Nintendo
Nintendo (任天堂株式会社, Nintendō kabushiki gaisha) est une entreprise multinationale japonaise fondée en 1889 par Fusajirō Yamauchi[3] près de Kyoto au Japon. Elle est spécialisée dans la fabrication de consoles de jeu vidéo, comme la Nintendo Entertainment System (NES), la Nintendo 64, la Wii, Nintendo GameCube et la Nintendo DS et, la dernière en date, la Nintendo Switch, ainsi que dans la conception de jeux vidéo tels que Super Mario ou The Legend of Zelda.
Cet article concerne l'entreprise Nintendo. Pour la console de jeux vidéo, voir Nintendo Entertainment System.
Nintendo Co., Ltd. 任天堂株式会社 | |
Logo de Nintendo utilisé à partir de 2016 | |
Quartier général de Nintendo à Kyoto au Japon | |
Création | |
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Fondateurs | Fusajirō Yamauchi |
Forme juridique | Kabushiki gaisha |
Action | Bourse de Tokyo (7974), NASDAQ (NTDOY), bourse de Francfort (NTO) et OTC Markets Group (NTDOF) |
Siège social | Kyoto Japon |
Direction | Shuntaro Furukawa |
Directeurs | Shuntaro Furukawa |
Actionnaires | The Capital Group Companies (0,17 ), Action en réserve (0,15 ) et Bank of Kyoto (en) (0,04 ) |
Activité | Industrie vidéoludique |
Produits | Jeu vidéo |
Filiales | Nintendo EPD Nintendo PTD NERD Nintendo Business Development Monolith Soft Retro Studios 1-UP Studio Nd Cube Next Level Games |
Effectif | 6 574 (à la fin mars 2021)[1] |
Site web | nintendo.co.jp |
Capitalisation | Bourse de Tokyo (7974) NASDAQ (NTDOY) Bourse de Francfort (NTO) |
Chiffre d'affaires | 1 759 milliards ¥ (2021)[2] |
Résultat net | 480 milliards ¥ (2021)[2] |
À ses débuts, la société produisait des cartes à jouer japonaises : les Hanafuda[4]. À partir des années 1970, la société diversifie ses activités en produisant des jouets et des bornes d'arcade. Elle est ainsi l'une des principales sociétés précurseurs du jeu vidéo. Dans la fin des années 1970, Nintendo se lance dans le marché des consoles et des jeux vidéo. Actuellement, elle est l'un des leaders de ce marché : en 2008, Nintendo est classé premier éditeur de jeux vidéo au Japon[5] et deuxième aux États-Unis (NPD Group). En date de 2019, Nintendo a vendu environ 800 millions de consoles, toutes générations et types confondus.
Nintendo est l'une des rares entreprises de jeu vidéo à avoir su faire entrer certaines de ses licences, en particulier Mario ou Pokémon, dans la culture commune, au même titre que des personnages iconiques d'autres sociétés de divertissement comme Mickey Mouse de The Walt Disney Company[6]. En 2015, Nintendo annonce un partenariat avec Universal Parks & Resorts pour l'ouverture de Super Nintendo World à Universal Studios Japan en 2020.
Histoire
1889-1970 : débuts dans des secteurs variés
Créée le , Nintendo se nomme d’abord Nintendo Koppaï. Il ne s'agit que d’une petite entreprise artisanale que Fusajirō Yamauchi a créée pour vendre des cartes à jouer, les Hanafuda, qu’il avait fabriquées lui-même. Ses cartes deviennent très populaires, à tel point qu'Yamauchi doit s'entourer d'assistants pour pouvoir aller vers une production plus massive de cartes et ainsi satisfaire la demande.
Mais c'est en 1902 qu'il commence à fabriquer les premières cartes à l'occidentale au Japon. En 1907, Fusajirō agrandit sa société en exportant ses cartes à l'étranger. Fusajiro prendra sa retraite en 1929[7] et cédera sa place à son gendre, Sekiryo Yamauchi (originellement Sekiryo Kaneda, il adopte le nom de Yamauchi à la suite de la demande de Fusajiro). La société est rebaptisée Yamauchi Nintendo & Co. en 1933.
En 1947, Sekiryo crée une nouvelle société, Marufuku Co. Ltd (rebaptisée Nintendo Karuta Co. Ltd. en 1951) dans le but de distribuer les Hanafudas à l’étranger. Il faudra attendre 1949 et l’arrivée du jeune Hiroshi Yamauchi, le petit-fils de Sekiryo Yamauchi (et qui sera président de Nintendo jusqu’en 2002), pour voir les activités de la société se diversifier concrètement[8]. Par exemple, on l’a vu se développer dans le marché des portions de riz individuelles, la gestion de compagnies de taxis et même propriétaire d’une chaîne de Love Hotels, activités anecdotiques[9].
En 1951, il change le nom de la société pour Nintendo Playing Cards Co. Ltd. En 1953, Nintendo commence à avoir un immense succès dans la fabrication des premières cartes en plastique du Japon. En 1956, Hiroshi Yamauchi, arrière-petit-fils de Fusajirō Yamauchi, visite les États-Unis pour discuter avec la United States Playing Card Company, le principal fabricant de cartes à jouer. Il a découvert que la plus grande entreprise de cartes à jouer au monde n'utilisait qu'un petit bureau. La prise de conscience de Yamauchi que le commerce de cartes à jouer avait un potentiel limité était un tournant. Il a ensuite acquis la licence pour utiliser les personnages de Disney sur les cartes à jouer pour stimuler les ventes. C'est grâce à un contrat signé avec Disney en 1959 que la société prend une envergure internationale.
Nintendo entre en bourse en 1962, sous le nom de Nintendo Co. Ltd. En 1965, Nintendo a embauché Gunpei Yokoi en tant qu'ingénieur de maintenance pour la chaîne de montage. Cependant, Yokoi est rapidement devenu célèbre pour beaucoup plus que sa capacité à réparer les bandes transporteuses. En 1969 est créé le département Games[10] dirigé par Gunpei Yokoi. Le premier jouet de ce dernier se nomme Ultra Hand et se vendra à 1,2 million d’exemplaires. Par la suite, Nintendo lancera d’autres jouets avec plus ou moins de succès comme Ultra Machine ou Love Tester.
De nos jours, Nintendo continue de commercialiser des cartes à jouer[11]. La firme organise en parallèle de ses activités son propre tournoi de bridge, la Nintendo Cup[12].
1970-1983 : du jeu au jeu vidéo
C’est au début des années 1970 que Nintendo se tourne vers le marché naissant des jeux vidéo, en créant des jeux pour les bornes d’arcades. En 1970 est mise en vente des Beam Gun Games, ayant recours à l'optoélectronique. Pour la première fois au Japon, de la technologie électronique s'installait dans l'industrie du jouet. En 1971, Nintendo lance (uniquement au Japon) une photocopieuse simple nommée NCM Copillus. Elle deviendra un produit à succès avec plus de 100 000 unités vendues. Nintendo collabore avec Magnavox à la création de l'Odyssey, la première console de salon multi-jeux de l'histoire (1972).
En 1973, le Laser Clay Shooting System, qui utilisait la même technologie de pistolets légers que ceux utilisés dans la série de jouets Kousenjuu de Nintendo, est installé dans des salles de quilles abandonnées. Après un certain succès, Nintendo développe plusieurs autres machines à pistolet léger comme le jeu de tir à la mitraillette Wild Gunman qui sortira en 1974 pour la scène d'arcade émergente. Alors que les gammes Laser Clay Shooting System ont dû être fermées à cause de coûts excessifs, Nintendo avait trouvé un nouveau marché.
En 1974, Nintendo obtient les droits de distribution de la console de jeu vidéo Magnavox Odyssey au Japon. La même année voit le début de l'exportation vers l'Amérique et l'Europe. En 1975, Nintendo développe une machine de jeux de médailles commerciales de type vidéo nommé EVR race.
En 1975, Yamauchi commence à étudier certaines nouvelles tendances américaines et certains appareils pouvant se connecter à la télévision pour jouer à des jeux simples, notamment des jeux vidéo. Certaines sociétés, telles qu'Atari, ont déjà connu un certain succès dans ce domaine et Yamauchi décide que ce serait une bonne affaire pour Nintendo. 1976, marque le début du microprocesseur dans le jeu vidéo.
Dans un contexte d'explosion du marché occidental, Nintendo lance sa première console en 1977, uniquement au Japon, la Color TV-Game 6[13],[14]. Plusieurs variantes lui succéderont : la Color TV-Game 15 (1977), la Color TV Game Racing 112 (1978), la Color TV Game Block Kuzushi (1979) et la Computer TV Game (1980). Fonctionnant à piles pour la première version, une seconde version avec adaptateur secteur arrivera deux mois plus tard. Ces consoles n’avaient pas de cartouches de jeu supplémentaires et n’avaient qu’un jeu séparé en plusieurs versions en fonction de leur difficulté (de 6 à 112 versions selon les consoles). Les microprocesseurs, trop chers à fabriquer pour Nintendo, viennent de la société Mitsubishi. Cette console connaîtra un certain succès et incitera Nintendo à poursuivre dans ce domaine : avec 350 000 consoles vendues, les Color TV-Game inondent le marché japonais et représentent 70 % du marché, alors qu'une dizaine d'autres sociétés se partagent les 30 % restants[15]. Durant la même année, en octobre 1977, Nintendo embauche un des plus grands créateur de Nintendo, Shigeru Miyamoto.
En 1978, Nintendo ont décidé de commencer à vendre des machines de jeux vidéo professionnelles. Au mois de mars 1978, Nintendo sort un jeu d'arcade simpliste inspiré du jeu de société Othello, intitulé Computer Othello. Sur fond noir avec le vert comme seule couleur, des pions Othello noirs et blancs sont remplacés respectivement par des carrés et des signes plus. Pas de joystick pour Computer Othello, seulement dix boutons de couleur par joueur. En 1979, Gunpei Yokoi a conçu l'idée d'un jeu vidéo de poche, tout en observant un autre banlieusard qui a passé le temps en interagissant inutilement avec une calculatrice LCD portable, ce qui a donné naissance à Game & Watch.
Au début des années 1980, la micro-informatique explose et le marché des consoles s’effondre pour la première fois de sa courte histoire. En effet, à l’époque, les micro-ordinateurs ne coûtent pas plus cher que les consoles tout en offrant plus de services. Seule la Famicom, grâce à son prix très compétitif, réussit à tirer son épingle du jeu. Et alors que Coleco fait faillite, que Mattel et MB s’écartent du marché et qu’Atari et Philips se recyclent dans l’informatique, Nintendo se retrouve ainsi sans aucun concurrent. Malgré la sortie, en 1986, de la console Master System de Sega, Nintendo règne en maître incontesté sur le marché des consoles. En effet, à cette époque, au Japon et aux États-Unis, un foyer sur trois était équipé d’une Famicom. C’est grâce à la qualité et au nombre important de jeux sortis que la Famicom s’impose, selon la tactique imposée par Hiroshi Yamauchi.
En 1980, Nintendo lance les Game and Watch créés par Gunpei Yokoi. Ces jeux électroniques à écran à cristaux liquides, qui tiennent dans la poche, connurent un très grand succès à travers le monde : en 2008, certaines versions de Game and Watch très recherchées atteignent des prix avoisinant les 500 euros. Gunpei Yokoi, créateur du jeu Metroid, est aussi l’inventeur de la croix directionnelle qui depuis 1980 bénéficie d’un brevet d’étude appartenant à la firme Nintendo. C’est l'année suivante en 1981 que le premier jeu de Shigeru Miyamoto, Donkey Kong, sort sur bornes d’arcade ; dans ce jeu, les deux plus emblématiques personnages de Nintendo, Mario et Donkey Kong, apparaissent pour la première fois.
Fort de ces succès, Hiroshi Yamauchi envoie aux États-Unis sa fille Yoko et son gendre Minoru Arakawa dans le but d’y implanter une filiale. Nintendo of America, dont le siège social est situé à New York, voit ainsi le jour en 1982. Minoru Arakawa restera président jusqu'en 2002 . Dans la même veine, Nintendo of America ouvre la même année un quartier général subsidiaire à Redmond, près de Seattle.
Retour au Japon avec, en 1983, la construction d’un centre de distribution à Uji City afin d’améliorer la production et favoriser l’expansion. Nintendo s’installe également au Canada, à Vancouver, et bâtit un centre vidéoludique aux allures familiales. Au cours de la même année, le chiffre d’affaires de Nintendo of America atteint le seuil de 10 millions de dollars. En juillet, Nintendo fait son entrée sur le premier marché boursier de Tokyo[16].
1983-1989 : le début du succès
En 1983, Nintendo sort la console Famicom (Family Computer) au Japon, et en 1985 aux États-Unis avec l'aide de Worlds of Wonder (jusqu'en 1987)[17], (1986 en Europe et au Canada) sous le nom de Nintendo Entertainment System (NES). C'est à partir de 1983 que Nintendo va sortir plusieurs accessoires pour la Famicom et en 1985 et 1986 pour la NES, comme le NES Zapper, le Power Pad ou le Power Glove.
En 1984, Shigeru Miyamoto crée R&D4. Toujours en 1984, Nintendo sort Vs. System, qui est le premier jeu vidéo d'arcade interactif à deux écrans. En 1985, le très célèbre Super Mario Bros. est mis en vente et sera le deuxième jeu le plus vendu au monde (derrière Wii Sports de Nintendo, vendu avec la console Wii) avec ses 40,24 millions d’exemplaires. En 1986, Nintendo va lancer sur le marché japonais un périphérique révolutionnaire permettant de télécharger les jeux, le Famicom Disk System. C’est sur la NES que naîtront les plus grandes licences Nintendo tels que Metroid, la trilogie Super Mario Bros. ou encore The Legend of Zelda dont le premier épisode sort en 1986. Le chef-d’œuvre créé par Shigeru Miyamoto se vend à plus de six millions d’exemplaires.
En 1987, Nintendo se lance secrètement dans un tout nouveau projet, une console 16 bits : La Super Famicom. Le marché se développe tellement qu’on assiste, en 1988, à une véritable pénurie de microprocesseurs chez Nintendo. En 1988, Nintendo crée le Seal Of Quality, qui est placé sur n'importe quel jeu licencié pour l'usage sur une de leurs consoles de jeux vidéo. À la fin des années 1980, Nintendo est l’entreprise japonaise la plus rentable, devant Toyota, et près d’un foyer sur deux au Japon est équipé d’une Famicom. À cette époque Nintendo contrôle près de 90 % du marché des consoles de salon.
