Sakhaline
Sakhaline (Du mandchou : ᠰᠠᡥᠠᠯᡳᠶᠠᠨ, Saghalian, signifiant dragon noir, nom mandchou et chinois du fleuve Amour, en russe : Сахалин ; en chinois traditionnel : 庫頁 ; chinois simplifié : 库页 ; pinyin : ; en japonais : 樺太, Karafuto) est une île russe située dans le Sud-Ouest de la mer d'Okhotsk et baignée à l'ouest par la mer du Japon. L'île se trouve au large de la Sibérie, à environ 6 100 km (orthodromie) de Moscou. Si l'on voyage par train la distance totale parcourue depuis Moscou jusqu'à Ioujno-Sakhalinsk sera de 9 342 km, dont 8 769 km par voie ferrée de Moscou à Vanino.
Sakhaline | ||
Carte de Sakhaline. | ||
Géographie | ||
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Pays | Russie | |
Archipel | Aucun | |
Localisation | Mer d'Okhotsk et mer du Japon (Océan Pacifique) | |
Coordonnées | 51° N, 143° E | |
Superficie | 72 492 km2 | |
Côtes | 3 166 km | |
Point culminant | Mont Lopatin (1 609 m) | |
Géologie | Île continentale | |
Administration | ||
District fédéral | Extrême-orient | |
Sujet fédéral | Oblast de Sakhaline | |
Démographie | ||
Population | 673 000 hab. (2005) | |
Densité | 9,28 hab./km2 | |
Plus grande ville | Ioujno-Sakhalinsk | |
Autres informations | ||
Découverte | Préhistoire | |
Fuseau horaire | UTC+11 | |
Géolocalisation sur la carte : Russie
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Îles en Russie | ||
Elle est la plus grande île de la Fédération de Russie. Administrativement, l'île constitue, avec les îles Kouriles, l'oblast de Sakhaline. Sa capitale, Ioujno-Sakhalinsk (en russe : Южно-Сахалинск ; en japonais : 豊原, Toyohara), compte 173 000 habitants.
Elle était intégrée à l'empire mandchou de la dynastie Qing (1644 – 1912) de Chine, jusqu'à la première moitié du XIXe siècle, lorsque les Empires russe et japonais s'en disputèrent successivement la territorialité.
Géographie physique
L'île de Sakhaline s'étend sur 72 492 km2[1]. Sa côte occidentale est séparée du continent asiatique par le détroit de Tatarie (mer du Japon). L'île est baignée par les eaux de la mer d'Okhotsk au nord-nord-ouest (détroit de Nevelskoï), au nord, à l'est et au sud. Son extrémité sud est séparée de l'île d'Hokkaidō par le détroit de La Pérouse. L'île a une forme très étirée dans le sens nord-sud si bien que plus de 8 degrés de latitude séparent ses extrémités méridionale (cap Crillon) et septentrionale (cap Élisabeth). Sa longueur est de 948 km tandis que sa largeur varie entre 6 km et 160 km selon la latitude. La côte sud-orientale est échancrée par une large baie, la baie Patience, tandis que la baie d'Aniva incurve l'extrémité méridionale de l'île.
Le relief de l'île est différencié et complexe. Les deux tiers de Sakhaline sont montagneux : tandis que le centre et le sud de l'île sont montagneux, le nord de l'île est occupé par une plaine. La partie centrale de l'île est dominée par deux grandes chaînes de montagne parallèles. La chaîne orientale, la plus haute, culmine à 1 609 m au mont Lopatine, plus haut sommet de l'île, tandis que la chaîne occidentale culmine à 1 325 m.
Les principaux cours d'eau de l'île sont le Tym (en russe : Тымь), un fleuve de 330 km de long et d'une surface de bassin versant de 7 850 km2 et le Poronaï (en russe : Поронай), un fleuve de 360 km de long et d'une surface de bassin versant de 7 990 km2.
