Polygamie
La polygamie désigne un régime matrimonial où un individu est lié, au même moment, à plusieurs conjoints. Pour une femme ayant plusieurs hommes, on parle également de polyandrie ; pour un homme ayant plusieurs femmes, de polygynie. Quand deux ou plusieurs hommes ont une relation sexuelle exclusive avec deux ou plusieurs femmes, on parle de polygynandrie.
Cet article concerne l'aspect sociologique de la polygamie. Pour la polygamie dans le monde animal, voir Polygamie (éthologie). Pour la polygamie dans le monde végétal, voir Polygamie (botanique).
La polygamie est plus spécifiquement associée à l'homme. L'autorisation de la polygamie dans un État n'entraîne pas que celle-ci soit majoritairement pratiquée[réf. souhaitée]. Au sein des sociétés majoritairement polygyniques, de 60 à 80 % des foyers sont monogames « de fait » (et non « de droit »)[2].
La polygamie est à distinguer des mariages de groupes, forme de polyamour impliquant plusieurs partenaires de chaque sexe, et de la bigamie, situation dans laquelle une personne contracte plusieurs mariages séparément, sans avoir juridiquement obtenu la dissolution du précédent ou sans que les deux conjoints soient au courant de cette situation[3].
En sciences humaines, le terme « polygamie » est souvent employé par abus de langage pour désigner la polygynie.
Terminologie
Le terme provient du grec πολυγαμία (polugamia) composé des mots πολύ (polú) qui signifie « beaucoup » et γάμος (gámos) qui signifie « mariage ».
Pour cette raison, le terme peut désigner indifféremment le fait d'avoir plusieurs maris ou plusieurs femmes. Les termes « polyandrie » et « polygynie » sont donc étymologiquement et sémantiquement incorrects, mais sont de plus en plus usités pour discriminer les deux pratiques.
La polygamie s'oppose à la monogamie.
Polygamie dans le monde
De nombreux pays tolèrent la polygynie[4] sans l'encourager ouvertement. C'est le cas non seulement de la quasi-totalité des pays à forte population musulmane,[réf. nécessaire] à l'exception de la Turquie (interdiction en 1926) [5] et de la Tunisie (interdiction en 1957 lire Mariage en Tunisie), mais également de quelques pays africains majoritairement chrétiens et/ou animistes. Les pays musulmans d'Asie centrale étaient soumis à l'interdiction la polygamie du fait de l'ère soviétique. Beaucoup de ces pays ont d'abord réinstaurer la légalité pour ensuite l'interdire. C'est le cas du Turkménistan en 2018[6]. Aujourd'hui les pays d'Asie centrale ont interdit la polygamie, même si elle y est encore tolérée et pratiquée.[7] Des pays comme le Sénégal autorisent le mariage civil polygame mais l'homme doit choisir avant de se marier s'il souhaite faire un mariage monogame ou polygame et ne peut pas revenir sur sa décision une fois qu'il a choisi.[réf. souhaitée]
Certaines populations autorisent aussi la polyandrie, mais ce phénomène est beaucoup plus rare, et ne se rencontre qu'au Tibet, chez les Bahima en Afrique orientale, chez certaines tribus Inuits, et chez les Toda en Inde[8].
« La polygynie est encore autorisée ou tolérée en 2007, dans des pays représentant près du tiers de la population de la planète. Seulement 10 % des hommes y ont plusieurs femmes, essentiellement les plus riches »[9]. La polygamie est aussi parfois critiquée dans les groupes dans lesquels elle est pratiquée[10].
La polygamie est interdite dans les pays européens, ainsi qu'en Amérique du Nord, en Amérique latine et différents pays asiatiques. Confrontés au cas de familles réfugiées polygames ou à des personnes perpétuant des coutumes issues de leur pays d'origine ou à des pratiques religieuses minoritaires (par ex : certaines communautés mormonnes aux États-Unis), différents États où la polygamie est interdite ont été amenés à prendre des dispositions légales spécifiques concernant les droits des enfants nés de telles unions et/ou des droits des partenaires vivant en situation de polygamie de fait.
