Longueur
Durée
Nb. d’arrêts
11
Matériel
Lion's City Hybride
Lion's City
Citelis 12
Jours de fonctionnement
L, Ma, Me, J, V
Jour / Soir / Nuit / Fêtes
O / N / N / N
Voy. / an
Exploitant
EPIC
Desserte :
  • Communes : Trélissac, Périgueux
  • Principaux arrêts desservis : Charriéras (P+R), La Feuilleraie, Place du 8 mai, Pôle d'échange multimodal (PEM)
Autre :
e4
Trélissac — La Feuilleraie PérigueuxTourny
Ouverture / Fermeture
/ —
Longueur
Durée
Nb. d’arrêts
6
Matériel
Lion's City Hybride
Lion's City
Citelis 12
Jours de fonctionnement
L, Ma, Me, J, V
Jour / Soir / Nuit / Fêtes
O / N / N / N
Voy. / an
Exploitant
EPIC
Desserte :
  • Communes : Trélissac, Périgueux
  • Principaux arrêts desservis : La Feuilleraie, Trélissac les Romains (P+R), Les Lilas hôpital, Tourny
Autre :
e5
Boulazac Isle Manoire (Boulazac) — Le Suchet PérigueuxGare SNCF
Ouverture / Fermeture
/ —
Longueur
Durée
Nb. d’arrêts
17 ou 20
Matériel
Lion's City Hybride
Lion's City
Citelis 12
Jours de fonctionnement
L, Ma, Me, J, V
Jour / Soir / Nuit / Fêtes
O / N / N / N
Voy. / an
Exploitant
EPIC
Desserte :
Autre :
e6
Coulounieix-Chamiers — Les Crouchaux Périgueux — Pôle d'échange multimodal (PEM)
Ouverture / Fermeture
/ —
Longueur
Durée
Nb. d’arrêts
10
Matériel
Minibus
Jours de fonctionnement
L, Ma, Me, J, V
Jour / Soir / Nuit / Fêtes
O / N / N / N
Voy. / an
Exploitant
EPIC
Desserte :
  • Communes : Coulounieix-Chamiers, Périgueux
  • Principaux arrêts desservis : Les Crouchaux, Cré@Vallée Nord (P+R), Pôle interconsulaire, Place du 8 mai, Pôle d'échange multimodal (PEM)
Autre :
e7
Sanilhac (Notre-Dame-de-Sanilhac — Cré@Vallée Sud P+R Périgueux — Les Lilas hôpital
Ouverture / Fermeture
/ —
Longueur
Durée
Nb. d’arrêts
7
Matériel
Minibus
Jours de fonctionnement
L, Ma, Me, J, V
Jour / Soir / Nuit / Fêtes
O / N / N / N
Voy. / an
Exploitant
EPIC
Desserte :
Autre :

Lignes de quartier

Quatre lignes de quartiers (k1 à k4) permettent d'accéder au centre-ville de Périgueux et aux zones d'activité du lundi au samedi, hors jours fériés. Le service de ce réseau commence au plus tôt à 7h00 (ligne K4) et se termine au plus tard à 19h32 (ligne k4).

Une ligne supplémentaire (k5) est mise en service à partir du afin de desservir la nouvelle halte ferroviaire de Boulazac[52] du lundi au vendredi, en correspondance avec les horaires des trains[57]. Desservie quotidiennement dans un premier temps par 14 rotations du bus[57], la halte ferroviaire sera desservie 25 fois par jour à partir de , lorsque la navette ferroviaire Mussidan-Niversac sera effective[52].

