Nans-sous-Sainte-Anne

Nans-sous-Sainte-Anne est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Nans-sous-Sainte-Anne

L'ancienne taillanderie de Nans-sous-Sainte-Anne.
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Besançon
Intercommunalité Communauté de communes Loue-Lison
Maire
Mandat
Emmanuel Cretin
2020-2026
Code postal 25330
Code commune 25420
Démographie
Gentilé Nanais
Population
municipale
165 hab. (2018 )
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 58′ 39″ nord, 5° 59′ 59″ est
Altitude Min. 357 m
Max. 770 m
Superficie 8,86 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Ornans
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Nans-sous-Sainte-Anne
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Nans-sous-Sainte-Anne
Géolocalisation sur la carte : France
Nans-sous-Sainte-Anne
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Nans-sous-Sainte-Anne

    Ses habitants se nomment les Nanais et Nanaises.

    Géographie

    Situation

    La commune de Nans-sous-Sainte-Anne est située en région Bourgogne-Franche-Comté, dans l'ouest du département du Doubs et à en bordure du département du Jura. Les grandes villes les plus proches sont Besançon, préfecture du département, située à 31 kilomètres à vol d'oiseau vers le nord, Dijon, préfecture de la région, située à 82 kilomètres en direction du nord-ouest, et la ville suisse de Genève distante de 87 kilomètres au sud. Paris, la capitale, se trouve à 344 km au nord-ouest. La distance la plus courte par la route entre le centre du village et le centre-ville de Besançon (mairie) est de 41 km[Note 1]. Elle est à l'extrémité aval de la vallée du Lison formant une reculée. Elle fait partie du canton d'Ornans, de la communauté de communes Loue-Lison.

    Le territoire communal est limitrophe de huit autres communes. Les limites communales de Nans-sous-Sainte-Anne sont délimitées, dans le « sens des aiguilles d'une montre », par le village de Saraz, le plus proche de Nans, situé à 2,4 km en direction du nord ; par la commune d'Éternoz, localisée à km en direction du nord-est ; par celle de Montmahoux, située à 2,5 km en direction de l'est ; par les villages de Crouzet-Migette, localisé à 2,5 km en direction du sud et de Sainte-Anne à km au sud également ; par la localité de Geraise, située à 4,8 km en direction du sud-ouest ; par celle de Saizenay, à 6,9 km en direction de l'ouest-sud-ouest ; et enfin par la ville de Salins-les-Bains, située à 10,2 km vers l'ouest. Toutes les distances en kilomètres sont exprimées « à vol d'oiseau » de chef-lieu communal à chef-lieu communal.

    Saraz Éternoz
    Salins, Saizenay (Jura) N Montmahoux
    O    Nans-sous-Sainte-Anne    E
    S
    Geraise (Jura) Sainte-Anne, Crouzet-Migette

    Géologie et relief

    Le village depuis le belvédère du vieux château.

    Le territoire de la commune de Nans-sous-Sainte-Anne est traversé d'ouest-sud-ouest en est-nord-est par le faisceau salinois, une zone du massif du Jura au relief marqué constitué d'une série de crêtes et qui résulte du chevauchement du plateau de Levier (Second plateau) situé au sud sur le plateau d'Ornans (Premier plateau) situé au nord. À Nans-sous-Sainte-Anne, ce faisceau est fortement entaillé par la rivière du Lison et ses affluents.

    La superficie de la commune est de 886 hectares ; son altitude varie de 357 à 770 mètres. Le point le plus bas se situe au nord de la commune à l'endroit où le Lison débouche sur le territoire des communes limitrophes de Saraz et Éternoz et son point culminant au niveau des crêtes de Falouse sur la limite communale avec Montmahoux. Le centre du village (pont sur le Lison) est situé à une altitude de 366 mètres. Nans-sous-Sainte-Anne est classée en zone de montagne[2]. La commune est entourée de plusieurs sommets : à l'est, le Mont Mahoux situé sur la commune de Montmahoux culmine à 830 mètres ; au sud, le Montjux, sur la commune de Crouzet-Migette a une altitude de 742 mètres ; à l'ouest le Céraise sur la commune de Geraise est à 737 mètres.

    Hydrographie

    La commune est arrosée principalement par le Lison[3], ruisseau d'une longueur totale de 25 km qui prend sa source au sud du territoire communal avant de le traverser en direction du nord sur une distance d'environ quatre kilomètres. Plusieurs petits affluents du Lison irriguent la reculée dans laquelle est installé le village : le Bief de Vaux (4 km)[3], le Ruisseau des Prés Prin (2 km)[3], le Bief du Foure (4 km)[3], l'Arcange et le Verneau.

    Climat

    Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[4].

    Urbanisme

    Projet de Schéma de cohérence territoriale (SCOT) en cours d'élaboration[5].