Polygamie en France
Il est en droit français impossible de se marier ou de conclure un pacte civil de solidarité (PACS) avec plusieurs partenaires. L'ordonnance de 1945 modifiée par Charles Pasqua interdit la délivrance de titre de séjour aux étrangers en situation de polygamie depuis 1993, et celle du restreint le regroupement familial des familles polygames, dans un souci de ne plus voir se développer une institution que l'ordre juridique français réprouve[11].
Toutefois, le phénomène migratoire a projeté « la question de la polygamie dans l'hexagone. Elle y touche des familles originaires d'Afrique sub-saharienne, d'appartenance soninké, alpular, toucouleur, de trois nationalités (malienne, sénégalaise, mauritanienne) et de manière périphérique les familles algériennes, marocaines et turques » qui pose souvent question dans le domaine juridique[11].
La note intitulée « La polygamie en France : une fatalité ? »[12], propose la mise en œuvre d'outils de mesure statistique (Insee et Ined) afin de quantifier le phénomène polygame en France, ainsi qu'une orientation des politiques publiques en faveur de l'aide à la « décohabitation » et à la réinsertion des acteurs desdites unions, qu'ils soient hommes ou femmes, avec ou sans enfants.
Polygamie au Maroc
« Le code marocain justifie le maintien de la polygamie pour tenir compte du respect des « croyances » et ne pas brusquer les « valeurs traditionnelles ». Si la polygamie demeure ainsi autorisée en Algérie comme au Maroc, elle est soumise à une condition d'équité, laissée à la libre appréciation du mari, en son for et conscience. Le code marocain réglemente l'union polygamique en exigeant que la première épouse soit consultée sur un deuxième mariage projeté (c'est-à-dire qu'elle accepte de devenir co-épouse) et que la seconde femme soit avertie du mariage déjà existant (c'est-à-dire qu'elle accepte aussi de devenir co-épouse). Si l'une ou l'autre n'ont pas été informées de cette réalité, elles sont habilitées à requérir le divorce pour dol évident et/ou préjudice grave. Le code marocain permet également un droit d'option pour la femme à la condition de monogamie : ceci doit être mentionné dans le contrat. La polygamie au Maroc est d'une fréquence décroissante »[11].
Polygamie en Chine
La polygamie, anciennement très pratiquée, a été abolie par le parti communiste chinois par sa loi du . Cette loi faisait obligation d'informer les épouses de leur droit de s'abstraire de ce régime matrimonial, sans obligation pour elles de le faire[13]. Cette abolition n'empêche pas la pratique de la « seconde épouse », une maîtresse officiellement affichée mais au statut très précaire[14]. Il en est de même à Hong Kong, où après l'abolition de la polygamie en 1971, les riches notables affichent couramment en 2000 des secondes voire troisième épouse comme un signe ostentatoire de richesse[15].
Polygamie en Belgique
La polygamie est interdite en Belgique. Mais le , un arrêt de la Cour constitutionnelle interdit toute discrimination envers les enfants sur base de la polygamie. Les enfants ne sont en effet « pas responsables de la situation maritale de leurs parents » mais le législateur a le loisir de « limiter le rassemblement familial » des personnes « dont le mariage est contraire à l'ordre public belge et à celui d'autres pays membres de l'Union européenne ».
Polygamie au Canada
La polygamie a été confirmée comme illégale au Canada fin 2011 par la Cour suprême de la Colombie-Britannique. La liberté de religion ne vient pas légaliser cette pratique dont il est jugé qu'elle « cause un tort considérable aux femmes, aux enfants et à l'institution canadienne du mariage ». Ainsi, les gens de cette province pratiquant la polygamie sont susceptibles de poursuites criminelles[16].