Ligne Caractéristiques
k1 Champcevinel — Maison Rouge Champcevinel — Bourg
Ouverture / Fermeture
/ —
Longueur
Durée
Nb. d’arrêts
24 ou 25
Matériel
Lion's City M
Sprinter City 75
Jours de fonctionnement
L, Ma, Me, J, V, S
Jour / Soir / Nuit / Fêtes
O / N / N / N
Voy. / an
Exploitant
EPIC
Desserte :
Autre : Horaires différents le samedi et pendant les périodes de vacances scolaires.
k2 Champcevinel — Bourg Périgueux — La Rudeille
Ouverture / Fermeture
/ —
Longueur
Durée
Nb. d’arrêts
23
Matériel
Lion's City M
Sprinter City 75
Jours de fonctionnement
L, Ma, Me, J, V, S
Jour / Soir / Nuit / Fêtes
O / N / N / N
Voy. / an
Exploitant
EPIC
Desserte :
Autre : Horaires différents le samedi et pendant les périodes de vacances scolaires.
k3 Trélissac — La Feuilleraie Périgueux — Pépinière
Ouverture / Fermeture
/ —
Longueur
Durée
Nb. d’arrêts
36
Matériel
Lion's City M
Sprinter City 75
Jours de fonctionnement
L, Ma, Me, J, V, S
Jour / Soir / Nuit / Fêtes
O / N / N / N
Voy. / an
Exploitant
EPIC
Desserte :
Autre : Horaires différents le samedi et pendant les périodes de vacances scolaires.
k4 Coulounieix-Chamiers — Coulounieix Bourg/Cré@vallée Nord Coulounieix-Chamiers — Dojo départemental
Ouverture / Fermeture
/ —
Longueur
Durée
Nb. d’arrêts
27 ou 29
Matériel
Lion's City M
Jours de fonctionnement
L, Ma, Me, J, V, S
Jour / Soir / Nuit / Fêtes
O / N / N / N
Voy. / an
Exploitant
EPIC
Desserte :
  • Communes : Coulounieix-Chamiers, Périgueux
  • Principaux arrêts desservis : Coulounieix Bourg/Cré@vallée Nord, Chamiers Mairie, Pôle d'échanges multimodal (PEM), Bugeaud, Tourny, Lycée agricole, Dojo départemental
Autre : Horaires différents le samedi et pendant les périodes de vacances scolaires.
k5 BoulazacHalte ferroviaire Boulazac Trélissac — Les Garennes
Ouverture / Fermeture
/ —
Longueur
Durée
Nb. d’arrêts
8
Matériel
Jours de fonctionnement
L, Ma, Me, J, V
Jour / Soir / Nuit / Fêtes
O / N / N / N
Voy. / an
Exploitant
EPIC
Desserte :
Autre :

Lignes de rabattement

Onze lignes de rabattement fonctionnent du lundi au vendredi, à l'aller le matin et au retour le soir.

Hormis la ligne R1 qui fonctionne toute l'année, les dix autres fonctionnent uniquement en période scolaire (avec retour à la mi-journée le mercredi). Le service du réseau commence au plus tôt à 6h40 (ligne R7) et se termine au plus tard à 19h08 (ligne R2).

Lignes scolaires

Les lignes dédiées aux scolaires sont créées par la communauté d'agglomération du Grand Périgueux, Péribus et ses partenaires privés qui sont chargés d'assurer ces lignes. Pour utiliser ces lignes, l'élève qui les fréquente doit se munir d'un abonnement scolaire trimestriel ou annuel[58]. Dix-huit lignes desservent les écoles maternelles et primaires et vingt-sept autres desservent les collèges et lycées de la communauté d'agglomération[59].

Depuis le , une navette électrique gratuite fonctionnait en centre-ville les mercredis et samedis, jours de marché[60]. Selon le rapport du comité syndical, le véhicule, un Gépébus Oréos 2X, a coûté lors de son achat 194 000  HT, plus les 1 500  HT mensuels pour la location des batteries[61].

À partir du , cette navette est assurée du lundi au samedi par un bus de nouvelle génération « Businova », sur un nouveau trajet qui dessert dans un premier temps la gare de Périgueux[39] puis, à dater du le pôle d'échanges multimodal (PEM) situé derrière la gare[43].

