Chasselas (Saône-et-Loire)

Chasselas est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Chasselas.

Cet article possède un paronyme, voir Chasselay (Rhône).

Chasselas

Vue générale.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Mâcon
Intercommunalité Mâconnais Beaujolais Agglomération
Maire
Mandat
Christian Petit
2020-2026
Code postal 71570
Code commune 71108
Démographie
Population
municipale
172 hab. (2018 )
Densité 67 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 16′ 37″ nord, 4° 43′ 13″ est
Altitude Min. 286 m
Max. 485 m
Superficie 2,56 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mâcon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Chapelle-de-Guinchay
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Chasselas
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Chasselas
Géolocalisation sur la carte : France
Chasselas
Géolocalisation sur la carte : France
Chasselas
Liens
Site web village-chasselas.fr

    Géographie

    À 14 km de la ville de Mâcon, Chasselas est le dernier village de la vallée de l'Arlois, une vallée fréquentée par François Mitterrand.

    Le village, à environ 400 mètres d'altitude, est bordé par la forêt et le vignoble.

    Il présente un cadre typique du Beaujolais, avec des maisons en pierres sèches apparentes, massives. Le paysage recouvre la plaine de Bresse, le mont Blanc, les monts du Lyonnais.

    Communes limitrophes

    Solutré-Pouilly
    Cenves (Rhône) N Fuissé
    O    Chasselas    E
    S
    Leynes

    Urbanisme

    Typologie

    Chasselas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (63,4 %), forêts (24,5 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), prairies (1,6 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Le nom de Chasselas vient du latin Caccelacum. Chasselas était un relais sur la route de Lutèce à Lugdunum, maintenant respectivement Paris et Lyon ; on peut encore distinguer sur une carte ou en lisant le paysage cette voie romaine dont on trouve les vestiges en forêt ou sur la commune voisine de Vergisson. Chasselas passa ensuite sous l'autorité du seigneur de Chasselas au Moyen Âge jusqu’à la Révolution. Chasselas connut un essor au XVIIe siècle grâce à son vin très apprécié à Versailles par Louis XIV et ses sujets[réf. nécessaire]. C'est l'histoire du Char à bœuf que l'on peut voir à l'entrée du village aujourd'hui. Ce char faisait les aller-retours entre Chasselas et Versailles[réf. nécessaire]. Le village a donné son nom au cépage du raisin blanc chasselas[8].

    Au XIXe siècle, Chasselas connut un bouleversement avec la Révolution industrielle : un train montait jusqu'au village. C'est l'essor des carrières de Chasselas qui servit à paver les rues de nombreuses villes de la moitié sud de la France et tout principalement de Lyon[réf. nécessaire]. Au début du XXe le village se vida de ses habitants.

    Politique et administration

    Mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
      septembre 1806 Philibert Lenoir    
    septembre 1806   Michel Bouchacourt    
    mars 1989 juin 1995 André Bourgeois    
    juin 1995 mars 2008 René Masson    
    mars 2008 mars 2014 Jean-Marc Veyron la Croix sans etiquette  
    mars 2014 En cours Christian Petit PS Professeur des écoles[9]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].

    En 2018, la commune comptait 172 habitants[Note 3], en diminution de 3,91 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    370286391385402354351330311
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    329308351322336333343271257
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    246230248223199181164152121
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    122129138140171164162179175
    2018 - - - - - - - -
    172--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Cultes

    Chasselas appartient à l'une des sept paroisses composant le doyenné de Mâcon (doyenné relevant du diocèse d'Autun) : la paroisse Notre-Dame-des-Vignes en Sud-Mâconnais, paroisse qui a son siège à La Chapelle-de-Guinchay et qui regroupe quatorze villages du Mâconnais.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Notre-Dame.
    • L'église du XIIe siècle, église romane rare ayant pour particularité son clocher s'élevant au milieu du corps (il partage cette architecture avec l'abbaye de Cluny seulement). Cette église où l'on voit aux quatre coins du clocher quatre têtes de loups en l'honneur de ces animaux particulièrement nombreux au Moyen Âge. Elle était jadis couverte de laves, matériau qui a toutefois été remplacé par des tuiles lors de la réfection de sa toiture en 1948.
    • Le château de Chasselas des XIVe et XVIIIe siècle trône aussi au milieu du village. Il s'articule autour d'une vaste cour d'honneur flanquée de trois tours en poivrières recouvertes de tuiles vernissées.
    • Maison ancienne du village disposant d'un linteau de pierre sur lequel, non sans humour, a été gravée en 1700 l'inscription suivante : « on nous di an pacen is credi e mor 1700 » (comprendre : On nous dit en passant ici : crédit est mort ! 1700)[14].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    Taillé: au 1er d'or à la tête de loup contournée de sable et languée de gueules, au 2e de gueules à la grappe de raisin d'or feuillée de sinople.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • André Bourgeois, Chasselas, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 22 (juin 1974), pp. 3-5.
    • Michel Bouillot, Architecture paysanne : un exemple au sud du département, Chasselas, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 57 (printemps 1984), pp. 2-3.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Selon les dictionnaires Larousse, Petit Robert, Robert historique, Lexis; voir également le dictionnaire du CNRTL en ligne .
    9. « La commune de Chasselas (71108) : les chiffres-clés », sur Le Monde.
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    14. Source : Une inscription aimable, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 38 (été 1978), p. 26.
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