Neuville-sur-Saône

Neuville-sur-Saône est une commune française, située dans la métropole de Lyon, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Neuville.

Neuville-sur-Saône

Les tours du vieux château de Vimy

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Circonscription départementale du Rhône
Métropole Métropole de Lyon
Arrondissement Lyon
Maire
Mandat
Éric Bellot
2020-2026
Code postal 69250
Code commune 69143
Démographie
Gentilé Neuvillois
Population
municipale
7 560 hab. (2018 )
Densité 1 382 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 52′ 37″ nord, 4° 50′ 30″ est
Altitude Min. 168 m
Max. 310 m
Superficie 5,47 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Neuville-sur-Saône
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Neuville-sur-Saône
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Neuville-sur-Saône
Liens
Site web mairie-neuvillesursaone.fr

    Ses habitants sont appelés les Neuvillois[1].

    Géographie

    Situation

    Neuville est située à 15 kilomètres au nord de Lyon dans le Val de Saône, sur la rive gauche de la Saône qui détermine sa bordure ouest. Bordée à l'est par un relief pentu, un vallon permet l'accès à la côtière de la Dombes (301 mètres d'altitude). En venant du nord, Neuville forme un goulet d'étranglement entre le talus du plateau de la Dombes et les monts d'Or, fermant ainsi la plaine alluviale dans laquelle coule la Saône. C'est tout naturellement à cet endroit qu'un pont permet de franchir la rivière.

    Communes limitrophes

    Communications

    Neuville-sur-Saône est principalement reliée à Lyon par la route du bord de Saône (D433), qui entre à Lyon par le quartier de Serin où elle croise la route nationale 6 à l'entrée du tunnel sous la Croix-Rousse. Au trafic local se surimpose un trafic important entre Lyon et le sud-Beaujolais, qui traverse la Saône à Neuville, causant de sérieux encombrements. La D51, sur la rive droite, et l'autoroute A46, qui passe légèrement au nord de la commune, délestent en partie le fort trafic de cet axe.

    Les transports en commun desservent abondamment la commune : lignes TCL no 40 vers Lyon-Bellecour (correspondance avec le métro), 43 vers Genay et le pôle multimodal de Lyon-Vaise (correspondance avec le train et le métro), 70 vers la Part-Dieu (correspondance avec le train et le métro), 84 vers Lyon-Vaise par Poleymieux-au-Mont-d'Or, 96 vers Quincieux via la gare de Saint-Germain-au-Mont-d'Or, 97 vers Montanay ; ligne départementale 184 de Car.Ain.fr vers Trévoux. La navette TCL S14 dessert en semaine les quartiers périphériques de la commune[2],[3].

    La ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles passe par la gare d'Albigny-Neuville, située dans le hameau de Villevert, sur la rive droite de la Saône, à 500 mètres du pont de Neuville. La gare est desservie par les TER Rhône-Alpes (relations Vienne - Lyon - Villefranche-sur-Saône - Mâcon et Lyon - Roanne) qui rejoignent en moins de 20 minutes les gares de Lyon-Vaise, de Lyon-Perrache et de Lyon-Jean Macé pour la première relation, ainsi qu'en moins de 15 minutes la gare de Lyon-Part-Dieu pour la seconde. Les horaires sont cadencés sur la fréquence moyenne, en semaine, d'un train par heure en heures creuses et jusqu'à trois trains par heure en période de pointe[4].

    L'ancienne gare de Neuville, d'où partaient les trains vers la Croix-Rousse, est fermée au trafic voyageurs depuis 1953 et au fret depuis 2011.

    Urbanisme

    Typologie

    Neuville-sur-Saône est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[8] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (53,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (32,9 %), terres arables (20,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13,8 %), forêts (8,6 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,1 %), prairies (5,1 %), eaux continentales[Note 3] (5 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].

    Toponymie

    La ville est connue sous le nom de Vimy dès l'année 971. Elle change pour Neufville-l'Archevèque en 1666, en l'honneur de Camille de Neufville de Villeroy. À la Révolution, elle s'appelle temporairement Marat-sur-Saône avant de prendre le nom de Neuville-sur-Saône[15].