1989-1995 : l’apogée de la société
Encore grâce au génie de Gunpei Yokoi, Nintendo enfonce le clou en sortant en 1989 la Game Boy. La sortie de la petite console portable de Nintendo est accompagnée du célèbre Tetris, dont Nintendo a obtenu les droits après une lutte acharnée contre Atari et Microsoft ; c’est un succès foudroyant[18]. Cette console a su allier prix bas, grande autonomie et un catalogue de jeux aussi riche que varié. C’est un mariage dont a été incapable la Lynx d’Atari et la NEC PC Engine GT, pourtant bien plus performantes, mais bien trop chères. Seule la Game Gear de Sega aurait pu concurrencer sérieusement la Game Boy, mais sa faible autonomie lui a fait perdre le combat. À cette époque, tous les concurrents de la Game Boy étaient en couleurs, alors qu’elle ne disposait que d’un écran monochrome.
Côté console de salon, c’est NEC avec sa PC-Engine (TurboGrafx-16 aux États-Unis) et surtout Sega avec sa Mega Drive (« Genesis » en Amérique du Nord), qui briseront la suprématie de Nintendo. Nintendo réplique en 1990 en sortant la Super Famicom (SNES aux États-Unis, Super Nintendo en Europe). Et malgré un démarrage un peu difficile de la petite dernière de Nintendo, la firme fait toujours d’énormes bénéfices grâce aux ventes de consoles Famicom et de Game Boy. Super Mario Bros. 3 (sorti en 1991 sur NES) est un rouleau compresseur qui se vend à 15 millions d’exemplaires. Un projet de lecteur CD-ROM, en collaboration avec Sony, pour la Super Nintendo est annoncé, son nom : Super Nintendo Play Station.
La même année, en 1990, le Super Famicom Box sort disponible seulement pour chambres d'hôtels uniquement au Japon. C'est une console de salon, la Super Famicom, enfermée dans une boite munie d'un monnayeur, permettant de jouer à une durée limitée à un jeu vidéo et qui fonctionne sur le système du pay to play. En juin 1990, il y a la création d'une filiale Nintendo à cent pour cent, Nintendo of Europe, à Grossosteim en Allemagne.
Le Super Nintendo CD-ROM Adapter (ou CD-ROM Super Nintendo ou SNES-CD en anglais) sort en 1991. C'est un périphérique destiné à la console Super Nintendo, conçu pour lui permettre de lire des jeux vidéo sur CD-ROM, mais qui n'a jamais été commercialisé. Ce n’est qu’à partir de 1992 (date de sa sortie en Europe) et grâce à sa légère supériorité technique face à ses concurrentes (en particulier le Mode 7, qui permet de créer des jeux en pseudo 3D, comme F-Zero ou Super Mario Kart, et le nombre de couleurs affichées à l’écran), que la console finit par s’imposer.
En 1993, il y a la création de Nintendo of Netherlands qui prend la gestion des produits Nintendo, jusqu'ici distribués et gérés par Bandai aux Pays-Bas. D'autres filiales voient également le jour en France, au Royaume-Uni, en Espagne, en Belgique et en Australie. En 1993, Nintendo lance une version relookée de la Famicom baptisée Famicom AV (NES Top Loader aux États-Unis), c’est l’année suivante que sortent les dernières cartouches Famicom, soit une durée de vie de onze ans : du jamais vu pour une console de salon.
Toujours en 1993, Nintendo annule le partenariat de lecteur CD-ROM avec Sony, il semblerait en effet que Sony ait essayé de reprendre la technologie Nintendo pour son propre usage (ce qui se passera d’ailleurs avec sa machine, qu’elle nommera d’après le nom du projet : PlayStation) pour s’allier à Philips, de cette alliance ne naîtront que 4 jeux Nintendo de mauvaise qualité sur la machine CD-I de Philips. Nintendo annonce également le développement d’une nouvelle console : le Project Reality, une console de jeu 64 bits. Nintendo va créer en 1994, le Super Game Boy. Il permet de jouer à des cartouches Game Boy sur un écran de télévision en utilisant les manettes de la Super Nintendo. Ce sera un grand succès.
Par la suite, le catalogue de la Super Nintendo va continuer de s’étoffer avec des jeux mythiques comme Super Mario World, The Legend of Zelda: A Link to the Past, Super Metroid, Street Fighter II, la trilogie Donkey Kong Country (où les personnages sont des modèles 3D digitalisés, véritable révolution pour l’époque), Super Mario Kart ainsi que les séries de jeux de rôle Final Fantasy, Seiken Densetsu, Dragon Quest et EarthBound. La console explore même la 3D avec le chip graphique Super FX utilisé dans le mythique Star Fox (Starwing en Europe).
À cette époque, Nintendo maîtrise encore 75 % du marché des consoles de jeux vidéo. Super Mario World 2: Yoshi's Island en 1995 représente l’apogée des jeux Nintendo de cette génération. Toujours en 1995 et afin de stimuler les ventes face à une concurrence de plus en plus agressive, Nintendo va lancer un nouveau périphérique (uniquement au Japon) permettant, grâce à un adaptateur satellite, de télécharger des jeux sur sa console : le Satellaview. 1995 est aussi l’année où Nintendo va entrer dans le capital de Rareware, la société à l’origine du développement de Donkey Kong Country.
1995-2001 : une époque contrastée
Pendant l’été 1995, Nintendo lance sur les marchés américain et nippon une console 32 bits expérimentale : le Virtual Boy. Cette console mi-portable, mi de salon imaginée par Gunpei Yokoi se présentait sous la forme d’un casque reprenant le concept de réalité virtuelle. Ce fut un échec, à peine 700 000 unités furent vendues, contraignant Nintendo à annuler le lancement européen.
Toujours en 1995, Nintendo s'est retrouvé dans une situation concurrentielle. Le concurrent Sega a présenté son Saturn 32 bits, tandis que le nouveau venu, Sony, a présenté la PlayStation 32 bits. Les campagnes de marketing féroces de Sony ont suivi, et il a commencé à réduire la part de marché de Nintendo et Sega.
Le Project Reality (ou Ultra 64) sort enfin en 1996 au Japon et aux États-Unis et en 1997 en Europe. Rebaptisée Nintendo 64, cette console ultra puissante lors de son annonce en 1993 en partenariat avec Silicon Graphics n’était plus aussi révolutionnaire en 1996, après deux ans de retard. Sans être un échec commercial, elle ne connaît pas le succès escompté, et le marché se voit dominé par Sony et sa PlayStation. La perte des parts de marché n’empêche toutefois pas la Nintendo 64 d’enchaîner les succès avec de nombreux jeux vendus à des millions d’exemplaires. Nintendo, principal éditeur de sa propre console, réalise ainsi des bénéfices exceptionnels. Super Mario 64, qui sort en même temps que la console, révolutionne le monde du jeu vidéo avec sa 3D superbe pour l'époque, et sa maniabilité au stick analogique.
Toujours en 1996, Nintendo va se séparer de Square, qui lui avait apporté un énorme soutien avec ses nombreux RPG. Un différend à propos du support cartouche de la N64 (que Square jugeait trop limité face aux CD-ROM) va aboutir à la volonté de Square de ne plus développer de jeux pour Nintendo mais exclusivement sur PlayStation, faisant ainsi perdre de nombreuses parts de marché à Nintendo au profit de Sony.
C’est un jeu nommé Pocket Monsters (Pokémon), sorti sur Game Boy en 1996, qui va relancer la firme. En effet, et contre toute attente, ce jeu connaît un succès planétaire et se place en tête des meilleures ventes de jeux (2e meilleure vente à ce jour), relançant du même coup les ventes de Game Boy, et faisant de la portable de Nintendo une des consoles les plus vendues de l’histoire vidéoludique.
C’est également en 1996 que Nintendo va mettre sur le marché la Game Boy Pocket, version redessinée, plus petite, plus légère que la Game Boy originale dont les ventes diminuaient.
Le , un tragique évènement bouleverse Nintendo et ses fans : la mort de Gunpei Yokoi dans un accident de la route.
Par la suite, des succès comme Mario Kart 64, The Legend of Zelda: Ocarina of Time et GoldenEye, F-Zero X vont s’enchaîner et faire décoller les ventes de la Nintendo 64 (sans toutefois égaler celles de la PlayStation).
Entre 1997 et 1998, Nintendo décide de rafraîchir le design en sortant le modèle SNS-101, parfois appelé Super NES 2 aux États-Unis, et la Super Famicom Jr. au Japon.
En 1998, la Super Nintendo s’était vendue à plus de 49 millions d’exemplaires.
En , Nintendo lance au Japon la Game Boy Light, version rétroéclairée de la Game Boy Pocket. Toutefois, le lancement de la Game Boy Light n’est pas un réel succès, en effet les fans préfèrent attendre la fin de l’année 1998 et découvrir une véritable nouvelle console portable : la Game Boy Color. Disposant d’un écran couleur et d’un processeur deux fois plus rapide que sur l’ancienne Game Boy, elle est un véritable succès.
Elle incorpore un écran couleur à peine plus grand que celui de la Game Boy. En revanche, son processeur est deux fois plus rapide, et sa mémoire deux fois plus grande. Elle est rétrocompatible avec tous les jeux Game Boy de première génération. La Game Boy Color est disponible en coques de différentes versions : translucide, violet, bleu, vert, fuchsia, jaune, violet translucide. des éditions limités ont également été éditées : Noir translucide, vert translucide, bleu nuit, bleu translucide, orange clair, vert et or et une dizaine d'autres variantes spécifiques, ainsi que 7 versions Pokémon ce qui en a fait son succès.
Toujours en 1998, la Game Boy Camera, commercialisée sous le nom de Pocket Camera au Japon, sort. Elle sert à prendre des photographies de jeux Game Boy, mais également compatible avec tous les modèles de Game Boy et fonctionneront aussi sur les Game Boy Advance (à l'exception de la Game Boy Micro). Elle est déclinée en cinq coloris : bleu, rouge, vert, jaune ou violet (ce dernier seulement disponible au Japon).
Toujours en 1998, le Game Boy Printer, une imprimante thermique qui se branche directement sur la Game Boy via un câble, sort. Vendue avec des rouleaux de papier autocollants de 3,8 cm de large, qui étaient aussi disponibles dans le commerce, le Game Boy Printer est compatible avec toutes les consoles Game Boy et Game Boy Advance à l'exception de la Game Boy Micro. Elle permettra d'imprimer des images présentes dans certains titres Game Boy et Game Boy Color.
En 1998 au Japon et aux États-Unis et en 1999 dans le reste du monde, Nintendo sort Pokémon Pikachu, une console de jeux vidéo portable mettant en scène le Pokémon Pikachu. Elle ressemble à une Game Boy jaune, avec un écran noir et blanc LCD qui permet d'afficher les activités de Pikachu.
Lors de l’E3 1999, Nintendo annonce sa nouvelle console : la Dolphin (nom de code de la GameCube).
En décembre 1999, le 64DD (DD pour Disk Drive) sort uniquement au Japon. c'est une extension matérielle de la Nintendo 64 permettant d’effectuer des modifications dans les jeux tels que l’édition de niveaux, de personnages et permet aux éditeurs de jeux de distribuer des mises à jour via le réseau Randnet, grâce à la possibilité de stockage de données sur disque dur. Ce dernier permet également d’augmenter la taille des jeux, bridée sur cartouche. Il fut un échec commercial (peu de jeux étant sortis sur cette plate-forme) et est abandonné un an plus tard.
En 2000, Rareware sort la suite non officielle de Goldeneye : Perfect Dark qui surpasse son aîné et Nintendo lance The Legend of Zelda: Majora's Mask qui malgré sa qualité mais surtout son originalité ne se vend qu’à 3,3 millions d’exemplaires.
Le Mobile System GameBoy sort exclusivement au Japon le 14 décembre 2000. Il s'agit d'un adaptateur permettant de relier la console à un Téléphone Portable. Cela offrait aux joueurs la possibilité de jouer en réseau, de télécharger des articles de presse et des nouveaux niveaux ou personnages pour leurs jeux et de consulter et envoyer des courriels avec leur console portable.
2001-2004 : maintien du succès des consoles portables Nintendo
En 2001, le rythme des sorties sur Nintendo 64 se ralentit. Néanmoins, c’est au cours de cette année que Rareware sort le jeu le plus injurieux de la console : Conker's Bad Fur Day (ce qui l'a rendu prisé des collectionneurs)[19]. Nintendo sortira, dans le dernier trimestre de 2001, un de ses derniers jeux : Paper Mario suite de Super Mario RPG sur Super Nintendo.
En , Nintendo sort la successeur de la Game Boy (âgée de 13 ans, bien qu’ayant connu 3 évolutions : la Game Boy Pocket en 1996, la Game Boy Light et la Game Boy Color en 1998), la Game Boy Advance. Cette console portable, plus puissante que la Super Nintendo, crée un véritable engouement, tant chez les joueurs que chez les développeurs.
Le Game Boy Advance Card-e Reader sort au Japon le , donnant une nouvelle signification au système de jeu portable. Des informations de jeux enregistrées sur des cartes Card-e peuvent désormais êtres lues par le Card-e Reader et transférées sur Game Boy Advance.
Fin 2001, Nintendo sort au Japon et aux États-Unis la GameCube (autrefois nommée Dolphin), créée pour concurrencer la Dreamcast de Sega, la PlayStation 2 de Sony et la Xbox de Microsoft, la nouvelle console 128-bits de Nintendo a bien des atouts. C’est la première console de Nintendo à délaisser les cartouches pour un format de stockage sur Mini-DVD. En plus de sa grande puissance, la GameCube débarque avec un catalogue mêlant les classiques de la marque, comme Metroid Prime, Super Smash Bros. Melee, Mario Kart: Double Dash!! qui fut un des plus grands succès sur GameCube, et des titres innovants tels que Pikmin ou Animal Crossing. Nintendo a également signé un accord d’exclusivité, perdu par la suite, avec Capcom pour sa série Resident Evil.
En décembre 2001 sort la Pokémon mini, qui est une console de jeux vidéo portable conçue et axée sur la franchise Pokémon. Elle est la plus petite console de jeux à cartouches produite par Nintendo. Elle possède un écran noir et blanc, et propose une horloge, un vibreur et un détecteur de choc. Elle dispose d'une connexion infrarouge permettant le jeu multijoueur.
La GameCube sort en Europe en 2002, et Panasonic commercialise, au Japon seulement, une version de la GameCube capable de lire les films DVD nommée Q (prononcer /ˈkjuː/).
Toujours en 2002, Nintendo crée une carte d’arcade (fondée sur la GameCube) en collaboration avec Sega et Namco. Son nom : la Triforce (clin d’œil à Zelda). Les jeux créés sur ce support ont l’avantage d’être facilement et rapidement portables sur la GameCube (ex. le jeu d’arcade F-Zero AX devenu F-Zero GX sur GameCube).
