Chasselay (Rhône)

Chasselay est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Chasselay.

Ne doit pas être confondu avec Chasselay (Isère).

Cet article possède un paronyme, voir Chasselas (Saône-et-Loire).

Chasselay
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Rhône
Arrondissement Villefranche-sur-Saône
Intercommunalité Communauté de communes Beaujolais Pierres Dorées
Maire
Mandat
Jacques Pariost
2020-2026
Code postal 69380
Code commune 69049
Démographie
Gentilé Chasselois, Chasseloises [1]
Population
municipale
2 793 hab. (2018 )
Densité 219 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 52′ 31″ nord, 4° 46′ 23″ est
Altitude Min. 189 m
Max. 524 m
Superficie 12,78 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Lyon
(banlieue)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Anse
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Rhône
Chasselay
Géolocalisation sur la carte : Rhône
Chasselay
Géolocalisation sur la carte : France
Chasselay
Géolocalisation sur la carte : France
Chasselay
Liens
Site web www.chasselay.fr

    Géographie

    Chasselay est une commune du département du Rhône située à mi-chemin entre Lyon et Villefranche-sur-Saône.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Chasselay est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[5] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (28,6 %), zones agricoles hétérogènes (21,7 %), forêts (20,2 %), zones urbanisées (13 %), prairies (12,7 %), cultures permanentes (3,9 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].


    Topographie

    Le territoire de Chasselay a la forme d'une mandorle à deux pointes. Il se partage en deux zones nord-sud fortement différenciées, séparées par l'axe est-ouest de la D16, de Saint-Germain-au-Mont d'Or à Marcilly d'Azergues: au nord, la plaine de la Saône (ou plaine des Chères); au sud-est, le contrefort nord-ouest du Mont d'or qui culmine au Mont Verdun à 625m. Le bourg est installé très précisément au centre. Les Chères au nord-ouest, Quincieux au nord, Saint-Germain-au-Mont-d'Or et Poleymieux à l'est, Limonest au sud, Lissieu à l'ouest en sont les communes limitrophes. En dehors du bourg, l'habitat s'est developpé dans des hameaux dépourvus de centre, formant un alignement plus ou moins continu en bordure d'un quadrillage de chemins, avec deux zones restées pratiquement innocupées, le nord et le sud; depuis une époque récente, les lotissements fleurissent et rongent les espaces agraires.

    Toponymie

    Les plus anciennes mentions connues concernant Chasselay apparaissent au Xe siècle, dans un cartulaire de l'abbaye d'Ainay daté de 978 et mentionnant "fine Cacellaco", comme délimitation des biens donnés par Anstérius, prêtre de l'église Saint-Etienne. Nombre d'historiens s'accordent au XXe siècle pour donner comme origine à Chasselay le nom d'un homme latin, soit "Cacilius" ou "Cattiellus"[12]. Un autre proposition encore discutée évoque comme origine le terme bas-latin "cassalocum" qui aurait désigné un lieu constructible.

    Histoire

    Au Moyen-Âge

    La vieille porte au début du XXe siècle.

    La dénomination de fort de Chasselay figure dans les terriers modernes et correspond à la traduction française par les notaires de Chasselay du terme latin fortalicium figurant dans les terriers médiévaux pour désigner le bourg fortifié. C'est une particularité locale car c'est d'ordinaire le terme castrum qui est utilisé en Lyonnais pour désigner ce type de bourg fortifié abritant le siège de la châtellenie.

    Au début du Moyen-Âge, Chasselay est un centre domanial, une villa. C'est également un centre paroissial dont la première attestation remonte à 1153. Toutefois, son vocable Saint-Martin peut lui faire supposer une origine plus précoce. L'église de Chasselay et les revenus qui lui sont attachés appartiennent dès l'origine à l'abbaye d'Ainay qui possédera une maison dîmière dans le bourg jusqu’à la Révolution. Il ne fait guère de doute qu'un habitat groupé environnait déjà le lieu de culte à la fin du XIIe siècle. Le premier château fortifié édifié à Chasselay fut probablement celui de Châteauvieux, à l'écart du bourg paroissial.