    Histoire

    Il paraît certain que l'emplacement actuel de Neuville était habité dans les temps préhistoriques. La preuve nous en est donnée par les haches en pierre polie qui furent trouvées dans les terres neuvilloises ; ainsi que par les huit pendants en os de l'époque néolithique d'un collier trouvé dans un pouding calcaire en 1871 par un garçon de 15 ans près du pont de Neuville.

    Il existait à Neuville un groupement de Gaulois. Il est probable que ces habitants appartenaient à l'importante tribu des Ségusiaves, composée d'agriculteurs qui occupèrent le pays et furent romanisés après la conquête romaine. La preuve d'une présence gauloise est apportée par la découverte en d'un cimetière lors des fouilles exécutées pour la construction d'un lotissement au Monteiller. Ce cimetière se compose de nombreuses tombes parallèles ; les corps y sont disposés face à l'ouest et placés dans une sorte de cercueil en pierres plates recouvert d'une pierre plate sans sculpture.

    Des pièces à l'effigie de Marc Aurèle et Commode ont été trouvées à la Tatière, ce qui permet d'affirmer que le lieu a continué d'être habité à l'époque gallo-romaine vers l'an 200.

    La décadence de l'empire romain et l'affaiblissement de sa puissance qui en découla permirent aux Burgondes de s'installer à l'Ouest du Rhin. En 443, le patrice Aetius leur a permis de s'établir dans la Sapaudia, future Savoie, entre Genève et Grenoble. Peu à peu, sans violence, se faisant octroyer une partie des terres par les autochtones, ils élargissent leur domaine à toute la vallée de la Saône. La petite ville devint un fief burgonde.

    En 534, le royaume burgonde est partagé entre les fils de Clovis, puis intégré au Royaume mérovingien en 679, rattaché à la Francie médiane en 843, au royaume d'Arles en 933. « Sans roi, sans duc et sans prince », selon la formule de Pierre le Vénérable, abbé de Cluny, le Lyonnais fut l'objet de luttes incessantes entre les archevêques et comtes de Lyon, les sires de Beaujeu et les comtes du Forez), jusqu'à l'annexion finale par le roi de France en 1320 (traité de Vienne). Après la Paix d'Arras (1435), des troubles persistèrent. Le village fut rasé en 1443 par des Écorcheurs. Charles VII rétablit l'ordre.

    Le village est alors nommé Vimy[Note 4]. Le toponyme est attesté sous la forme latine Vismiacum dans la charte de Conrad le Pacifique confirmant les possessions de l'abbé Heldebert en 971. Le nom de domaine gallo-romain en -i-acum est précédé d'un nom de personne indéterminé. L'homonymie est sans doute fortuite avec Vimy et Wimy.

    Le petit bourg fortifié prit de l'importance en 1630 lorsque Camille de Neufville de Villeroy, archevêque de Lyon, y acheta la propriété d'Ombreval, dont il fit une somptueuse résidence (château, pavillon de chasse, nymphée, etc.). Il y fit aussi construire, sur ses propres deniers, une église qui est l'église paroissiale actuelle. En 1665, Vimy fut promu capitale de la province de Franc-Lyonnais. Après la mort de son bienfaiteur, la paroisse de Vimy se rebaptisa Neuville-l'Archevêque.

    La plaque commémorative sur le quai de Saône

    Au XVIIIe siècle, le développement économique de la région lyonnaise permit à Neuville de devenir un centre d'industrie textile, et d'augmenter considérablement sa population. Les drapiers Claude et Joseph Verdun y établissent une manufacture de laine, reprise en 1727 par P. Agniel qui y produit des ratines et des droguets « façon de Hollande et d'Angleterre »[16]. En 1790, lors de la constitution du département de Rhône-et-Loire, Neuville comptait 1 600 habitants, dont 114 ayant droit de vote pour l'élection de la municipalité.

