Moineau domestique
Passer domesticus
Règne | Animalia |
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Embranchement | Chordata |
Sous-embr. | Vertebrata |
Classe | Aves |
Ordre | Passeriformes |
Famille | Passeridae |
Genre | Passer |
LC [1] : Préoccupation mineure
Le Moineau domestique (Passer domesticus) est une espèce de petits passereaux de la famille des Passeridae. C'est un petit oiseau assez trapu, mesurant environ 16 cm de long pour un poids allant de 24 à 39,5 g. Il présente un dimorphisme sexuel, comparable à celui du Moineau rutilant. Les femelles et les jeunes oiseaux sont pâles, colorés de brun et de gris, tandis que les mâles ont le teint plus vif, avec des marques noires, blanches et brunes. Granivore, il se nourrit majoritairement de céréales et d'autres graines, mais se montre opportuniste, consommant divers invertébrés, les insectes en premier lieu, qui servent par ailleurs d'alimentation de base aux oisillons. Ses prédateurs principaux sont les chats domestiques et les rapaces.
Ce moineau est très commun dans la plupart des parties du globe : originaire du bassin méditerranéen et d'une grande partie de l'Asie, il a été introduit accidentellement ou volontairement dans beaucoup d'autres régions du monde. C'est l'oiseau à l'aire de répartition la plus vaste. Le Moineau domestique côtoie largement l'humain, avec lequel il entretient souvent une forte relation de commensalisme, et peut vivre en milieu urbain ou rural. Bien qu'on trouve cet oiseau dans des habitats et sous des climats très variés, il évite généralement les vastes forêts, les prairies et les déserts éloignés de l'habitat humain.
En raison de ses grands effectifs et de son omniprésence là où les hommes se sont établis, et ce depuis la préhistoire[2],[3], cet oiseau occupe une place importante dans notre culture. Il est amplement chassé pour les dommages qu'il cause aux terres agricoles, le plus souvent sans succès, mais il a aussi souvent été gardé comme animal de compagnie, considéré comme un produit alimentaire, ou comme un symbole de la luxure et de la puissance sexuelle, ainsi que de la banalité et la vulgarité. Bien qu'il soit largement répandu et abondant, ses effectifs ont diminué dans certaines régions, en particulier dans certaines grandes agglomérations. Il est considéré comme espèce suscitant une « préoccupation mineure » selon l'Union internationale pour la conservation de la nature.
Description
Dimensions et morphologie
Le Moineau domestique est un oiseau trapu[4], mesurant de 14 à 18 cm, généralement 16 centimètres[s 1], pour une envergure deux fois plus grande. L'adulte pèse de 24 à 39,5 g, les femelles étant en moyenne un peu plus petites que les mâles[5]. Les mâles sont plus gros durant l'hiver et les femelles lors de la saison de reproduction[s 2]. Conformément à la règle de Bergmann, les oiseaux des latitudes inférieures sont plus petits, que ce soit entre sous-espèces ou au sein de l'une d'elles, comme c'est le cas en Amérique du Nord[s 2],[6],[7]. Le poids médian pour les deux sexes sur le continent européen est d'environ 30 g, alors que les sous-espèces les plus méridionales pèsent environ 26 g. Les oiseaux des latitudes plus élevées ont tendance à être plus grands[s 2]. La tête est grosse et ronde, avec un bec conique, court et fort mesurant entre 1,1 et 1,5 cm. La queue est courte, et mesure de 5,2 à 6,5 cm de long ; l'aile pliée mesure de 6,7 à 8,9 cm, le tarse de 1,6 à 2,5 cm[4],[8].
Plumage
Le plumage du Moineau domestique est principalement coloré en nuances de gris et de brun. Le dimorphisme sexuel est très marqué, notamment durant la saison de reproduction, les femelles et les jeunes étant de couleur beige chamois, et le mâle arborant des couleurs au contraste plus marqué, notamment au niveau de la tête.
En plumage nuptial, le mâle a une couronne grise bordée d'un brun sombre aux reflets châtains recouvrant les yeux et allant jusqu'à l'arrière du cou, ainsi qu'une gorge ornée d'une bavette noire se noyant progressivement dans la poitrine. Un point presque blanc se trouve à l'arrière de l'œil ; le bec est gris sombre, les joues comme le ventre sont gris pâle et les côtés du cou sont blancs. Le haut du dos est brun chaud, strié de noir, tandis que le bas du dos, le croupion et la base de la queue sont gris-brun[9]. Les épaules (plumes scapulaires) sont châtain, les ailes aux couleurs boisées sont parcourues par une barre alaire blanche ; la queue est marron foncé. En dehors de la saison de reproduction, le mâle est plus terne marqué de chamois sur de nombreuses plumes et perd sa bavette noire. Le passage en plumage nuptial ne se fait pas par une mue mais par l'usure naturelle des plumes[10].