    Typologie

    Nans-sous-Sainte-Anne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[6],[7],[8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (76,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (71 %), prairies (20,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,4 %), zones urbanisées (2,9 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Logement

    Au recensement de 2018, la commune comptait 118 logements dont 82 étaient des résidences principales, 5 des logements vacants et 31 des résidences secondaires[Insee 1]. Le nombre de logements situé dans des immeubles collectifs s'élève à 25 appartements, soit 21 % du total, et 92 maisons individuelles. Sur les 78 résidences principales construites avant 2016 que compte la commune, 36 (46.2 %) ont été achevées avant 1919, 24 (30.7 %) entre 1919 et 1990, et 18 (23.1 %) de 1991 à 2015[Insee 2]. L'ancienneté d'emménagement dans la résidence principale montre que sur les 165 habitants de la commune au recensement de 2018, 73 ont emménagé depuis 10 ans ou plus, 69 depuis 2 à 9 ans et 23 depuis moins de 2 ans[Insee 3].

    Le logement à Nans-sous-Sainte-Anne en 2018[Insee 1].
    Nans-sous-Sainte-Anne
    Part des résidences principales (en %) 69,5
    Part des résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 26,3
    Part des logements vacants (en %) 4,2
    Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) 78,2
    Évolution du nombre de logements à Nans-sous-Sainte-Anne[Insee 4]
    1968 1975 1982 1990 1999 2008 2013 2018
    68 74 90 105 104 109 114 118

    Risques naturels et technologiques

    Commune située dans une zone de sismicité modérée[13].

    Voies de communications et transports

    La commune est desservie principalement par la RD 492 qui permet de relier d'une part Salins-les-Bains et la RN 83 à l'ouest, et d'autre part Ornans et la RN 57 au nord-est. Deux routes secondaires, les RD 139 et 103 relient le village aux communes voisines de Saraz au nord et de Crouzet̠-Migette au sud. La RD 477, située exclusivement sur le territoire communal, dessert l'attraction touristique de la source du Lison.

    Les sorties d'autoroute les plus proches sont l'échangeur no 7 de l'A39 (Dijon-Bourg-en-Bresse) situé à 45 kilomètres au sud-ouest de Nans-sous-Sainte-Anne, les sorties n°3 Besançon Ouest et n°4 Besançon Nord de l'A36 dite La Comtoise (Beaune-Mulhouse) situées à 56 km au nord, et l'autoroute suisse A9 qui débute à la Douane du Creux à 60 km au sud-est de la commune.

    La halte ferroviaire la plus proche est, à 21 km, la gare de Mouchard desservie par le TGV Lyria Paris Lausanne et les lignes du TER Bourgogne-Franche-Comté Belfort Besançon Lyon et Dole Pontarlier Saint-Claude.

    L'aéroport international de Genève est le point de desserte aérienne le plus proche.

    Toponymie

    Nans en 1145 ; Nan en 1315 ; Nant en 1410 ; Nan deçà de l'eau en 1614 ; Nans-sous-Sainte-Agnès au XVIIIe siècle[14].

    Situé dans une reculée jurassienne caractéristique, entouré de falaises et à proximité de la source du Lison, peint par Gustave Courbet[15], le nom de la commune vient du gaulois « nanto » qui désigne une vallée (souvent encaissée), une rivière, ou un torrent[16],[17].

    Orthographié nan/nans/nant ou nanc-, ce mot est très présent dans la toponymie[18], notamment dans les régions de relief calcaire, où on le trouve associé aux dépressions plus ou moins étroites et profondes que l'on y rencontre, comme dans le cas de Nant (Aveyron), Nantua (Ain) ou Nancy (Meurthe-et-Moselle) (voir Nancy#Toponymie pour d'autres précisions sur cette racine) et dans le cas présent.

    La racine « nanto » est d'ailleurs particulièrement fréquente dans le Jura (cf. Gondenans-les-Moulins, Nans, les Nans, Mournans-Charbonny, Nanc-lès-Saint-Amour, Nance, Nancuise, Nantey). Elle est aussi à la base de noms de famille comme Nantet ou Nantel.

    Panorama sur le village depuis Crouzet-Migette.

    Histoire

    Sur le territoire de la commune subsistent quelques vestiges du château de Montrichard. Il était constitué d'une haute tour protégeant un ensemble de bâtiments annexes. Un fossé taillé dans le roc isolait ce petit promontoire du côté ouest.

    Bâti au XIIIe siècle pour surveiller le chemin médiéval qui descendait de Montmahoux, il fut totalement ruiné par les troupes de Louis XI vers 1479.

    Il abrita dans le courant du XIVe siècle un atelier de fausse monnaie ducale.

    Maigres en sont les vestiges de nos jours. Seul un œil averti en distingue quelques éléments...