    Durant la Révolution française, la commune, alors nommée Neuville ou Neuville-en-Lyonnais, doit changer de nom : c'est d'abord Neuville-sur-Saône puis Marat-sur-Saône vers le 20 nivôse de l'an II (). Vers le début du mois de pluviôse de l'an III (), la commune reprend le nom de Neuville-sur-Saône qu'elle conserve jusqu'à aujourd'hui[17],[18].

    Le bourg fut desservi dès 1895 par une des lignes de l'ancien tramway de Lyon à traction vapeur, puis, en 1929, par le Train bleu du Val de Saône.
    Le Train bleu du Val de Saône à son terminus de Neuville, dans les années 1930. La ligne a fonctionné jusqu'en 1957, date à laquelle le tramway fut remplacé par l'actuelle ligne 40 des bus lyonnais.

    Anecdote 1895

    En , la ville voisine de Lyon accueille le congrès de l’Union des Sociétés photographiques. Le , Louis Lumière filme les congressistes descendant de bateau à Neuville-sur-Saône. 24 heures plus tard, le film nommé Arrivée des congressistes à Neuville-sur-Saône est projeté dans les Salons Monnier (place Bellecour) devant une assemblée ébahie. C'est le tout premier documentaire d'actualité de l'histoire du cinéma.

    Histoire contemporaine

    Le , à Neuville-sur-Saône, Montée du Parc, les Allemands exécutent vingt-trois prisonniers de la Prison Montluc. Il y eut un rescapé[19].

    Le Grand Lyon disparaît le , et laisse place à la collectivité territoriale de la métropole de Lyon. La commune quitte ainsi le département du Rhône[20].

    Le , un accident de manège survient sur une fête foraine de la commune, faisant un mort[21].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1793 1793 Simon Comte   Manufacturier
    1793 1794 Jean Lobreau   Manufacturier
    1884 1892 Jean Christophe Radical-socialiste Chaufournier
    1892 1912 Auguste Wissel   Manufacturier
    1912 1935 Elie Guillon   Entrepreneur en maçonnerie
    1935 1941 Joseph Cicéron   Négociant en coton
    1941 1945 René Chassin   Ingénieur
    1945 1957 Jean Oboussier   Pharmacien
    1957 1959 Léon Chambaretaud   Agent d'assurance
    1959 1977 Paul François Campant   Cultivateur
    1977 1983 Jean Machurat PS Ingénieur
    1983 2008 Paul Laffly UMP Médecin
    2008 2014 Jean-Claude Ollivier DVD Acheteur d'énergies vertes
    2014 2020 Valérie Glatard DVD Animatrice jeunes
    2020 En cours Éric Bellot DVG  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Au , la commune obtient le label Marianne pour l'accueil des administrés.

    Le blason de Camille de Neufville sur le château d'Ombreval, aujourd'hui mairie de Neuville-sur-Saône

    Blason de Neuville

    Les armes de la commune de Neuville-sur-Saône se blasonnent ainsi :
    D'azur au chevron d'or accompagné de trois croisettes ancrées du même.

    Ces armes, empruntées à Monseigneur Camille de Neufville de Villeroy (1606 - 1693), ont été adoptées en 1890.

    La devise des Villeroy « PER ARDUA SURGO » a été ajoutée en 1984 par la municipalité de Neuville. On peut traduire cette maxime latine par « Debout face à la tempête » ou encore « Je me dresse par passion ».

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[23].

    En 2018, la commune comptait 7 560 habitants[Note 5], en augmentation de 4,39 % par rapport à 2013 (Rhône : +4,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 7321 7521 5901 8161 4761 6051 7411 8232 194
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 1262 4392 6792 9363 4143 1163 2503 2393 214
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 2572 9062 9352 9233 0223 3983 3723 5893 991
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    4 7035 4135 6636 9826 7627 0627 0937 2327 435
    2018 - - - - - - - -
    7 560--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Médias

    En 2014, la commune de Neuville-sur-Saône a été récompensée par le label « Ville Internet @@ »[25].