Fin , Hiroshi Yamauchi quitte la présidence de Nintendo après plus de 50 ans passés à sa tête. Son successeur est Satoru Iwata[20].
La même date, Minoru Arakawa démissionne de son poste de PDG de Nintendo of America et est remplacé par Tatsumi Kimishima jusqu'en 2006.
C’est également en 2002 que Nintendo va se séparer de Rareware, rachetée par Microsoft.
C'est également en 2002, que Nintendo fit une version sans fil de la manette GameCube, nommée Wavebird. Elle avait pour particularité d'utiliser des ondes radios pour communiquer avec la console au lieu des habituelles liaisons infrarouge et possédait une autonomie d'environ 50 heures pour une consommation de deux piles AA, permise par l'absence de module de vibrations. Au Japon, elle a été commercialisée en couleur platine (Silver), alors qu'elle était grise en Europe. Aux États-Unis, les deux étaient disponibles. Une version collector Club Nintendo existe au Japon, blanche et turquoise, avec le logo du Club Nintendo (la casquette rouge de Mario) au lieu du logo GameCube. Il y a également une version collector Gundam, de couleur bordeaux, disponible uniquement au Japon aussi. D'autres manettes sans fils ont été créées par Mad Catz.
Le , Nintendo sort la Game Boy Advance SP (SP pour SPécial). Même puissance que la GBA mais design différent : la console est repliable, l’écran est éclairé par le bas (et non rétroéclairé comme l’annonçait la rumeur), les piles sont remplacées par une batterie et la console perd son port jack. À noter : une nouvelle version améliorée de l’éclairage en 2005.
Lors du Tokyo Game Show 2003, Nintendo a annoncé sa décision de s’implanter en Chine. Les produits Nintendo commercialisés en Chine porteront le nom iQue. Le premier projet de Nintendo en Chine sera l’iQue Player, une Nintendo 64 recarrossée. Pour éviter le piratage, les jeux sont téléchargés depuis des bornes spéciales sur des cartouches flashs réinscriptibles (à la manière du Famicom Disk System).
Toujours en 2003, Le Game Boy Player sort. C'est un accessoire pour la GameCube permettant d'insérer des cartouches Game Boy, Game Boy Color et Game Boy Advance pour y jouer directement sur une télévision à l'aide des manettes de la console de salon.
En 2003, Nintendo sort un site internet Club Nintendo, qui sera un succès dès sa sortie.
Lors de l’E3 2004, Nintendo annonce un nouveau Zelda (prévu pour fin 2006) et une nouvelle console portable : la Nintendo DS. C’est également lors de cette période que Nintendo va renouer avec Square après une absence de près de 7 ans. Square sortira Final Fantasy Crystal Chronicles sur GameCube et de nombreux jeux sur Game Boy Advance.
2004-2011 : le retour de la réussite commerciale
Fin 2004 au Japon et aux États-Unis, début 2005 en Europe, Nintendo lance la Nintendo DS, nouvelle console portable équipée de plusieurs fonctions jusque-là inédites dans le domaine du jeu vidéo portable, telles que l’utilisation de deux écrans rétro éclairés simultanément dont un tactile, d’une connexion internet-joueurs Wi-Fi et d’un microphone intégré. Grâce à un son stéréo ou Surround (avec l’utilisation d’un casque), la rétrocompatibilité avec les titres Game Boy Advance et la mise en veille automatique, la Nintendo DS est un vif succès.
Lors de l’E3 2005, Nintendo présente au public certaines caractéristiques de sa nouvelle console de salon : le Project Revolution.
Satoru Iwata, nouveau président de Nintendo, s'avère décidé à se démarquer avec la nouvelle génération de console de salon en approche : le but est de revenir à des coûts de production peu élevés, avec un système de jeu unique qui poussera les ventes vers l'avant. Cela risque de repousser les joueurs réguliers; il faut donc toucher un public plus occasionnel.
En , Nintendo lance son nouveau système de jeu en ligne : le Nintendo Wi-Fi Connection, compatible avec la Wii et la Nintendo DS. Ce système connaît un vif succès en partie grâce à Mario Kart DS qui sort au même moment.
Fin 2005 au Japon et aux États-Unis, Nintendo lance une troisième version du Game Boy Advance, le Game Boy Micro avec un écran rétroéclairé et une coque amovible de décoration ; trois coques sont fournies avec la console. L’écran est de meilleure qualité que ceux des versions précédentes du Game Boy Advance. Sa petite taille, plus petite de face qu’une carte de crédit, attire une nouvelle clientèle plus âgée. Cette console se vend assez bien, même si elle n’est que légèrement moins coûteuse que la Nintendo DS qui offre une compatibilité avec le même catalogue de jeu.
Début , Nintendo annonce avoir écoulé treize millions de DS dans le monde depuis son lancement à l’échelle mondiale jusqu’à la fin . Un chiffre important suivi par des ventes de jeux excellentes dépassant le million pour des titres tels que Nintendogs, Animal Crossing: Wild World, Mario Kart DS, Metroid Prime Hunters, Nintendo DS Brain Training, Pokémon Diamant et Perle, un remake de Super Mario 64 : Super Mario 64 DS, et New Super Mario Bros., un opus qui rappelle celui sur NES.
Toujours fin janvier 2006, Nintendo annonce une version relookée de la Nintendo DS dans un style assez proche de la Wii (nom de code Revolution). Nommée Nintendo DS Lite, elle est sortie le au Japon pour le prix de 16,800 yens (environ 118 €), le 11 juin en Amérique du Nord pour le prix de 149 CAD et enfin en Europe le pour le prix de 149,99 €. La Nintendo DS Lite est plus légère que l’originale (218 g contre 275 pour l’originale) mais aussi plus petite : ses dimensions ayant été réduites (133 × 74 × 22 contre 149 × 85 × 29) et il est possible de gérer la luminosité de l’écran avec 4 niveaux d’éclairage. Pour de nombreux joueurs, il s’agit de la console inaugurale de New Super Mario Bros. (un certain mélange de tous les épisodes en un seul nouveau jeu). Ce jeu s’est vendu à 900 000 d’exemplaires dans les 4 premiers jours de sa sortie. En 2008, nous avons le choix entre plusieurs coloris : blanc et noir disponibles dès le lancement, puis gris et rose, et enfin rouge, bleu clair et vert clair qui sont des couleurs ajoutées par la suite (d'autres couleurs comme bleu foncé, violet, jaune ou or sont disponibles en version limitée en Amérique du Nord ou au Japon).
En 2006, Nintendo ouvre la voie à la gamme de jeux Touch! Generations, une gamme de titres permettant de jouer de toutes nouvelles manières.
En 2006, Tatsumi Kimishima démissionne de Nintendo of America et laisse la place à Reggie Fils-Aimé.
Début , la barre du million de joueurs uniques sur la Nintendo Wi-Fi Connection est dépassée et Nintendo se fait un nom dans le domaine du jeu vidéo en ligne par la même occasion. La barre des deux millions de joueurs est franchie en . Nintendo sort le jeu Programme d'entraînement cérébral du Dr Kawashima qui fut un véritable succès. Une suite de ce jeu ne tarde pas à sortir ainsi que d'autres jeux visant le même public sortent et se vendant aussi bien. Nintendo a trouvé le public qu'il lui faut pour sa prochaine console de salon, et juge donc inutile de dépenser trop d'argent pour sa production.
La Révolution se nomme désormais « Wii », soit « We », ou « Nous », signe de l'orientation multijoueur donnée à cette console. Le design de la console aborde un style épuré, et aura le but de plaire à un large public, mais conviendra aussi aux joueurs « confirmés » qui se sentiront, malgré tout, délaissés après sa sortie.
La cinquième console de salon de Nintendo est donc la Wii (dont l’ancien nom de code était Revolution), qui a été présentée en version jouable à l’E3 au début du mois de .
Cette console est sortie le en Europe au prix de 249 €. Elle propose un système de jeu en ligne comme celui qui a vu le jour sur la Nintendo DS en . Ce système en ligne (le WiiConnect24) est entièrement gratuit. Elle offre une compatibilité avec les jeux de la Nintendo GameCube. De plus, elle permet, grâce à la Virtual Console, d’avoir accès a certains jeux NES, Super Nintendo et Nintendo 64, par la voie du téléchargement mais aussi à des jeux Mega Drive, TurboGrafx-16, MSX, Commodore 64, PC-Engine (Hudson, NEC), NEO-GEO et Master System. La manette, appelée Wiimote, est totalement inédite. Elle a été présentée au Tokyo Game Show de 2005 pour la première fois. Elle se présente sous la forme d’une télécommande. C’est un engin de pointage qui détecte les mouvements. Cette manette peut interpréter les déplacements diagonaux, d’éloignement et de rapprochement, ainsi que les rotations. Depuis l’E3 2006, elle contient aussi un haut-parleur et un vibreur. Ici, deux capteurs fixes sous la forme de tiges de 30 cm jouent le rôle de référentiels. Des extensions peuvent être attachées à la manette, comme un joystick (appelé « nunchuk », qui détecte aussi les mouvements) et qui est vendu avec la console.
En , Nintendo a déjà vendu près de 6 millions de consoles Wii à travers le monde et compte en vendre 14 millions en 2007/2008. Par ailleurs la Nintendo DS se porte extrêmement bien, la barre symbolique des 10 millions d’unités vendues en Europe en moins de 2 ans ayant été franchie en janvier 2008. Notons également que le nombre de Nintendo DS vendues aux États-Unis est sur le point de franchir les 10 millions d’unités vendues. La Nintendo DS devient ainsi la première console à avoir atteint ce chiffre en si peu de temps.
Le 1er mai 2007, Nintendo a acquis une participation de 80 % dans la société de développement de jeux vidéo Monolith Soft, auparavant détenue par Bandai Namco. Monolith Soft est surtout connu pour développer des jeux de rôle tels que les séries Xenosaga et Baten Kaitos.
Toujours fin 2007, Nintendo change son site. Le design du site arbore un style épuré, correspondant aux couleurs de la Wii et de la Nintendo DS Lite[21]. Dans ce nouveau site, l'espace communauté où les joueurs pouvaient s'échanger des messages, et communiquer avec les administrateurs du site (bien qu'ils y fussent rarement présents) disparait. Les news ne dévoileront plus aucune avant-première, et ne feront que présenter les nouveaux jeux qui sortent, et mises à jour. Le site, bien que de meilleure qualité est une déception réelle pour les joueurs, dont beaucoup le considéraient comme une référence, pour les avant-premières mais aussi le contenu bien plus étoffé auparavant[citation nécessaire].
En novembre 2007, Nintendo sort le jeu Super Mario Galaxy. Successeur de Super Mario Sunshine, Galaxy est le nouveau volet 3D des aventures du célèbre plombier de la firme. Le jeu est un immense succès critique et commercial, acclamé pour son originalité, son concept de gravité, sa musique orchestrée et ses graphismes. Le jeu se vend à plus de 8,5 millions d'exemplaires à travers le monde et est décerné jeu de l'année 2007[Par qui ?]. Le jeu remporte le prix prestigieux de jeu de la décennie par la BAFTA, l'Académie Britannique. Super Mario Galaxy est le jeu le mieux côté de tous les temps sur GameRankings. Il est également le titre Wii le mieux côté de tous suivi de sa suite, Super Mario Galaxy 2, The Legend of Zelda: Twilight Princess, World of Goo et Metroid Prime: Trilogy.
En 2007, Greenpeace dénonce l'absence de politique environnementale de Nintendo, tant en matière d’élimination des substances chimiques dangereuses qu'en recyclage des produits électroniques obsolètes[22].
Début 2008, Nintendo sort un jeu très attendu : Super Smash Bros. Brawl. Le jeu est un vif succès avec des ventes de plus de 9,2 millions d'exemplaires.
Au mois d'avril 2008, Le Wii Fit et la Wii Balance Board sort, invitant des familles entières à s'intéresser à leur forme physique tout en s'amusant. Dans le courant de la même année, la sortie de Mario Kart Wii et du volant Wii Wheel amène les joueurs de tous âges et de tous niveaux à s'affronter tambour battant sur les circuits.
C'est au mois de mai 2008 que WiiWare, le service de téléchargement de jeux vidéo, est lancé.
Le , la Nintendo DSi sort au Japon. Celle-ci est équipée d'une fonction appareil photographique mais ne lit plus les jeux Game Boy Advance.
Le , Nintendo annonce que la DSi s'est écoulée à 170 179 exemplaires lors des deux premiers jours de sa commercialisation au Japon[23]. À titre de comparaison, la DS s'était vendue à 117 556 unités pendant les deux premiers jours de sa mise en circulation. La DSi est commercialisée depuis le aux États-Unis et le en Europe.
Fin 2008, Nintendo adopte définitivement un nouveau logo : soit le même que le précédent, mais en un gris assez discret correspondant mieux ainsi aux couleurs épurées de la Wii et de la Nintendo DS Lite (puis de la DSi). Il sera demandé par courrier à de nombreux journaux et magazines de ne plus utiliser l'ancien logo rouge. Les boites de jeux abordant encore l'ancien logo sont rééditées, ainsi également que le contenu des jeux où apparaissent le logo rouge[réf. nécessaire].
Durant l'été 2009, Wii Fit revient en pleine forme avec Wii Fit Plus offrant à ses utilisateurs encore plus de façons de mesurer leur forme physique. L'ajout d'un compteur de calories et d'une option permettant de personnaliser les entraînements selon les besoins de l'utilisateur permettent à chacun de prendre soin de sa forme à son rythme.
La Nintendo DSi XL (ou DSi LL au Japon) est sortie le 21 novembre 2009 au Japon, le 5 mars 2010 en Europe et le 28 mars 2010 aux États-Unis. Il s'agit d'une version agrandie de la Nintendo DSi, ses écrans étant 93 % plus grands.
Fin 2009, Nintendo met en vente le jeu New Super Mario Bros. Wii, un épisode 2D du célèbre Mario. Le jeu bat le record de ventes sur la durée la plus courte, autrefois détenu par Grand Theft Auto: San Andreas et devient le jeu le plus rapidement vendu de l'histoire, cumulant en février 2010 près de douze millions de ventes après deux mois de commercialisation.
