Mondonville
Mondonville est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Cet article possède un paronyme, voir Mondeville.
Pour les articles homonymes, voir Mondonville (homonymie).
Mondonville | |||||
![]() La tour de l'horloge. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Toulouse | ||||
Intercommunalité | Toulouse Métropole | ||||
Maire Mandat |
Véronique Barraqué-Onno 2020-2026 |
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Code postal | 31700 | ||||
Code commune | 31351 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Mondonvillois, Mondonvilloises | ||||
Population municipale |
4 850 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 408 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 40′ 19″ nord, 1° 17′ 18″ est | ||||
Altitude | Min. 145 m Max. 193 m |
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Superficie | 11,89 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Toulouse (banlieue) |
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Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Blagnac | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | Site officiel de la mairie | ||||
Ses habitants sont appelés les Mondonvillois.
Géographie
Localisation
La commune de Mondonville se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[1].
Elle se situe à 15 km à vol d'oiseau de Toulouse[2], préfecture du département, et à 9 km de Blagnac[3], bureau centralisateur du canton de Blagnac dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Daux (2,9 km), Aussonne (3,0 km), Cornebarrieu (4,0 km), Montaigut-sur-Save (5,1 km), Merville (5,7 km), Saint-Paul-sur-Save (5,8 km), Seilh (5,9 km), Pibrac (6,0 km).
Sur le plan historique et culturel, Mondonville fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[5].
Mondonville est limitrophe de six autres communes, dont deux par un quinquepoint.

Hydrographie
La commune est arrosée par le Ruisseau du Gajea un affluent de Aussonnelle.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 1 189 hectares ; son altitude varie de 145 à 193 mètres[7].
Transports
La ligne 17 du réseau Tisséo relie le foyer rural de la commune à la station Andromède-Lycée du tramway de Toulouse, le TAD 118 relie la commune à la gare de Colomiers, en correspondance avec la ligne C en direction de Toulouse-Saint-Cyprien-Arènes, le TAD 120 relie la commune à la station Aéroconstellation du tramway de Toulouse, la ligne 369 du réseau Arc-en-Ciel relie le centre de la commune à la gare routière de Toulouse depuis Lasserre-Pradère, et la ligne 373 relie le centre de la commune à la gare routière de Toulouse également depuis Cadours.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[10]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947[13] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[14],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[15], à 13,8 °C pour 1981-2010[16], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[17].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[18] : la « forêt de Bouconne » (2 868 ha), couvrant 10 communes dont neuf dans la Haute-Garonne et une dans le Gers[19] et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[18] : les « terrasses de Bouconne et du Courbet » (2 088 ha), couvrant 5 communes du département[20].
Urbanisme
Typologie
Mondonville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[21],[22],[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse, une agglomération inter-départementale regroupant 81 communes[24] et 1 004 747 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulouse est la cinquième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence et Lille (partie française)[25],[26].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[27],[28].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45 %), forêts (28,7 %), zones urbanisées (18,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,4 %)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Lieux-dits ou hameaux
Croix-d'Alliez,
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Mondonvilla en 1289[30].
La forme ancienne du XIIIe siècle permet de rapprocher ce Mondonville de Mondonville-Saint-Jean (Eure-et-Loir, Mondonvilla Santi Joannis vers 1250)[30],[31].
Il s'agit d'un toponymique en -ville, dont le sens premier est villa, « domaine rural »[30].
Remarque : Ville, ancien français vile, est une forme d'oïl et résulte d'une francisation de la forme d'oc originelle vila, face aux plus courants vièla ou viàla (terminaison en -viele, -fielle, etc.). En effet, dans la région toulousaine -vièla (gascon) ou viàla (languedocien) a souvent fait place à -ville, alors qu'ailleurs en Gascogne et en Languedoc, il peut être francisé de manière partielle (voir par exemple : Endoufielle, Endofièla en occitan gascon).
Le premier élément Mondon- représente un anthroponyme germanique[30], comme c'est généralement le cas dans les formations en -ville (comme premier élément, les adjectifs romans sont rares et les appellatifs romans rarissimes). Il s'agit dans ce cas du nom de personne germanique Mundo[30] (latinisé souvent en Mundus dans les textes) et qui est un élément bien attesté dans l'anthroponymie médiévale du Sud-Ouest, y compris le nord de l'Espagne (Monderico, Mondoi, Mundellus, Mundila, Mundildus, Mundinus, etc.). La terminaison -on s'explique par le cas régime roman.
Histoire
De par sa position et sa situation géographique, Mondonville a été le lieu d’une multitude de campements humains, dont des campements primitifs qui ont laissé de nombreuses preuves (outils de pierre taillée). Des fouilles préventives, lors du tracé routier de l’itinéraire à grand gabarit (lié à la production de l’Airbus A380), ont permis de mettre en évidence dans la commune un site acheuléen au lieudit Labadie.