Femelles et jeunes sont très similaires, le détail purement morphologique permettant de les distinguer étant les commissures du bec encore jaunes — parfois roses — du jeune oiseau qui contrastent avec le reste du bec[11]. Ils ont un plumage plus cryptique que le mâle, c'est-à-dire sans les zones sombres de ce dernier et globalement plus grisâtre, les parties supérieures striées de brun[8],[12]. Le bec des femelles est brun clair, tout comme les pattes[12]. Le sommet de la tête est brun grisâtre et l'œil est surmonté d'un sourcil gris chamoisé.
Le plumage varie légèrement parmi la douzaine de sous-espèces que compte le Moineau domestique. Celles-ci sont réparties en deux grands groupes : le groupe indicus rassemblant les oiseaux de répartition orientale, le groupe domesticus les espèces du Paléarctique. Les oiseaux du groupe domesticus ont les joues grises, alors que ceux du groupe indicus les ont blanches, ainsi qu'une couronne plus claire, un bec plus petit et la bavette noire des mâles plus longue[13]. La sous-espèce Passer domesticus tingitanus diffère peu de la sous-espèce type (P. d. domesticus), mais lorsque le plumage nuptial du mâle s'use, la tête est tachetée de noir et les parties inférieures sont plus pâles[s 3]. P. d. balearoibericus est légèrement plus pâle que domesticus, mais plus sombre que P. d. bibilicus[14]. P. d. bibilicus est plus pâle que la plupart des sous-espèces, mais a les joues grises des oiseaux du groupe domesticus. Le similaire P. d. persicus est plus pâle et plus petit, et P. d. niloticus est presque identique mais encore plus petit[s 3]. Parmi les sous-espèces les moins répandues du groupe indicus, P. d. hyrcanus est plus grande que P. d. indicus, P. d. bactrianus est plus grande et plus pâle, P. d. parkini est plus grande et plus sombre avec plus de noir sur la poitrine que n'importe quelle autre sous-espèce, et P. d. hufufae est plus pâle[s 3],[15],[16].
Espèces similaires
Le Moineau domestique peut être confondu avec un certain nombre d'autres oiseaux granivores, mais surtout avec ses parents du genre Passer. La plupart de ceux-ci sont plus petits, avec une apparence plus élégante, comme le Moineau de la mer Morte (Passer moabiticus)[17]. Les femelles, de couleur terne, ne peuvent souvent pas être distinguées des autres espèces, et elles sont par exemple presque identiques aux femelles du Moineau espagnol (Passer hispaniolensis) ou du Moineau cisalpin, pour autant que l'on considère ce dernier comme une espèce à part entière ; les mâles de ces mêmes espèces se distinguent du domestique par leur calotte châtaigne[9]. Le Moineau friquet (Passer montanus) est plus petit et plus mince avec également une calotte couleur châtaigne, et une tache noire sur chaque joue[18]. La voix du friquet est également bien distincte, aux cris plus brefs que le Moineau domestique. Le Moineau du Sind (Passer pyrrhonotus) est plus petit, les mâles moins tachés de noir sur la gorge et la femelle ayant généralement un sourcil pâle distinctif[9].
- Moineaux de la mer Morte (Passer moabiticus), spécimen mâle à gauche, femelle à droite.
- Moineau espagnol (Passer hispaniolensis), spécimen mâle.
- Moineau friquet (Passer montanus).
- Moineau du Sind (Passer pyrrhonotus), spécimen mâle.
Écologie et comportement
Comportement social et vocalisations
Le Moineau domestique est très sociable, et vit souvent en bandes. Il est grégaire en toutes saisons lorsqu'il s'alimente, formant souvent des volées mixtes d'alimentation, c'est-à-dire mangeant en compagnie d'individus appartenant à d'autres espèces[a 1]. Il perche en groupe, les nids sont généralement situés ensemble dans les massifs végétaux, et il présente aussi un certain nombre d'activités sociales, telles que le bain de poussière ou d'eau, et le chant en groupes, lors duquel les oiseaux s'appellent mutuellement dans les buissons[s 4],[19]. Le Moineau domestique est souvent au sol, où il trouve sa nourriture, mais il se regroupe dans les arbres et les buissons[s 4]. Il est largement sédentaire la plupart du temps, ne se déplaçant rarement davantage que de quelques kilomètres[20], et les réelles migrations au sein des populations sédentaires sont limitées, avec des oiseaux vivant en montagne se déplaçant vers des altitudes plus basses ou quelques jeunes oiseaux se dispersant sur de longues distances, particulièrement le long des côtes[s 4],[21]. De plus deux sous-espèces, bactrianus et parkini, sont essentiellement migratrices et, à la différence des quelques migrants des populations sédentaires, se préparent à la migration en prenant du poids[s 4]. En dehors de leurs périodes de reproduction, les Moineaux domestiques forment de grands groupes dans les arbres, se rassemblant avant d'entamer leur « chant social »[s 4]. Dans les zones d'alimentation et au nid la femelle est dominante vis-à-vis du mâle, malgré sa taille plus petite[22],[23].