En juin 2010, à l'occasion de l'E3, Nintendo dévoile sa nouvelle console portable devant succéder à la gamme Nintendo DS. Dénommée Nintendo 3DS celle-ci conserve le concept des 2 écrans. Celui du bas est toujours tactile (elle est rétrocompatible avec les jeux Nintendo DS) mais la grande nouveauté provient de l'écran supérieur qui permet d'afficher des effets 3D sans que l'utilisateur ait besoin de porter des lunettes. La Nintendo 3DS dispose d'une puissance accrue par rapport à la Nintendo DS, d'un gyroscope, de trois caméras (permettant de prendre des photographies en 3D) et de fonctions de communication avancées. Elle est lancée au Japon le 26 février 2011, en Europe le 25 mars 2011 et aux États-Unis le 27 mars 2011.
2011-2017 : échec de la Wii U, ère de la Nintendo 3DS et lancement du jeu mobile
Au mois d', le site 01net déclare que, selon une source interne de Nintendo, la future console de salon de la firme se nommerait « Project Café ». Les rumeurs font état de compatibilité HD et d'une nouvelle manette intégrant un écran[24]. Finalement, Nintendo dévoile sa nouvelle console lors de l'E3 2011. Dénommée Wii U, elle est la première console capable d'afficher des jeux en 1080p en natif et est rétrocompatible avec les jeux et accessoires Wii. La manette, appelée GamePad, constitue la principale innovation. Celle-ci comprend un écran tactile 16:9 de 6,2 pouces, une caméra, un micro et un gyroscope[25].
En , Nintendo a annoncé son rapport financier pour 2011, qui a entraîné une perte nette de 43,2 milliards de yens en raison des baisses de prix du matériel et des taux de change. Nintendo a montré des pertes pour la première fois depuis que le rapport financier a été publié dans les années 1980.
Le , lors d'un Nintendo Direct, la Nintendo 3DS XL est annoncée. Il s'agit d'un nouveau modèle de la Nintendo 3DS possédant des écrans plus grands, à l'instar de la Nintendo DSi XL en son temps. Elle est vendue avec une carte mémoire de 4 Go et est disponible au Japon et en Europe le et aux États-Unis le [26].
La Wii Mini, annoncée le est une console de jeux vidéo semblable à la Wii mais en plus petit. Elle est commercialisée le au Canada et le en Europe, au prix conseillé de 99 euros, soit le prix de sortie le moins cher pour une Wii.
À la fin de l'année 2012, Nintendo lance dans les principaux marchés du jeu vidéo la console de salon Wii U.Celle-ci profite d'une connectivité en ligne très développée, concrétisée par le réseau social Miiverse.[style à revoir]
Fin août 2013, Nintendo dévoile la Nintendo 2DS, une console portable compatible avec les jeux DS et 3DS, mais sans possibilité d'activer la fonction de 3D autostéréoscopique, pour un prix moins élevé que les précédents modèles[27]. La console est commercialisée en octobre 2013.
Le , Nintendo a annoncé avoir acheté une participation de 28 % dans une société dérivée de Panasonic appelée PUX Corporation. La société se spécialise dans la technologie de reconnaissance faciale et vocale, avec laquelle Nintendo entend améliorer la convivialité des futurs systèmes de jeux. Nintendo a également travaillé avec cette société dans le passé pour créer un logiciel de reconnaissance de caractères pour un écran tactile Nintendo DS.
Au début 2014, les chiffres de Nintendo sont dévoilés. Les mauvaises ventes de la Wii U (en grande partie) amorcent des prévisions pessimistes pour l'année fiscale 2013-2014[28]. Lors de l'E3 2014, Nintendo dévoile les figurines amiibo, compatibles avec la Wii U et Nintendo 3DS et fonctionnant avec la technologie NFC[29]. Ces figurines sont commercialisés à partir de novembre 2014 pour la sortie du jeu Super Smash Bros. for Wii U[30].
En août 2014, Nintendo annonce le lancement de la New Nintendo 3DS, nouvelle version de la Nintendo 3DS possédant notamment un second stick analogique de petite taille[31]. Certains jeux sont spécifiquement conçus pour utiliser le nouveau processeur de ces deux modèles de ce système et ne sont pas compatibles avec les anciens modèles 3DS[32]. Elle est commercialisée fin 2014 au Japon et en Australie, puis le en Europe et en Amérique du Nord.
En janvier 2015, les chiffres de Nintendo dévoilent la montée de la Wii U qui a désormais atteint les 9,2 millions d'unités vendues et de la Nintendo 3DS avec plus de 50 millions d'unités vendues[33].
Toujours en janvier 2015, Nintendo a annoncé sa sortie du marché brésilien après quatre années de distribution de produits dans le pays. Nintendo a invoqué des droits d'importation élevés et le manque d'opérations de fabrication locales pour justifier son départ. Nintendo poursuit son partenariat avec Juegos de Video Latinoamérica pour distribuer des produits dans le reste de l'Amérique latine.
En mars 2015, Nintendo annonce un rapprochement avec DeNA pour le développement de jeux et applications conçus spécifiquement pour smartphones et tablettes[34]. Le même jour, Nintendo annonce également une nouvelle console avec le nom de code « NX »[35].
En mai 2015, Universal Parks & Resorts a annoncé qu'il était en partenariat avec Nintendo pour créer des attractions dans les parcs à thème Universal basés sur les propriétés de Nintendo.
Le , Nintendo annonce le décès de son PDG, Satoru Iwata, le 11 juillet à l'âge de 55 ans des suites d'une tumeur à la vésicule biliaire. L'intérim est alors assuré par Shigeru Miyamoto, créateur de nombreux jeux de Nintendo, et Genyo Takeda, membre de la direction[36].
Le , Nintendo organise un conseil dans le but d'élire le nouveau PDG de l'entreprise[37]. Ainsi, Tatsumi Kimishima est officiellement nommé président de la compagnie[38]. Cette élection s'accompagne d'une restructuration interne de la société, avec notamment la fusion de plusieurs structures proches, ainsi que la création d'un département Business Development[39].
Fin octobre 2015, Nintendo annonce l'ouverture d'un nouveau service de fidélisation, My Nintendo, en remplacement du Club Nintendo fermé plus tôt dans l'année, ainsi que la sortie de la première application pour mobile, intitulée Miitomo, pour mars 2016[40],[41]. Lors de son lancement au Japon, l'application dépasse le million de téléchargements en trois jours, et fait s'envoler l'action de Nintendo à la Bourse de Tokyo[42].
En mars 2016, un nombre important de licenciements est annoncé[43].
Le 27 avril 2016, Nintendo publie ses résultats financiers[44] sur l'année écoulée (du 31 mars 2015 au 31 mars 2016) et annonce un bilan positif malgré un bénéfice réduit de 60 % par rapport à l'année précédente[45].
La sortie de l'application mobile Pokémon Go par Niantic en juillet 2016 a fait doubler les parts de Nintendo, en raison d'un malentendu des investisseurs selon lequel le logiciel était la propriété de Nintendo. Plus tard ce mois-ci, Nintendo a publié une déclaration clarifiant sa relation avec Niantic, Nintendo a déclaré détenir 32 % du propriétaire de la propriété intellectuelle de Pokémon The Pokémon Company, et bien qu'il recevrait des licences et d'autres revenus du jeu, il s'attendait à un impact limité sur le revenu total de Nintendo. À la suite de la déclaration, le prix des actions de Nintendo a chuté considérablement, perdant 17 % en un jour de négociation
En août 2016, Nintendo of America a vendu 90 % de sa participation majoritaire (55 %) dans les Seattle Mariners à un groupe d'investisseurs dirigé par l'homme d'affaires de téléphonie mobile John Stanton pour 640 millions de dollars.
En novembre 2016, la Nintendo Classic Mini: Nintendo Entertainment System, une version modernisée et compacte de la NES, sort. Elle comporte 30 jeux pré-installés.
Le 29 novembre 2016, Universal Parks & Resorts lance officiellement les parcs thématiques de Nintendo sur trois noms : Universal Studios Japan, Universal Orland Resort et Universal Studios Hollywood.
En décembre 2016, Nintendo sort Super Mario Run pour les appareils IOS. Avec plus de 50 millions de téléchargements en une semaine, Kimishima déclare que Nintendo sortira quelques jeux mobiles chaque année à partir de là.
Depuis 2017 : le succès de la Nintendo Switch
En octobre 2016, Nintendo révèle la Nintendo Switch, connue jusqu'alors sous son nom de code « NX ». L'innovation majeure de cette console hybride est la possibilité de passer du mode console de salon au mode console portable sans avoir besoin d'interrompre la partie. Son système de manettes détachables permet de nombreuses possibilités de jeu[46]. La console est commercialisée le 3 mars 2017 et est accompagnée de 1 2 Switch, Fast RMX, Human Resource Machine, I Am Setsuna, Just Dance 2017, The Legend of Zelda: Breath of the Wild, Little Inferno, Snipperclips : Les deux font la paire, Skylanders: Imaginators, Super Bomberman R, Shovel Knight et World of Goo.
En avril 2017[47], Nintendo annonce la New Nintendo 2DS XL. Comme la Nintendo 2DS, elle est compatible avec tous les jeux Nintendo 3DS sans les effets 3D stéréoscopiques. Elle dispose d'un plus large écran et est plus légère que les modèles précédents. Elle est sortie le 28 juillet 2017.
En juin 2017, la Nintendo Classic Mini: Super Nintendo Entertainment System est annoncée. C'est une console de jeux vidéo considérée comme une version modernisée et compacte de la Super Nintendo. Elle sort fin septembre 2017 en Europe et aux États-Unis et en octobre 2017 au Japon. Elle comporte 21 jeux préinstallés.
En septembre 2017, Nintendo annonce un partenariat avec la société chinoise de jeux vidéo Tencent afin de publier leur nouveau jeu mobile, Honor of Kings, pour la Nintendo Switch.
En novembre 2017, il a été annoncé que Nintendo ferait équipe avec Illumination Entertainment, une division d'animation d'Universal Pictures, plus connue pour la franchise Moi, Moche et Méchant pour réaliser un film animé sur la franchise Mario.
En janvier 2018, Nintendo présente Nintendo Labo, une gamme d'accessoires à assembler soi-même, compatibles avec la Nintendo Switch. Surnommés Toy-Con, ils sont fabriqués à base de carton, et peuvent se présenter sous la forme d'un piano, d'une maison ou encore d'une canne à pêche, pouvant être synchronisés à un jeu. Les Toy-Con utilisent les capacités intégrées des Joy-Con, comme le gyroscope ou le capteur infrarouge, pour fonctionner. Les accessoires Nintendo Labo sont sortis depuis le 27 avril 2018.
Toujours en janvier 2018, la société a annoncé qu'elle avait vendu 14,86 millions d'unités au cours du premier exercice de la console. Ils ont également annoncé avoir vendu 52,57 millions d'unités de logiciels. Cela signifie qu'ils ont vendu plus de Nintendo Switch en moins d'un an par rapport à toutes les ventes de Nintendo Wii U (13,56 millions) tout au long de son cycle de production.
En avril 2018, Nintendo a annoncé que Tatsumi Kimishima quitterait son poste de président de l'entreprise en juin. Shuntaro Furukawa, directeur général et co-directeur externe de The Pokémon Company, lui succédera en attente d'approbation des actionnaires.
Le 27 avril 2018, Nintendo a officiellement lancé le premier jeu mobile intelligent Dragalia Lost ~ Lost Dragonskin ~ développé conjointement avec Cygames et qui devrait être disponible sur les tablettes à l'été 2018 au Japon, à Taiwan, à Hong Kong et à Macao.
En août 2018, Nintendo annonce que sortira pour le 15 septembre 2018, la Nintendo Classic Mini Double Pack, un pack qui contient la Nintendo Entertainment System et la Super Nintendo
En , Nintendo annonce la fin des productions des mini consoles NES Mini et SNES Mini.
En , Nintendo a annoncé avoir réalisé un bénéfice de 958 millions de dollars et généré un chiffre d'affaires de 5,59 milliards de dollars en 2018.
En février 2019, après quinze ans à la tête de Nintendo of America, Reggie Fils-Aimé annonce mettre fin à ses fonctions à partir du 15 avril 2019. Il sera remplacé par Doug Bowser.
En début , Nintendo annonce la Nintendo Switch Lite. Cette console est un modèle dérivé uniquement portable de la Nintendo Switch. Elle est sortie le .
En septembre 2019, Nintendo sort deux nouveaux accessoires compatibles avec les Joy-Con de la Nintendo Switch, le Leg Strap et le Ring-Con, avec le jeu Ring Fit Adventure. Ce sont une sangle (attaché à la jambe) et un anneau qui peut être poussé ensemble.
En janvier 2020, la société de développement d'hôtels et de restaurants Plan See Do a annoncé qu'elle réaménagerait l'ancien siège de Marufuku Nintendo Card Co.en tant qu'hôtel, avec des plans pour ajouter 20 chambres, un restaurant, un bar et une salle de sport, avec un date d'ouverture prévue mi 2021. Le bâtiment appartient à Yamauchi Co., Ltd., une société de gestion d'actifs de la famille fondatrice de Nintendo. Il a en outre été rapporté que le siège social d'origine du XIXe siècle avait apparemment été démoli et transformé en parking.
En avril 2020, ValueAct Capital Partners a annoncé une acquisition de 1,1 milliard de dollars d'achats d'actions Nintendo, leur donnant une participation globale de 2% dans Nintendo.
En mai 2020, bien que la pandémie de Covid-19 ait provoqué des retards dans la production et la distribution de certains produits de Nintendo, la situation "a eu un impact limité sur les résultats commerciaux". Nintendo a signalé une augmentation de 75% de ses revenus par rapport à l'exercice précédent, principalement grâce au service Nintendo Switch Online.
En août 2020, Nintendo a été nommée la société la plus riche du Japon.
En septembre 2020, Nintendo cesse la production de tous les modèles de Nintendo 3DS. Bien qu'il fut souligné que c'est un succès, il fut remarqué que c'est la première fois depuis 1989 (1980 si on considère que les Game & Watch sont des consoles) que Nintendo ne fabrique plus de consoles spécifiquement portables[48].
Nintendo fait en 2020 une année record depuis la Wii grâce aux ventes de la Nintendo Switch et au record d'Animal Crossing: New Horizons sorti durant les premiers mois de confinement, malgré un catalogue de sorties assez faible en dehors des produits pour célébrer les 35 ans de Super Mario Bros..
Produits
Consoles de salon
- Famicom - Console 8 bits lancée au Japon en 1983. Elle fut commercialisée en Europe et États-Unis à partir de 1985 sous le nom de Nintendo Entertainment System, plus connue sous le nom de NES. Elle rencontra un gros succès commercial (62 millions d’unités vendues)[49].
- Famicom Disk System (FDS) - Une extension de la Famicom commercialisée à partir de 1986 qui permettait de jouer à des jeux téléchargés sur des disquettes pour un prix dérisoire.