    Dans le cadre de sa politique de restructuration du comté ecclésiastique de Lyon, l'archevêque Renaud de Forez (1193 - 1226) rachète de nombreux droits seigneuriaux à des laïcs, bâtit des bâtiments seigneuriaux, élève diverses fortifications et construit trois nouveaux châteaux: ceux de Lyon (Pierre-Scize), d'Anse (1213 - 1218) et de Chasselay[13]. Dans le même temps, il achète à Aymon d'Oingt la moitié des droits de garde du cimetière de Chasselay. Il s'agissait d'une redevance versée à un seigneur laïc pour la défense qu'il assurait de cet espace de refuge sacré. En 1201, un accord précise les droits respectifs de l'archevêque et du prévôt Hugues Morel[14]. Il semble que la construction du château soit postérieure à cet acte qui n'en fait aucune mention.

    On ignore tout de l'aspect du château construit par Renaud de Forez au début du XIIIe siècle siècle, car il fut détruit au début du siècle suivant et il n'en existe plus aucun vestige. Il serait logique pour la période qu'il eût comporté un donjon cylindrique comme ceux d'Anse et de Pierre-Scize. Dès le XIIIe siècle, le royaume de France tente de s'approprier la riche ville de Lyon qui est terre d'Empire. S'appuyant sur la bourgeoisie urbaine en quête d'émancipation et profitant des dissensions internes de l'Eglise de Lyon, le roi Philippe-le-Bel parvient à ses fins au début du XIVe siècle. En juin 1310, une armée royale partie de Mâcon et forte de 2318 hommes[15] envahit le Lyonnais. Elle est conduite par le jeune fils du roi, Louis de Navarre, secondé par son oncle Charles de Valois. La tradition raconte qu'elle se heurta aux troupes de l'archevêque à Chasselay. Vainqueur, le prince aurait logé dans "la chambre du Roi". Cependant la bataille de Chasselay reste douteuse. Le château de Chasselay est démantelé sur ordre du roi au cours du deuxième semestre de 1310. C'est une mesure punitive à l'encontre de l'archevêque Pierre de Savoie dont Philippe-le-Bel considère la résistance comme un acte de rebellion devant entraîner des sanctions féodales. L'archevêque sera finalement contraint de signer à Vienne en 1312 un traité d'annexion au royaume de France.

    Lorsque la guerre de Cent Ans menace la région Lyonnaise, Chasselay est donc sans défense. Sous le règne de Jean II le Bon, l'Eglise de Lyon obtient du régent, le Dauphin Charles, en juillet 1358, l'autorisation de reconstruire les fortifications du Bourg[16]. On ignore l'ampleur exacte de la destruction autoritaire du XIVe siècle. Il faut attendre plus de cinquante ans pour que la volonté de reconstruction se matérialise. En effet, l'archevêque Amédée de Talaru (1415 - 1443) rappelle dans son testament du 19 juillet 1443[17] qu'il a fait "clore de murailles la ville de Chasselay" après avoir acheté à de nombreux bourgeois locaux le foncier situé au point le plus "éminent" du bourg, près de la maison de l'abbaye d'Ainay et qu'il lègue au siège épiscopal. Le nouvel édifice seigneurial, situé dans l'angle sud-est de l'enceinte, a disparu depuis, remplacé par la maison de la Robinette. Une maison à pans de bois construite en 1427 contre le rempart permet de restreindre la fourchette chronologique de la reconstruction des fortifications de Chasselay entre 1415 et 1427.

    L'enceinte de Chasselay est à peu près rectangulaire (environ 60 X 80m). L'espace enclos avoisine un demi-hectare. Les murailles ont une épaisseur d'environ 1,40m (courtine sud) pour une hauteur d'une dizaine de mètres. Elles sont construites en bonne maçonnerie appareillée en moellons de calcaire local. Des fossés en eau entourent l'enceinte. Une ordonnance moderne de curage de fossés " de façon que l'eau puisse battre jusqu'aux murailles" existe encore. Ces fossés sont eux mêmes ceinturés d'une chaussée formant une sorte de contrescarpe voire de boulevard. Il semble que la fortification édifiée par Amédé de talaru n'ait pas comporté d'autres tours que celles qui surmontent encore aujourd'hui les deux portes.