Le Moineau domestique pépie. Toutes ses vocalisations sont des variations fondées sur un appel en tchip tchip court et répétés sans cesse, formant le guilleri. Transcrit en chirrup, tschilp, ou philip, cet appel sert de cri de contact au sein d'une volée d'oiseaux, ou utilisé par les mâles pour marquer la propriété du nid ou pour courtiser[24]. Les Moineaux domestiques utilisent aussi cet appel comme « chant social », entre les périodes d'alimentation ou au repos. Durant la saison de reproduction, cet appel devient ce qui est appelé ecstatic call (« appel extatique »), prononcé par le mâle à grande vitesse et ressemblant à un chant[24]. Les jeunes oiseaux, en particulier en captivité, donnent également un réel chant, homologue à celui du Verdier d'Europe[25]. Les mâles agressifs produisent des trilles à partir du cri d'appel de base, transcrites en chur-chur-r-r-it-it-it-it, et également utilisées par les femelles durant la saison de reproduction pour établir la dominance sur les mâles pour les envoyer couver ou nourrir les oisillons[26]. Le cri d'alarme en nasal, dont le son de base est traduit en quer et qui rend lors d'un grande détresse une sorte de cri strident en chree[27]. Une autre vocalisation du Moineau domestique est celle décrite comme l'appeasement call (« cri d'apaisement ») servant à éviter le comportement agressif, généralement au sein d'un couple. Ces vocalisations ne sont pas spécifiques au Moineau domestique et sont partagés, à quelques variations mineures près, par la plupart des passereaux[s 5].
Alimentation
L'adulte se nourrit principalement de graines de céréales et d'herbes folles, mais il est opportuniste et sait s'adapter, consommant tout aliment disponible[a 2]. Il peut effectuer des manœuvres complexes et inhabituelles pour obtenir sa subsistance, comme ouvrir les portes automatiques afin d'entrer dans les supermarchés[a 3], s'accrocher aux murs des hôtels pour voir les vacanciers sur leurs balcons[28], manger les insectes sur les radiateurs automobiles[29] ou consommer le nectar de certaines fleurs des plantes du genre Sophora[30].
Plusieurs études sur le Moineau domestique menées dans des zones agricoles au climat tempéré ont mesuré que les graines représentaient près de 90 % du régime de l'oiseau[a 2],[31],[s 6]. Il consomme à peu près toutes les graines, mais s'il a le choix, il préfère l'avoine et le blé[32]. Dans les zones urbaines, le Moineau domestique se nourrit principalement des denrées alimentaires fournies directement ou indirectement par l'humain, comme le pain, bien qu'il préfère les graines à l'état brut[s 6],[33]. Il mange également des baies, des fruits et des bourgeons, et peut survivre sans eau dans les zones arides grâce à la seule humidité des baies ingérées[34].
Une autre part importante du régime alimentaire du Moineau domestique est d'origine animale : elle est principalement constituée d'insectes, où coléoptères, chenilles, diptères et pucerons sont prédominants[35]. Cet oiseau consomme également divers arthropodes, des mollusques et crustacés quand il peut en trouver, mais aussi des vers de terre, et même des vertébrés comme les lézards, les grenouilles ou les souris[a 2]. Au nid, les oisillons sont majoritairement nourris d'insectes durant une quinzaine de jours après l'éclosion[36]. Ils sont également nourris d'un peu de blé et de graines d'adventices, d'araignées et des caryopses. Souvent les sauterelles et les grillons sont les plus consommés[a 4]. Les hémiptères, fourmis, mouches à scie, et les coléoptères sont également importants, mais les Moineaux domestiques tirent parti de la nourriture la plus abondante quelle qu'elle soit pour nourrir leurs petits[a 4],[37],[38].
