Savignac-les-Églises

Savignac-les-Églises est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Pour les articles homonymes, voir Savignac.

Savignac-les-Églises

L'église Saint-Martin de Savignac-les-Églises.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Le Grand Périgueux
Maire
Mandat
Évelyne Roux
2020-2026
Code postal 24420
Code commune 24527
Démographie
Gentilé Savignacois
Population
municipale
953 hab. (2018 )
Densité 44 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 16′ 29″ nord, 0° 55′ 01″ est
Altitude Min. 105 m
Max. 234 m
Superficie 21,90 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Périgueux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton Isle-Loue-Auvézère
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Savignac-les-Églises
Géolocalisation sur la carte : Dordogne
Savignac-les-Églises
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Savignac-les-Églises
Liens
Site web savignacleseglises.com

    De 1790 à 2015, la commune était le chef-lieu du canton de Savignac-les-Églises.

    Géographie

    Généralités

    L'Isle en aval de la RD 68.

    Incluse dans l'aire urbaine de Périgueux[1], et chef lieu de canton, la commune de Savignac-les-Églises est traversée d'est au sud par l'Isle, principal affluent de la Dordogne. Son altitude minimale, 105 mètres, se situe au sud, là où l'Isle quitte la commune pour entrer sur celle de Saint-Vincent-sur-l'Isle. L'altitude maximale, 234 mètres, se trouve à l'extrême sud-est, à quelques dizaines de mètres de la limite avec la commune de La Boissière-d'Ans, sur les hauteurs qui séparent les vallées de l'Isle et de l'Auvézère.

    Le bourg de Savignac, établi sur la rive droite de l'Isle, est situé, en distances orthodromiques, 13 kilomètres au sud-ouest d'Excideuil et 18 kilomètres au nord-est de Périgueux, au croisement des routes départementales 4, 68 et 705 (l'ancienne route nationale 705).

    La commune est également desservie au nord par la route départementale 74.

    Communes limitrophes

    Carte de Savignac-les-Églises et des communes avoisinantes en 2015, avant la création des communes nouvelles de Sorges et Ligueux en Périgord puis de Cubjac-Auvézère-Val d'Ans.

    Savignac-les-Églises est limitrophe de sept autres communes.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

    • Moyenne annuelle de température : 11,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 951 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Coquille », sur la commune de La Coquille, mise en service en 1982[8] et qui se trouve à 30 km à vol d'oiseau[9],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 199 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Brive », sur la commune de Brive-la-Gaillarde, dans le département de la Corrèze, mise en service en 1987 et à 50 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,0 °C pour 1991-2020[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Savignac-les-Églises est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[15],[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Périgueux, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 49 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (68,2 %), zones agricoles hétérogènes (27,8 %), mines, décharges et chantiers (2,2 %), zones urbanisées (1,4 %), cultures permanentes (0,4 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Prévention des risques

    Un plan de prévention du risque inondation (PPRI) a été approuvé en 2016 pour l'Isle en amont de Trélissac, impactant les rives de ce cours d'eau qui traverse la commune de l'est au sud[21],[22].

    Toponymie

    Le nom de la commune provient du nom d'un personnage d'origine gallo-romane, Sabinius, suivi du suffixe -acum[23], indiquant le « domaine de Sabinius ». La seconde partie du nom correspond au village établi autour des deux églises médiévales du lieu[23].

    En occitan, la commune porte le nom de Savinhac de las Gleisas[24].

    Histoire

    Clé de voûte du chœur de l'église Saint-Martin.

    Avant le Premier Empire

    Le territoire communal est occupé dès le Moustérien, comme le prouvent les vestiges retrouvés dans l'abri de Pommier[23], sur les bords de l'Isle.

    L'église actuelle dédiée à saint Martin porte en sa clé de voûte au-dessus du chœur un blason présentant : « d'azur à 3 cotices d'or au blason de Périgord brochant le tout » et la notice entourant celui-ci « Guy 1er Vicomte de Limoges père de Richard Abbé de Tourtoirac + MXXV + ». En effet, Richard était abbé de l'abbaye Saint-Pierre-ès-Liens de Tourtoirac qu'il aurait fondée au cours du XIe siècle. L'église de Savignac était sans doute un des premiers prieurés dépendant de l'abbaye[25]. Ce pourraient être les vestiges d'un ex-voto à l'attention du vicomte Guy 1er qui a été inféodé suzerain de ce territoire au début des années 1030 pour contrebalancer l'autorité du comte du Périgord par le successeur de l'évêque Frotaire.

