Leynes

Leynes est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Leynes

Vue du bourg depuis La Rosière.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Mâcon
Intercommunalité Mâconnais Beaujolais Agglomération
Maire
Mandat
Bernard Martin
2020-2026
Code postal 71570
Code commune 71258
Démographie
Gentilé Leynois
Population
municipale
511 hab. (2018 )
Densité 106 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 16′ 11″ nord, 4° 43′ 45″ est
Altitude Min. 230 m
Max. 515 m
Superficie 4,83 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mâcon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Chapelle-de-Guinchay
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Leynes
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Leynes
Géolocalisation sur la carte : France
Leynes
Géolocalisation sur la carte : France
Leynes
Liens
Site web leynes.fr

    Géographie

    Leynes est situé à 15 km au sud-ouest de Mâcon, dans la vallée de l'Arlois, sur les derniers contreforts du massif central. Le village côtoie Chasselas et Chânes et à est proximité immédiate de la Roche de Solutré et du village de Fuissé. Leynes et Chasselas forment un amphithéâtre sur la vallée de l'Arlois. La vue orientée vers le sud s'ouvre depuis le coteau ouest (où est situé le bourg) sur les monts vallonnés de Saint-Vérand et Saint-Amour. Depuis le coteau est, on domine la plaine de Saône avec plus loin les monts du Bugey et les monts du Lyonnais. Enfin, certains jours, on aperçoit clairement à l'horizon le mont Blanc éclairé par le soleil couchant. Au-dessus du bourg, le Bois de Fée offre un superbe panorama. L'orientation de ce site qui forme le point culminant d'une pente progressive sud-nord en fait un endroit réputé pour la pratique du cerf-volant et de l'aéromodélisme.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Leynes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (64,5 %), prairies (11,8 %), zones urbanisées (9,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6,7 %), forêts (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Histoire

    Au Moyen Âge, le village est une place forte du duché de Bourgogne car il permet le contrôle de la plaine de la Saône. Mais en 1471, le roi de France Louis XI en guerre avec le duc de Bourgogne Charles le Téméraire prend la forteresse sans résistance[8].

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2020 "en cours" Bernard Martin    
    1983 2020 René Dondin    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].

    En 2018, la commune comptait 511 habitants[Note 3], en augmentation de 0,39 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    659609513596636662675697654
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    654656701686729794758703719
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    694701636565506446463405439
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    471472420438468503487485483
    2013 2018 - - - - - - -
    509511-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Cultes

    Leynes appartient à l'une des sept paroisses composant le doyenné de Mâcon (doyenné relevant du diocèse d'Autun) : la paroisse Notre-Dame-des-Vignes en Sud-Mâconnais, paroisse qui a son siège à La Chapelle-de-Guinchay et qui regroupe quatorze villages du Mâconnais.

    Culture locale et patrimoine

    Vignoble

    Le vignoble se déroule sur les pentes des collines qui constituent les derniers contreforts du Massif central, avant la Saône et la plaine de Bresse. La vallée de l'Arlois est la seule vallée du vignoble de bourgogne où l'on produit à la fois les vins blancs, rosés et rouge du sud de la Bourgogne et du nord du Beaujolais. Elle doit cette particularité à une frontière géologique qui la traverse :

    • sols sédimentaires argilo-calcaires, basiques au nord - cépage chardonnay -- Saint-Véran, Bourgogne blanc ;
    • sols sableux acides provenant de la décomposition plus ou moins accomplie des roches granitiques au sud - cépage gamay (vins rouges et rosés) ou chardonnay (vins blancs) -- Beaujolais-Leynes, Beaujolais-Village, Beaujolais et Bourgogne rouge.

    Lieux et monuments

    L'église.
    • Leynes dispose d'une église, placée sous le vocable de saint Vital et relevant de la paroisse Notre-Dame-des-Vignes en Sud-Mâconnais (La Chapelle-de-Guinchay).
    • Le château de Leynes, situé au sommet du village, a été fondé en 1423.
    • Le château des Correaux, demeure du XVIIIe siècle, reflète le style architectural du Mâconnais. La famille Bernard y perpétue une tradition vigneronne.
    • Le château de Lavernette, propriété viticole.
    • Borne aux armes de l'abbaye Saint-Philibert de Tournus, vraisemblablement du XVIIIe siècle[13].
    • La croix Bellicart, calvaire portant la date de 1840 et sorti de l'atelier du tailleur de pierre Jean Bare de Chaintré[14].
    • La croix dite des Batailles, qui date de 1879 mais dont le socle, ancien, rappelle une croix du XVIIe siècle, dressée en 1675 et objet d'un vœu paroissial[15].

    Héraldique

    Blason
    De gueules à la crosse contournée d'or à dextre et à l'épée haute du même à senestre.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Nicolas Martin, La France fortifiée : Châteaux, villes et places fortes, Paris, Nathan, (ISBN 2-09-284371-0).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Martin 1990, p. 147.
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    13. « Les "bornes armoriées" dans l'histoire du Mâconnais », article de Jean Combier paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 176 de décembre 2013, pages 19 à 22.
    14. Source : Calvaires et croix de chemin de l'arrondissement de Mâcon, article d'André Jeannet paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 26 de juin 1975, pages 3 à 9.
    15. Croix qui fut brisée par une troupe de soldats marseillais gagnant Paris en 1792. Source : Fernand Nicolas, Richesses en Mâconnais. Nature, sites villages., Mâcon, Académie de Mâcon, 2008 (176 pages). (ISBN 2-9523794-8-3).
    • Portail de la Saône-et-Loire
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.