Olivier Hussenot

Olivier Hussenot est un acteur français né le à Paris 19e et mort le à Boulogne-Billancourt[1].

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Olivier Hussenot
Nom de naissance Olivier Marie André Hussenot-Desenonges
Naissance
Paris 19e
Nationalité Française
Décès
Boulogne-Billancourt
Profession Acteur

Biographie

Olivier Hussenot est né dans une famille d'ancienne bourgeoisie parisienne originaire de Lorraine issue de Sébastien Hussenot, né en 1654 , bourgeois de Dombasle-devant-Darney. Jean-Dominique Hussenot (1742-1821) prit le nom de sa terre de Senonges (Vosges), abandonné sous la Révolution Française. Ses descendants sont autorisés , par décret du , à porter le nom de Hussenot-Desenonges[2]. (Armoiries de la famille Hussenot: de gueules au pal d'argent chargé d'un trèfle de gueules).

Olivier Hussenot apprend son métier dès 1931 avec les Comédiens routiers, troupe issue du scoutisme. Avec ses camarades, il apprend le mime, l’expression corporelle et l’improvisation sur le jeu classique. Au cours de cette période de formation, il rencontre Jean-Pierre Grenier avec lequel il fonde, en 1946, la compagnie Grenier-Hussenot qui, jusqu’en 1957, va monter quelques-uns des plus grands succès du théâtre contemporain. Rosy Varte, Jean Rochefort, les Frères Jacques, entre autres, firent leurs débuts chez Grenier-Hussenot, qu'Yves Robert a appelé la troupe-liberté.

Au cinéma, le comédien sera souvent inspecteur ou commissaire (La Belle Image, Maigret tend un piège, Nina…), mais son regard exprime plus de compréhension que de sévérité, comme dans Trois Télégrammes, le film qui le fit connaître. Hussenot fut cantonné, à l’écran, dans des emplois de second plan. Il trouva néanmoins dans Le Dimanche de la vie, qu’il adapta lui-même du roman de Raymond Queneau, un personnage de bourgeois bête et méchant dont la noirceur contraste avec la bonhommie de nombre de ses rôles.

Son autobiographie, Ma vie publique en six tableaux, a été publiée en 1978 chez Denoël.

Théâtre

Filmographie

Cinéma

Courts-métrages

  • 1946 : Un rigolo de Georges Chaperot
  • 1964 : Elle est à tuer de Dossia Mage
  • 1978 : La Mort d'un vieux de Xavier Pacull
  • 1978 : La Magnitude du bout du monde de Jean-Claude Boussard

Télévision

Radio

Notes et références

  1. Olivier Hussenot sur Les Gens du cinéma.
  2. Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire-Français, éd. Sedopols, 2012, p.412

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