Morancé
Morancé est une commune française située dans le département du Rhône et la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Morancé | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté de communes Beaujolais-Pierres Dorées |
Maire Mandat |
Claire Peigné 2020-2026 |
Code postal | 69480 |
Code commune | 69140 |
Démographie | |
Gentilé | Morancéens, Morancéennes |
Population municipale |
2 005 hab. (2018 ) |
Densité | 217 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 54′ 00″ nord, 4° 42′ 00″ est |
Altitude | 236 m Min. 174 m Max. 401 m |
Superficie | 9,25 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Lyon (banlieue) |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Anse |
Localisation | |
Géographie
Communes limitrophes
Marcy | Lucenay | Les Chères | ||
Charnay | N | Marcilly-d'Azergues | ||
O Morancé E | ||||
S | ||||
Saint-Jean-des-Vignes | Chazay-d'Azergues |
Urbanisme
Typologie
Morancé est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[4] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (30 %), zones agricoles hétérogènes (21,8 %), zones urbanisées (15,2 %), prairies (12,5 %), terres arables (10,4 %), forêts (10,2 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Histoire
D'après une légende locale, le village de Morancé aurait été créé par une colonie sarrasine qui au début du VIIIe siècle pour échapper à Charles Martel, se réfugie dans les bois.
L'église de Morancé, dont le cœur remonte au VIIIe siècle, pourrait avoir été bâtie par ces Sarrasins, qui en auraient fait leur première mosquée. Dédiée à Notre Dame, cette église fut jusqu'en 1379 celle du prieuré des dames Bénédictines qui relevaient de Saint Pierre à Lyon.
En 815, le roi Lothaire Ier fait don aux religieuses de domaines importants au comté de Maurensis ou Moriensis.
Le bourg est donc à l'époque chef-lieu d'un comté. Une noble famille prit le nom de Morance.
En 1200, les De Morance vendent le village aux De Chiel, puis vendu aux abbés d'Ainay, puis aux Dugue, puis légué à Octance de Chaponnay (1661).
En 1743, Pierre de Chaponnay, chevalier, est seigneur de Morance, Belmon, Marzé, Le Pin.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].
En 2018, la commune comptait 2 005 habitants[Note 3], en diminution de 4,93 % par rapport à 2013 (Rhône : +4,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
L'église date du XIIe siècle et son abside a été inscrite monument historique par arrêté du .
Patrimoine civil
- La maison forte du Pin, du XIIIe siècle pour ses parties les plus anciennes, du XIVe siècle pour sa tour, a été inscrite monument historique, tout comme le manoir daté du début du XVIIe siècle dont les façades et les toitures sont remarquables, mais aussi l'escalier et le décor de la salle basse salle du sud[15].
- La maison forte de l'Izérable qui a pu être une léproserie.
- Le donjon de Beaulieu ; remanié au XIXe siècle.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Lyon », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lyon », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Base Mérimée