Polygamie et religion
Judaïsme
La Torah permet explicitement la polygamie en la soumettant à de nombreuses conditions, bien que celle-ci n'y soit pas présentée comme un mode de vie idéal et n'y soit pas encouragée[17]. On peut effectivement y trouver plusieurs cas célèbres de polygynie tels que ceux d'Abraham[18], de Jacob ou plus tard du roi Salomon (Bible) qui aura 700 épouses et 300 concubines (dans les Prophètes) - ce qui aura une incidence négative sur la tenue politique de son royaume[19]. À l'inverse, on y trouve les cas d'autres personnages emblématiques tels que celui du second patriarche Isaac ou celui de Moïse lui-même, qui n'auront tous deux qu'une seule femme. Selon une interprétation exégétique, les livres d'Exode et des Nombres dans la Bible présentent Moïse époux de deux femmes : une Madianite et une Éthiopienne[réf. nécessaire]. Le Commandement adressé à Moïse par Dieu précise que « tu ne commettras pas d'adultère » (Exode 20, 14), ce qui peut laisser entendre aux commentateurs qu'à l'époque antique, « la monogamie était la règle, et la polygamie l'exception »[17].
Le Talmud de Babylone reflète ces divers points de vue, en autorisant la polygamie infinie ou en la limitant à quatre épouses (Yevamot 44a)[20]. En revanche, deux courants voient le jour lors de la discussion du Talmud de Jérusalem : l'un tolère la polygamie, l'autre pose le principe monogamique du mariage[21]. En effet, un midrash « dit par exemple que, dans la génération détruite par le déluge, les hommes avaient deux femmes, l’une pour l’enfantement, l’autre pour la gratification sexuelle (Gen. R. 23 : 2) » mais ces discussions paraissent purement théoriques « puisque aucun rabbin du Talmud ne semble avoir été polygame ni n’avoir été confronté à des hommes polygames. Même si la loi le permettait, la polygamie n’était donc déjà plus pratiquée à l’époque talmudique »[19].
Au fil des siècles, les Israélites prennent l'habitude de n'épouser qu'une seule femme. La polygamie est d'abord officiellement interdite pour les Juifs ashkénazes de Spire, Worms et Mayence au XIe siècle par Rabbenou Guershom (960-1028) de Metz, l'un des pères de la tradition rabbinique ashkénaze, qui voulait les préserver de massacres supplémentaires perpétrés par les chrétiens[22],[23]. Ce décret de rabbeinou Guerchom comprend une exception : « lorsqu’une épouse est atteinte d’une grave maladie mentale..., le mari a la possibilité, avec l’accord de cent rabbins établis dans trois pays différents, de prendre une seconde femme. Il demeure, dans ce cas, légalement marié à la première, et il est tenu de continuer de pourvoir à son entretien »[23].
L'interdiction de la polygamie s'étend ensuite à tous les juifs d'Europe et s'inscrit dans l’ordre naturel de l’évolution des sociétés. Sous l’influence musulmane autorisant la polygamie, cette interdiction est rarement adoptée par certains Juifs séfarades qui font indiquer sur le contrat de mariage la demande d'autorisation de la première femme d'en épouser une seconde. Au XXe siècle, la monogamie gagne l'immense majorité des Juifs séfarades et les autorités rabbiniques israéliennes interdisent en 1950 la polygamie pour tous - mais concrètement, la tolère dans le secteur arabe[19],[23].
Christianisme
La conception du mariage selon Jésus est celle-ci : "C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint.…" [24] Cela signifie que le mariage chrétien concerne un homme et une femme, pour toute la vie. En effet, la répudiation était une pratique autorisée chez les juifs, mais elle a été réprouvée par Jésus.
Montesquieu nous apprend que l'Empereur romain Valentinien II autorisa, par un édit[25], les sujets de l'Empire à se marier avec plusieurs femmes. Mais c'est à relativiser car il était adepte de l'arianisme (secte chrétienne) qui fut qualifié d'hérésie ensuite.