    Économie

    La position géographique et l'importance historique de Neuville-sur-Saône en ont fait le centre économique de la banlieue nord de Lyon.

    Au XVe siècle, la navigation sur la Saône était importante, et le port de Neuville constituait une étape à la sortie de Lyon. Du XVIIe au XIXe siècle, les « coches d'eau » reliant Lyon à Chalon y faisaient étape. Avant l'introduction de la vapeur en 1827, les bateaux remontant la Saône devaient être halés par des hommes ou des chevaux. Le chemin de halage est encore présent sur la rive gauche entre Neuville et Trévoux.

    En 1832 un pont suspendu type Seguin, technique toute récente, relia Neuville à la rive droite de la Saône (Monts d'Or, Azergues, Beaujolais). Il fut révisé et rehaussé en 1851. Ce pont, d'abord privé, était à péage. La municipalité de Jean Christophe le racheta et supprima le péage en 1886. On l'aperçoit dans l'un des premiers films des Frères Lumière : Arrivée des congressistes à Neuville-sur-Saône, tourné en 1895. En 1934 il fut remplacé par l'actuel pont en béton armé.

    La sortie des ouvrières des soieries Ducharne en 1930.

    Ce pont contribuant à l'accessibilité de la ville, favorisant la tenue de foires et de salons. Ainsi, s'y tinrent à partir du début du XIXe siècle jusqu'à 9 foires annuelles. La « Foire aux échelles » fut celle qui perdura le plus longtemps. Cette tendance évolua vers d'autres branches pendant un temps s'y tenait trimestriellement le marché international de la moto dont la réputation rassemblait quelques milliers d'amateurs de véhicules à deux roues (elle se déroule à Mâcon depuis le début des années 2000). Désormais seule la foire du 1er mai perdure mais est davantage un marché et une vogue qu'une foire.

    L'industrie textile et de la teinturerie vont se développer dans la région. En 1419, le futur Charles VII, favorise le développement des foires de Lyon, dont il veut faire la place d’échanges commerciaux au sein de son futur royaume. En 1466, alors que la soie française est essentiellement fabriquée en Provence, Louis XI relocalise la production à Lyon, en raison de sa position sur la route commerciale vers l’Italie, principal fournisseur de vers à soie à cette époque. Enfin, en 1536, François Ier accorde à la ville de Lyon le monopole de la fabricationet du commerce de la soie qui atteindra son apogée sous Louis XV. A la fin du XVIIIe, alors que Lyon se concentre sur le traitement des fils de soie, se developpe à Neuville-sur-Saone une partie de la production mais surtout une activité remarquable dans le domaine de la teinture. Les teinturiers deviennent des industriels de la chimie. Leurs noms sont liés aux découvertes des colorants naturels puis synthetiques et des charges pour la soie et leurs usines resteront longtemps prospères[26].

    En 1815, Jean Aimé Marnas obtient la « pourpre française » par un traitement acide, qui connaîtra un franc succès. A partir de 1847 un colorant jaune sort des ateliers de Nicolas Guinon[27] pour teindre la laine et la soie. Il est obtenu à partir de l'acide picrique découvert en 1788, dont un chimiste nommé Laurent, venait en 1841 de mettre au point la fabrication industrielle grâce au phénol extrait des huiles de houille. La famille Guinon, associée à celle de Marnas et Bonnet en gardera longtemps le monopole l'azuline, dont la fabrication reste secrète jusqu'en 1862, la safranine et les corallines jaune et rouge. Leur usine de Saint-Fons sera reprise par la Baden Anilin und Soda Fabrik (BASF) en 1878[28].

    En 1920 sont créées, avenue Sadi-Carnot, les Soieries Ducharne, qui produiront des tissus pour la haute couture française. Cette production cesse en 1972, à cette date elles sont vendues à François de Grossouvre, qu’il développera en lui rattachant la production de fibre de verre (entreprise Ducharne et Verester).

    Une ancienne fabrique proche du torrent des Torrières, réhabilitée en bureaux et logements.