    En 1120, la chapelle Saint-Christophe est mentionnée sous le nom de Sanctus Christoforus de Savinhaco[23] parmi la liste des biens de l'abbaye de Tourtoirac dans une bulle du Pape Calixte II. La paroisse de Savignac dépendait de la châtellenie d'Auberoche, elle-même dépendant du château d'Excideuil qui était une des résidence des vicomtes de Limoges.

    En 1555, on parle de Savinhac[26]. En 1680, la paroisse revient à la châtellenie des Bories et la famille de Saint-Astier qui y avait droit de basse, moyenne et haute justice. « Henri de Saint-Astier : Chevalier, seigneur des Bories et Sarliac, naquit en 1575 ; gentilhomme ordinaire de la chambre du roi Henri IV, il est qualifié haut et puissant seigneur »[27]. En effet, depuis 1572, Henri de Navarre était héritier de la vicomté de Limoges.

    Au XVIIe siècle, le village s'appelait Savignac-les-Deux-Églises[23]. En 1724, Louis XV, par des lettres patentes, déclare : « avons créé et établi, créons et établissons, quatre foires : le mardi de la mi-carême, l'octave de la Saint Laurent, Saint Christophe, l'octave de la Saint Martin comme aussi un marché qui sera tenu tous les mardis de l'année perpétuellement et a toujours ». C'est à cette époque, entre 1720 et 1750, que semble être désaffectée la chapelle Saint-Christophe.

    En 1794, la commune de Saint-Privat-d'Excideuil fusionne avec Savignac-les-Églises. Les villages de Saint-Privat, La Peytelie et La Bourrelie, forts de leur population de 75 feux (environ 200 habitants), gonflent la population communale. Saint-Privat et La Peytelie possèdent également leurs églises. La commune possède donc quatre lieux de culte : l'église paroissiale Saint-Martin, la chapelle Saint-Christophe, la chapelle Saint-Privat et la chapelle Notre-Dame du Mont Carmel. Il subsiste encore à cette époque, en 1794, les vestiges de l'ancienne chapelle de l'hôpital à l'entrée sud du bourg.

    La viticulture

    Les communes des causses périgourdins connaissaient une importante activité liée à la culture de la vigne. L'ensemble des zones de causse était planté de vigne et ce jusqu'au moment où le phylloxéra a ravagé le vignoble français.

    On appelait « vin de Sorges » le vin produit dans le canton de Savignac-les-Églises. Présent depuis l'époque romaine, la vigne a perduré sur la commune jusqu'à nous jours. Le vin faisait partie de l'alimentation quotidienne des personnes et sa culture était un revenu non négligeable pour beaucoup de paysans. Le canton était très viticole jusqu'au milieu du XIXe siècle et l'arrivée des maladies de la vigne. Ces maladies, l'oïdium vers 1850, le phylloxéra vers 1863 et le mildiou vers 1896, commencent à toucher le vignoble français. L'oïdium et le mildiou se traitent grâce à la bouillie bordelaise. Le phylloxéra est plus problématique, touchant la commune vers 1870. Les parcelles ont été replantées avec des cépages américains dont les plus célèbres sont : le Noah [28], le Clinton, l'Herbemont, l'Isabelle, le Jacquez et l'Othello.

    La culture de ces six cépages a été interdite, officiellement pour des raisons sanitaires. En effet, le taux de méthanol contenu dans le vin issu de ces cépages est plus élevé que dans celui de Vitis vinifera. Pourtant, une simple analyse permet de prouver que ce taux n'est pas si élevé qu'on le dit[29]. D'autre part, seule la fermentation du jus de raisin peut produire le méthanol ; on peut donc manger le raisin ou boire le jus sans risque.

    Le contexte politico-économique du début du XXe siècle, notamment la surproduction, a amené à remettre en question la culture de ces cépages (voir la révolte des vignerons du Languedoc en 1907). On peut imaginer que la légende du Noah « qui rend fou et aveugle » a aidé les paysans à abandonner ce cépage productif et facile à cultiver, ne nécessitant pas de traitements phytosanitaires. Dans des régions vinicoles telles que la région nantaise, productrice de muscadet, sa réputation de « vin qui rend fou » reste tenace encore aujourd'hui[30].

    Sur l'ensemble de la commune subsistent des murs et des cabanes de pierres sèches. Parce que le travail de la vigne était réparti sur l'ensemble du territoire communal et du fait de sa présence sur le causse, il y avait abondance de pierres. Les générations successives ont constitué tous les murs de pierres sèches longeant les chemins lors de l'épierrage permanent réalisé dans les parcelles de vigne. C'est aussi l'origine de la construction de toutes les cabanes que l'on trouve aujourd'hui : simples abris de travail, remises à outils ou habitats temporaires lors des gros travaux exigés par l'entretien des vignes.