Le Moineau domestique attrape les insectes en vol au début du printemps et au début de l'automne, et déchire les fleurs, surtout les jaunes, au printemps[39]. Il dépend du grain pour digérer les graines dures, ou celui-ci peut être remplacé par des gravillons, souvent provenant de la maçonnerie, ou des morceaux de coquilles d'œufs ou d'escargots ; les grains rugueux et de forme oblongue sont privilégiés[a 5].
Reproduction
Le Moineau domestique atteint sa maturité sexuelle dès la saison de reproduction suivant sa naissance, et peut parfois tenter de se reproduire dès ce moment. Certains oiseaux se reproduisant pour la première fois sous les tropiques sont seulement âgés de quelques mois, et présentent encore leur plumage de juvénile[a 6]. Cependant les couvées des jeunes parents n'arrivent souvent pas à terme et le succès reproducteur augmente avec l'âge, car les oiseaux plus vieux se reproduisent plus tôt dans la saison que ne le font les jeunes couples, et mènent plus de jeunes à l'envol[40]. La saison de reproduction du Moineau domestique est variable, dépendant principalement de la disponibilité des insectes[s 7].
Le Moineau domestique est monogame, et s'apparie généralement pour la vie. Les oiseaux d'un couple réalisent souvent des copulations extra-conjugales, avec près de 15 % d'oisillons non apparentés au compagnon de leur mère. La bigamie existe, mais est limitée par les agressions entre femelles. Les mâles surveillent de près leur compagne avant la reproduction pour éviter les infidélités. De nombreux oiseaux ne trouvent ni de nid ni de partenaire, et peuvent alors servir d'aides auprès de couples, ce qui augmente alors leur chance d'être choisi en remplacement si un partenaire vient à disparaître. Quel que soit le sexe d'un partenaire disparu il est rapidement remplacé durant la saison de reproduction. La formation d'un couple et le lien entre les deux oiseaux est liée à l'exploitation d'un site de nidification, bien que les oiseaux d'un même couple peuvent se reconnaître loin de leur nid. Avant la saison de reproduction, les mâles non appariés investissent un site de nidification et crient sans cesse pour attirer une compagne. Quand une femelle approche alors d'un mâle, celui-ci abaisse ses ailes en les faisant frémir, relève la tête en mettant en évidence son plastron noir, redresse sa queue en étalant les plumes de cette dernière. Le moineau mâle tente ensuite de s'accoupler avec la femelle, qui adopte une attitude menaçante et l'attaque avant de s'envoler. Le mâle vole alors à la suite de la femelle et parade devant elle, attirant d'autres mâles, qui paradent aussi face à la femelle. Ces autres mâles ne se reproduisent généralement pas avec la femelle, mais cela a déjà été observé. Quand la femelle est prête à copuler, elle sollicite le mâle en émettant un léger cri en dee-dee-dee. Le couple copule fréquemment et le mâle monte la femelle plusieurs fois d'affilée.
Le Moineau domestique préfère trouver abri dans un trou pour établir son nid, mais utilise des sites de nidification variés. Les nids sont souvent construits sous les avant-toits ou les chéneaux et divers emplacements creux des maisons. Les trous dans les falaises ou les berges et les cavités dans les arbres peuvent aussi être utilisées. Le moineau bâtit son nid en mars, de préférence dans une cavité (fissure, gouttière, etc.), à partir de paille, de plumes, de brins de textile. Il peut lui arriver d'occuper des nids d'hirondelle, parfois en délogeant les habitants. La femelle pond de trois à huit œufs, ayant pour dimensions extrêmes 19,1-25,4 mm × 13,0-16,9 mm[41]. Ils seront couvés par les deux parents pendant 14 à 17 jours.
Vingt jours après leur éclosion, les jeunes peuvent quitter le nid, ce qui permet aux parents de nicher une nouvelle fois. Un moineau peut vivre jusqu'à treize ans[12].
Répartition et habitat
Le Moineau domestique est originaire du Moyen-Orient, et s'est répandu en suivant l'expansion de l'agriculture à une grande partie de l'Eurasie et certaines parties de l'Afrique du Nord[a 7]. Il est rare dans une grande partie de l'Asie de l'Est où il est remplacé en milieu urbain par le Moineau friquet[42]. Depuis le milieu du XIXe siècle il s'est répandu un peu partout dans le monde, principalement en raison d'introductions délibérées, mais aussi grâce à une dispersion naturelle et par voie maritime à bord de bateaux[s 8]. Le Moineau domestique a également considérablement étendu son aire de répartition dans le nord de l'Eurasie depuis les années 1850[43] et continue de le faire, comme le montre la colonisation aux alentours de 1990 de l'Islande et de l'île Rishiri[a 8].