- Super Famicom (Super Nintendo ou SNES en Amérique et en Europe) - Seconde véritable console de salon de Nintendo d’une puissance de 16 bits, elle est lancée entre 1990 et 1992. Elle a connu un énorme succès dans le monde. 49 millions d'exemplaires écoulés[49].
- Satellaview (BS-X) - Extension de la Super Famicom lancée au Japon en 1995, elle permettait de télécharger des jeux depuis une chaine satellite.
- Super Game Boy - Accessoire de la Super Famicom / Super Nintendo s'insérant dans le port cartouche de la console et permettant de jouers aux jeux Game Boy sur écran de télévision. La Super Game Boy pouvait afficher les jeux en couleur avec possibilité pour l'utilisateur de régler la palette de couleur des jeux qu'il utilisait.
- Nintendo 64 - Console 64 bits, la plus puissante de sa génération, lancée en 1996. Contrairement aux consoles concurrentes de sa génération, la N64 utilisait encore le support cartouche et non le support CD. Les ventes avoisinèrent les 33 millions d'exemplaires vendus[49] notamment grâce aux jeux The Legend of Zelda: Ocarina of Time et Super Mario 64.
- 64DD - Le 64DD (DD pour Disk Drive) est une extension matérielle de la Nintendo 64 permettant d’effectuer des modifications dans les jeux tels que l’édition de niveaux, de personnages et permet aux éditeurs de jeux de distribuer des mises à jour via le réseau Randnet, grâce à la possibilité de stockage de données sur disque dur. Ce dernier permet également d’augmenter la taille des jeux, bridée sur cartouche. D’abord annoncé en novembre 1995 par Hiroshi Yamauchi, le périphérique a été maintes fois repoussé pour finalement sortir le , au Japon seulement. Il fut un échec commercial, peu de jeux étant sortis sur cette plate-forme qui fut abandonnée un an plus tard.
- GameCube (NGC) - Console 128 bits lancée en 2001. Seule console de sa génération dédiée uniquement au jeu et non au multimédia. Utilise un format de stockage des jeux inédits : le mini DVD. Les ventes allèrent au-dessus des 21 millions d'unités[49].
- Game Boy Player - Accessoire se connectant sur la GameCube permettant à l'utilisateur de jouer aux jeux Game Boy Advance sur écran de télévision.
- Wii - Cinquième console de salon de Nintendo lancée fin 2006 partout dans le monde. Elle permet une immersion plus poussée dans les jeux grâce à la capture des mouvements de la Wiimote. Un module, le Wii Motion Plus, a été présenté à l'E3 2008 permettant à la Wiimote de passer en 1.1 et de retranscrire véritablement les mouvements dans le jeu (sans ce module, les mouvements sont pré-calculés par le jeu, c'est-à-dire que si on effectue une attaque de haut en bas, elle ne sera pas de haut en bas dans le jeu). La Wii est la console de salon de Nintendo qui rencontre jusqu'à aujourd'hui le plus grand succès, avec environ 101 millions d'unités vendues[49].
- Wii U - La sixième console de salon de Nintendo est commercialisée depuis le 30 novembre 2012. La console, sensiblement de la même taille que la Wii et d'un design similaire (blanc épuré) est indiquée comme plus puissante que les PlayStation 3 et Xbox 360. À l'instar de la Wii, la Wii U se différencie par sa manette : un gyroscope, caméra frontale, écran tactile de 6,2 pouces (non multi-touch), possibilité de commencer à jouer sur la TV pour poursuivre sur l'écran de la manette. Les télécommandes Wii, Nunchuk, les Classic Controlers sont compatibles avec la Wii U. Les jeux Wii restent compatibles, mais pas les jeux GameCube. Elle a été présentée à l'E3 2011 puis 2012. Les développeurs de jeux annoncent que grâce à sa manette, les méthodes de jeux sont inédites.
- Nintendo Switch - La septième console de salon est dévoilée le 20 octobre 2016, pour une sortie mondiale prévue le 3 mars 2017[46]. Connue depuis mars 2015 sous le nom de code NX, il s'agit d'une console "hybride", offrant la possibilité de jouer comme si c'était une console de salon ou une console portable selon le choix du joueur, en permettant de passer d'un mode à l'autre sans avoir à interrompre la partie. La Nintendo Switch utilise des manettes détachables, appelées Joy-Con, permettant plusieurs configurations de jeu, que ce soit en solo ou en multijoueur.
Consoles portables
Nintendo est leader sur le marché des consoles portables depuis 1980.
- Game and Watch (G&W) - une série de jeux portables à écrans à cristaux liquides commercialisés de 1980 à 1991, qui connurent un immense succès dès leur lancement et sauvèrent Nintendo de la faillite[50].
- Game Boy (GB) - Lancée en 1989, c’est la première console portable à cartouches de jeux interchangeables de l’histoire. Elle dispose d’un écran monochrome affichant différentes teintes de vert (malgré le fait que les émulateurs Game Boy affichent les jeux en monochrome noir et blanc). Ses spécifications techniques (ainsi que celles de toutes ses dérivations et sa successeure, la Game Boy Color, écran exclu pour toutes) se rapprochent très étroitement de celles de la Nintendo Entertainment System.
- Game Boy Pocket (GBP) - Version relookée de la Game Boy, sortie en 1996.
- Game Boy Light (GBL) - Version rétro éclairée de la Game Boy Pocket, sortie en 1998 uniquement au Japon.
- Camera Game Boy - Accessoire se connectant à la Game Boy et permettant de prendre des photographies en noir et blanc, pouvant être par la suite modifiées.
- Game Boy Printer - Accessoire se connectant à la Game Boy et permettant d'imprimer sur une feuille de papier des images de jeux ou des photographies prises sur Caméra Game Boy.
- Game Boy Color (GBC) - Première véritable nouvelle console portable de Nintendo depuis la Game Boy, elle dispose d’un écran couleur et est rétro compatible avec les jeux GB originaux.
- Mobile System GB - Extension de la Game Boy Color lancée en 2000 uniquement au Japon, adaptateur permettant de relier la console à un téléphone portable.
- Game Boy Advance (GBA) - Console portable 32 bits, lancée en 2001, rétro compatible avec toutes les Game Boy précédentes.
- e-Reader - Extension de la GBA lancée au Japon en 2003. Permet de lire des jeux stockés sur des cartes à jouer.
- Game Boy Advance SP (GBA SP) - (2003) Version améliorée de la GBA. Possède un écran rétro-éclairé (modèle AGS-101 uniquement).
- Game Boy Micro (GBM) - Version miniature de la GBA lancée fin 2005. Elle ne permet plus de lire les anciens jeux Game Boy.
- Nintendo DS (pour « Dual screen ») - Console portable à deux écrans dont un tactile. Un peu plus puissante que la Nintendo 64, elle est rétro-compatible avec la Game Boy Advance (2004).
- Nintendo DS Lite - Version relookée de la DS, lancée en 2006. La console est plus légère et possède des écrans plus lumineux que ceux de sa grande sœur.
- Nintendo DSi - Version améliorée de la DSL, lancement 1er novembre 2008 au Japon et le en Europe. Elle a une caméra intérieure et extérieure, absence du port GBA.
- Nintendo DSi XL - Version relookée de la DSi, elle a de plus grands écrans (et est donc plus grande : écrans 4,2 pouces contre 3 pour la DSi normale) et aussi un stylet bien différent des anciens (plus gros). Elle est sortie le 21 novembre 2009 au Japon et en Europe et Amérique du Nord au premier trimestre 2010 ; le 5 mars 2010 pour la France.
- Nintendo 3DS (pour « Three-dimensional screen ») - Console portable à deux écrans utilisant la technique lenticulaire (autostéréoscopie) offrant un affichage 3D-relief sans besoin de lunettes spéciales. Introduisant une nouvelle suite différente de la DS et la DSi, cette console intègre des accéléromètres, des caméras, une batterie ion-lithium permettant une meilleure autonomie. La console était présentée lors de l'E3 2010 et a été lancée le ( en France).
- Nintendo 3DS XL - Version relookée de la 3DS, elle a de plus grands écrans et une meilleure prise en main. Elle reprend beaucoup la DSi XL pour les grands écrans.
- Nintendo 2DS - Variante allégée de la 3DS, elle est dépourvue de la fonction 3D et n'est pas pliable mais est vendu pour un prix plus abordable que les consoles précédentes.
- New Nintendo 3DS - Évolution de la 3DS classique, elle a l'écran supérieur plus grand et un design permettant d'interchanger les coques[51]. Elle possède une puissance supérieure, une 3D améliorée "Extra-Stable" et de nouvelles fonctionnalités comme le NFC[52] pour connecter un amiibo. Elle est lancée en 2014 au Japon et en Australie puis en 2015 en Europe et aux États-Unis. C'est également la première console portable de Nintendo utilisant une carte microSD.
- New Nintendo 3DS XL - Évolution de la 3DS XL et variante de la New 3DS car plus grande, elles sont sorties en même temps au Japon, en Australie, en Europe et en Amérique du Nord. Elle propose les mêmes fonctionnalités de la New 3DS sauf la possibilité d'interchanger les coques.
- New Nintendo 2DS XL - Évolution de la 2DS car plus performante, plus fluide, plus grande et plus légère. Elle est compatible avec tous les jeux Nintendo 3DS sans la fonction 3D. Elle est sortie le 28 juillet 2017[47].
- Nintendo Switch Lite - Évolution de la Nintendo Switch, mais 100% portable. Elle est disponible en turquoise, jaune, gris, corail, bleu et en collector (version Pokémon épée et Pokémon bouclier). Elle est sortie le 20 septembre 2019 dans le monde entier.
Autres consoles
- Color TV-Game - La première série de consoles créée par Nintendo, sortie seulement au Japon le 1er juin 1977, lancée avec le modèle Color TV-Game 6. Elles ne propose pas encore de support cartouche, les jeux étant pré-installés dans la console. Plusieurs versions améliorées lui succéderont : Color TV-Game 15 (comprenant 15 jeux), Color TV Game Racing 112, Color TV Game Block Kuzushi en 1979 et la Computer TV Game en 1980.
- Virtual Boy (VB) - Jamais sortie en Europe, cette console 32 bits lancée en 1995 se présentait sous la forme d’un casque dans lequel étaient disposés deux écrans donnant une impression de 3D en profondeur.
- Pokémon Mini - Console de jeux vidéo portable sortie en 2001 proposant des jeux uniquement en lien avec l'univers très populaire des Pokémon. C'est une console 8 bits avec un écran monochrome en plus d'être la plus petite console portable a cartouches interchangeables au monde.
- iQue Player - Lancée uniquement en Chine en 2003, cette console est en fait une Nintendo 64 recarossée lisant les jeux sous un format inédit.
- Nintendo Gateway System - Créée à la suite d’un partenariat avec le réseau de paiement bancaire LodgeNet, cette série regroupe des consoles SNES, Nintendo 64, Nintendo GameCube et Game Boy (Color/Advance) modifiées afin de permettre leur installation dans les avions et chambres d’hôtel pour permettre de jouer en achetant des tranches de temps de jeu.
Principales ventes de consoles
Chiffres datés de la fin du mois de mars 2021[53] :
- Nintendo DS : 154,02 millions de consoles vendues ;
- Game Boy : 118,69 millions de consoles vendues ;
- Wii : 101,63 millions de consoles vendues ;
- Nintendo Switch : 84,59 millions de consoles vendues ;
- Game Boy Advance : 81,51 millions de consoles vendues ;
- Nintendo 3DS : 75,94 millions de consoles vendues ;
- Nintendo Entertainment System / Famicom : 61,91 millions de consoles vendues ;
- Super Nintendo : 49,1 millions de consoles vendues ;
- Game and Watch : 43 millions de consoles vendues ;
- Nintendo 64 : 32,93 millions de consoles vendues ;
- GameCube : 21,74 millions de consoles vendues ;
- Wii U : 13,56 millions de consoles vendues ;
- Virtual Boy : 770 000 consoles vendues[54].
Franchises
Les franchises Super Mario, Pokémon, The Legend of Zelda, Animal Crossing et Super Smash Bros. font partie des plus importants succès populaires de la compagnie[55],[56]. Donkey Kong, Metroid, Star Fox, Fire Emblem et Xenoblade Chronicles comptent parmi les plus jolies réussites critiques.
- Animal Crossing : Série de jeux qui permet au joueur d'inventer sa propre vie dans un monde animal.
- Donkey Kong Country : Série de jeux Donkey Kong en plate-forme en scrolling dans laquelle le joueur incarne plusieurs membres de la famille Kong dans une aventure intégrale à la manière d'un jeu de plate-forme Super Mario. La série est reprise en 2010 par Retro Studios et Donkey Kong Country Returns voit le jour, avec un level design innovant tout en faisant honneur aux anciens opus.
- EarthBound (Mother au Japon) : Série de jeux de rôle parodiant la culture américaine emplie d'humour absurde. Il s'agit généralement d'un groupe de personnages hauts en couleur qui combattent une entité extra-terrestre, Giygas, menaçant la Terre, à l'exception du troisième épisode Mother 3.
- Fire Emblem : premier tactical RPG apparut en 1990 sur Famicom. La série n’a débarqué en Occident qu’en 2003.
- F-Zero : Série de jeux de course futuristes.
- Golden Sun : série de RPGs développés sur consoles portables de Nintendo. La série débute sur Game Boy Advance en 2001. On y trouve l'utilisation particulière d'un système de Djinns croisé avec des invocations.
- Kirby : série de jeux de plates-formes ou l’originalité réside dans le fait que le héros peut absorber son adversaire et s’en approprier les pouvoirs.
- Kid Icarus : série de jeux aux genres variés. Kid Icarus et Kid Icarus: Of Myths and Monsters sont des jeux de plate-forme tandis que Kid Icarus: Uprising est un shoot'em up/action. Elle suit les aventures de Pit, un ange incapable de voler dans univers mythologique qui doit sauver le monde.
- The Legend of Zelda : série de jeux d'action/aventure amorcée en 1986 et dont certains épisodes comme Ocarina of Time (N64) ou encore A Link to the Past (SNES) éprouvent une grande réputation.
- Mario : le plombier italien servant de mascotte de Nintendo a tout d’abord commencé sa carrière dans un jeu de plates-formes. Son tout premier nom était Jumpman mais les développeurs l'ont rapidement changé car le nom a été repris pour une des licences d'Epyx game, puisqu'il était le héros du premier Donkey Kong en arcade puis sur NES. S'est ensuivi le jeu Mario Bros., premier jeu à porter le nom du héros, dans lequel Mario devait éliminer à l'écran un nombre d'ennemis quantifié avant de passer à l'écran suivant. Ce jeu pose les bases des mécanismes de la série Super Mario, dont le premier épisode sort en 1985 et qui fit connaître le personnage dans le monde entier. Mario s’est ensuite essayé à de nombreux styles de jeux (courses, sports, jeux de rôle, party games, etc.).