    Époque contemporaine

    En 1840, une faïencerie s'installe dans le village, elle fermera ses portes en 1929.

    En 1895, la taillanderie produit 20000 faux par an et emploie 25 ouvriers. La taillanderie cesse son activité en 1969.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    Nans-sous-Sainte-Anne est l'une des 61 communes composant le canton d'Ornans et par conséquent elle est rattachée à l'arrondissement de Besançon et à la 2e circonscription du Doubs. Jusqu'en 2015, elle faisait partie du canton d'Amancey.

    La commune fait partie de la communauté de communes Loue-Lison qui regroupe 74 communes pour une population de 25 341 habitants (en 2017). Jusqu'au , elle appartenait à la communauté de communes Amancey-Loue-Lison.

    La commune dépend des tribunaux d'instance, de grande instance, du conseil de prud'hommes, du tribunal pour enfants, du tribunal de commerce et du tribunal administratif de Besançon. Elle est rattachée à la cour d'appel de Besançon et à la cour administrative d'appel de Nancy[19].

    Administration municipale

    La mairie de Nans-sous-Sainte-Anne.

    Comme pour toute commune dont la population est comprise entre 100 et 499 habitants, le conseil municipal de Nans-sous-Sainte-Anne est actuellement composé de onze membres. Il est élu au scrutin majoritaire plurinominal de liste, à deux tours. Le maire actuel de la commune est Emmanuel Cretin, élu pour la première fois en 2014 et réélu en 2020.

    Tendances politiques

    Le vote des électeurs nanais est traditionnellement plutôt orienté à gauche, avec des scores importants pour l'extrême-gauche. Lors des élections présidentielles, les électeurs placent en effet régulièrement un candidat issu de la gauche en tête du premier tour : le représentant de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon arrive en tête en 2017 avec 23,88 % des suffrages exprimés, ainsi qu'en 2012 (26,92 %), à égalité avec le candidat de droite Nicolas Sarkozy ; en 2007, c'est ce dernier qui en tête du premier tour (33,67 %) devant la socialiste Ségolène Royal (17,35 %) mais avec des scores notables pour les candidats communistes Olivier Besancenot (10,20 %) et Marie-Georges Buffet (8,16 %).

    Listes des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1977 1989 Maurice Bardou    
    juin 1995 mars 2008 Gilbert Carrez PCF  
    mars 2008 mars 2014 Daniel Menweg[20] Apparenté PCF  
    mars 2014 En cours
    (au 31 mai 2020)
    Emmanuel Cretin [21]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    SE Fonctionnaire

    Finances communales

    En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[22] :

    • total des produits de fonctionnement : 166 000 , soit 1 100  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 146 000 , soit 965  par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 58 000 , soit 384  par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 26 000 , soit 172  par habitant ;
    • endettement : 31 000 , soit 206  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 11,97 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 6,54 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 9,60 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 680 [23].

    Équipements et services publics

    Enseignement

    Les enfants de Nans-sous-Sainte-Anne sont scolarisés à l'école primaire Palmyr Uldéric Cordier d'Amancey, vers laquelle ils sont transportés par les bus de transports scolaires Mobigo qui réalisent le trajet en vingt minutes. Dans cette commune se trouve également l'école privée Sacré Cœur.

    Selon la carte scolaire, la scolarisation des élèves de Nans-sous-Sainte-Anne se fait au collège Pierre Vernier[24] d'Ornans (25 km) et au lycée Victor Hugo de Besançon (42 km). Les établissements privés les plus proches sont le collège Sacré Cœur à Amancey (12 km), le Collège Saint-Anatoile à Salins-les-Bains (14 km) et le collège Saint-Joseph de Levier (15 km).

    Santé et services d'urgence

    Professionnels et établissements de santé[25] :

    • Médecins à Amancey, Salins-les-Bains,
    • Pharmacies à Amancey, Salins-les-Bains,
    • Hôpitaux à Salins-les-Bains, Nozeroy, Pontarlier.

    Économie

    Agriculture

    • Élevage de vaches laitières[26].
    • Apiculture[27].

    Tourisme

    Commerces

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].

    En 2018, la commune comptait 165 habitants[Note 3], en augmentation de 17,02 % par rapport à 2013 (Doubs : +1,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    327320328327358366447483450
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    439414378370392366345315299
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    294312289231222195209231201
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    138113128141142125141143145
    2013 2018 - - - - - - -
    141165-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[36].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Cultes

    La commune dispose d'un seul lieu de culte de confession catholique, l'église Saint-Urbain. Au sein du diocèse de Besançon, le doyenné des Premiers Plateaux regroupe cinq unités pastorales (paroisses) dont celle du Plateau d'Amancey[37] à laquelle appartient Nans-sous-Sainte-Anne.