    Période Contemporaine

    Du 19 au 20 juin 1940, à Chasselay, l'armée française et ses troupes coloniales de tirailleurs, à 1 contre 100, retardent l'entrée des troupes allemandes dans Lyon, déclarée « ville ouverte », le 18 juin 1940.

    Non prévenue par l'armée, la défense s'organise, le 17 juin à Chasselay. Des barricades sont dressées, grâce aux soldats du 405e régiment d'artillerie anti-aérienne de Sathonay-Camp et du 25e régiment de tirailleurs sénégalais et aussi à l'aide de civils. N'ayant rencontré que très peu de résistance depuis Dijon, les Allemands du régiment Grossdeutschland et de la 3e Panzerdivision SS Totenkopf, arrivent le 19 juin à Montluzin. De violents combats les opposent aux troupes françaises et africaines. Le bilan compte 51 morts, dont un civil du côté français, et plus de 40 blessés pour les Allemands.

    Le 20 juin, à l'issue d'une deuxième bataille, au château du Plantin, les prisonniers, environ 70, sont divisés en deux groupes, d'un côté les soldats français blancs et de l'autre les tirailleurs sénégalais noirs.

    Après avoir parcouru deux kilomètres à pied, les soldats français couchés dans l'herbe, le long d'un pré, assistent au massacre des tirailleurs sénégalais par des mitrailleuses et pour certains écrasés par des chars d'assaut allemands. Les Français sont emprisonnés à Lyon. Les habitants de Chasselay, horrifiés par le massacre, rassemblent les corps des tirailleurs sénégalais pour les enterrer dignement dans un cimetière. Deux ans plus tard, ils sont transférés dans le tata sénégalais[18], érigé par Jean Marchiani et inauguré le 8 novembre 1942.

    Un massacre similaire eut lieu non loin de là à Lentilly ce même jour, 20 juin 1940, où les SS de la 3e PD Totenkopf fusillèrent 18 tirailleurs sénégalais faits prisonniers.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 mars 1965 Camille Morand de Jouffrey    
    mars 1965 mars 1977 Pierre Burnier    
    mars 1977 mars 1983 Joannès Volay    
    mars 1983 mars 2001 Marcel Casals    
    mars 2001 mars 2014 Pascale Bernard-Granger DVD  
    mars 2014 En cours Jacques Pariost SE Directeur de développement
    Vice-président de la CC Beaujolais Pierres Dorées
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Chasselay appartient à la communauté de communes Beaujolais-Pierres Dorées et au syndicat mixte des Monts d'Or[19].

    Transports

    Transports en commun

    Chasselay est desservie par deux lignes des Transports en commun lyonnais :

    • La qui relie la gare de Lyon-Vaise à Chasselay via Limonest et la route de Montluzin huit fois par jour en semaine, quatre fois les samedis et cinq les dimanches et jours de fêtes.
    • La qui relie la gare de Lyon-Vaise à Lissieu dont certains services sont prolongés jusqu'à la gare de Saint-Germain-au-Mont-d'Or via Chasselay, aux heures d'entrée et de sortie des entreprises en début et fin de journée.

    Lignes scolaires :

    • Ligne R 161 Villefranche - Les Chères - Lyon
    • Ligne R 260 : Établissements d'Anse - Trévoux - Villefranche ;
    • Ligne S 20-01 : Les Chères - Chasselay - Marcilly - Chazay (Collège) ;
    • Ligne S 20.03 : Quincieux - Chasselay - Chazay (Collège) ;
    • Ligne S 20.04 : Chasselay (devant la poste) - Chazay (Collège) ;
    • Ligne S 20.05 : Les Chères - Chasselay - Civrieux (Salle des Sports) ;
    • Ligne S 44.03 : Lucenay - Morancé - Chazay - Lissieu - Chasselay - Neuville (ND de Bellegarde) ;
    • Ligne S 44.04 : Les Chères - Chasselay - Quincieux - Saint-Germain-au-Mont-d'Or - Neuville (ND de Bellegarde).