Ligne Caractéristiques
N Périgueux — Jean Clédat Périgueux — Pôle d'échanges multimodal (PEM)
Ouverture / Fermeture
/ —
Longueur
Durée
Nb. d’arrêts
14, 15 ou 17
Matériel
Businova
Jours de fonctionnement
L, Ma, Me, J, V, S
Jour / Soir / Nuit / Fêtes
O / N / N / N
Voy. / an
Exploitant
EPIC
Desserte :
  • Communes : Périgueux
  • Principaux arrêts desservis : Jean Clédat, Centre de la Communication, Hoche, Bugeaud, Allées de Tourny, Place du 8 mai, Cité administrative, Pôle d'échanges multimodal (PEM)
Autre : Fonctionne toute l'année à partir de 7h43 jusqu'à 17h18. Les horaires sont différents le samedi.

À partir du dimanche , une nouvelle navette N1 fonctionne uniquement le dimanche soir, en période scolaire, la veille de chaque rentrée, de 17 h 30 à 21 h, pour permettre aux étudiants de rejoindre leurs logements en fin de week-end[62]. En correspondance avec les trains régionaux en gare de Périgueux, elle dessert le Centre-ville, le quartier Clos-Chassaing et le restaurant universitaire ainsi que, à certains horaires, le lycée agricole de Coulounieix-Chamiers[62].

Transport à la demande

TélObus est le nom du service du transport à la demande.

Certains jours de la semaine, vingt lignes relient des communes périphériques à Périgueux, Boulazac ou Trélissac. Leur utilisation s'effectue sur réservation préalable[63].

Transport des personnes à mobilité réduite

Sur l'ensemble des communes du Grand Périgueux, les personnes à mobilité réduite peuvent bénéficier du service « Handibus », spécialement adapté, fonctionnant hors jours fériés du lundi au vendredi (7 h-19 h) et le samedi (7 h-13 h)[64].

Infrastructure

Dépôt

Le dépôt de Péribus est situé dans l'ancienne caserne du 5e régiment de chasseurs à cheval dissous en 1994, le remisage des bus s'effectuant dans les garages des chars d'assaut, où l'on compte une soixantaine de véhicules stationnés, dont une trentaine d'autobus standards, une douzaine de midibus ainsi qu'une vingtaine de minibus[23],[65]. En janvier 2016, l'EPIC Péribus rachète le site à la ville de Périgueux pour un montant de 525 000 euros, avec pour projet la démolition/reconstruction des installations qui ne sont pas adaptées à un dépôt de bus[65].

Matériel roulant

MAN Lion's City standard hybride.

En 2015, des autobus de la marque MAN de technologie hybride (moteur thermique mais énergie récupérée lors du freinage, et stockée pour alimenter un moteur électrique) sont utilisés sur la ligne NSe[66].

Le Grand Périgueux a acheté vingt-et-un nouveaux bus en 2015, dont deux hybrides, pour une mise en service en 2016 pour la plupart[67],[35] : deux MAN Lion's City Hybride, sept MAN Lion's City Euro 6 Diesel, dix MAN Lion's City M Euro 6 Diesel et deux Renault Master III destinés à Handibus.

Un Safra Businova, midibus tri-hybride de 90 places, est en essai sur la ligne 9 du 19 au 23 mai 2015. Le Businova est le premier bus tri-hybride, doté d'une motorisation électrique-hydraulique-diesel ; s'il coûte plus cher à l'achat qu'un bus classique (400 000 euros contre 220 000), les économies de carburant rendent son amortissement plus rapide[68]. Deux bus Businova sont testés pendant l'été 2018 avant leur mise en service officielle pour la rentrée de septembre, sur une ligne qui reliera le quartier Saint-Georges de Périgueux à la gare SNCF[69].

Évolution du nombre de bus en service entre 1987 et 2018[6],[70],[71],[72],[37]
1987199620102012201320142018
22 36 50 54 60 61 58

Ci-dessous, le parc au 20 décembre 2015.