- Super Mario : vaste série de jeux de plate-forme aventure, dans laquelle le joueur incarne le héros Mario. Initialement conçue pour être en 2D, la série a vu ses premiers Super Mario en 3D à partir de la Nintendo 64. C'est la série la plus connue et la plus populaire de Nintendo.
- Mario Kart : licence exploitant l'univers de Mario dont le style est la course.
- Mario Party : licence de party-games mêlant mini-jeux d'adresse à un vaste jeu de plateau, le tout dans l'univers de Mario.
- Mario RPG : Série d'RPG/aventure dans laquelle on évolue dans l'univers de Mario. Le premier fut développé par Squaresoft sur Super Nintendo sous le nom de Super Mario RPG: Legend of the Seven Stars et incluait un gameplay en vue isométrique. La licence porte ensuite le nom de Paper Mario pour les personnages de la licence sous leur forme papier, et Mario and Luigi pour les personnages dans leur formes d'origine.
- Metroid : Série futuriste composée d'une part des opus 2D mélangeant l'action, l'aventure et l'exploration et des opus 3D mélangeant le genre FPS à l'exploration. Elle est l’une des rares séries ayant pour héroïne une femme chasseuse de primes.
- Nintendogs : simulation canine.
- Nintendo Wars / Famicom Wars : série de jeux de stratégie tactique en mode tour par tour, sur les consoles NES et Super NES. La série est renommée Advance Wars lors de son arrivée sur Game Boy Advance et sur Nintendo DS.
- Punch-Out!! : série de jeux de boxe.
- Pikmin : série de jeux de stratégie, où le joueur dirige de tout petits êtres, Capitaine Olimar et ses Pikmin, et essaye de transporter divers objets vers son vaisseau.
- Pokémon : série de jeux de rôle où le joueur peut capturer des monstres pour les entraîner et les faire combattre. D'autres jeux fondés sur l’univers Pokémon sont également sortis (courses, combats, etc.).
- Splatoon : série de jeux de tir en vue à la troisième personne.
- Star Fox : Série de jeux shoot'em up 3D dans un univers futuriste rappelant Star Wars. Un épisode de la série se joue comme un jeu d'aventures : Star Fox Adventures.
- Super Smash Bros. : série de jeux de combat où apparaissent les principaux personnages des franchises Nintendo.
- Wario : le personnage Wario fut initialement créé pour être le boss de Super Mario Land 2. Le troisième opus de Super Mario Land fut ensuite conçu afin que le joueur incarne Wario dans un jeu de plate-forme aventure du type Super Mario, mais où les commandes du héros seraient différentes de celles habituellement utilisées dans ces derniers, donnant naissance à la série Wario Land sur Game Boy.
- Wario Ware : série de jeux proposant une suite de micro-jeux de quelques secondes par niveau.
- Série Wii : pour accompagner la sortie de la Wii, Nintendo a lancé une gamme de jeux très simple d’utilisation et assez minimalistes au niveau des graphismes pour conquérir un public de 'non-joueurs'. Les plus célèbres sont Wii Sports, Wii Play, Wii Fit et Wii Music.
- Yoshi : Personnage qui apparaît pour la première fois dans Super Mario World, Yoshi eut ensuite le droit à sa première aventure dans Super Mario World 2: Yoshi's Island qui sous le nom de Super Mario cachait en fait le tout premier jeu de plate-forme Yoshi. Tout comme Wario dans Wario Land, Yoshi dispose de sa propre palette d'attaques et de mouvements qui le différencie entièrement du gameplay de la série Super Mario.
Jeux d’arcade réalisés par Nintendo
Au début des années 1980, Nintendo était très présent sur le marché de l’arcade avec des franchises telles que Mario Bros. ou Donkey Kong, mais avec la sortie de la Famicom, Nintendo s’est petit à petit retiré de ce marché.
En 2002, Nintendo a signé un contrat avec Sega et Namco pour produire une nouvelle carte d’arcade fondée sur l’architecture de la Gamecube, la Triforce (clin d’œil à The Legend of Zelda).
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Personnages emblématiques
De nombreux protagonistes et antagonistes sont devenus les emblèmes de Nintendo. Mario, Luigi et la princesse Peach comptent parmi les personnages les plus célèbres[57].
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Recherche et développement
La structure interne de Nintendo est caractéristique de sa politique : le logiciel est la clé de voûte du succès. Tout a été mis en place par le PDG historique de Nintendo, Hiroshi Yamauchi. Il devient en 1984 Directeur des unités de Recherche et de Développement. Le 16 septembre 2015, Nintendo subit une profonde restructuration à l'arrivée du nouveau PDG, Tatsumi Kimishima, qui mènera à une nouvelle organisation et à la fusion de nombreuses équipes[58]. Les principaux locaux sont situés à Kyoto au Nintendo Kyoto Development Complex. Cette évolution était voulue par Satoru Iwata, mort en juillet 2015. Nintendo possède trois divisions clés spécialisées dans différents domaines ainsi qu'une galaxie de petites équipes[58].
Développement
- Nintendo Entertainment Planning & Development (EPD) : la plus grande (plus de 900 employés)[59],[60] et la principale équipe de développement de Nintendo, elle a été créée de la fusion entre Nintendo EAD et Nintendo SPD et se charge de développer du contenu pour les plateformes de jeu de Nintendo mais aussi pour le jeu mobile, parmi ces productions, on retrouve notamment The Legend of Zelda: Breath of the Wild, produit par Eiji Aonuma ainsi que divers titres annoncés pour la nouvelle console de salon/hybride Nintendo, la Switch. Shinya Takahashi dirige cette nouvelle division[61].
- Nintendo Software Technology Corporation : localisée à Seattle aux États-Unis, développe des jeux à destination du marché américain, est surtout connue pour avoir développé les jeux de la série Mario vs. Donkey Kong ainsi que Wii Street U.
- Super Mario Club : unité spéciale de test et de débogage des jeux dits first-party.
Les studios de développement de Nintendo restent très petits (près de 1 200 employés) tandis que certains grands éditeurs comme Ubisoft dépassent les 10 000 employés dont plus de 8 000 employés dédiés au développement et à la création artistique à travers le monde[62]. De même, en comparant Ubisoft ou même Activision Blizzard avec Nintendo, Nintendo détient près de moitié moins d'employés (6 413 employés à la fin du mois de septembre 2020). Nintendo produit néanmoins un flux continu de jeux sur ces plateformes même si certaines consoles pâtissent d'un « isolement » de Nintendo par rapport aux éditeurs tiers sur certaines générations de consoles (notamment la Wii U et la Nintendo 64).
Hardware
- Nintendo Platform Technology Development (PTD) : née de la fusion de Nintendo IRD et de Nintendo SDD, Nintendo PTD est responsable de la conception des solutions hardware de Nintendo. Dirigée par ko Shiota, cette division travaille notamment sur la Nintendo Switch et a créé récemment le bracelet Pokémon Go Plus. Nintendo PTD, localisé à Kyoto, travaille entre étroite collaboration avec les autres équipes hardware à travers le monde, notamment en Amérique du Nord et en Europe.
- Nintendo Technology Development (NTD) : localisée à Redmond (Washington), cette division se charge de créer des solutions, hardware ou software, afin d'aider au développement sur les consoles Nintendo. NTD travaille notamment sur les kits de développement des plateformes Nintendo mais est très importante car elle conçoit de nombreux prototypes et projets et dépose chaque année des dizaines de brevets.
- Nintendo European Research & Development (NERD) : localisée à Paris, cette petite équipe, auparavant ActImagine et anciennement indépendante, développe des solutions de compression, des codecs (notamment le très connu Mobiclip) et des algorithmes pour les plateformes et les jeux Nintendo. Elle a notamment créé la NES mini, Wii U Chat et le lecteur média du navigateur de la Wii U. Elle a intégré Nintendo en 2011.
- Nintendo Network Service Database (NSD) : créée en 2009 sous le nom de Wii no Ma, elle devient Nintendo Network Service Database le 30 avril 2012, cette équipe gère le Nintendo Network et son intégration dans les jeux de la firme (infrastructures, sécurité, maintenance). Localisée à Kyoto, cette équipe très récente est dirigée par Yusuke Beppu. Elle gère également l'intégration de solutions tierces comme Origin, Netflix ou encore Uplay aux consoles de la compagnie.
Business
- Nintendo Business Development Division (BDD) : issue de la nouvelle organisation, Nintendo BDD illustre la restructuration et le virage vers le mobile de l'entreprise, elle développe également des jeux à destination des Smartphones, Tablettes et travaille à créer de nouveaux business models pour les plateformes de la firme japonaise.
- Nintendo Licensing Division : supervise le développement des licences Nintendo développées par d’autres développeurs.
- Nintendo Gateway System : filiale qui développe des partenariats divers à travers le monde, avec des hôtels, des compagnies aériennes ou des constructeurs automobiles. Elle met aussi en place des systèmes vidéoludiques embarqués.
Studios restructurés en 2015
Le 16 septembre 2015, Nintendo a subi une profonde restructuration de ses studios, les équipes de développement interne étaient au nombre de quatre jusqu'en septembre 2015[58] :
- Nintendo Software Planning & Development (ex-R&D1 et R&D2) : composée d'une soixantaine d'employés, cette équipe, surtout composée d'anciens de Nintendo R&D1 et R&D2, était chargée de travailler avec les autres équipes et des studios second-party ou tiers sur des productions comme Metroid: Other M ou Xenoblade Chronicles X. Elle a fusionné avec Nintendo Entertainment Analysis & Development (Nintendo EAD) pour former Nintendo Entertainment Planning & Development (Nintendo EPD).
- Nintendo Entertainment Analysis and Development (EAD, ex-R&D4) : l’équipe de développement la plus prestigieuse de Nintendo puisqu’elle est dirigée par Shigeru Miyamoto mais aussi par Takashi Tezuka et Katsuya Eguchi. Ils sont plus de 800 sous ses ordres[60],[63] et sont responsables, entre autres, des séries Mario, The Legend of Zelda, Pikmin… Fusionne avec Nintendo Software Planning & Development pour former Nintendo Entertainment Planning & Development (Nintendo EPD).
- Nintendo Integrated Research and Development (IRD, ex-R&D3) : une équipe aux activités moins visibles. Elle travaille surtout sur le hardware et le design des manettes, et sur les cartouches de jeux, qui s’améliorent à chaque génération de console. Fusionne avec Nintendo System Development pour former Nintendo Platform Technology Development (Nintendo PTD).
- Nintendo System Development Division (SDD), anciennement Nintendo Special Planning & Development a fusionné avec Nintendo Integrated Research & Development pour former Nintendo Platform Technology Development (Nintendo PTD).
Studios first-party
Nintendo possède également des studios majoritairement qu'il détient sans pour autant les intégrer, ces studios sont donc plus « indépendants » mais restent liés à Nintendo :
- Monolith Soft : Chez Bandai Namco, Monolith Soft a développé les séries Baten Kaitos et Xenosaga. En avril 2007, Nintendo rachète à 80 % le studio Monolith Soft, Bandai Namco Games conserve 16 % et le fondateur: Hirohide Sugiura à 4 %. Chez Nintendo, Monolith Soft aide Nintendo a développé certains jeux vidéos comme Super Smash Bros. Brawl, Pikmin 3 et les jeux vidéos des licences The Legend of Zelda (The Legend of Zelda: Skyward Sword, The Legend of Zelda: A Link Between Worlds et The Legend of Zelda: Breath of the Wild), Splatoon (Splatoon et Splatoon 2) et Animal Crossing (Animal Crossing: New Leaf, Animal Crossing: Happy Home Designer et Animal Crossing: New Horizons). Monolith Soft a créé la licence Xenoblade Chronicles pour Nintendo, les jeux vidéos de la série Xenoblade Chronicles sont Xenoblade Chronicles, Xenoblade Chronicles: définitive édition (dans ce jeu vidéo, il y a le jeu vidéo Xenoblade Chronicles plus l'épilogue Xenoblade Chronicles: Future Connected), Xenoblade Chronicles X, Xenoblade Chronicles 2 et Xenoblade Chronicles 2: Torna - The Golden Country. Grâce au grand soutien de Monolith Soft a fait pour nintendo, Nintendo a ouvert trois studios pour agrandir Monolith Soft (l'un en 2011 à Kyoto, le deuxième en 2018 à Tokyo, le dernier en 2019 à Osaki à Tokyo) en plus du premier studio de Monolith Soft qui se trouve à Meguro à Tokyo qui appartient tous à Nintendo.
- 1-UP Studio, anciennement Brownie Brown : En 2000, le studio est fondé par Nintendo pour accueillis des anciens programmeurs de chez Square ayant déjà travaillé sur les jeux vidéos de la licence mana (licence qui appartient à square). 1-UP Studio aide Nintendo a développé des jeux vidéos comme Captain Toad: Treasure Tracker, The Legend of Zelda: Tri Force Heroes, Ringfit Adventure et les jeux vidéos de la licence Super Mario (Super Mario 3D Land, Super Mario 3D World, Super Mario Odyssey et Super Mario 3D All Stars). 1-UP Studio a aussi travaillé avec le développeur Level-5 pour l'aider a développé des jeux vidéos exclusifs aux consoles Nintendo comme Fantasy Life et Professeur Layton et l'Appel du Spectre.
- Retro Studios : En 1998, Retro Studios a été fondé par Jeff Spangenberg (créateur de la série Turok), Retro Studios est localisé à Austin (au Texas (États-Unis)). En 2001, Jeff Spangenberg a vendu le studio Retro Studios à Nintendo. Retro Studios a développé la trilogie Metroid Prime et la suite de la trilogie Donkey Kong Country (Donkey Kong Country Returns et Donkey Kong Country: Tropical Freeze). Retro Studios a aidé Nintendo au développement de Mario Kart 7.
- Nd Cube : En 2000, le studio est fondé par Nintendo et Dentsu. En 2010 et en 2015, Nintendo rachète des actions du studio ND Cube à Dentsu jusqu'à détenir 98 % du studios ND Cube. En 2010, Nintendo donne son accord pour que le studio ND Cube accueille beaucoup d'anciens employés d'Hudson Soft. ND Cube a développé les jeux vidéos comme F-Zero: Maximum Velocity, Wii Party, Animal Crossing: amiibo Festival, 51 Worldwide Games et les jeux vidéos de la licence Mario Party (depuis Mario Party 9).