    Transports ferroviaires

    La gare SNCF nommée Les Chères - Chasselay, sur la ligne de Roanne à Lyon, a été fermée au trafic. Par contre la gare de Saint-Germain-au-Mont-d'Or, située à 3,5 kilomètres à l'est de Chasselay, est bien desservie par les TER la reliant à la gare de Lyon-Vaise ou à la Part-Dieu en moins de 15 minutes, avec plus de 30 trains par jour ouvrable dans chaque sens, dessertes cadencées à la demi-heure aux heures de pointe[20].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].

    En 2018, la commune comptait 2 793 habitants[Note 3], en augmentation de 3,64 % par rapport à 2013 (Rhône : +4,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2808411 1411 1051 1001 0941 1311 1701 212
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2561 2951 3201 2551 2811 2561 3071 2721 250
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1871 1901 1391 0161 0791 0861 0761 0301 109
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    1 1251 1691 4381 7082 0022 5902 6782 6912 703
    2013 2018 - - - - - - -
    2 6952 793-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Jumelages

    Jumelage de Chasselay.

    La commune a développé une association de jumelage avec  Rive d'Arcano (Italie).

    Enseignement

    L'école de la Fontaine comporte 3 sections de maternelle et 6 classes primaires[25]. La commune abrite en outre une école privée de 6 classes[26].

    Le collège le plus proche est le collège Alexis-Kandelaft, situé à Chazay-d'Azergues.

    Vie associative

    Chasselay se caractérise par une vie associative très importante. Début 2012, la mairie recense 49 associations amicales, sportives, culturelles ou de loisirs[27]. La plus ancienne est le « Sou des écoles », créée en 1925, qui organise chaque année un important vide-grenier, une fête de la truite, une fête de l'été et un marché d'art et d'artisanat[28]. La plus célèbre est le Mont d’Or Azergues Foot (anciennement ASCMO), club de CFA, dont est issu Ludovic Giuly. La plus champêtre se nomme Marché de la poire et du terroir, qui organise chaque 3e dimanche d’octobre une grande fête villageoise. Une des plus récentes associations de la ville est Terres d'Aurea, créée en 2015 par des passionnés de l’histoire, la culture et l'art de vivre médiéval, qui proposent des ateliers, animations et spectacles. Leurs activités se déroulent à la Maison Granjon.

    Santé

    Il y a plusieurs praticiens de santé dans Chasselay, dont deux médecins, quatre dentistes, deux kinésithérapeutes et un pharmacien.

    Sports

    Outre le club de foot Mont-d'Or-Azergues, Chasselay compte également un club multisports (l'ASCMO), un club de tennis, un club de judo et une association de danse. L'école dispose d'un plateau de sport.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 45 137 €, ce qui plaçait Chasselay au 830e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[29].

    Culture et patrimoine

    Monuments

    • Tata sénégalais de Chasselay : à Chasselay, au lieu-dit Vide-sac, reposent 188 tirailleurs sénégalais nommés ou inconnus morts en juin 1940. En wolof, tata, signifie « enceinte de terre sacrée », où sont enterrés les guerriers morts au combat. Chaque année a lieu une cérémonie officielle où sont présents des représentants sénégalais et français.
    Tata de Chasselay
    • L'église Saint-Martin : l'édifice actuel date de 1850 et a été construit en remplacement d'une autre édifice au chœur byzantin. Il comprend notamment un vitrail patriotique créé en 1937
    • L'actuel musée appartient aux vestiges des bâtiments de l'ancien château fort remaniés au cours des siècles. Il contient un escalier à vis et sa construction date du XVIIe siècle et XVIIIe siècle. La cuisine était la pièce principale de la maison. Les bouteilles et ustensiles tenaient une grande place. La bouteille d'eau de vie restait sur la table pour soigner les maux les plus fréquents ou fêter des évènements. Les marmites et accessoires de cheminée étaient utilisés couramment par les ménagères.
    • Porte de l'ancien fort (porte du Plantin) : il ne reste plus que cette porte sud car le château du XVIe siècle a été rasé. La légende veut que le futur Louis X le Hutin y coucha.
    • Château de Machy.
    • Château de Montluzin.
    • Château de Bellescize.
    • Maison à encorbellement.