Sa répartition en tant qu'espèce introduite couvre une grande partie de l'Amérique du Nord, l'Amérique centrale, le Sud de l'Amérique du Sud, l'Afrique australe, une partie de l'Afrique de l'ouest, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, et des îles dans le monde entier, faisant de lui l'oiseau sauvage le plus largement répandu sur la planète[a 9]. Il connait une grande prospérité dans la majeure partie du monde où il a été introduit, la plupart du temps grâce à son adaptation rapide à vivre aux côtés des humains, et à son adaptabilité à un large éventail de conditions[s 9],[44]. D'autres facteurs pourraient inclure sa robuste réponse immunitaire[45]. Une fois introduit, le Moineau domestique se répand rapidement, parfois au rythme de plus de 200 kilomètres par an[46]. Dans beaucoup de régions du monde il est devenu un causeur de ravages, et une menace pour beaucoup d'espèces d'oiseaux indigènes[47],[48]. Quelques introductions ont échoué, se soldant par la disparition des individus introduits, ou ont connu un succès limité, comme ce fut le cas au Groenland et au Cap-Vert[49].
La première des nombreuses introductions réussies en Amérique du Nord fut celle de cinquante couples originaire d'Angleterre ont été lâchés dans New York, par les membres de la Central Park Commission vers 1852[50]. Il s'est depuis propagé à travers le continent, depuis les Territoires du Nord-Ouest, au Canada, jusqu'à la province de Darién, au Panama[4]. Il est devenu l'un des oiseaux les plus abondants en Amérique du Nord[47]. La première introduction du Moineau domestique en Australie eut lieu en 1863 à Melbourne où il est dorénavant un ravageur important de tout l'est du pays[49], mais sa propagation en Australie-Occidentale est empêchée, car chaque oiseau se trouvant dans l'État est tué[51]. Le Moineau domestique a été introduit en Nouvelle-Zélande en 1859, il a atteint depuis là de nombreuses îles de l'océan Pacifique, y compris Hawaï[a 10]. En Afrique australe, des oiseaux de la sous-espèce d'Europe domesticus et de la sous-espèce indienne indicus ont été introduits vers 1900. Les oiseaux d'origine européenne sont limités à quelques villes, tandis que les indicus se sont propagés rapidement, atteignant la Tanzanie dans les années 1980. Malgré ce succès, les espèces autochtones apparentées, comme le Moineau mélanure (Passer melanurus) peuvent également cohabiter avec le Moineau domestique dans les villes, réussissant à le concurrencer[49]. En Amérique du Sud, l'espèce a été introduite en Argentine, elle s'est répandue en direction du nord jusqu'en bordure de la forêt amazonienne[49].
Ce moineau domestique est étroitement associé aux habitations humaines et aux cultures agricoles[s 10]. Il n'est pas un commensal forcé de l'Homme comme cela a pu être suggéré, et des populations d'Asie centrale vivent loin des humains, dans les zones ouvertes, laissant les villes au Moineau friquet[a 11] ; des colonies ainsi isolées ont également été trouvées aux États-Unis[52] et sur certaines îles inhabitées de Nouvelle-Zélande[53]. Les seuls habitats auxquels l'espèce ne peut s'adapter sont les forêts denses et les zones à végétations rase au climat froid, comme la toundra. Il est cependant bien adapté à la vie près de l'Homme. Il vit souvent et niche même à l'intérieur de constructions humaines, en particulier dans les usines, les entrepôts et les zoos[s 10]. Une nichée dans une mine de charbon à 640 mètres sous terre a déjà été enregistrée[54], et il peut venir s'alimenter en des endroits aussi improbables que sur la plate-forme d'observation de l'Empire State Building, de nuit[55]. Il atteint sa plus grande densité de population dans les centres-villes, mais le taux de réussite des couvées est plus grand dans les banlieues, où les insectes sont plus abondants[54],[56]. À plus grande échelle, il est plus abondant dans les zones de culture du blé, telles que le Midwest aux États-Unis[s 11]. Dans la plupart de l'Asie de l'Est le Moineau domestique est totalement absent, remplacé par le Moineau friquet[42]. Là où ces deux espèces cohabitent, le Moineau domestique est généralement plus nombreux, mais une espèce peut remplacer l'autre d'une manière que Maud Doria Haviland décrit comme « aléatoire, voire capricieuse »[s 12]. Il tolère plusieurs climats, mais préfère les conditions sèches, en particulier les climats tropicaux humides[49],[s 10].[pas clair] Il possède un certain nombre d'adaptations pour les zones arides, y compris une grande tolérance au sel[57] et une capacité à survivre sans eau par l'ingestion de baies[34]. Le moineau domestique est abondant dans la majeure partie de son aire de répartition, même si localement en déclin[1], mais dans des habitats inhabituels, tels que la forêt tropicale ou les massifs montagneux, sa répartition peut être inégale[s 10].