À la Renaissance l'interdiction de la polygamie est précisée dans le monde catholique par la constitution 'Populis ac nationibus de Grégoire XIII en 1585[26],[17].
Dans le christianisme catholique et orthodoxe, le mariage est monogamique, suivant ses interprétations des références citées[27].
L'Église catholique romaine, branche la plus importante du christianisme, prône l'abstinence avant le mariage, et la fidélité dans celui-ci, comme le judaïsme avant lui. De plus, elle ne reconnaît pas le divorce civil mais peut statuer sur une reconnaissance de nullité du sacrement de mariage en cas d'empêchement grave de l'un des époux, prouvant que le mariage en question est légitimement invalide. De nos jours, elle interdit formellement la polygamie. Quand le conjoint meurt, le survivant peut se remarier.
Les églises relevant du protestantisme et de l'évangélisme représentent ensemble une grande partie des Chrétiens qui soutiennent la pratique de la monogamie.
Les mormons
Les mormons pratiquèrent la polygynie jusqu'en 1889 (sous le nom de « mariage plural »). Après cette date, elle continua à être pratiquée uniquement par des groupes minoritaires exclus du mormonisme comme l'Église fondamentaliste de Jésus-Christ des saints des derniers jours apparue au XXe siècle.
Islam
Dans l'islam, la polygamie s'appuyant sur le verset 3 de la sourate « Les Femmes » (An-Nisa) du Coran est licite sous certaines conditions, avec toutefois différentes restrictions dont le paiement de dots, l'obligation de subvenir au besoin des épouses et enfants, et un maximum de quatre épouses simultanément. Le prophète Mahomet était polygame et a eu treize épouses, bien que pas simultanément. La polygynie n'est pas spécifiquement encouragée et le Coran n'a fait qu'imposer des conditions supplémentaires par rapport aux pratiques antérieures :
« ... Il est permis d'épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n'être pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possédez. Cela, afin de ne pas faire d'injustice (ou afin de ne pas aggraver votre charge de famille). »[28]
Les foyers monogyniques sont majoritaires et cette tendance s'accentue[29], probablement par une lecture plus stricte du verset 4.129[30] mais aussi probablement à la suite des luttes antipolygames menées par les associations et mouvements féministes dans les sociétés musulmanes contemporaines, telles les organisations Sisters in Islam ou Musawah (Egalité)[31],[32],[33]. La polygamie reste néanmoins plus amplement pratiquée dans les pays musulmans de l’Afrique subsaharienne et d'Asie qu'au Moyen-Orient[33].
Hindouisme
L'hindouisme (qui est une culture où différentes religions-philosophies cohabitent) n'interdit pas la polygamie, sans pour autant dévaloriser la monogamie (elle est fêtée dans le Rāmāyaṇa) ; rien n'est imposé ; selon le Kâmasûtra, « on doit se servir du Kâmasûtra lorsque la passion est légère, et doit être cultivée, mais lorsque la roue de l'amour tourne, il n'y a plus de règles ni de prescriptions à suivre »...
Ainsi, dans le Mahâbhârata, Krishna épouse Roukmini-Lakshmi, la fille du roi des Vidarbha, et s'installe ensuite dans une vie fastueuse avec ses 16 000 femmes et ses 80 000 enfants. La polygamie est possible chez les Brahmanes (ceux qui ont le savoir sacré) et encouragé chez les Kshatriya (ceux qui sont rois ou défenseurs actifs des Brahmanes, des vaches, des créatures et des valeurs védiques).
Évolutions, tendance
« Dans l'histoire, 80 % des sociétés ont accepté la polygamie » et « actuellement, un tiers de la population mondiale vit dans un pays autorisant la polygamie »[34].