    Patrimoine naturel

    Territoire très important avec une forêt qui couvre le haut de Chasselay et une base militaire sur le Mont Verdun.

    Personnalités liées à la commune

    • Famille Morand de Jouffrey, descendants de Jean-Antoine Morand (1727-1794), architecte, peintre et urbaniste, créateur du quartier des Brotteaux à Lyon. Les Morand de Jouffrey ont largement œuvré pour le bien de la commune, jusque vers les années 1978 où le comte Pierre Morand de Jouffrey se sépare du château de Machy et la famille quitte définitivement la commune.
    • Pierre Macon (1769-1806), né à Chasselay, soldat du roi puis de Napoléon, officier de la République, général d'Empire, compositeur de musique classique, meurt à Leipzig.
    • François Dodat (1784-1833), boucher de profession et inventeur du premier passage parisien avec éclairage à gaz.
    • Jean-Antoine Bail (1830-1918), peintre.
    • Franck-Antoine Bail (1858-1924), peintre.
    • Joseph Bail (1862-1921), peintre.
    • Pierre de Bouchaud (1862-1923), poète et écrivain.
    • Pierre-Octave Ferroud (1900-1936), compositeur, inventeur des partitions révolutionnaires.
    • Guy Lassausaie (né en 1961), chef cuisinier, élu meilleur ouvrier de France en 1993, qui tient son propre restaurant à Chasselay.
    • Ludovic Giuly (né en 1976), footballeur international, a habité Chasselay durant 5 ans, jusqu'à ses 12 ans. Il fait ses débuts dans l'équipe des jaunes et noirs de l'ASCMO, aujourd'hui Monts d'Or Azergues Foot (MDA).
    • Benjamin Corgnet (né en 1987), footballeur professionnel, il joue au MDA entre 2009 et 2010. Il évolue désormais à Saint-Étienne.
    • Maurice Vaillant (1910-1982), Général de brigade de l'armée de l'air, officier de la Légion d'honneur, résident permanent de 1970 à 1982, enterré à Chasselay dans le caveau familial.

    Héraldique

    Les armes de Chasselay se blasonnent ainsi : D'azur à une tour d'argent senestrée d'un avant-mur du même, ouvert de sable, au chef cousu de gueules chargé de deux clefs d'or passées en sautoir.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. http://www.habitants.fr/habitants_chasselay_69049.html
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Les noms de lieux dans la région lyonnaise aux époques celtiques et gallo-romaine, 1898, p.40
    13. G. Guige et J. Laurent, Obituaires de la province de Lyon, Tome V, Paris, Imp. Nationale, 1951, I, p.119
    14. G. Guigue, Cartulaire Lyonnais, Lyon, 1874, p.17
    15. Les troupes comprenaient 17 chevaliers, 113 autres cavaliers et 2188 fantassins
    16. Acte oublié par Georges Guigue, Les Tards Venus en Lyonnais, Forez et Beaujolais, Lyon, 1886, PJ. XIII, p.241
    17. Claude.L, Les masures de l'abbaye royale de l'Isle Barbe, Paris, 1895, p.154
    18. Pierre Lepidi, « Le village de Chasselay rend hommage à ses tirailleurs africains morts pour la France », Le Monde, (lire en ligne).
    19. « Présentation du Syndicat mixte des monts d'Or », sur le site officiel (consulté le ).
    20. pour plus de détails, voir le site ter-sncf.com, choix région Rhône-Alpes
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    25. Site de la mairie de Chasselay
    26. Site de l'école Sainte-Bernadette
    27. Annuaire des associations, sur le site de la mairie
    28. Sou des écoles, sur le site de la mairie
    29. « Indicateurs de structure et de distribution des revenus en 2010 | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

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