Taxonomie et appellations
Sémantique
Le Moineau domestique porte plusieurs appellations populaires, comme « pierrot » ou « moineau franc ». La première de ces deux appellations date de 1693, où Jean de La Fontaine présente dans sa fable Le Chat et les Deux Moineaux un jeune moineau du nom de Pierrot, forme hypocoristique de Pierre[58],[59]. Comme d'autres petits oiseaux, il porte le surnom de « piaf », dont l'origine incertaine remontant au XIXe siècle pourrait venir de l'onomatopée piou utilisée pour imiter le cri de l'oiseau[60]. Son nom de « moineau » vient probablement des moines avec lesquels il partage son plumage semblable aux robes de bure ainsi qu'une calotte grise rappelant la tonsure des ecclésiastiques.
Le nom vernaculaire français et le nom scientifique ont la même signification. Le mot latin passer désigne de petits oiseaux vifs, avec une acception plus large mais rapprochée du terme « moineau ». La dénomination spécifique vient du latin domesticus, signifiant « domestique » et faisant référence au lien étroit entre l'oiseau et l'homme, sa relation de familiarité[61].
Phylogénie
Le Moineau domestique fait partie du genre Passer, regroupant jusqu'à 26 espèces si l'on suit le congrès ornithologique international (COI)[62]. La plupart des espèces du genre mesurent entre 11 et 16 cm de long, sont de couleur terne avec une queue courte et carrée ainsi qu'un bec conique massif[7],[s 13]. L'étude de l'ADN mitochondrial indique que la spéciation au sein du genre Passer serait survenue au cours du Pléistocène et plus tôt, tandis que d'autres données suggèreraient cette spéciation comme remontant à entre 25 000 et 15 000 ans[63]. Au sein du genre le Moineau domestique fait partie du groupe des « moineaux à bavette noire du Paléarctique » et est un parent particulièrement proche, phylogénétiquement parlant, du Moineau espagnol méditerranéen[64],[s 14].
La taxinomie du Moineau domestique et de son parent de Méditerranée est très compliquée. Les deux espèces se ressemblent à bien des égards[s 15]. Le Moineau espagnol préfère souvent des habitats plus humides que ceux fréquentés par le Moineau domestique, et il est souvent colonial et nomade[s 16]. Dans la plupart du bassin méditerranéen les deux espèces cohabitent avec un certain degré d'hybridation[a 12]. En Afrique du Nord, les deux espèces s'hybrident abondamment, formant des populations mélangées de façon très variable avec des aires occupées par des Moineaux domestiques de pure souche d'un côté et de Moineaux espagnols de l'autre avec toutes les formes intermédiaires entre[s 17],[65],[66].
Dans une grande partie de l'Italie vit un type de moineau d'apparence intermédiaire entre le Moineau domestique et le Moineau espagnol, connu sous le nom de Moineau cisalpin. Son statut spécifique et son origine sont l'objet de nombreux débats[65],[a 13]. Dans les Alpes italiennes, on observe une intergradation entre Moineau cisalpin et Moineau domestique le long d'une bande d'environ 20 kilomètres de largeur[s 18](le même phénomène existe dans le sud des Alpes françaises), et au sud, sur la moitié méridionale de l'Italie et quelques îles de la Méditerranée le même phénomène avec le Moineau espagnol[65]. Sur les îles méditerranéennes de Malte, sur Gozo, en Crète, sur Rhodes et sur Karpathos il existe d'autres formes d'oiseaux d'apparences intermédiaires et au statut inconnu[65],[s 19],[67].
Histoire du taxon
Le Moineau domestique fut décrit par Carl von Linné, fondateur du système moderne de la nomenclature binominale, sous le protonyme de Fringilla domestica[68]. Plus tard le genre Fringilla fut restreint à ne contenir que quelques pinsons dont le Pinson des arbres, et les moineaux déplacés pour le genre Passer, créé par le zoologiste français Mathurin Jacques Brisson en 1760[69].