    Durant la guerre de 1914-1918, un manque de bras n'a pas permis d'entretenir l'ensemble du vignoble. Beaucoup de parcelles difficiles ou trop éloignées ont été abandonnées et sont revenues à la forêt. Les surfaces en vigne ont continué à décliner jusqu'à la décision d'interdire six plants de vigne en raison de leur prétendue dangerosité. Il convient de se rappeler qu'on est à l'époque de la naissance des traitements phytosanitaires, la viticulture connaît aussi une crise de surproduction sans précédent. Après 15 années de tergiversations, l'État français crée en 1935 l'INAO pour tenter de mettre un semblant d'organisation dans la viticulture française. La première mesure consiste à rendre la production de certains cépages impropre à la consommation afin de résorber des excédents.

    Depuis, le territoire cultivé a été utilisé par une agriculture de poly-élevage avec une diminution très importante des actifs agricoles. L'arrivée en 1857 à Périgueux de la ligne de chemin de fer en provenance de Bordeaux, via Coutras, et la création ultérieure à Périgueux des ateliers de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans ont encouragé l'exode rural.

    Le tramway

    En 1888, la commune a vu la construction d'un autorail dénommé « Tacot ». Il prenait son départ à Périgueux, place Francheville, à destination d'Excideuil [31]. Une gare a été construite au sud du bourg, à l'emplacement actuel de la place du Souvenir. La ligne venait de Périgueux, via Trélissac, Antonne-et-Trigonant et Sarliac, traversait la commune et continuait son parcours vers Excideuil. Le parcours de la voie se faisait sur le tracé de la route départementale 705 jusqu'à la sortie du bourg, puis la voie prenait la route dite de Mayac, avec la gare du Dognon. Les gares suivantes étaient celles de Coulaures, La Reille, Saint-Pantaly-d'Excideuil, Saint-Martial-d'Albarède et enfin Excideuil où la gare retrouvait la ligne de Thiviers à Saint-Aulaire en Corrèze pour rattraper une nouvelle ligne allant de Nexon à Brive-la-Gaillarde.

    La ligne de tramway a été fermée en 1948, mais les rails et la gare existaient encore quelques années plus tard. La gare possédait une activité voyageurs, mais aussi une grosse activité de fret, avec la présence d'une bascule pour peser les wagons. Celle-ci a été déconstruite au début des années 1950.

    Cette ligne a créé une nouvelle activité économique pour la commune, outre les agriculteurs qui pouvaient expédier plus facilement leur production vers les acheteurs, il y avait aussi une demande de fagots et de bois de chauffage pour la locomotive. Tout au long de la voie, des tas de bois étaient disposés. Ceux-ci faisait l'objet d'un contrat entre l'entreprise et les producteurs. Telle personne avait un contrat envers la Compagnie de chemins de fer départementaux (CFD) pour une quantité de bois à déposer le long de la voie, à un endroit donné, et cela au fil de l'année.

    La ligne de tramway était aussi connue pour son arrêt à quelques centaines de mètres avant la gare de Savignac en provenance de Périgueux. Cet arrêt se faisait au lieu-dit Les Graves, proche de l'ancienne carrière désaffectée. Cet arrêt permettait de puiser de l'eau pour la chaudière de la locomotive. De nombreux enfants quittaient alors leur wagon pour finir le parcours à pied à destination de la gare… et se faisaient rattraper par le convoi juste avant leur arrivée.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune de Savignac-les-Églises (appelée Savignac dans un premier temps) est devenue, dès 1790, le chef-lieu du canton de Savignac qui dépendait du district d'Excideuil jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton, qui devient celui de Savignac-les-Églises, est alors rattaché à l'arrondissement de Périgueux[32].

    Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[33]. La commune est alors rattachée au canton Isle-Loue-Auvézère, dont le bureau centralisateur se trouve à Excideuil.

    Intercommunalité

    Fin 2003, Savignac-les-Églises intègre dès sa création la communauté de communes Causses et Rivières en Périgord.

    Au , Savignac-les-Églises quitte la communauté de communes Causses et Rivières en Périgord pour rejoindre la communauté d'agglomération Le Grand Périgueux[34].