- Next Level Games : En 2002, Next Level Games est fondé et il est localisé à Vancouver (Canada). En 2014, Next Level Games travaille exclusivement avec Nintendo. En 2021, l'intégralité des parts de l'entreprise est vendue à Nintendo. Next Level Games a développé les jeux vidéos comme Punch-Out!!, Metroid Prime: Federation Force, les jeux vidéos des licences Mario Football (Mario Strikers Charged Football et Mario Smash Football) et Luigi's Mansion (Luigi's Mansion 2 et Luigi's Mansion 3).
Studios second-party (ou affiliés)
Les développeurs dits second-party sont des développeurs ayant passé des contrats d’exclusivité avec Nintendo. En signant ces contrats, les développeurs s’engagent à ne sortir des jeux que sur console Nintendo et de son côté Nintendo leur apporte une aide financière.
- Intelligent Systems : studio affilié de Nintendo. Il est fondé par des membres de R&D1 en 1986 pour Nintendo. Intelligent systems a créé beaucoup de licences pour Nintendo comme Fire Emblem, Wario Ware, Paper Mario, Metroid, Nintendo Wars (Advance wars), Duck Hunt. Intelligent systems travaille beaucoup sur les jeux vidéos des licences Fire Emblem, Paper Mario et Wario Ware.
- HAL Laboratory : studio affilié de Nintendo. Il a créé les licences : Kirby et Super Smash Bros. pour Nintendo. Hal Laboratory travaille beaucoup sur les jeux vidéos de la licence Kirby. Hal Laboratory travaille désormais avec les studios Sora Ltd. et Bandai Namco Games pour les jeux vidéos de la licence Super Smash Bros. (depuis Super Smash Bros. Brawl). Satoru Iwata en fut le président avant de prendre la tête de Nintendo en 2002 jusqu'à sa mort en 2015.
- Sora Ltd. : studio indépendant. Sora ltd. est dirigé par l'ex-employé de Nintendo Masahiro Sakurai. Sora ltd. développe les jeux de la licence Super Smash Bros. avec HAL Laboratory et Bandai Namco Games pour Nintendo.
- Camelot Software Planning : studio indépendant (ex-studio de Sega). Il a créé les licences Golden Sun, Mario Golf et Mario Tennis pour Nintendo. Camelot Software Planning travaille beaucoup sur les jeux vidéos des licences Mario Tennis et Mario Golf.
- Good-Feel : studio affilié de Nintendo. Il a développé les jeux vidéos Wario Land: The Shake Dimension, Kirby : Au fil de l'aventure, Mario et Luigi: Dream Team Bros., et la série de jeux vidéos Yoshi's Woolly World, Poochy & Yoshi's Woolly World et Yoshi's Crafted World pour Nintendo. Good-Feel travaille beaucoup sur les jeux vidéos de la licence Yoshi's.
- Grezzo : studio indépendant. Grezzo travaille sur les remastered ou les remake des licences nintendo comme The Legend of Zelda: Ocarina of Time 3D, The Legend of Zelda: Majora's Mask 3D, Luigi's Mansion sur nintendo 3DS et The Legend of Zelda: Link's Awakening, Miitopia sur nintendo switch. Grezzo a créé la licence Ever Oasis pour Nintendo.
Les studios affiliés de Nintendo travaillent sur la licence "POKÉMON" avec le soutien financier de Nintendo :
- Game Freak : studio affilié de Nintendo. Game Freak a créé la licence Pokémon avec le soutien financier de Nintendo. Game Freak travaille sur les jeux vidéos de la série principal de Pokémon. Game Freak a créé la licence Drill Dozer pour Nintendo. Game Freak a créé aussi des licences pour eux comme Little Town Hero et Giga Wrecker.
- Creatures Inc. : studio affilié de Nintendo. Creatures a créé la licence Mother pour Nintendo. Il Travaille principalement sur des jeux dérivés de la licence Pokémon comme Pokémon Ranger, PokéPark Wii : La Grande Aventure de Pikachu et Détective Pikachu. Creatures a créé les jeux de cartes à collectionner Pokémon et les jouets Pokémon.
- The Pokémon Company : coentreprise. The Pokémon Company a été créé par Nintendo, Creatures Inc. et Game Freak. elle est chargée de gérer la marque Pokémon à travers le monde pour ces trois entreprises mères : Nintendo, Creatures et Game Freak. Plus de 400 personnes travaillent actuellement dans cette entreprise internationale[64]. Tous les jeux vidéos Pokémon sont édité par Nintendo et The Pokémon Company.
- Genius Sonority : studio affilié de Nintendo et The Pokémon Company. En 2002, Le studio a été créé avec le soutien financier de Nintendo et The Pokémon Company. Il a créé la licence The Denpa-Men pour Nintendo. Il développe les jeux vidéos de la licence Pokémon comme Pokémon Colosseum, Pokémon XD : Le Souffle des Ténèbres, Pokémon Battle Revolution, Pokémon Shuffle et Pokémon Café Mix pour Nintendo et The Pokémon Company.
Studios disparus ou vendus
- Rare : studio anglais responsable des Donkey Kong Country et Killer Instinct, mais aussi créateur de grands classiques Nintendo 64 tels que GoldenEye 007, Banjo-Kazooie, Jet Force Gemini, Perfect Dark, Banjo-Tooie, Blast Corps, Conker's Bad Fur Day, etc. Nintendo détenait 49 % du capital de la société, mais a revendu ses parts à Microsoft en 2002. Rare est donc passé du côté du géant informatique et développe maintenant uniquement sur les consoles de salon de ce dernier. Rare incarnait un "âge d'or" de la création artistique des éditeurs first-party.
- Fuse Games : studio anglais spécialisé dans les jeux de flipper (Super Mario Ball, Metroid Prime Pinball) ; A fait faillite avant de renaître sous le nom de Silverball Studios.
- Game Designers Studio : studio ayant appartenant conjointement à Square et à Nintendo. Responsable de Final Fantasy Crystal Chronicles ; Après s'être appelé SQEX avant la fusion avec Enix, puis a intégré Taito Corporation à son rachat par Square Enix[65]. Deviendra Taito Soft Corporation en 2010[66], puis fermera définitivement le 20 mars 2011[67].
- n-Space : studio américain ayant par le passé travaillé sur la série Duke Nukem. Devenu développeur second-party de Nintendo en 2003, redevenu indépendant en 2005 avant de fermer en mars 2016[68].
- Project Sora : studio ad-hoc de Nintendo créé par Satoru Iwata et Masahiro Sakurai, a produit Kid Icarus: Uprising avant de se relancer en indépendant en juin 2012 sous le nom de Sora Ltd.[69].
- AlphaDream : AlphaDream a créé la licence Mario & Luigi pour Nintendo. AlphaDream a fait faillite en 2019. Tous les employés d'AlphaDream, on était re-embauché par Nintendo pour qu'ils travaillent dans les studios internes de Nintendo.
Studios partenaires
Ces studios ou éditeurs développent une grande partie de leurs jeux sur les consoles Nintendo. Parmi ces studios, on peut retrouver :
- DeNA : développeur et créateur. Dena est une entreprise japonaise spécialiste dans le jeu mobile, il a créé la plateforme Mobage et les différents sites de vente en ligne. Dena a signé une alliance stratégique avec Nintendo concernant le jeu mobile en mars 2015. Dena a développe les jeux vidéos Miitomo et Super Mario Run. Il Travaille actuellement sur des jeux mobiles avec les licences Nintendo comme Mario Kart Tour, Fire Emblem Heroes, Pokémon Masters EX et Animal Crossing: Pocket Camp.
- Niantic Inc. : développeur. Niantic est co-détenu par Nintendo, The Pokémon Company et Google. Niantic a développé Pokémon Go pour Nintendo et The Pokémon Company. Il travaille actuellement sur les mises à jour de Pokémon Go. En parallèle, Niantic développe d'autres jeux mobiles pour d'autres entreprises comme Harry Potter: Wizards Unite et Catan: World Explorers.
- Tencent : créateur. En 2019, Nintendo a signé une alliance stratégique avec Tencent pour commercialiser la console Nintendo Switch et les jeux vidéos Nintendo Switch sur le pays chinois. Le lancement de la console Nintendo Switch dans le pays chinois est le 10 décembre 2019. TiMi Studios (la filiale de Tencent) a développé Pokémon Unite pour Nintendo et The Pokémon company. Le jeu vidéo Pokémon Unite sort en juillet 2021 sur la Nintendo Switch et en septembre 2021 sur Android et IOS.
- Sega Corporation : ancien créateur de consoles de jeux vidéos et ancien concurrent de Nintendo. Depuis le 31 janvier 2001, Sega s'est retiré du marché des consoles pour se consacré aux développements de jeux vidéos et devenir un éditeur. Sega et son ancien rival Nintendo ont créé la série de jeux vidéos Mario et Sonic aux Jeux Olympiques. Sega développe des jeux vidéos exclusifs sur les consoles Nintendo avec leur licence Sonic comme Sonic Lost World, Sonic Advance 2, Sonic and the Secret of the Rings, Sonic et le Chevalier Noir, Sonic Colours, Sonic Advance 3 et les saga de jeux vidéos Sonic Rush (Sonic Rush et Sonic Rush Adventure) et Sonic Boom (Sonic Boom : L'Ascension de Lyric, Sonic Boom : Le Cristal Brisé et Sonic Boom : Le Feu et la Glace). Sega et Nintendo se sont mis d'accord pour que Nintendo crée les suites de la licence Bayonetta avec le soutien financier de Nintendo en exclusivité sur les consoles Nintendo avec le développeur Platinum Games. Sega peut mettre le premier Bayonetta sur les autres consoles et le PC avec l'accord de Nintendo car Nintendo a mis du contenu en plus dans ce jeu vidéo avec leur argent (les voix japonaises, le mode facile, etc...). Atlus (la filiale de Sega) et intelligent systems (le développeur affilié de Nintendo) ont créé la licence Tokyo Mirage Sessions#FE pour Nintendo.
- PlatinumGames : développeur. Platinum Games développe les jeux vidéos de la série Bayonetta pour Nintendo et Sega. Platinum Games a développé les jeux vidéos Star Fox Zero et Star Fox Guard pour Nintendo. Platinum Games a créé les licences The Wonderful 101 et Astral Chain pour Nintendo. Platinum Games peut mettre le jeu vidéo The Wonderful 101 sur les autres consoles et le PC avec l'accord de Nintendo.
- Bandai Namco Games : éditeur et développeur. En 2007, Bandai Namco a vendu le studio Monolith Soft à Nintendo. Bandai Namco aide Nintendo pour la production de certains jeux vidéos comme Mario Kart 8, Pokkén Tournament, New Pokémon Snap et certaines séries comme Donkey Konga, Super Smash Bros. (depuis Super Smash Bros. for Nintendo 3DS / for Wii U). Bandai Namco développe des jeux vidéos exclusifs avec leurs licences pour les consoles Nintendo, on peut retrouver quelques productions notables comme Super Dragon Ball Heroes: World mission, One Piece: Unlimited Adventure, SoulCalibur Legends, Go Vacation, Pac-Man Party, Project X Zone, Dragon Ball Fusions, Baten Kaitos : Les Ailes éternelles et l'Océan perdu, Tank! Tank! Tank!, Taiko no Tatsujin: Drum 'n' fun! .
- Ubisoft : éditeur et développeur. Ubisoft développe beaucoup pour les consoles Nintendo, on peut retrouver quelques productions notables comme Immortals Fenyx Rising, Assassin's Creed: The Rebel Collection, Rayman Legends, South Park : L'Annale du destin, ZombiU, Red Steel, The Lapins Crétins : La Grosse Aventure, Just Dance, Prince of Persia. Ubisoft et Nintendo se sont mis d'accord pour qu'Ubisoft crée une nouvelle licence Mario + The Lapins Crétins: Kingdom Battle pour les consoles nintendo et le partenariat ne sais pas arrêté là entre les deux entreprises, Nintendo a prêté la licence Star Fox à Ubisoft pour le jeu vidéo Starlink: Battle for Atlas (L'histoire, les missions, les vaisseaux et les personnages de Star Fox dans le jeu vidéo Starlink: Battle for Atlas sont exclusif aux consoles Nintendo).
- Koei Tecmo Holdings : éditeur et développeur. En 2012, Nintendo a racheté les licences et les jeux vidéos de Project Zero (fatal frame) et son spin-off : Spirit Camera à Koei Tecmo. Koei Tecmo peut mettre les jeux vidéos Project Zero (fatal frame) sur les autres consoles et le PC avec l'accord de Nintendo. Koei Tecmo a développé pour Nintendo les séries de jeux vidéos Hyrule Warriors et Fire Emblem Warriors. Intelligent Systems (le développeur affilié de Nintendo) avec Koei Tecmo ont développé pour Nintendo le jeu vidéo Fire Emblem: Three Houses. Nintendo, Marvel et Disney se sont mis d'accord pour que Nintendo crée les suites de la licence Marvel Ultimate Alliance (à partir du jeux vidéo Marvel Ultimate Alliance 3: The Black Order) en exclusivité sur les consoles Nintendo avec le développeur Koei Tecmo.
- Square Enix : éditeur et développeur. Square Enix aide Nintendo pour la production de certains jeux vidéos comme Super Mario RPG: Legend of the Seven Stars, Mario Slam Basketball et Mario Sports Mix. Square Enix développe des jeux vidéos exclusifs avec leurs nouvelles licences pour les consoles Nintendo, on peut retrouver quelques productions notables comme Octopath Traveler, Project Triangle Strategy, Bravely Default 1 et 2, Bravely Second: End Layer et The World Ends with You. Square Enix a développé certains jeux vidéos avec leurs licences Dragon Quest, Final Fantasy et Mana en exclusifs aux consoles Nintendo comme Final Fantasy XII: Revenant Wings, Final Fantasy Tactics A2: Grimoire of the Rift, Final Fantasy Explorers, Final Fantasy Fables: Chocobo's Dungeon, Theatrhythm Final Fantasy, Dragon Quest 1 à 3, Dragon Quest VI : Le Royaume des songes, Dragon Quest IX : Les Sentinelles du firmament, Dragon Quest Monsters: Joker 1 et 2, Dragon Quest Swords : La Reine masquée et la Tour des miroirs, Theatrhythm Dragon Quest, Collection of Mana, Heroes of Mana et Children of Mana. Square Enix a développé les remake des jeux vidéos avec leur licence Dragon Quest en exclusifs aux consoles Nintendo comme Dragon Quest IV : L'Épopée des élus, Dragon Quest V : La Fiancée céleste, Dragon Quest VI : Le Royaume des songes, Dragon Quest VII : La Quête des vestiges du monde et Dragon Quest : L'Odyssée du roi maudit (Dragon Quest 8). Pour leur licence Final fantasy crystal chronicles a part le premier qui a eu droit a sont remastered pour plusieurs plateformes de consoles tous les autres jeux vidéos sont restés exclusifs aux consoles Nintendo comme Final Fantasy Crystal Chronicles: Ring of Fates, Final Fantasy Crystal Chronicles: Echoes of Time et Final Fantasy Crystal Chronicles: My Life as a Darklord.