Sous-espèces
Un grand nombre de sous-espèces ont été nommées, et douze sont reconnues dans le Handbook of the Birds of the World et par le Congrès ornithologique international[70],[62]. Ces sous-espèces sont divisées en deux groupes, domesticus rassemblant les oiseaux du Paléarctique, indicus les oiseaux de répartition orientale[70]. Plusieurs sous-espèce du Moyen-Orient, comme Passer domesticus biblicus, sont parfois considérées comme constituant un troisième groupe. P. d. indicus fut décrite comme une espèce à part entière et considérée comme telle par de nombreux ornithologues au cours du XIXe siècle[13]. Les oiseaux migrateurs de la sous-espèce P. d. bactrianus du groupe indicus ont été enregistrées dans les années 1970 comme chevauchant la répartition de P. d. domesticus sans s'hybrider pour autant, et des scientifiques soviétiques, Gavrilov et Korelov, ont proposé de considérer indicus comme une espèce distincte[s 20]. La plupart des autorités ne reconnaissent pas cette scission, puisqu'on observe une intergradation entre les oiseaux des groupes indicus et domesticus dans une grande partie de l'Iran[70].
- Groupe domesticus :
- P. d. domesticus, la sous-espèce type décrite par le suédois Carl von Linné, vit dans la majeure partie de l'Europe, à travers le nord de l'Asie jusqu'à l'île de Sakhaline et le Kamtchatka. Il s'agit de la sous-espèce la plus largement introduite dans le monde entier[s 21] ;
- P. d. balearoibericus, décrite par Adolf von Jordans en 1923 depuis Majorque, et trouvée dans les îles Baléares, dans le sud de la France, les Balkans et en Anatolie[70] ;
- P. d. tingitanus, décrite par Victor Loche en 1867 en Algérie, cette sous-espèce vit au Maghreb d'Ajdabiya en Libye à Béni-Abbés en Algérie et la côte atlantique du Maroc. Elle s'hybride largement avec le Moineau espagnol, particulièrement dans l'est de sa répartition[s 22] ;
- P. d. niloticus, décrite par Michael J. Nicoll et John Lewis Bonhote en 1909 à Médinet el-Fayoum, vit en Égypte le long du Nil au nord de Wadi Halfa, et intergrade avec bibilicus dans le Sinaï et avec rufidorsalis dans une zone étroite autour de Wadi Halfa. Cette sous-espèce a également été observée dans le Somaliland[s 22],[71] ;
- P. d. persicus, décrite par Nikolaï Zaroudny et Kudashev en 1916 depuis le Karoun au Khuzestan, en Iran, vit dans la moitié occidentale de l'Iran au sud de l'Elbourz, connaissant une intergradation progressive avec indicus dans le centre du pays[s 22] ;
- P. d. biblicus, décrite par Ernst Hartert en 1910 et trouvée dans le village de Sueme en Palestine, habite le Moyen-Orient du Bosphore au Sinaï à l'ouest et de l'Azerbaïdjan au Koweït à l'est[s 22].
- Groupe indicus :
- P. d. hyrcanus, décrite par Zaroudny et Kudashev en 1916 à partir d'un spécimen type de Gorgan, vit le long de la côte sud de la mer Caspienne depuis la frontière entre l'Azerbaïdjan et l'Iran jusqu'à Gorgan. Il intergrade avec persicus dans l'Elbrouz, et avec bibilicus à l'ouest. C'est la sous-espèce la moins répandue géographiquement[s 22] ;
- P. d. bactrianus, décrite par Zaroudny et Kudashev en 1916 depuis Tachkent, vit dans le Turkestan et le nord de l'Afghanistan. Il intergrade avec persicus dans le Baloutchistan et avec indicus dans le centre de l'Afghanistan. Contrairement à la plupart des autres sous-espèces, elle est presque entièrement migratrice, hivernant dans les plaines du nord du sous-continent indien. Il se trouve plutôt dans les zones ouvertes qu'urbanisées, qui sont occupées par le Moineau friquet[s 22]. C'est un visiteur rare au Soudan[71] ;
- P. d. parkini, décrite par Hugh Whistler en 1920 à Srinagar, dans le Jammu-et-Cachemire, vit dans l'ouest de l'Himalaya du Pamir au sud-est du Népal. Comme bactrianus, cette sous-espèce est migratrice[13],[s 22] ;
- P. d. indicus, décrite par William Jardine et Prideaux John Selby en 1831 depuis Bangalore, vit dans le sous-continent indien au sud de l'Himalaya, au Sri Lanka, dans l'est de l'Iran, le sud-ouest de l'Arabie et l'ouest de l'Asie du Sud-Est. La sous-espèce enigmaticus qui n'est plus reconnue en est devenue synonyme[s 22],[13] ;
- P. d. hufufae, décrite par Claud Buchanan Ticehurst et Thomas Frederic Cheeseman en 1924 depuis la ville de Al-Hufuf en Arabie saoudite, et vit dans le Nord-Est de la péninsule arabe[s 22] ;
- P. d. rufidorsalis, décrite par Christian Ludwig Brehm en 1855 à Khartoum au Soudan, vit dans la vallée du Nil depuis Wadi Halfa au sud jusqu'à la ville soudanaise de Renk[s 22],[71]. Il a également été introduit sur Mohéli, dans l'archipel des Comores[s 23].