Mondonville n’est mentionné qu’à partir du Moyen Âge. Selon d’anciens parchemins, ce village était l’une des possessions de Guillaume III Taillefer, Comte de Toulouse et fils de Pons, Comte d’Albigeois. Gervaise Taillefer, la fille de Guillaume III Taillefer, épouse vers 1040 Aton Jourdain de l’Isle, lui apportant en dot la seigneurie de Mondonville, Daux et plusieurs autres territoires.
Elle passe ensuite, avec les biens des Jourdain, à Jean Bourbon, Comte de Clermont, puis aux d’Armagnac. En 1526, la terre de Mondonville est apportée en dot par Rose d’Armagnac à son mari Gaspard de Villemur. Bertrand de Villemur vend Mondonville à Guy du Faur de Pibrac. La Seigneurie est ensuite vendue en 1620 par Michel du Faur de Pibrac à Charles de Turle dont l’épouse est plus connue sous le nom de « Madame de Mondonville ». En 1698, les membres de la famille d’Alliez puis, en 1757, ceux des Valentin du Bourg, deviennent à leur tour Seigneurs de Mondonville[32].
En 1934 une réunion de 400 carlistes se tint en présence d’Alphonse Charles de Bourbon dans la commune sur la propriété du légitimiste Joseph du Bourg[33].
Héraldique
![]() |
Blason | Taillé au 1) d’azur chargé de la lettre capitale italique M mouvant des bords de l’écu et de la partition, au 2) de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d’or ; au filet en barre et à la filière du même brochant sur le tout. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
- Hôtel de ville
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 3 500 habitants et 4 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de vingt-sept[34],[35].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la première circonscription de la Haute-Garonne, de Toulouse Métropole et du canton de Blagnac.
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].
En 2018, la commune comptait 4 850 habitants[Note 8], en augmentation de 6,5 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +6,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
selon la population municipale des années : | 1968[40] | 1975[40] | 1982[40] | 1990[40] | 1999[40] | 2006[41] | 2009[42] | 2013[43] |
Rang de la commune dans le département | 128 | 86 | 87 | 97 | 86 | 68 | 52 | 48 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Économie
Commune faisant partie de Blagnac Constellation. Euralis semences,
Enseignement
Mondonville fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune par l'école maternelle Jules Verne et l'école élémentaire Caroline Aigle.
Le collège Léon Blum et le lycée Victor Hugo sont situés dans la commune voisine de Colomiers.
Culture et festivité
Équipement sportif
Boulodrome, deux terrains de football, quatre terrains de tennis, une aire multisports,
Écologie et recyclage
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de Toulouse Métropole[44].
Culture locale et patrimoine
Église Saint-Pierre-aux-Liens
L'église paroissiale dédié à saint Pierre aux liens est mentionnée dans les textes dès le début du XIIe siècle. Actuellement, il ne reste rien de ce premier sanctuaire. La reconstruction de l’église avec son clocher pignon date du XVIe siècle. Elle est réalisée dans le style néo-gothique qui s'épanouit au milieu du XIXe siècle. Le traditionnel clocher-mur disparaît au profit d'un clocher-tour plus conforme et plus caractéristique du gothique du Nord. Seul, le mur côté cimetière conserve quelques éléments cintrés qui rappellent l'origine de l'édifice. Ce fut jusqu'à la Révolution une annexe de la paroisse de Daux. Les Dominicains possédaient avant 1789 de grands domaines dans les territoires de Cornebarrieu et de Mondonville[45].
- Église Saint-Pierre-ès-Liens.
- La façade et le clocher.
Notre-Dame-des-Champs
Cette statue[46] témoigne de l’organisation d’une mission à Mondonville en 1875. Cette Vierge à l’enfant révèle un choix original qu’il faudrait rapprocher de la mise à l’honneur de l’Immaculée Conception consécutive aux apparitions de Lourdes. Mais cette représentation s’intègre également au vécu des agriculteurs qui constitue l’essentiel de la population de Mondonville à la fin du XIXe siècle. Si l’apparition de la Vierge portant l’Enfant est conforme à la tradition, elle est entourée de symboles qui caractérisent le milieu rural, soit un faisceau d’épis de blé, des fleurs et des fruits[45].
Tour de l’horloge
Afin d’obtenir un bureau de poste télégraphe, la commune devait posséder une horloge. Le curé de l’époque ayant refusé de la fixer contre le mur de l’église, la commune qui n’a pas d’autre monument public approprié, décide alors de construire une tour au centre de la place du village. De forme octogonale, cette tour-horloge de briques rouges est construite vers 1852 par le maçon Rives de Mondonville. Son sommet comporte une cloche ainsi qu’une girouette[45].