Étymologie
Sakhalin, écrit Sahalien puis Sackalin au XVIIIe siècle, Saghalian au XIXe siècle, vient du mandchou Sahaliyan ᠰᠠᡥᠠᠯᡳᠶᠠᠨ, qui signifie noir et qualifie dans cette langue le fleuve Amour, littéralement Fleuve noir, ᠰᠠᡥᠠᠯᡳᠶᠠᠨ
ᡠᠯᠠ, appelé pareillement en mongol, Khar mörön, et Fleuve du dragon noir (chinois : 黑龙江 ; pinyin : ) en mandarin. Les Manchous appelaient cette île de Mandchourie extérieure sahaliyan ula angga hada, ᠰᠠᡥᠠᠯᡳᠶᠠᠨ
ᡠᠯᠠ ᠠᠩᡤᠠ
ᡥᠠᡩᠠ, c'est-à-dire falaise de l'embouchure du Fleuve noir. Il désignait un territoire autour du fleuve amour, appelé Saghalien Ula Hoton (ᠰᠠᡥᠠᠯᡳᠶᠠᠨ
ᡠᠯᠠ
ᡥᠣᡨᠣᠨ, sahaliyan ula hoton), ainsi que l'actuelle île de Sakhaline (Sahalien Ula Hata)
- Carte anglaise de 1722 où elle est nommée « Sahalien Ula Hata ou I. Sagalin »
- « Saghalien Ula Hoton », le long du tracé du parallèle
- « Saghalien Oula », le long du fleuve amour
- Carte publiée en 1851
Histoire
Sakhaline est habitée depuis le Néolithique. De nombreux éclats de silex comparables à ceux qu'on trouve en Sibérie, des haches en pierre polie similaires à celles présentes en Europe et des poteries avec des ornementations comme celles d'Olonets ont en effet été mis au jour sur l'île.
L'île était habitée à l'origine par différents peuples indigènes : les Aïnous occupaient la moitié sud de l'île tandis que les Oroks occupaient la partie centrale et les Nivkhes le nord.
Une carte de 1640 (voir ci-contre), affiche Regno di Nivchan au Nord du fleuve, Regno de Nivche au Sud, tous deux inclus dans la Tartari del Kin o dell'Oro (il s'agit de la Dynastie des Jin postérieurs, Jin (金) signifiant or, les ancêtres des alors futurs Mandchous).
Les Japonais établirent un comptoir dans l'extrémité méridionale de l'île, à Ootomari[2], en 1679. Ils cartographièrent l'île et la nommèrent Kita-Ezo c'est-à-dire « au nord d'Hokkaidō », Ezo étant l'ancien nom de Hokkaidō.
Sakhaline devint connue des Européens grâce aux voyages des navigateurs Ivan Moskvitine au XVIIe siècle, de Jean-François de La Pérouse en 1787 et de Johann Adam von Krusenstern[3] en 1805. Mais ils croyaient tous que Sakhaline était une péninsule, car ils ignoraient l'existence du détroit de Tartarie. Le détroit ne fut découvert qu'en 1809 par le navigateur japonais Mamiya Rinzō[4]. La Pérouse n'arriva pas à franchir les bancs de sable, hauts-fonds du détroit de Tartarie ; les autochtones lui confirmèrent cependant que leur terre était une île[5].
Protectorat mandchou de Sakhaline
La Chine impériale sous la dynastie Qing considérait l'île comme faisant partie intégrante de son territoire, au sein du protectorat de Sakhaline, ce protectorat suivant la rive gauche du cours du fleuve Amour (majoritairement au Nord), et lui même inclus dans la Mandchourie extérieure. La dynastie Qing était constituée de Mandchous (des Toungouses) qui dirigeaient la Chine de 1644 à 1912. La rive droite était quant à elle appelée Protectorat de Kirin. Dans les faits l'île, comme d'autres territoires septentrionaux peu peuplés et essentiellement par les autochtones, n'était pas réellement occupée et n'était que peu contrôlée par l'empire[réf. nécessaire]. Une ville située sur le fleuve, s'appelait également Sahaliyan Ula, située sur le territoire de l'actuelle Heihe. Il reste aujourd'hui des vestiges de cette citée fortifiée, classé sur la liste du patrimoine de Chine (sites nationaux).
- Carte de 1760 représentant le Protectorat de Sakhaline
- Carte européenne de 1789 plaçant les îles Sakhaline (I. Sakhalin Ula Hata) dans l'Empire chinois.
- Situation de la ville de Saghalian Oula sur le fleuve éponyme sur une carte de 1851.
- Carte américaine de 1853, plaçant les îles Sakhaline dans l'Empire chinois (Saghalien I.).