    Jusque dans les années 1960, les activités neuvilloises étaient surtout liées à la présence d'eau (la Saône, plusieurs ruisseaux, des sources de qualité). À la fin du XIXe siècle, Neuville comptait une dizaine de moulins à eau, et autant de teintureries. Le dernier moulin, dit « moulin neuf de Parenty », créé en 1635, ne disparut qu'en 1965 ; le ruisseau qui l'alimentait fut alors comblé. Les activités de soierie, de menuiserie (fabriques de meubles) disparurent aussi du paysage neuvillois entre 1950 et 1960. Les bâtiments des fabriques installées sur le torrent des Torrières sont progressivement détruits ou réhabilités à d'autres fins. La Saône hébergea jusqu'en 1945 des plattes, nom donné en région lyonnaise à des pontons flottants amarrés à la rive, où les blanchisseuses travaillaient en eau vive.

    Une fonderie de plomb située à l'entrée sud de la ville perdura de 1836 à 1971. Sa « tour à plomb » haute de 45 mètres, qui servait à la fabrication de la grenaille, fut malheureusement abattue. Une importante usine chimique de la société Sanofi Aventis (autrefois dénommée Rhodiaseta puis Rhodiaceta-Rhône-Poulenc), implantée en bord de Saône au nord de la ville depuis 1953, fut, et reste, le seul employeur important sur la commune. Cette activité de chimie fine a été le noyau à partir duquel s'est développée la « zone industrielle Lyon-Nord », qui, débordant largement sur la commune voisine de Genay, s'étend sur 180 hectares et employait en 2003 plus de 3500 salariés dans 76 établissements (chiffres INSEE et agence d'urbanisme)[29]. Le Syndicat intercommunal Saône - Mont d’Or y a établi une pépinière d'entreprises[30].

    L'usine chimique de Sanofi-Aventis est en cours de restructuration depuis 2010 dans le but de la transformer en site de production de vaccin contre la dengue. Le plan social qui accompagne cette reconversion ne comporte aucun licenciement sec[31]. Le projet prévu le début de la production en 2013, pour une commercialisation en 2014 ou 2015. La production prévue est de 100 millions de doses par an. Des précautions ont été prises (surélévations de bâtiments) pour faire face aux crues centennales. De même, le site sera classé P, il ne travaillera que sur des virus vivants atténués, et ses effluents seront inactivés, pour qu'aucun organisme vivant ne sorte des lieux de production[31].

    Par ailleurs, Neuville reste un centre d'importance local, avec présence de la totalité des activités de service et de commerce de détail. L'association des commerçants « A'Tout Neuville » fait état de : 23 commerces alimentaires (dont 10 boulangeries), 21 cafés, hôtels et restaurants, 33 salons de coiffure, esthétique et santé, 20 établissements bancaires, d'assurances et d'intérim, 32 commerces de vêtements, sport, cadeaux, et plus d'une cinquantaine d'autres établissements, commerces ou services[32]. Des éditions musicales y ont été créées en 1983 par un saxophoniste connu, ce sont les E.M.M. au 12 rue Victor Hugo. Elles sont au XXIe siècle, en veilleuse dans le département limitrophe de l'Ain avec des dizaines d'œuvres inédites (classique,chanson,jazz) et ont légué leur graveuse à microsillons, devenue ancienne, au Musée Ampère proche, à Poleymieux-au-Mont-d'Or. La foire annuelle de Neuville se situe chaque année le 1er mai et envahi la ville, par des centaines de boutique ephemeres, agrémentée de manèges divers.

    Las disparu, Mâchonville reste.

    Le marché du vendredi occupe toute la longueur du quai de Saône, de part et d'autre de l'entrée du pont[33].