Standards

Constructeur(s) Modèle(s) Nombre Année(s) Numéros de parc Commentaires
Heuliez Bus GX 317 1 2003 601
Irisbus Citelis 12 16 2008 à 2011 et 2013 605 à 620
MAN Truck & Bus Lion's City 12 2007 pour le 604, 2016 pour les 623 à 629, 2017 pour les 630 à 633. 604 et 623 à 633
MAN Truck & Bus Lion's City Hybride 2 2015 621 et 622 Ex-TCL (Lyon) de 2013
Van Hool New A330 2 2004 602 et 603

Midibus

Constructeur(s) Modèle(s) Nombre Année(s) Numéros de parc Commentaires
Heuliez Bus GX 117 5 2001 et 2003 705 à 707, 710 et 711
MAN Truck & Bus Lion's City M 10 2016 712 à 721
Van Hool New A308 2 2004 et 2006 708 et 709
Safra Businova 2 2018 730 et 731 Mise en service le . Réformés[Quand ?].
Mercedes-Benz Citaro K C2 2 2020 722 et 723

Minibus

Constructeur(s) Modèle(s) Nombre Année(s) Numéros de parc Commentaires
Dietrich Noventis 220 8 2004 et 2006 pour les 830 et 831 823 à 828, 830 et 831 Carrossés sur un châssis de Citroën Jumper I. Réformés.
Durisotti Novibus 11 2006 832 à 842 Carrossés sur un châssis de Renault Master II. Réforme prévue en fin d'année 2018.
PVI Gépébus Oréos 2X 1 2011 Pas de numéro de parc. Dérive du Vehixel Cytios, lui-même carrossé sur un châssis d'Iveco Daily. Affecté à la navette gratuite.
Renault Master II 2  ? 901 et 902 Service Handibus
Renault Master III 2 2015 903 et 904 Service Handibus
Mercedes Mercedes-Benz Sprinter City 75 6 2019, 2020 850, 851, 852 à 855 Remplacent les derniers Dietrich Noventis 220 (base Citroën Jumper 1 phase 2).
Mercedes Mercedes-Benz Sprinter City 45 4 2020 856 à 859 Remplacent les derniers Dietrich Noventis 220 (base Citroën Jumper 1 phase 2).

Exploitation

Autorité organisatrice

Créé le 31 janvier 1994 par arrêté préfectoral, le « syndicat mixte Péribus » rassemble la communauté d'agglomération périgourdine (CAP) et la commune de Boulazac. Il est jusqu'à sa dissolution le 1er janvier 2014 l'autorité organisatrice de transport urbain (OATU) sur le périmètre des quatorze communes concernées, qui constitue le périmètre de transport urbain (PTU)[7].

Il a son siège dans les locaux de la CAP et est le propriétaire du réseau, dont il définit les lignes, les fréquences et assume le déficit. Depuis l'arrêté préfectoral du 5 décembre 2005, il gère également les « études générales relatives à l'organisation des transports, des déplacements, de la circulation, du stationnement dans le périmètre de transports urbains (PTU) et notamment, dans ce cadre, [à] l'élaboration d'un plan de déplacements urbains (PDU) ». Le syndicat n'a pas de salarié, mais, étant administré par la CAP depuis le 24 avril 1995, c'est elle qui met 1,5 à 2 agents pour le gérer, moyennant le remboursement de leur coût[73].

Les décisions de Péribus sont prises par son comité syndical, constitué d'élus de la communauté d'agglomération périgourdine (CAP) et du conseil municipal de Boulazac, et qui compte soixante conseillers en exercice[74].

Le syndicat mixte Péribus disparaît le 1er janvier 2014, lorsque les communes constituant l'ancienne communauté de communes Isle Manoire en Périgord ont rejoint la CAP pour former une nouvelle intercommunalité élargie, Le Grand Périgueux[75],[76] ; c'est cette dernière qui gère actuellement le réseau[77].

Logos

Livrée des véhicules

  • 1987 à 1995 : deux bandes vert clair sur fond blanc ;
  • 1996 à 2003 : deux bandes vert foncé sur fond blanc ;
  • 2004 à 2011 : relifting de la livrée précédente, ainsi que du logo qui du tout vert passe au vert et bleu ;
  • 2011 à 2013 : livrée de couleur jaune sable de rivière sans découpe spécifique ;
  • 2015 : livrée grise, en forme de courbes, sur fond jaune.