    Administration municipale

    La population de la commune étant comprise entre 500 et 1 499 habitants au recensement de 2017, quinze conseillers municipaux ont été élus en 2020[35],[36].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    1947 1953 François Château    
    1953 1962[Note 6] M. Reverdel   Directeur départemental des impôts en retraite
    1962 1971 Gilbert Fournier   Officier (colonel) de l'armée française
    ancien gouverneur de la place forte de Saïgon
    1971 mars 1983 Pierre Delport   Notaire
    mars 1983 juin 1995 Jacques Mougnaud PS Professeur de faculté
    juin 1995 mars 2008 Jean-Claude Pinault PCF Agent administratif
    Conseiller général du canton de Savignac-les-Églises (1998-2015)
    mars 2008 juillet 2015[Note 7] Yveline Luc-Lopes[Note 8] SE[37] puis DVG[38] Inspectrice principale des impôts
    juillet 2015 septembre 2015 Évelyne Roux DVD[39],[40] Première adjointe faisant fonctions de maire
    septembre 2015[41]
    (réélue en mai 2020)
    En cours Évelyne Roux DVD  

    Juridictions

    Dans le domaine judiciaire, Savignac-les-Églises relève[42] :

    Jumelages

     Ruente (Espagne)[43].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[45].

    En 2018, la commune comptait 953 habitants[Note 9], en diminution de 1,65 % par rapport à 2013 (Dordogne : −0,84 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9709169279849959901 0371 0301 014
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0261 057978963890994953935876
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    862874814712684710706630613
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    682625732722853898934963974
    2018 - - - - - - - -
    953--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[46].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Emploi

    En 2015[47], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 376 personnes, soit 38,6 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (46) a diminué par rapport à 2010 (51) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 12,2 %.

    Établissements

    Au , la commune compte 78 établissements[48], dont quarante-trois au niveau des commerces, transports ou services, treize dans la construction, dix relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, huit dans l'industrie, et quatre dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche[49].

    Entreprises

    La carrière de calcaire.

    Dans le secteur du BTP, parmi les entreprises dont le siège social est en Dordogne, la société « Seca SN » (construction d'autres bâtiments) implantée à Savignac-les-Églises se classe en 42e position en termes de chiffre d'affaires hors taxes en 2015-2016, avec 2 775 k€[50].

    • École de Savignac : école supérieure de management, spécialisée dans l'hôtellerie, la restauration et le tourisme[51], ouverte en [52]. Dans son secteur d'activité, elle est classée 1re au niveau national et 3e au niveau européen, derrière deux écoles suisses[53].
    • Exploitation de calcaire sur une importante carrière pouvant traiter 500 000 tonnes par an[54] au nord-ouest du bourg, le long de la route départementale 68.
    • Nombreuses entreprises du bâtiment : (maçonnerie, charpente, plomberie, ferronnerie, menuiserie).
    • Commerces dans le bourg : alimentation, bar, boucherie, dépôts de pain, couturière, fleuriste, quincaillerie, repas à domicile, restaurant, salon de coiffure, tabac, traiteurs.
    • Professionnels de la santé : médecin, infirmière, kinésithérapeute, pharmacie, socio-esthéticienne.
    • Affichage sur panneaux.
    • Marché le mardi matin sur la place de la Mairie. Tous commerces.
    • Nombreux gîtes ruraux et chambres d'hôtes.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Ruines d'implantation et d'habitat gaulois sur la rive de l'Isle.
    • Substruction d'un moulin du VIe siècle au « gué de la Peytelie ».
    • Base de l'église paroissiale Saint-Martin datant du XIe siècle (pisé dans l'oratoire), église rebâtie lors des guerres de religion (vers 1570).
    • Ruines et chœur de la chapelle Saint-Christophe du XIIe siècle au cœur d'un ancien cimetière déménagé en 1904 et devenu parc d'agrément. L'entrée dans le parc se fait en passant sous un bas-relief du XIIIe siècle représentant une crucifixion. Cette sculpture est classée monument historique au titre d'objet depuis 1954[55].
    • Chapelle de la Peytelie du XVIIe siècle.
    • Le monument aux morts est l'œuvre de Charles-Henri Pourquet. Anciennement situé devant l'école hôtelière de Savignac, perpendiculairement à la route départementale 705, il a été déplacé d'un peu plus de cent mètres vers le sud-ouest, du même côté de cette route et parallèlement à celle-ci. Il a été de inauguré à son nouvel emplacement le [56].
    • Nombreux cluzeaux et cabanes de pierre avec deux circuits de randonnée fléchés depuis la place de l'Église.
    • Faune et flore du causse périgordin avec espèces autochtones d'orchidées.
    • Jardin public avec coin pique-nique, jeux pour enfants et zone de baignade dans l'Isle, le long d'un chemin ombragé.

    Patrimoine naturel

    Hormis la plaine de l'Isle qui s'étend de 200 mètres à un kilomètre de large suivant les sites, le territoire communal est composé de deux causses de part et d'autre de la rivière.