L'ONU demande à ses états membres de légiférer pour interdire la polygamie, qui a de graves conséquences pour les femmes et les enfants. " Tant la Commission des droits de l’homme que le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes ont estimé que les mariages polygames constituaient une discrimination à l’égard des femmes et ont recommandé de les interdire." [35]
Selon les données anthropologiques disponibles, environ 85 % des sociétés humaines passées ont permis aux hommes d'avoir plus d'une épouse par un mariage polygame. On pourrait empiriquement penser que l'accroissement de la richesse des « élites » devrait favoriser encore plus les mariages polygames[36]. Or, la tendance est contraire : le mariage monogame s'est propagé à travers l'Europe, et plus récemment dans le monde, même chez les « élites », alors même que les écarts de richesse ont grandi[36].
Peter Richerson et son équipe (de l'université UC Davis en Californie) ont utilisé les données criminologiques disponibles pour comparer sociétés polygames et monogames. Elles laissent penser que les cultures monogames connaissent moins de viol, d'enlèvement, d'assassinat et maltraitance d'enfants, et d'autres crimes que les sociétés polygames. Comparativement, selon cette étude, l'institutionnalisation du mariage ou couple monogame semble apporter plus d'avantages nets pour la société. Une explication proposée par les auteurs est que, dans les sociétés polygames, de nombreux hommes sont contraints au célibat et laissés pour compte, avec moins d'espoir de pouvoir vivre avec une femme. Ils seraient alors plus susceptibles de violence et de comportements asociaux[36] ; Peter Richerson pose l'hypothèse que la monogamie institutionnalisée est associée à un modèle culturel mieux adapté au monde moderne, réduisant la compétition intrasexuelle chez les jeunes, et réduisant par suite le taux de criminalité (dont en termes de viol, assassinat, agression, vol et fraude, ou de certains abus personnels), tout en diminuant les écarts d'âge entre conjoints, la fertilité et l'inégalité des sexes et en déplaçant les efforts des hommes de la recherche d'une épouse vers plus d'investissement paternel, et une meilleure productivité économique[36]. Peter Richerson estime qu'en augmentant le degré de parenté au sein des ménages, la monogamie normative réduit les conflits intra-ménage, et conduisant à moins de négligence envers les enfants, moins d'abus, de morts accidentelles et d'homicides. Cette hypothèse a été testée en utilisant les lignes convergentes d'éléments de preuve de l'ensemble des sciences humaines[36].
Pour approfondir
Bibliographie
- Philippe Antoine et Jeanne Nanitelamio, Peut-on échapper à la polygamie à Dakar ?, Paris, CEPED, 1995 (ISBN 2-87762-077-8), 31 pages
- Alfred Yambangba Sawadogo, La polygamie en question, Paris, L'Harmattan, 2006 (ISBN 2-2960-1489-5), 144 pages
- Sonia Imloul, La polygamie en France : une fatalité ?, Institut Montaigne,
- Awa Thiam, La Parole aux négresses (1978)[37]
Références
- (en) « Myanmar passes controversial 'anti-polygamy' law », sur www.dw.com,
- Éric Chaumont, article « Polygamie », in Dictionnaire du Coran, M.A. Amir-Moezzi (dir), éd. Robert Laffont, 2007, p. 679
- Distinction effectuée dans la Circulaire no 2008/14 du 25 février 2008 de Caisse nationale d'assurance vieillesse française Circulaire no 2008/14 du 25 février 2008 - Caisse nationale d'assurance vieillesse - Bigamie et polygamie.
- Site du CNAV
- https://lepetitjournal.com/istanbul/actualites/une-seule-femme-autorisee-impasse-pour-les-proprietaires-polygames-en-turquie-83106#:~:text=La%20polygamie%20est%20interdite%20en,m%C3%AAme%20toit%20avec%20diff%C3%A9rentes%20%C3%A9pouses.&text=Hamit%20Demir%20indique%20que%20de,toutes%20leurs%20%C3%A9pouses%20en%20Turquie.