    Neuville a une réputation de ville gastronome : la charcuterie Las, installée en 1928 mais récemment disparue, a inspiré le roman de Marcel E. Grancher « Le Charcutier de Mâchonville », et le film homonyme de Vicky Ivernel (1946). Les pognes neuvilloises (brioches aux pralines, analogues au gâteau de Saint-Genix savoyard, et donc à ne pas confondre avec la pogne de Romans drômoise) sont recherchées.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Vimy et son vieux château : la première attestation historique de Vimy est un acte de Conrad le magnifique (971) cédant à l'abbé de l'Île Barbe « la possession de l'église de Saint-Florentin auprès de Vimy » ; on ignore s'il existait alors un château primitif. Par contre, la « Charte de clôture du bourg de Vimy » en l'an 1200 le mentionne.
    Vue du château de Vimy

    Le bourg et le château sont ravagés par les Écorcheurs en 1443. L'abbé Edouard de Mossey entreprend la reconstruction du château à la fin du XVe siècle, et Pierre d'Épinac, archevêque de Lyon, la poursuit un siècle plus tard. Camille de Neuville devient propriétaire du château en 1665, mais s'en désintéresse au profit du château d'Ombreval. Les deux tours sont réhabilitées aux XVIIIe et XIXe siècles).

    En 1869, l'industriel Émile Guimet lègue le château à la commune à condition qu'elle le conserve et en fasse une école publique. Devenu depuis longtemps inapproprié pour cet usage et cher d'entretien, avec l'accord d'un des descendants, le château est, à partir de 2010, affecté à l'habitation à loyer modéré[34]. En 2020, le bâtiment est en cours de restauration.

    • En centre ville, on peut voir quelques vieilles maisons et des restes de murs d'enceinte en « pierres dorées ».
    • Le château d'Ombreval, construit en 1458 par Monsieur d'Ombreval, fut ensuite en la possession de la famille Buatier, puis acquis en 1586 par Mgr d'Espinac, en communauté avec sa sœur Madame de Gresolles, qui l'aménagea, mais fut contrainte de le vendre à la mort de son frère pour payer ses dettes. Il fut alors acquis par Jean Livet, secrétaire de l'archevêque de Lyon, qui s'était enrichi aux dépens de son maître. Camille de Neuville le racheta en 1630, et en fit une résidence somptueuse. Restauré à la Révolution, il appartint à des propriétaires privés jusqu'en 1961, date à laquelle ses propriétaires, Laurent Vergnais et sa sœur Madame Bertrand, le cédèrent à la commune, qui y a établi la mairie. Le parc du château est devenu parc public. Les douves entourent toujours le bâtiment. La chapelle du château est elle aussi conservée, en parfait état extérieur, ainsi que le nymphée proche, et le pavillon de chasse, dit « pavillon de l'Écho », sur une butte voisine.
    • L'église a été consacrée le par Camille de Neuville et dédiée à Notre-Dame de l'Assomption. Elle est intéressante par sa construction en pierres dorées de Couzon et ses deux clochers en forme de lanterneaux inspirés de ceux de l'église de l'Hôtel-Dieu de Lyon. Sa façade, modifiée en 1894 par l'architecte Chaumel à la demande du curé Béraud, la dénature quelque peu. Le chœur, précédé de deux rangées de stalles surmontées de larges panneaux peints, est décoré d'un ensemble de boiseries sculptées remarquable réalisées au XVIIIe siècle par Michel Perrache, son fils Antoine-Michel Perrache et Jean-Antoine Morand, trois ingénieurs lyonnais. Les stalles ont été classées monuments historiques en 1904 ; les tableaux de l'avant-chœur et les sculptures du chœur, réhabilités en 1962, ont été classés en 1982[35]. L'orgue, qui provient du couvent des Cordeliers de Lyon, a été restauré en 1957, mais ses jeux anciens des XVIIe et XVIIIe siècles ont été conservés[36]. L'église a été restaurée par l'architecte Curtelin en 1962 et la façade a également été restaurée en 1981. Entre 2007 et 2010, la toiture a été rénovée[37].
    • Le pont sur la Saône date de 1934 (début de la construction 1931). Il a été construit à quelques mètres en aval de l'ancien pont suspendu type Seguin qui datait de 1832, ce qui explique qu'il n'est pas dans l'alignement de la rue Victor Hugo qui lui fait face. Il a été inauguré par Édouard Herriot, alors président du conseil, le , jour de la fête patronale de la ville. Une arche a été dynamitée par les Allemands lors de leur retraite le  ; elle a été restaurée à l'identique.