    Ces deux zones calcaires boisées sont classées comme zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), principalement pour leur flore spécifique :

    • le causse de Savignac[57],[58] représente plus de la moitié du territoire communal du sud-ouest jusqu'au nord ;
    • le causse de Cubjac[59],[60] s'étend au sud-est de la commune, sur près de 20 % de sa superficie.

    La communauté de communes Causses et Rivières en Périgord a acheté en 2008 un ancien terrain militaire au cœur du causse de Savignac et l'a aménagé pour des loisirs sportifs[61]. Un parc photovoltaïque de 25 hectares, la « centrale solaire des Crouzilloux », y est prévu[61].

    Personnalités liées à la commune

    Né à Savignac-les-Églises :

    • Gaston Meyer, né le et décédé le à Paris, journaliste sportif français et rédacteur en chef du quotidien sportif L'Équipe de 1954 à 1970.

    Ils ont habité à Savignac-les-Églises :

    • Élie du Chaylard (1816-1898), juge de paix à Savignac en 1849, puis juge à Sarlat, Périgueux, président du tribunal de Blaye, juge à Bordeaux et conseiller à la cour de Limoges[Quoi ?]. Chevalier de la Légion d'honneur en 1889[62]
    • Raoul Rousset (1855-1938), bâtonnier du barreau de Paris de 1907 à 1909[63], fut maire de Savignac-les-Églises.
    • Jean-René Sautier : (1923-2012) Fondateur du groupe pharmaceutique Sanofi en 1973.
    • Jean Loup d'Hondt : il a écrit des ouvrages sur la taxinomie zoologique dont Les invertébrés marins méconnus[64],[65]. Il est un des fondateurs avec Guy Delvert et Patrick Dupuis de l'Association Culturelle du Pays de Savignac qui a mis l'accent sur le patrimoine bâti et sur l'environnement. Son action a permis de révéler la présence de deux insectes autochtones : un névroptère, l'ascalaphe, ainsi qu'une variété de cétoine bleue. Un recensement des orchidées a été entrepris.
    • Annie Herguido : écrivain local.

    Héraldique

    À droite, le blason de la famille du Chaylard.

    Les armes de Savignac-les-Églises se blasonnent ainsi : « Tranché, au 1er, d'azur au portail d'église au clocher mur d'argent ouvert et maçonné de sable, au 2nd, de pourpre au portail d'église sommé d'un clocher couvert d'une flèche senestré d'un contre mur déclinant d'argent ouvert et maçonné de sable, au filet d'or brochant sur la partition. »

    Ce blason a été réalisé au cours du mandat du maire Jacques Mougnaud, la commune n'ayant pas d'armoiries historiques propres mises à part celles de ses seigneurs. Une maxime était jointe sur le filet : Plaisance je fus, plaisante je reste. Celle-ci se référait à l'ouvrage Le Périgord illustré, écrit par l'Abbé Audierne, conservateur des monuments de la Dordogne, qui mentionnait que « Plaisance » était l'ancien nom d'une partie du bourg[66]. Il est à noter que des héraldistes se sont offusqués de cette mode des armoiries jugées trop descriptives puisque les deux églises étaient citées dans le blasonnement.

    Auparavant étaient souvent utilisées les armoiries de la famille du Chaylard[67] qui se blasonnent ainsi : « d'azur, à deux tours rangées d'argent, maçonnées de sable ; en cœur, un vol d'émerillon d'or ». Ce blason est représenté dans le chœur de l'église Saint-Martin en septième position sur la gauche.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. M. Reverdel, maire, démissionne en 1962.
    7. Démissionnaire. Source : Nancy Ladde, « Le maire démissionne », Sud Ouest édition Périgueux, 17 juillet 2015, p. 15.
    8. Élue en 2008 sous son nom « Lopes » et en 2014 sous le nom d'usage « Luc-Lopes ».
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Insee, zonage en aires urbaines 2010 de Périgueux », Insee (consulté le ).
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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    10. « Station Météo-France La Coquille - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Savignac-les-Églises et Brive-la-Gaillarde », sur fr.distance.to (consulté le ).
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    13. « Station météorologique de Brive - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    63. [PDF] Le Bulletin Tricentenaire de la Bibliothèque de l’Ordre des avocats de Paris, octobre 2008 (voir page XIII). Consulté le 11 août 2009
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    67. Famille du Chaylard sur Nobiliaire universel de France, Volume 1, p. 161 de Nicolas Viton de Saint-Allais, consulté sur Google books le 5 août 2011.
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