    Culture et patrimoine

    Bâtiments remarquables

    Le château Mirabeau[38] construit au XVe siècle qui, à la veille de la Révolution, aurait abrité les amours adultérines entre Sophie de Monnier, la jeune seconde épouse du marquis de Monnier propriétaire des lieux, et Mirabeau alors «emprisonné» au château de joux. Dès lors, il a gardé le nom de cet illustre amant.

    L'église Saint-Urbain[39],[40],[41] avec son clocher comtois dont la nef principale date du XVe siècle[42].

    Une taillanderie (forge fabricant des outils de coupe tels des faux) datant du XIXe siècle, en parfait état de fonctionnement est visitable. Elle appartenait aux frères Philibert.

    Monument aux morts[43] : Conflits commémorés Guerres 1914-1918 - 1939-1945.

    Patrimoine naturel

    Le village, grâce à sa situation à la confluence de plusieurs vallées qui ont profondément entaillé le plateau, est un lieu au paysage exceptionnel et un paradis pour les randonneurs, les pêcheurs, les adeptes de l'escalade ou de la spéléologie.

    La source du Lison : une résurgence débouchant dans une grotte et tombant ensuite en une cascade qui ne tarit jamais.

    Le creux Billard, formation karstique se présentant sous forme d'un gouffre à ciel ouvert de plus de 100 m de profondeur dû à l'effondrement du plafond d'une vaste salle souterraine.

    La grotte Sarrazine[44], arcade de 100 m de hauteur et 30 m de largeur.

    La source du Verneau est un des réseaux spéléologiques les plus vastes de France dont plusieurs accès se trouvent sur la commune de Déservillers, à 7 kilomètres de là.

    Équipements culturels

    Le Musée de la Taillanderie accueille chaque année entre 10 000 et 20 000 visiteurs qui viennent découvrir le fonctionnement de cet ancien atelier de forge d'outils agricoles. Par ailleurs, une exposition permanente retrace la vie et les conditions de travail à la Taillanderie.

    Le Théâtre des Sources a été créé en 1996 par Philippe Cormery, comédien formé au conservatoire de Besançon, dans l'ancienne épicerie du village. La salle permet d'accueillir 40 spectateurs.

    Patrimoine gastronomique

    La commune de Nans-sous-Sainte-Anne est intégrée aux aires de production de deux fromages bénéficiant de l'appellation d'origine protégée (AOP)[Note 4] ou appellation d'origine contrôlée (AOC)[Note 5], le comté et le morbier, ainsi qu'aux aires de productions de 15 produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) dont trois produits à base de viande (porc de Franche-Comté, saucisse de Montbéliard et saucisse et jésus de Morteau), trois fromages (cancoillotte, emmental français est-central et gruyère français) et neuf variétés de vins de Franche-Comté[45].

    Personnalités liées à la commune

    Gustave Courbet,
    La Grotte Sarrazine près Nans-sous-Sainte-Anne (vers 1864).

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Distance calculée grâce à l'outil Calculer un itinéraire du portail Web www.geoportail.gouv.fr
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    4. Nomenclature européenne.
    5. Nomenclature française.

    Références

    1. « Relation : Nans-sous-Sainte-Anne (1223661) », sur le site d'OpenStreetMap, (consulté le ).
    2. « Communes classées montagne du Massif du Jura », sur Association Nationale des Élus de la Montagne (consulté le ).
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bief du Foure (U2611060) » (consulté le ).
    4. Table climatique
    5. Coordonner l'urbanisation : le futur SCoT Loue Lison
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. Didacticiel de la réglementation parasismique
    14. Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 5, Besançon, Cêtre, 1986(.
    15. « Gustave Courbet - The Complete Works - The Source of the Lison - gustavecourbet.org », sur www.gustavecourbet.org (consulté le ).
    16. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance, , 440 p. (ISBN 978-2-87772-237-7), p. 230.
    17. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989, page 488.
    18. Xavier Delamarre, Noms de lieux celtiques de l'Europe ancienne : -500 - +500, Paris, éditions Errance, , 383 p. (ISBN 978-2-87772-483-8), page 203.
    19. « Annuaire des juridictions / Nans-sous-Sainte-Anne », sur le site du Ministère de la Justice (consulté le ).
    20. [PDF] Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires
    21. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    22. Les comptes de la commune
    23. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    24. « Collège Pierre Vernier », sur le site du Collège Pierre Vernier (consulté le ).
    25. Professionnels et établissements de santé
    26. Élevage de vaches laitières
    27. Les Ruchers du Lison
    28. Gîtes de France
    29. Chambres d'hôtes
    30. château et son ancien corps de ferme, transformé en maison d’hôtes
    31. Via ferrata
    32. Commerces et services de proximité
    33. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    34. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    35. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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