    C'est un exemplaire unique de pont en béton en bowstring, à 3 travées, de longueurs respectives 50, 58 et 50 mètres[38]. Chacun des 3 tabliers est suspendu à deux arches en béton armé parallèles par des piliers en béton. Les arches parallèles sont solidarisées par des superstructures elles aussi en béton. Les trottoirs sont situés à l'extérieur des arches. La largeur hors tout de l'ensemble est de 12,20 mètres. Pour lui donner une assise suffisamment stable, il a fallu creuser les fondations de l'une de ses piles jusqu'à 38 mètres au-dessous du niveau de la Saône.

    Le profil de ce pont à trois arcs a été adopté par la municipalité de Neuville comme logo de la ville.

    • Le Parc : on désigne ainsi un espace boisé accidenté situé au nord-est de la commune, à la limite de la commune de Montanay. Il s'agit de ce qui reste de l'ancien domaine de chasse de Camille de Neuville, qui s'étendait sur tout le vallon des Torrières, aujourd'hui parcouru par la route de Saint-André-de-Corcy (D 16), et était ceinturé par un mur, dont il reste de larges tronçons sur les côtés sud et est du parc, et sur le plateau au nord, jusqu'à la « Maison de l'Écho » (ancien pavillon de chasse de Camille). On trouve dans le parc quelques restes ruinés d'une ancienne construction dite « château de Montanay ». La principale curiosité est la « grande poterne », ouverture pratiquée dans le mur d'enceinte, agencée de manière à permettre à la fois le ruissellement des eaux de pluie et le passage des animaux rabattus vers l'intérieur du domaine de chasse.

    Un peu à l'écart du parc actuel, proche de la route, on peut encore (difficilement) voir une source captée, dite « fontaine de Camille », qui amenait autrefois de l'eau potable à la ville.

    Espaces verts et fleurissement

    En 2014, la commune de Neuville-sur-Saône bénéficie du label « ville fleurie » avec « une fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[39].

    Les blasons de Neuville et Alpirsbach sur le kiosque du quai de Saône.

    Jumelages

    Neuville-sur-Saône est jumelée avec :

    Personnalités liées à la commune

    • Camille de Neufville de Villeroy (1606-1693), archevêque de Lyon, seigneur de Vimy, à qui il a légué son nom.
    • Antoine-Michel Perrache (1726-1779), ingénieur et artiste, coréalisateur des panneaux sculptés de l'église paroissiale.
    • Jean-Baptiste Alix (1768-1848), militaire des XVIIIe et XIXe siècles, (probablement) né à Neuville.
    • Émile Guimet (1836-1918), industriel lyonnais, bienfaiteur de la commune de Neuville.
    • Jean France (1861-1937), commissaire de police à la Sûreté générale et auteur, né à Neuville.
    • Auguste (1862-1954) et Louis Lumière (1864-1948), lyonnais, inventeurs du cinématographe, ayant tourné à Neuville un de leurs premiers films Le Débarquement du congrès de photographie à Lyon en 1895.
    • Les frères Gabriel (1880-1973) et Charles Voisin (1882-1912), constructeurs d'avions et d'automobiles, qui, adolescents, ont habité Neuville et y ont fait leurs premiers essais de vol plané[41].
    • Paul Mauriat (1887-1964), international de rugby à XV.
    • André Ruplinger (1889-1914), homme de lettres lyonnais, dont la famille possédait (et possède encore) une propriété à Neuville.
    • André Latreille (1901-1984), intellectuel, universitaire et historien lyonnais, décédé à Neuville où il passait toutes ses vacances.
    • Jacques Chauviré (1915-2005), médecin et romancier neuvillois.
    • Jean Machurat (1936-2013) ancien maire (socialiste) de Neuville-sur-Saône, très populaire, resté conseiller municipal jusqu'à son décès.
    • Angelo Arteta membre actif et bienfaiteur du Secours Populaire Neuvillois est décédé en à l'âge de 97 ans.
    • Nora Berra (1963-), ancienne conseillère municipale de Neuville, a été membre du gouvernement et députée européenne (UMP).
    • Benjamin Gerbet, né à Neuville en 1981, champion de France élite en 2013, 2015, 2016 , 2017, de kick-boxing pro et de K-1. Vice-Champion d'Europe de Kick-boxing poids moyens en 2019 et Jubilé aux Championnat d 'Europe et Championnat du Monde WKN dans un combat VBS télévisé en K-1, en juillet 2021. Sélectionné en casting parmi les collègues de son métier dans la fonction publique, pour incarner dans les films de France 2 "Les Hommes de l'Ombre", un jeune collaborateur de Nathalie Bayle (dont elle est le rôle principal).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Bibliographie