- https://regard-est.com/resurgence-de-la-polygamie-en-asie-centrale
- Roger Bastide, « Polygamie, la polyandrie », sur universalis.fr.
- Selon Jacques Attali (Amours. Histoires des relations entre les hommes et les femmes, 2007)
- La charia et la polygamie (1/4) sur oumma.com
- Edwige Rude-Antoine, « La validité et la réception de l'union polygamique par l'ordre juridique français : une question théorique controversée », Journal des anthropologues. Association française des anthropologues, no 71, , p. 39–56 (ISSN 1156-0428, DOI 10.4000/jda.2523, lire en ligne, consulté le )
- La polygamie en France : une fatalité ? rédigée par Sonia Imloul, présidente de l'association Respect 93 et membre du Conseil économique, social et environnemental. Publiée par l'institut Montaigne en novembre 2009.
- Tsien Tche-hao, « Le droit de la famille en Chine populaire », Revue internationale de droit comparé, (lire en ligne).
- Carol Isoux, Joris Zylberman et Dorothée Frénot, « Le drame des «secondes épouses» chinoises » [vidéo], France 24, .
- Valérie Brunschwig, « A Hongkong, malgré la loi, la coutume perdure et la concubine reste reine », sur letemps.ch, .
- La polygamie est illégale, tranche la Cour suprême de C-B - La Presse, 23 novembre 2011
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- Ce premier couple de la Torah est monogame et considéré comme un exemple de fidélité et de stabilité sexuelles, même si Sarah, alors stérile, pousse Abraham à s'unir avec sa servante Agar pour avoir une descendance, Agar n'était pas la seconde femme d'Abraham. Dictionnaire des femmes et du judaïsme par la rabinne Pauline Bebe.
- « Polygamie et polyandrie dans le judaïsme », Extrait du Dictionnaire des femmes et du judaïsme de Pauline Bebe, sur Ashkenazes Francophones, (consulté le )
- רבא אמר : נושא אדם כמה נשים על אשתו = « Rava a dit : un homme épouse autant de femmes en plus de sa [première] épouse. » (Talmud de Babylone, traité Yebamot, p. 65a) et קא משמע לן : ד' אין טפי לא כי היכי דנמטייה עונה בחדש = « Il nous fait entendre : quatre [épouses], pas plus, car comment le devoir conjugal serait-il accompli chaque mois ? » (Talmud de Babylone, traité Yebamot, p. 44a
- Mohamed Chafi, La polygamie: étude des législations des pays islamiques et africains, El Watanya, , p. 8.
- (en) Observance, Marriage, Women in Judaism : - faqs.org
- Jacques Kohn, « Polygamie interdite », sur www.techouvot.com, (consulté le )
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- Constitution 'Populis ac nationibus de Grégoire XIII du 25 janvier 1585, vol I, p. 256, no 400
- « オトナ向けコラムまとめ ビバエロ », sur www.biblia-cerf.com (consulté le )
- (ar) « القرآن الكريم/سورة النساء - ويكي مصدر », sur ar.wikisource.org (consulté le )
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- Coran, sourate 4, verset 129 : « Vous ne pourrez jamais être équitable entre vos femmes, même si vous en êtes soucieux. Ne vous penchez pas tout à fait vers l'une d'elles, au point de laisser l'autre comme en suspens(ce qui est impossible) [...]». Traduction Muhammad Hamidullah, sur le site e-qra.com
- Éric Chaumont, op. cit., p.680
- La charia et la polygamie - Khalid Chraibi, Oumma.com, 25 septembre 2009
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- Joseph Henrich, Robert Boyd et Peter J. Richerson, The Puzzle of Monogamous Marriage, Phil. Trans. R. Soc. B, 5 mars 2012 vol. 367 no. 1589, p. 657-669. DOI: 10.1098/rstb.2011.0290
- (en) « Awa Thiam », Oxford reference, (DOI 10.1093/oi/authority.20110803103923315, lire en ligne)
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