Le Gépébus Oréos 2X, minibus électrique qui assure la navette du centre-ville de Périgueux, dispose quant à lui d'une livrée spécifique représentant des bulles multicolores.

Personnel d'exploitation

À sa création en 2013, l'EPIC emploie 89 salariés[71], correspondant à la reprise des effectifs du précédent exploitant du réseau de bus et de ceux du service de transport de personnes handicapées[25]. Début 2018, le nombre de salariés est resté stable, et comporte 64 chauffeurs[37].

Tarification

Le réseau Péribus est payant. Le ticket individuel est vendu à l'unité dans les autobus (1,30  en 2019, ou 3,00  pour toute une journée), et par dix (8,00  en 2019) à l'Espace Transport, sur la boutique en ligne, chez les dépositaires, et dans les mairies des communes desservies, sauf celles de Champcevinel et de Périgueux. Le ticket est valable jusqu'à une heure et demie après son compostage[78].

Au plein tarif en 2019, le pass mensuel (valable 31 jours à partir de la première validation) coûte 15 euros et le pass annuel (valable 365 jours à partir de la première validation) revient à 150 euros ; ils sont dégressifs en fonction des revenus[79]. Depuis avril 2013, le réseau applique la réduction de 50 % minimum pour les personnes dont les ressources sont inférieures ou égales au plafond donnant droit à la CMUC prévue par la loi SRU[80].

D'autres formules d'abonnement à tarifs réduits existent pour les moins de 26 ans et les séniors[78].

Un système de billettique a remplacé les tickets et abonnements en 2015[81],[67].

Des élus PCF et EÉLV à la communauté d'agglomération périgourdine proposent en 2013 d'instaurer la gratuité des autobus, pour des raisons sociales et environnementales[79].

Financement

Le service est financé par le versement transport, des recettes de billetterie et des subventions payées essentiellement par le Grand Périgueux.

Le taux de cette taxe payée par les entreprises de plus de neuf salariés[82] implantées dans les communes du périmètre de transport urbain au bénéfice de la communauté d'agglomération a été porté le 1er mars 2012 de 0,60 à 0,90 %[83]. La recette escomptée en 2012 s'élève à 5,6 millions d'euros[84].

Le chiffre d'affaires de Péribus est évalué pour 2013 à 6 500 000 [71], alors qu'il s'élevait à 6 283 000  en 2011[85].

En 2014, Péribus fait partie des cinq budgets du Grand Périgueux. Les transports Péribus représentent 10 130 000  du budget total de l'intercommunalité, comprenant 9 050 000  pour son développement et son fonctionnement, et 1 080 000  pour renouveler le parc des véhicules[86]. Cette somme comprend le reversement des recettes du versement transport perçues par l'agglomération.

L'évolution des recettes et des coûts du service entre 2005 et 2006[73]
Nature des produits et des charges20052006
Commune de Boulazac — participation aux transports scolaires113 
Commune de Coulounieix-Chamiers — participation aux transports scolaires57 816 48 609 
Recettes publicitaires Abribus48 878 119 396 
Solde restitué par la société délégataire (2002 et 2003)148 803 
Produits reversés par la société délégataire0 994 739 
Total produits commerciaux255 610 1 162 744 
Versement de recettes garanties à la société délégataire de service public au titre de 20053 638 974 
Rappels de recettes garanties et primes d'intéressement au titre de 2003 et 2004 (en 2005) et de 2005 (en 2006)110 997 13 302 
Transports scolaires165 941 143 682 
Transports Handibus110 930 
Contrats de prestations de service avec la société titulaire du marché et ses sous-traitants4 704 689 
Total charges4 026 842 4 861 672 
Coût net restant à la charge du Syndicat mixte3 771 232 3 698 929 
Coût net hors opérations sur exercices antérieurs3 809 038 3 685 627 

Impact socio-économique

Longueur du réseau entre 1987 et 2013[6],[70],[72]
198719911994199620012013
106 km 136 km 200 km 167 km 180 km 222 km
Nombre de kilomètres parcourus par les bus par an entre 1987 et 2013[6],[70],[72]
1987199120012013
480 000 613 000 1 220 000 1 513 413
Nombre de voyageurs par an entre 1987 et 2013[6],[70],[72]
1987199620102013
773 000 2 257 000 2 034 000 2 258 365

