Saint-Vérand (Saône-et-Loire)

Saint-Vérand est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles ayant des titres homophones, voir Saint-Vérand et Saint Véran.

Saint-Vérand

L'église Saint-Véran.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Mâcon
Intercommunalité Mâconnais Beaujolais Agglomération
Maire
Mandat
Daniel Aupoil
2020-2026
Code postal 71570
Code commune 71487
Démographie
Population
municipale
164 hab. (2018 )
Densité 67 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 15′ 19″ nord, 4° 44′ 10″ est
Altitude Min. 220 m
Max. 475 m
Superficie 2,45 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Mâcon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Chapelle-de-Guinchay
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Saint-Vérand
Géolocalisation sur la carte : Saône-et-Loire
Saint-Vérand
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Vérand
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Vérand
Liens
Site web saintverand.fr

    Géographie

    Saint-Vérand, avec une superficie de 2,45 km², est l'une des dix plus petites communes de Saône-et-Loire (département qui en compte 567)[1].

    De ce village viticole du Vignoble du Mâconnais dépendent deux hameaux : la Roche et les Truges situés sur tous deux sur la D 469.

    Communes limitrophes

    Leynes
    Pruzilly N Chânes
    O    Saint-Vérand    E
    S
    Saint-Amour-Bellevue

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Vérand est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Macon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (69,8 %), prairies (30,2 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    1793 : Saint-Vérand, dans le contexte révolutionnaire, change de nom et devient Arlois[9].

    Héraldique

    Blason
    Taillé: au 1er de sinople à la fontaine du lieu [fontaine du lavoir] d'or, au 2e de gueules à la grappe de raisin d'or[10].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981  ? Jean Besson DVG  
    mars 1989 en cours Roland Vaïsse    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].

    En 2018, la commune comptait 164 habitants[Note 3], en diminution de 7,87 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,73 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    442344363360379328314306280
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    260250245251258258262238231
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    258247260199187186171154169
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    169165146181191182183176167
    2018 - - - - - - - -
    164--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[14].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    La jolie petite église romane de Saint-Vérand.
    • L'église Saint-Vérand, qui dispose d'un clocher (abritant une cloche fondue en 1733) percé de huit baies et coiffé d'une flèche à base octogonale[15].

    Personnalités liées à la commune

    • Le marquis Joseph-Andréa Doria, de la célèbre famille des Doria de Gènes avait épousé Pierrette de la Balmondière. Officier de marine, président du conseil général, député de Saône-et-Loire et élu maire de Mâcon en 1815[16], il séjournait régulièrement au château de la Balmondière à Saint-Vérand. En raison des liens d'amitié qui les unissaient, Lamartine prononça son éloge funèbre.
    • Claude Roberjot, né le 2 avril 1752 à Mâcon et assassiné le 28 avril 1799 près de Rastatt, député de Saône-et-Loire à la Convention nationale et au Conseil des Cinq-Cents sous le Directoire. Il fut curé de Saint-Vérand.

    Culte

    Saint-Vérand appartient à l'une des sept paroisses composant le doyenné de Mâcon (doyenné relevant du diocèse d'Autun) : la paroisse Notre-Dame-des-Vignes en Sud-Mâconnais, paroisse qui a son siège à La Chapelle-de-Guinchay et qui regroupe quatorze villages du Mâconnais.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Voyage à la découverte de nos communes », article de Fernand Nicolas paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 100 de mars 1995, pages 20 à 27.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mâcon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. À l'instar de quelque cent cinquante autres communes de Saône-et-Loire dont le nom se rapportait à la religion ou à l'Ancien Régime. Source : E. Lauxeur, Les changements de noms des communes de Saône-et-Loire pendant la Révolution, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 4 d'avril 1970, pages 9 à 13.
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    14. « Une vieille église sauvée de la ruine en Mâconnais : Saint-Vérand » par l'abbé Bernard Rebuffet, revue Images de Saône-et-Loire n° 45 (printemps 1981), p. 15 à 18.
    15. Henri Nicolas (CLP), « Histoire (s) de Mâcon - Mâcon Histoire de Mâcon / Un maire qui refuse la charge », sur lejsl.com, Le Journal de Saône et Loire, (consulté le ).

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail de la Saône-et-Loire
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.