- Capcom : éditeur et développeur. Capcom aide Nintendo pour la production de certains jeux vidéos comme The Legend of Zelda: Oracle of Seasons, The Legend of Zelda: Oracle of Ages, The Legend of Zelda: A Link to the Past / Four Swords et The Legend of Zelda: The Minish Cap. Capcom développe des jeux vidéos exclusifs avec leurs licences pour les consoles Nintendo, on peut retrouver quelques productions notables comme Ghosts 'n Goblins Resurrection, Monster Hunter Rise, Ultra Street Fighter II: The Final Challengers, Monster Hunter Stories, Tatsunoko vs. Capcom: Cross Generation of Heroes, Phoenix Wright: Ace Attorney - Spirit of Justice, Monster Hunter Tri (Monster Hunter 3), Phoenix Wright: Ace Attorney - Dual Destinies, Viewtiful Joe: Double Trouble!, Ōkami Den, Mega Man Star Force, Resident Evil: Deadly Silence.
Société
Personnalités
- Minoru Arakawa — Ancien président et fondateur de Nintendo of America de 1980 à 2002.
- Reggie Fils-Aime — Ancien Président de Nintendo of America de 2006, a sa retraite, en 2019.
- Doug Bowser — Actuel Président de Nintendo Of America.
- George Harrison — Vice-président du marketing et de la communication.
- Shigesato Itoi — Créateur de la série EarthBound (Mother au Japon).
- Satoru Iwata — Ancien président de Nintendo Co. Ltd de 2002 à 2015. Décédé le .
- Tatsumi Kimishima — Président de Nintendo Co. Ltd de 2015 à 2018, ex-CEO et PDG de Nintendo of America de 2002 à 2006, Inc et ex-DRH de Nintendo.
- Shuntaro Furukawa — Actuel PDG de Nintendo depuis 2018 à la démission de Tatsumi Kimishima.
- Satoru Shibata — Ancien président de Nintendo Australia (de 1999 à 2000) et de Nintendo of Europe (de 2000 à 2018).
- Koji Kondo — Compositeur des musiques de (entre autres) Super Mario et The Legend of Zelda.
- Shigeru Miyamoto — Créateur phare de la firme. Père de Mario, The Legend of Zelda, Star Fox, Pikmin, etc.
- Masahiro Sakurai — Créateur des séries Kirby et Super Smash Bros..
- Satoshi Tajiri — Créateur de la série Pokémon.
- Yuka Tsujiyoko — Compositeur chez Intelligent Systems. Responsable des musiques de Paper Mario et Fire Emblem.
- Fusajirō Yamauchi — Fondateur de Nintendo en 1889. Décédé en 1940.
- Hiroshi Yamauchi — Président de Nintendo Co. Ltd pendant plus de 50 ans (de 1949 à 2002). Décédé le 19 septembre 2013.
- Gunpei Yokoi — Créateur des Game and Watch, de la Game Boy et de la série Metroid. Décédé en 1997.
Présidents de Nintendo
- 1889-1929 : Fusajirō Yamauchi | profession : entrepreneur dans le domaine du jeu de cartes.
- 1929-1949 : Sekiryo Kaneda | profession : manager / chef d'entreprise.
- 1949-2002 : Hiroshi Yamauchi : | profession : juriste / chef d'entreprise[71].
- 2002-2015 : Satoru Iwata | profession : développeur / chef d'entreprise.
- 2015-2018 : Tatsumi Kimishima | profession : banquier / chef d'entreprise.
- depuis 2018 : Shuntaro Furukawa : | profession : chef d'entreprise.
Participations
Nintendo est actionnaire majoritaire des Seattle Mariners, une équipe de baseball américaine, de l’équipe de basket-ball NBA Atlanta Hawks, de l’entreprise Gyration Inc spécialisée dans la fabrication de souris optiques et possède un certain nombre de ports de plaisance sur la côte est des États-Unis.
En 2016, Nintendo vend une grande partie de ces parts dans l'équipe des Mariners de Seattle, passant à 10 % des parts du club. Par la suite, Nintendo annonce avoir gagné plus de 660 millions de dollars à la suite de cette opération financière, et augmente ses bénéfices annuels de 160 %[citation nécessaire]. Nintendo détenait les Seattle Mariners depuis 1992, où Hiroshi Yamauchi avait investi 125 millions de dollars dans le club.
Actionnariat
Liste des principaux actionnaires au 7 novembre 2019[72].
Capital Research & Management WI | 9,97% |
Nintendo (autocontrôle) | 9,53% |
The Bank of Kyoto | 3,71% |
Bank of Tokyo Mitsubishi UFJ Pension Fund | 3,20% |
Fidelity Management & Research | 2,50% |
Nomura Asset Management | 2,43% |
Invesco Adviser | 2,40% |
The Vanguard Group | 2,16% |
Capital Research & Management GO | 1,56% |
DeNA | 1,34% |
Produits dérivés
- Animations
- En , Hiroshi Yamauchi, l’ancien président et actionnaire majoritaire de Nintendo, a annoncé que Nintendo allait devenir réalisateur de dessins animés. Les projets de Nintendo dans ce domaine restent néanmoins toujours secrets à l’heure actuelle.
- Cela dit, Nintendo apparaît depuis 1998 dans les crédits des films de la franchise Pokémon, et participe régulièrement à la promotion de ces films.
- La société The Pokémon Company a exprimé en 2004 son souhait de réaliser, avec Nintendo, des films-interactifs : le spectateur pourrait utiliser sa console et le jeu évoluerait en fonction du film. Le projet reste encore flou.
- Depuis 2014, Nintendo produit des figurines et des cartes utilisant la communication en champ proche nommées amiibo. Elles peuvent se connecter aux consoles Wii U et Nintendo 3DS afin d'apporter une nouvelle expérience de jeu ou de nouveaux contenus. Par exemple, dans le jeu The Legend of Zelda: Breath of the Wild, lorsque l'on pose la figurine amiibo Link Loup, le personnage apparaît dans le jeu comme compagnon de route. Certains amiibo stockent des données concernant les parties des joueurs et d'autres font apparaître des bonus dans les jeux.
Localisation
Nintendo étant une compagnie au rayonnement international, elle possède des filiales dans de nombreux pays. Chaque filiale est assez indépendante de Nintendo Co. Ltd et possède son propre directeur. Les filiales de Nintendo sont chargées de la distribution et du lancement d’un jeu ou d’une console, du marketing, du service après-vente et parfois de la localisation (traduction) des jeux.
La division américaine Nintendo of America Inc. (NoA), la plus importante après celle de Kyoto, est localisée à Redmond dans l’État de Washington. Elle est dirigée par Doug Bowser. D’autres centres de distribution sont également situés à Atlanta et à North Bend. Nintendo of Canada, Ltd (ou Nintendo du Canada) est localisé à Richmond en Colombie-Britannique, et est dirigé par Pierre-Paul Trépanier.
La division européenne principale, Nintendo of Europe (NoE), est localisée à Francfort-sur-le-Main en Allemagne depuis juin 2014 et emploie 851 personnes en mars 2019[73]. Son siège historique à Großostheim a fermé ses portes en juin 2014 et les équipes ont été centralisées à Francfort[74]. NoE est dirigée par Koji Miyake (en tant que directeur général) depuis 2018. À noter que Nintendo of Europe est elle-même divisée en plusieurs filiales dont Nintendo France SARL située à Cergy-Pontoise, Nintendo Espana SA domiciliée à Alcobendas, Nintendo Benelux domiciliée à Anvers en Belgique, Nintendo UK domiciliée à Slough (s'occupant également de l'Irlande) et Nintendo Italia installée à Milan. Nintendo of Europe a également une filiale Nintendo Russia à Moscou.
À noter que Nintendo est aussi implantée en Australie, à Scoresby sous le nom de Nintendo of Australia. Nintendo of Australia dépend de Nintendo of Europe du fait que l'Australie fait aussi partie de la zone PAL.
Nintendo est aussi implantée en République populaire de Chine à Suzhou depuis 2003 sous le nom iQue.
Depuis , Nintendo a ouvert une filiale en Corée du Sud à Séoul sous le nom de Nintendo of Korea.
Slogans
Voici une liste des slogans utilisés par Nintendo au cours de ces 20 dernières années :
« Nintendo 64 la nouvelle dimension de l’amusement ! » (N64)
- « Qui êtes-vous ? » (Gamme NES classics sur Game Boy Advance SP)
- It's on like Donkey Kong (Arcade-1981)
- Touchez-moi ! » (DS, 2005)
- Plus c'est intelligent, plus c'est amusant ! (Nintendo Entertainment System, France)
- Now you’re playing with power. « Vous jouez maintenant avec la puissance » (magazine Nintendo Power, 1985)
- Le Nintendo Entertainment System, c’est le vrai jeu de puissance[75] (NES, Québec 1985)
- Now you’re playing with power. Super power. « Vous jouez maintenant avec la puissance. La super puissance. » (SNES, 1991)
- Now you’re playing with portable power. « Vous jouez maintenant avec la puissance portable. » (Game Boy)
- 3-D game for a 3-D World « Un jeu 3D pour un monde 3D » (Virtual Boy)
- Play it loud! « Jouez-le à fond ! » (Game Boy, 1994)
- Get into it! « Entrez dedans ! » (Game Boy Color, 1998)
- Vous n’en reviendrez pas (N64, France 1998)
- Feel Everything Everywhere « Ressentez tout n’importe où » (Game Boy Color, Europe 1999)
- Welcome to the future « Bienvenue dans le futur » (N64, Europe 1999)
- Get N or get out. Jeu de mot avec get in or get out = « entrez ou sortez » ou bien « achetez la N ou sortez » (N64)
- Change the System « Changez le système » (N64)
- Life, Advanced. « La vie, avancée » (Game Boy Advance, 2001)
- Éclate-toi ! (Game Boy Color, Québec 2001)
- La vie est un jeu (GameCube, France 2002)
- Gaming 24:7 "Jouer 24h/24 7 jours/7" (Europe 2002)
- Et vous, où jouez-vous avec le vôtre ? (Game Boy, France 1992)
- Pick up and play « Prenez et jouez » (DS, Europe 2005)
- Open up and play « Ouvrez et jouez » (DS, Europe 2005)
- Too much fun. « Trop de plaisir. » (DS)
- Touching Is Good. « Toucher c'est bien. » (Nintendo DS)
- Wii would like to play « Wii a envie de jouer » (jeu de mots avec we qui peut se traduire par : « Nous avons envie de jouer ») (Wii, 2006)
- Wii, vous êtes prêts (Wii, Québec 2006)
- Jouez comme vous bougez (Wii, France 2006)
- Pour changer (Wii, France 2006)
- Playing = Believing « Jouer = Croire » (Wii, 2006)
- Wii move you (Jeu de mot qui se traduit par : « La Wii vous fait bouger » et « Nous vous faisons bouger ») (Wii, 2006)
- On fait quoi, toi et moi ? (DSi, Québec 2009)
- Il faut le voir pour le croire (3DS, 2011)
- Take a look inside « Jetez un coup d'œil à l'intérieur » (3DS, 2011)
- Plongez voir (3DS, 2011)
- How U will play next? « Comme allez-vous jouer après ? » (Wii U, 2012)
- There is no play like it « Il n'y a aucun jeu comme ça » (États-Unis 2016)
- Switch and play « Switchez et jouez » (Switch, 2017)
- Quand je veux, où je veux, avec qui je veux (Switch, France, 2017)
Identité visuelle
- Logo (de 1889 à 1950)
- Logo (de 1950 à 1975)
- Logo (de 1975 à 2006)
- Logo (de 2006 à 2016)
- Logo (depuis 2016)
Controverses
Obsolescence programmée
Après les défauts récurrents des manettes de la dernière console Switch et l'absence de service de réparation, la société a été accusée par UFC Que Choisir d'obsolescence programmée[76]. Le dysfonctionnement du Joy-Con Drift a été validé et corroboré par les utilisateurs de la console et Nintendo ne semble pas proposer, à l'heure actuelle, de solution responsable pour les réparations[77].
Notes et références
Références
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- (en) « Nintendo : Consolidaded Financial Statements », sur Nintendo.co.jp, (consulté le )
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- LSA Conso.
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- Le "6" et le "15" des Color TV-Game font référence aux versions d’un jeu proche de pong (6 versions pour la Color TV-Game 6 et 15 versions pour la Color TV-Game 15). La Color TV Game Racing 112 fait, elle, référence à 112 versions d’un jeu de course.
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- Audureau 2014, p. 145-146.
- « Histoire Nintendo, De la carte à jouer au circuit imprimé - Vers la Famicom »
- Jean-Martial Lefranc, « L'Action Max », Rétro Gamer Collection, vol. 12, , p. 110, 111
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- (fr) Florent Gorges, L'Histoire de Nintendo, Pix'N Love, 2008-2019, 4 vol.
- (en) Osamu Inoue (trad. Paul Tuttle Starr), Nintendo Magic : Winning the Videogame Wars, Vertical, Incorporated, , 224 p. (ISBN 978-1-934287-22-4 et 1-934287-22-9)
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- William Audureau, Pong et la mondialisation : Histoire économique des consoles de 1976 à 1980, Toulouse, Pix'n'Love, , 1re éd., 176 p. (ISBN 978-2-918272-78-6).
- Blake J. Harris (2018). Console wars - Sega vs Nintendo : la guerre qui a bouleversé le monde vidéoludique. Volume 1. Pix'n love éditions.
- Blake J. Harris (2018). Console wars - Sega vs Nintendo : la guerre qui a bouleversé le monde vidéoludique. Volume 2. Pix'n love éditions.
Voir aussi
Articles connexes
- Mario, The Legend of Zelda, Metroid, Pokémon, Kirby : les cinq plus grandes franchises de Nintendo.
- Liste des jeux édités par Nintendo
- Love Tester
Liens externes
- (ja) Site officiel de Nintendo of Japan
- (en) Site officiel de Nintendo of America
- Site officiel de Nintendo of Europe
- (fr + en) Site officiel de Nintendo of Canada
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