Quincieux

Quincieux est une commune française située dans la métropole de Lyon, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ne pas confondre avec la commune de Quincieu dans le département de l'Isère.

Quincieux

Église du hameau de La Chapelle.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Circonscription départementale du Rhône
Métropole Métropole de Lyon
Arrondissement Lyon
Maire
Mandat
Pascal David
2020-2026
Code postal 69650
Code commune 69163
Démographie
Gentilé Quincerots, Quincerotes
Population
municipale
3 480 hab. (2018 )
Densité 196 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 54′ 52″ nord, 4° 46′ 40″ est
Altitude Min. 167 m
Max. 196 m
Superficie 17,72 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Germain-au-Mont-d'Or
(ville-centre)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Localisation
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Quincieux
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
Quincieux
Géolocalisation sur la carte : France
Quincieux
Géolocalisation sur la carte : France
Quincieux
Liens
Site web quincieux.fr

    Ses habitants sont appelés les Quincerots et Quincerotes.

    Géographie

    Communes limitrophes

    Communes du Rhône :

    Communes de l'Ain :

    Urbanisme

    Typologie

    Quincieux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Germain-au-Mont-d'Or, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[4] et 6 552 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (66,7 %), zones agricoles hétérogènes (12,9 %), zones urbanisées (8,6 %), eaux continentales[Note 3] (6,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,2 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Voies de communication et transports

    Transports ferroviaires

    Une rame Z 24500 dans la livrée Rhône-Alpes quittant la gare de Quincieux.

    La commune est traversée par la ligne de Paris-Lyon à Marseille-Saint-Charles et possède une gare de la SNCF desservie par des trains express régionaux.

    Transports en commun

    Depuis le , la commune est desservie par la ligne 96 des TCL entre Neuville-sur-Saône et la gare de Quincieux.

    Histoire

    Antiquité

    Durant la période protohistorique, notamment avant la Guerre des Gaules du milieu du Ier siècle av. J.-C., le territoire actuel de Quincieux appartient vraisemblablement aux Segusiaves qui occupent la rive droite de la Saône et dont la capitale est Feurs, aujourd'hui dans la Loire. À l'époque romaine, une voie traverserait la commune pour relier Trévoux à Chasselay[11], tandis qu'une voie naturelle plus ancienne pourrait exister au nord de la commune pour traverser la Saône[11] comme le prouverait la découverte d'une pointe de lance à douille à Chamalant[11], tandis que des éléments de l'Âge du Bronze, telle qu'une épingle à tête discoïdale à décor d'étoile ont été trouvés à Doyère[11]. Une occupation gallo-romaine est attestée au lieu-dit Château Brûlé[11].

    Au lieu-dit de Grange-Rouge, un important site dont l'occupation dure de la Protohistoire à l'époque médiévale a été fouillé dans le cadre de la construction de l'autoroute A46[11]. Ce site présente des fosses, notamment en « V », caractéristiques de la période protohistorique et délimitant vraisemblablement un enclos quadrangulaire tandis que le comblement livre du matériel datable entre -120 et -40[11]. Un dépôt métallique est datable du milieu du Ier siècle et une occupation du Haut-Empire est attestée par la présence d'un bâtiment en matériaux légers[11]. Un autre site laténien est attesté au lieu-dit Lima présentant un système de fosses d'enclos[11]. Répartis sur toute la commune, de nombreux objets gallo-romains sont mentionnés attestant l'occupation du site, liée à sa relative proximité avec la colonie de Lugdunum, la Lyon antique[11].

    Du XXe siècle jusqu'à aujourd'hui

    Le a lieu sur le territoire de Quincieux, à proximité de la gare de triage de Saint-Germain-au-Mont-d'Or, le déraillement du « train des vacances » qui fait 6 morts et 91 blessés[12].

    Le , le conseil municipal de la commune sollicite l'examen de son adhésion à la Communauté urbaine de Lyon qui accepte cette requête le [13]. La commune a finalement intégré la communauté le .

    Le Grand Lyon disparait le , et laisse place à la collectivité territoriale de la métropole de Lyon. La commune quitte ainsi le département du Rhône[14].

    Héraldique

    Les armes de Quincieux se blasonnent ainsi : De gueules à la face ondée d’argent, accompagnée en chef d’un léopard d’or et en pointe d’une chapelle de même ouverte et ajourée de sable.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    ca. 1973   Maurice Plaisantin    
    Émile Charrier    
    Bernard Fontanel[15] DVD Chef d'entreprise
    Joël Boucher DVD Retraité
    En cours
    (au 7 septembre 2019)
    Pascal David DVD Cadre supérieur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].

    En 2018, la commune comptait 3 480 habitants[Note 4], en augmentation de 5,61 % par rapport à 2013 (Rhône : +4,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9279729659009909791 0151 0861 073
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0741 0501 1001 1111 1081 0991 0961 019959
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9481 0081 0149181 0291 0551 0361 1011 122
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    1 2461 2701 5101 9202 3002 6572 8672 8992 931
    2013 2018 - - - - - - -
    3 2953 480-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Le hameau de La Chapelle possède une chapelle de style roman du XVIe siècle, qui fait l'objet d'une inscription au titre des Monuments historiques depuis le [20].
    • La commune comprend sur la Saône les trois îles de Beyne, du Roquet et de la Pradelle, inscrites en ZNIEFF[21].

    Espaces verts et fleurissement

    En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[22].

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Saint-Germain-au-Mont-d'Or », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur insee.fr (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Odile Faure-Brac, Carte archéologique de la Gaule - 69/1 Le Rhône, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 2006, (ISBN 2-87754-096-0), pp 302-303
    12. Le déraillement de 1968, sur un document des sapeurs-pompiers du Rhône
    13. « Extrait du registres des délibérations du conseil de communauté », sur grandlyon.com (consulté le ).
    14. Métropole : clap de fin pour le Grand Lyon, Lyon Capitale
    15. « Bernard Fontanel, président du Medef Rhône, chevalier de la Légion d’honneur », Le Progrès, (lire en ligne).
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    20. « Église du hameau de La Chapelle », notice no PA00118019, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    21. Zones Naturelles d'Intérêt Écologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF) : Îles et prairies de Quincieux, Direction régionale de l'environnement Rhône-Alpes - Délégation de bassin Rhône-Méditerranée, 4 p. (lire en ligne).
    22. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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