Alexandre Rapin

Alexandre Rapin (1839-1889) est un artiste peintre paysagiste français.

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Biographie

Pierre Étienne Alexandre Rapin est un peintre au style imprégné par les paysages de Franche-Comté[1], région où il est né, d'un père huissier. Monté à Paris, il fréquente les ateliers de Jean-Léon Gérôme, Charles Gleyre et Joseph-Ferdinand Lancrenon, mais c'est surtout Louis Français, avec il se liera, qui aura une influence sur lui[2].

Il débute au Salon à partir de 1867 avec deux paysages du Doubs, et est mentionné comme habitant au 25 rue du Cherche-Midi[3]. Il obtient une médaille de bronze en 1875 puis une médaille d'argent en 1877 et passe hors-concours. Il expose au Salon des artistes français, à partir de 1881, en tant que co-fondateur de la Société des artistes français. Il participe aux deux expositions universelles de Paris (1878 et 1889)[2].

Dès la fin des années 1860, il fait partie des peintres qui viennent travailler aux côtés de Gustave Courbet, comme l'indique une lettre de ce dernier à son ami Jules-Antoine Castagnary[4]. Les deux peintres produisent des toiles communes, le premier les préparant, le deuxième les retouchant et, éventuellement, les signant[5].

En , il est nommé chevalier de la Légion d'honneur[6].

Il a participé à des expositions au palais de Fontainebleau, organisées par la Société des amis des arts de Seine-et-Marne, en 1888 et 1889.

Il meurt le , alors qu'il était en train d'achever un grand carton pour la Manufacture des Gobelins dans son atelier situé au 52 rue de Bourgogne. Il souffrait d'une affection cardiaque[7].

Il s'était marié et avait cinq enfants[2].

Œuvre

Novembre, gravure sur bois d'Eugène Froment d'après Rapin (1881).
Paysage de mer au crépuscule, ancienne collection Clerc. Une des rares marines du peintre, marquée par le symbolisme naissant[8].

Peintures conservées

  • Dans le ruisseau de Grotte à Nans-sous-Sainte-Anne (Doubs) (1867), Besançon, musée des beaux-arts[9].
  • Bords de l'étang à Mortefontaine (Oise) (1874), Chalon-sur-Saône, musée des beaux-arts[10].
  • La Rosée dans les fonds de Bonnevaux (1875), Beaune, musée Marey[11].
  • Bords de la Loue à Scey-en-Varais (Doubs) (1879), Douai, musée[12].
  • Le Puits-Noir (Franche-Comté) (1882), Montbéliard, musée des beaux-arts[13]
  • Le Matin au bord du Doubs (1887), Dole, musée des beaux-arts[14].
  • Le Soir dans La Hague (1887), Bordeaux, musée des beaux arts[15].
  • Le soir, à Druillat (1888), fonds du musée d'Orsay [toile en réfection].
  • Sous-bois, Pau, musées des beaux-arts[16]

Dessins, autres médiums

Notes et références

Liens externes

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