Notes et références

  1. [image] « Société des Tramways de la Dordogne - Emprunt », sur numistoria.com (consulté le ).
  2. « Les Chemins de Fer Secondaires de France - Département de la Dordogne », sur www.trains-fr.org (consulté le ).
  3. Corinne Marache, Les métamorphoses du rural : l'exemple de la Double en Périgord, 1830-1939, vol. 23, Paris, Éditions du CTHS, coll. « Histoire », , 562 p. (ISBN 2-7355-0623-1 et 9782735506231), p. 17, 401, 448.
  4. C. Béranger, La Vie technique et industrielle, vol. 4, , p. 111.
  5. Sud-Ouest européen : revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, Presses Université du Mirail, 93 p. (ISSN 1276-4930, présentation en ligne, lire en ligne), p. 40.
  6. « Qui sommes-nous ? - Le syndicat Mixte », sur le site de Péribus (consulté le ).
  7. [PDF] erea-conseil, « Préambule », Projet de PDU, sur le site de la communauté d'agglomération périgourdine, Syndicat mixte Péribus, (consulté le ).
  8. Guy Penaud, Le Grand Livre de Périgueux, Périgueux, éditions la Lauze, , 601 p. (ISBN 2-912032-50-4), p. 178-179.
  9. [PDF]« Horaires 2007/2008 du Grand Huit » (version du 25 novembre 2008 sur l'Internet Archive), sur http://www.agglo-perigueux.fr.
  10. [PDF] « Achat de deux autobus standars urbains et de deux autres en tranche conditionnelle (communiqué officiel du comité syndical) », sur le site de Péribus (consulté le ).
  11. Raymond Mehl, « Péribus : des changements », Sud Ouest, (lire en ligne).
  12. « Utiliser le réseau - Réorganisation du réseau », sur le site de Péribus (consulté le ).
  13. Hervé Chassain, « Les transports en ville à l'horizon 2020 », Sud Ouest, (lire en ligne).
  14. Marie Gasc, « Périgueux : que pensez-vous de ces nouvelles lignes Péribus ? », Sud Ouest, (lire en ligne).
  15. Adrien Vergnolle, « Ils ont dansé pour faire aimer les bus », Sud Ouest, (lire en ligne).
  16. Arnaud Loth, « Périgueux : les bus vont passer en régie publique », Sud Ouest, (lire en ligne).
  17. Hervé Chassain, « Un choix politique et économique », Sud Ouest, (lire en ligne).
  18. Arnaud Loth, « Bus à Périgueux : la CAP confirme la régie », Sud Ouest, (lire en ligne).
  19. Robert Viennet, « Périgueux en route vers la régie », sur MobiliCités, (consulté le ).
  20. « Périgueux passe ses transports en régie », Ville, rail & transports, (lire en ligne).
  21. Hervé Chassain, « Grand Périgueux : la fusion se prépare en faisant des étincelles », Sud Ouest, (lire en ligne).
  22. [PDF] « Exploitation du réseau Péribus (décision de le gérer par un EPIC) », Délibération du comité syndical, sur le site de Péribus, (consulté le ).
  23. Hervé Chassain, « Péribus est repris en régie, mais rien ne change », Sud Ouest, , p. 15 (lire en ligne).
  24. [PDF] « Avenant au marché d'exploitation du réseau Péribus (prorogation de 6 mois du marché) », Délibération du comité syndical, sur le site de Péribus, (consulté le ).
  25. C. Wanaverbecq, « L’agglomération périgourdine lance une régie des bus », La Gazette des communes, (lire en ligne).
  26. « Péribus », Actualités, sur le site de Péribus, (consulté le ).
  27. [PDF] erea-conseil, « Projet : programme d'actions », Projet de PDU, sur le site de la communauté d'agglomération périgourdine, Syndicat mixte Péribus, (consulté le ).
  28. [PDF] « Avis d'enquête publique », sur le site de la communauté d'agglomération périgourdine (consulté le ).
  29. « Un bus à haut niveau de service, oui mais où ? », Dordogne libre, no 26014, , X.