    • Neuville-sur-Saône et sa région (Actes des journées d'études 2015 XXVIII), Union des Sociétés Historiques du Rhône et de Lyon Métropole, , 176 p. (ISBN 978-2-906998-33-9). 
    • Histoire de Neuville-sur-Saône, CD-Rom édité par la Société des amis du vieux Neuville
    • Préinventaire des monuments et richesse artistiques no 11, Neuville-sur-Saône, édité par le Conseil général du Rhône, 2001 (ISBN 2-910865-13-4)
    • Jacques Bruyas, Andre Vylar, Alain Rostagnat : Le canton de Neuville-Sur-Saône pendant la Révolution, Éditions Val de Saône, 1989

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. aucun rapport avec la commune de Vimy dans le département du Pas-de-Calais
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008.
    2. « Site du réseau TCL », .
    3. « Site du réseau des cars de l'Ain », .
    4. « Site du réseau TER Auvergne-Rhône-Alpes », .
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    15. Laffly 2015, p. 7.
    16. Pelletier, Rossiaud, Bayard, Cayez, Histoire de Lyon, 2007, p. 480.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Archives départementales du Rhône en ligne.
    19. Site Internet Les Fusillés 1940-1944
    20. Métropole : clap de fin pour le Grand Lyon, Lyon Capitale
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    24. « Les Villes Internet 2014 », sur le site officiel de l’association « Ville Internet » (consulté le ).
    25. voir aussi la partie de l'article wikipedia consacré à Lyon du Premier au Second Empire - Les grandes maisons de la soie lyonnaise
    26. Pierre Cayez et Serge Chassagne, in « Les patrons du Second Empire » (coll. no 9), Paris, A. et J. Picard / Cénomane, 2006, p 191-194. (ISBN 978-2-708-40790-9),
    27. Michel Laferrère, Les industries chimiques de la région lyonnaise. In: Revue de géographie de Lyon, vol. 27, n°3, 1952. pp. 219-256. https://www.persee.fr/doc/geoca_0035-113x_1952_num_27_3_1109
    28. Site économique du Grand Lyon et site lyon-business.org
    29. http://www.mairie-neuvillesursaone.fr/V301/index.asp?page_ID=155&Indx=3
    30. "Le pôle vaccin de Sanofi sera opérationnel en 2013", Le Progrès du dimanche 16 janvier 2011, no 3005, p. 8.
    31. http://www.atoutneuville.com/
    32. http://www.mairie-neuvillesursaone.fr/V301/index.asp?page_ID=28&Indx=2
    33. F.M.-B., L'enceinte du vieux château accueillera des logements, Le Progrès, éd. Ouest lyonnais et val de Saône, 04/12/2009.
    34. idem
    35. Préinventaire des monuments et richesses artistiques… (op.cit.), p. 64 à 75
    36. Un bâtiment à redécouvrir, Le Progrès, éd. Val de Saône, 01/06/2010, p. 17.
    37. site structurae
    38. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
    39. Site de la mairie de Neuville-sur-Saône
    40. Albigny-sur-Saône à la recherche de son passé, par le groupe Histoire Albiniaca, 1992, pages 117-118.
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