En Amérique du Nord et à Hawaii, les populations du Moineau domestique sont plus différenciées que celles d'Europe[6]. Cette variation suit une logique connue, avec les oiseaux des latitudes plus élevées étant plus grands et ceux des zones arides étant plus pâles, conformément à la règle de Gloger, du moins chez les adultes[72],[73],[74],[75]. Des observations similaires ont été faites en Nouvelle-Zélande[76] et en Afrique du Sud[s 24]. Les populations introduites peuvent parfois s'être suffisamment différenciées pour mériter le statut de sous-espèce[70], et l'ornithologue américain Harry Church Oberholser a même donné le nom subspécifique de plecticus aux oiseaux plus pâles de l'Ouest de l'Amérique du Nord dans son Bird Life of Texas de 1974[77].
Le moineau domestique et l'Humain
Selon les pays et les régions, le moineau est soit protégé, soit considéré comme un nuisible, à cause de ses déprédations sur les cultures, principalement de céréales[78].
Espèce-sentinelle qui partage de manière générale la même physiologie que les hommes, elle permet l'évaluation et le suivi environnemental du milieu urbain[79].
Évolution démographique
Leur présence est étroitement liée à celle de l'homme, dont ils s'approchent volontiers. Si la ville leur offre de nombreuses possibilités de se nourrir, leur nombre décroît à la campagne où l'intensification et les pratiques agricoles ont réduit les quantités de ressources disponibles dans les champs : amélioration du contrôle des mauvaises herbes, passage de semis de printemps à des semis d’automne, utilisation d'insecticides et d'herbicides qui éliminent les herbes folles et les insectes dont ils se nourrissent, perte des habitats riches en graines tels que les chaumes, mécanisation accrue[80]. Certaines populations de métropoles européennes ont commencé à chuter également, cette évolution étant liée au bruit (la pollution sonore perturbant leur chant, leur vigilance) et à la nourriture urbaine (trop riche en glucides et trop pauvre en protéines)[81] : à Londres, où la Société royale pour la protection des oiseaux et de nombreux ornithologues amateurs ont étudié de près ce problème ; une étude de 1925 recensait près de deux mille six cents moineaux domestiques dans les jardins de Kensington, en 1995 ils n'étaient plus que 81 et en 2000 seuls six couples subsistaient[82],[83]. Il semblerait que, pour des raisons encore largement méconnues, les populations de moineaux diminuent un peu partout en Europe[84]. Mais ce n'est pas vraiment le cas en France où les effectifs semblent stables en 2014 selon les résultats du programme STOC initié par le Muséum National d'Histoire Naturelle[85]. Toutefois, la population de moineaux domestiques à Paris a chuté de 73 % entre 2004 et 2017[86]. Deux études de 2007 (en Belgique et en Espagne) émettent une possible corrélation entre leur déclin et le développement des champs électromagnétiques[réf. à confirmer][87],[88]. Une autre étude en 2012 menée par l'Institut d'écologie de l'Université nationale autonome du Mexique à Mexico démontre, elle, étonnamment, que les mégots de cigarettes sont très utiles à la survie des moineaux en ville[89].
Il est invasif en Amérique[90], dans le Golfe Persique[réf. souhaitée] ainsi que dans la zone australasienne[51].
Variétés domestiques
Seul un individu des variétés suivantes, issu d'élevage, est considéré comme étant un animal domestique en droit français. Les autres formes de cet oiseau relèvent donc de la législation concernant les animaux sauvages[91] :
- variété brune
- variété phaeo
- variété agate
- variété opale
- variété blanche
- variété albino
- variété lutino ivoire
- variété satinée
- variété brune pastel
Espèce protégée - Incident du Domino Day de 2005
L'histoire du moineau baptisé Dominomus (moineau domino) est un exemple du lien entre les espèces protégées et l'homme : un moineau (rapidement appelé par la presse Dominomus) est abattu le à Leeuwarden, lors des préparatifs du Domino Day de 2005. La mort de cet oiseau appartenant à une espèce protégée a provoqué un vif émoi parmi la population aux Pays-Bas, elle est à l'origine d'une controverse importante. Après sa mort, l'animal fut empaillé et fait actuellement partie de la collection permanente du Musée d'histoire naturelle de Rotterdam.
Annexes
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