  30. Adrien Vergnolle, « Plan de déplacements : en attendant l'an 2020 », Sud Ouest, (lire en ligne).
  31. « Péribus desservira-t-il l'ensemble du Grand Périgueux ? », CAP Forum, no 46, , p. 14.
  32. Thomas Mankowski, « Nouveau local et réflexion globale », Sud Ouest, , p. 17 (lire en ligne).
  33. Le transport scolaire sur le site de la communauté d'agglomération, consulté le 15 janvier 2015
  34. Péribus évolue sur le site de la communauté d'agglomération, consulté le 15 janvier 2015.
  35. « 21 nouveaux bus circuleront dès le 4 janvier 2016 sur les lignes régulières du réseau Péribus », sur http://peribus.agglo-perigueux.fr (consulté le ).
  36. Anne-Marie Siméon, « Périgueux : quatre pistes pour désengorger l’agglo d’ici 2020 », sur http://www.sudouest.fr, (consulté le ).
  37. Benoît Martin, « Péribus : pourquoi tout va changer », Sud Ouest édition Périgueux, 24 mars 2018, p. 18-19
  38. Benoît Martin, « Face au changement, les premiers mécontents », Sud Ouest édition Périgueux, 4 septembre 2018, p. 16.
  39. Dépliant « Péribus fait peau neuve » sur Les premières nouveautés de votre futur réseau.
  40. « Péribus fait un pas verts les usagers », Sud Ouest édition Périgueux, 14 septembre 2018, p. 19.
  41. « Péribus annonce les derniers ajustements », Sud Ouest édition Périgueux, 25 octobre 2018, p. 18.
  42. Votre réseau s'adapte.
  43. Nancy Ladde, Train, bus, vélo, la future mobilité, Sud Ouest édition Périgueux, 30 avril 2019, p. 16-17.
  44. Adrien Vergnolle, « Plan de déplacements : en attendant l'an 2020 », Sud Ouest, (lire en ligne).
  45. « 15 juin : réunion à Saint-Georges concernant le BHNS (Bus à Haut Niveau de Service) », sur perigueux.fr, (consulté le ).
  46. Anne-Marie Siméon, « Agglomération de Périgueux : le futur chantier pour les bus », Sud Ouest, (lire en ligne).
  47. « Le BHNS devient une réalité à Coulounieix-Chamiers », Dordogne libre, (lire en ligne).
  48. Émilie Delpeyrat, « Périgueux : la ville plus fluide avec le bus en site propre », Sud Ouest, (lire en ligne).
  49. Antoine Balandra, « Périgueux : le pôle d'échanges multimodal mis en service ce lundi », sur France Bleu Périgord, (consulté le ).
  50. Pascal Faiseaux, « La passerelle SNCF de Périgueux disparaît », sur France 3 Nouvelle-Aquitaine, (consulté le ).
  51. Benoît Martin, « Des caméras dans 40 véhicules de Péribus », Sud Ouest édition Dordogne, 9 juillet 2020, p. 20.
  52. Benoît Martin, « Une nouvelle ligne de bus en vue », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 18.
  53. « De nouveaux horaires pour le réseau Péribus », Sud Ouest édition Dordogne, datre-|14 décembre 2020, p. 17.
  54. Hervé Chassain, « BHNS ; le dernier tronçon attendra un an », Sud Ouest édition Dordogne, 29 juillet 2021, p. 18.
  55. « Les nouveautés Péribus », Sud Ouest édition Dordogne, 30 août 2021, p. 17.
  56. Eurydice Baillet, « La vocation des parkings relais encore méconnue », Sud Ouest édition Périgueux, 11 septembre 2018, p. 17.
  57. [PDF] ligne k5, Péribus, consulté le .
  58. Transports scolaires sur le site de Péribus, consulté le 6 septembre 2018.
  59. Les fiches horaires de vos circuits scolaires, sur Péribus, consulté le 6 septembre 2018.
  60. « Une navette électrique gratuite en centre ville », sur le site de Péribus (consulté le ).
  61. [PDF] « Achat d'un minibus urbain électrique : avenant au marché no 11-049 (communiqué officiel du comité syndical) », sur le site de Péribus (consulté le ).