Château de la Tour
Du château principal de Mondonville dit « château de la Tour », il ne reste aujourd’hui que quelques vestiges : les deux tours qui marquaient l’entrée fortifiée (celle de droite présente un arc brisé et la fente d’emplacement d’une herse coulissante) et une partie des remparts. Cette forteresse médiévale comprenait un donjon imposant (12m de large et 35m de haut). Elle était entourée d’une enceinte et d’un fossé profond, auprès duquel se groupaient les maisons du village.
Château Vigneaux
Le château Vigneaux est une maison caractérisée par une grande galerie en bois qui court le long de la façade principale et comprend un promenoir à l’étage. Il est situé de l’autre côté du ruisseau du Gajea, par rapport au château principal. Son nom évoque un territoire planté de vignes.
Château du Colombé (ou Colomé)
Cette grande propriété agricole doit son nom à la tour centrale de l’édifice qui servait de pigeonnier. Le Colombé est au XVIIIe siècle la propriété des Dominicains de Toulouse qui possèdent à Mondonville 135 arpents de terre, pour lesquels ils s’acquittent de taxes au Seigneur de Mondonville.
Ancien hôtel de ville
Ce bâtiment abritait auparavant l'école des garçons. L’école des filles se situait à l’emplacement de l'ancienne salle du conseil face à la poste.
Le rempart
Le mur appelé par les habitants de Mondonville « le rempart » est un mur de soutènement construit pour maintenir les maisons situées au-dessus. Il fait, par endroits, jusqu’à trois mètres d’épaisseur et renforce une quinzaine de maisons.
Pigeonnier
Cet édifice date du début du XIXe siècle. Sa forme évoque les tours des demeures seigneuriales de l’ancien régime, symbole de puissance et de pouvoir. La toiture très répandue, appelée « pied de mulet » présente un décrochement au niveau duquel sont situés les trous d’accès des pigeons.
Borne de la Croix d’Alliez
Cette borne de pierre, encore visible a été placée à l’époque de la guerre de Cent Ans. Elle est située en limite de Cornebarrieu et Mondonville. Elle délimitait la frontière entre la Guyenne (sur la face ouest) et le Languedoc (sur la face est). La borne comprend l’inscription « 1690 toise Languedoc-Guyenne » (une toise = 1,949 mètre). La pierre conserve également des traces de scellement qui accréditent l’existence d’une croix sur la partie haute. Cette croix aurait disparu au moment des guerres de religion, origine du nom du lieu-dit la Croix d’Alliez[45].
Personnalités liées à la commune
- Famille Alies
- Alphonse Charles de Bourbon
- Louis Andral, vétérinaire microbiologiste français, organisateur des programmes de lutte contre la rage, en Éthiopie, à l'Institut Pasteur d'Addis-Abeba, puis en France où il créa le Centre d'études sur la rage, à Malzéville près de Nancy, qui est à l'origine de l'éradication de la rage vulpine en France. Il meurt à Mondonville en 2004.
Pour approfondir
Bibliographie
Robert Esparbès, historien de Mondonville – « Si Mondonville m’était conté ».
Livre terrier de Mondonville (1579).
Plans terriers de la terre de Mondonville (1767).
Délibérations de la commune de Mondonville (1852 à 1968).
Monographie de Mondonville par Sabathé (1885).
Ouvrage des moines Dom Devic et Dom Vaissette.
Lucien Babonneau – « Daux son histoire » (1936) et « Promenades au pays de Save ».
Léon Dutil – « La Haute-Garonne et sa région » (1928).
Ouvrage de l’abbé Castagné, curé de Mondonville.
Ouvrage de l’abbé Espagnat () – Transformations de l’église.
Document de 1901 découvert en 1979 par Mr. Fédélé, entrepreneur, lors de travaux dans l’église.
Articles connexes
Liens externes
- Mondonville sur le site de l'Institut géographique national (archive)
- Site officiel de la mairie de Mondonville
- [PDF] Robert Esparbès, « Histoire de Mondonville », (consulté le )
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Métadonnées de la commune de Mondonville », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Mondonville et Toulouse », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Mondonville et Blagnac », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Mondonville », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 378-379.
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Toulouse-Blagnac - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Mondonville et Blagnac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Toulouse-Blagnac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Toulouse-Blagnac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Toulouse-Blagnac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Mondonville », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF la « forêt de Bouconne » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6)..
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne), n° 19915..
- D'après Robert Esparbès, historien de Mondonville - "Si Mondonville m'était conté" édition 2008
- HISTOIRE DE MONDONVILLE par Robert Esparbès historien local : http://mondonville31.nexgate.ch/
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__municipales-2020 (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- http://www.toulouse-metropole.fr/missions/gestion-des-dechets
- « Découvrir Mondoville », sur mondonville.fr.
- « statue décrite dans la base e-monumen.net », sur www.e-monumen.net (consulté le ).
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