  62. « Une navette le dimanche soir », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 16.
  63. TélObus transport à la demande 2018-2019, Péribus, consulté le 12 septembre 2018.
  64. « Handibus », sur le site de Péribus (consulté le ).
  65. Hervé Chassain, « Péribus rachète ses garages à la Ville de Périgueux », sur http://www.sudouest.fr, (consulté le ).
  66. Grégoire Morizet Les transports en commun sont sur les rails, Sud Ouest édition Périgueux du 3 février 2015, p. 14.
  67. « Les principaux projets d'investissement pour 2015 », Le Grand Périgueux Forum, no 51, , p. 11.
  68. Hervé Chassain, « De l'innovation pour des bus plus propres », Sud Ouest édition Périgueux, 19 mai 2015, p. 15.
  69. Lysandra Chadefaux, « Et voilà Businova », Sud Ouest édition Périgueux, 18 juillet 2018, p. 18.
  70. « Qui sommes-nous ? - Péribus en quelques chiffres », sur le site de Péribus (consulté le ).
  71. [PDF] « Un Directeur d'un EPIC », sur le site de Péribus (consulté le ).
  72. Alain Bernard, « Le ruban rouge épinglé à « Madame Péribus » », Sud Ouest, (lire en ligne).
  73. [PDF] « Rapport d'observations définitives - Syndicat mixte des transports urbains de l’agglomération périgourdine (Péribus) », sur le site de la chambre régionale des comptes d'Aquitaine, (consulté le ).
  74. [PDF] « Délibération du conseil de la communauté d'agglomération - Création d'un poste de directeur et d'un poste de comptable public pour la future structure porteuse de la régie de transport public », sur le site de la communauté d'agglomération périgourdine, (consulté le ).
  75. Arrêté no 121329 du 6 décembre 2012 portant projet de périmètre d’un établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion de la communauté d’agglomération périgourdine (CAP) et de la communauté de communes Isle Manoire en Périgord, publié dans le recueil des actes administratifs de la préfecture de la Dordogne [PDF], p. 9-10.
  76. [PDF] « Fusion de la Communauté d'Agglomération Périgourdine et de la communauté de communes Isle Manoire en Périgord : avis de la CAP sur le projet d'arrêté préfectoral du nouveau périmètre », Délibérations du Conseil communautaire, sur le site de la communauté d'agglomération périgourdine, (consulté le ).
  77. Hervé Chassain, « L'avenir du Sernam », Sud Ouest, (lire en ligne).
  78. « Les titres - Les tarifs », sur le site de Péribus (consulté le ).
  79. Marie Gasc, « Et si le bus était gratuit à Périgueux ? », Sud Ouest, (lire en ligne).
  80. « Péribus, nouvelle tarification sociale », CAP Forum, no 44, , p. 3.
  81. Grégoire Morizet, Les transports en commun sont sur les rails, Sud Ouest du 3 février 2015.
  82. [PDF] « Le versement transport (VT) », Dossiers réglementaires, sur le site de l'URSSAF, (consulté le ), p. 1.
  83. [PDF] ACOSS, « Lettre circulaire no 2012-0000021 - Modification du taux de versement transport », sur le site de l'URSSAF, (consulté le ).
  84. « Spécial budget 2012 », CAP Forum, no 40, , p. 6-7 (lire en ligne).
  85. P.-M. R., « Transports à Périgueux : quelle gestion pour Péribus en 2013 ? », Sud Ouest, (lire en ligne).
  86. « À quoi sert le budget du Grand Périgueux ? », Le Grand Périgueux Forum, no 48, , p. 11.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Portail des entreprises
  • Portail de l'agglomération de Périgueux
  • Portail des autobus
La version du 2 septembre 2013 de cet article a été reconnue comme « bon article », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.