Empire russe
Le territoire est cédé à l'Empire russe, avec l'ensemble de la rive gauche du fleuve Amour par deux traités inégaux : le Traité d'Aigun (1858) puis de la Convention de Pékin (1860).
Japon
Estimant que Sakhaline est une extension à la fois culturelle et géographique de Hokkaidō, les Japonais proclamèrent leur souveraineté sur l'ensemble de l'île ainsi que sur l'archipel des Kouriles en 1845. En 1855, le Japon et la Russie signèrent le traité de Shimoda, déclarant que les deux nations pouvaient occuper l'île, les Russes s'installant au nord et les Japonais au sud, sans qu'une frontière ne soit précisément tracée. Après la guerre de l'opium, la Russie contraignit la Chine à signer le traité d'Aigun et la convention de Pékin. La Chine y abandonnait ses prétentions territoriales sur les régions situées au nord du fleuve Amour et à l'est de la rivière Oussouri, régions incluant l'île de Sakhaline. Les Russes installèrent un établissement pénitentiaire sur l'île en 1857. En 1875, à la suite de la signature du traité de Saint-Pétersbourg, les Japonais cédèrent le sud de l'île aux Russes en échange des îles Kouriles.
Partage russo-japonais
En 1905, à la fin de la guerre russo-japonaise, les Russes et les Japonais signèrent aux États-Unis le traité de Portsmouth. Par cet accord, le Japon récupérait la partie sud de l'île, tandis que l'Empire russe conservait les trois cinquièmes nord de celle-ci. La frontière entre les deux pays était fixée le long du 50e parallèle nord.
Intégration à l'URSS
À la fin de la Seconde Guerre mondiale, après la déclaration de guerre de l'Union soviétique au Japon, l'Armée rouge débuta l'attaque de l'île le , soit quatre jours avant la capitulation japonaise face aux forces américaines. Bien que trois fois plus nombreux que les Japonais, les Soviétiques avancèrent très difficilement en raison de la forte résistance qu'ils rencontrèrent. La conquête de l'île se termina le avec l'occupation de la capitale, Toyohara (actuelle Ioujno-Sakhalinsk). Les Japonais estiment que l'offensive soviétique coûta la vie à 20 000 civils.
En 1983, un Boeing 747 de la Korean Air Lines, faisant route entre New York et Séoul via Anchorage est abattu par un avion de chasse soviétique. L'avion s'écrase près de l'Île Sakhaline, faisant 269 morts.
Depuis la dislocation de l'Union soviétique, l'île sort de son isolement. Elle entend utiliser ses ressources inexploitées en lorgnant vers l'espace commercial de ses voisins : la Corée du Sud et surtout le Japon.
Économie
Le climat rigoureux de Sakhaline n'est pas propice à l'agriculture. Les étés trop courts ne permettent qu'aux pommes de terre, choux et carottes de pousser. L'île s'approvisionne en Asie centrale, recevant par avion légumes et fruits. La mer approvisionne l'île en thons, crabes et saumons dont les œufs en caviar, qui sont exportés au Japon. L'industrie forestière est également importante.
L'île peut aussi miser sur d'importantes ressources naturelles en hydrocarbures, pétrole et gaz. L'extrême Nord, autour d'Okha, produit déjà plus de 2 millions de tonnes de pétrole par an qu'un oléoduc sous-marin expédie directement sur le continent. Les réserves, enfin, seraient évaluées, en 2011, à 2,3 milliards de barils de pétrole et à 485 milliards de m3 de gaz en cours d'exploitation avec les projets Sakhaline I et Sakhaline II[6]. En 2000, l'industrie pétrolière et gazière représentait 57,5% de la production industrielle de Sakhaline. D'ici 2006, elle devrait représenter 80% de la production industrielle de l'île.
Sakhaline est desservie par SAT Airlines depuis l'aéroport de Ioujno-Sakhalinsk.
Démographie
Composition ethnique
La variété ethnique caractérise la population de Sakhaline. Russes et autochtones cohabitent et parfois se marient entre eux. Il existe aussi une communauté coréenne dont la première immigration date du début du XXe siècle. Le recensement de 2002 donnent les chiffres suivants pour l'oblast de Sakhaline qui englobe, en plus de l'île proprement dite de Sakhaline, l'archipel faiblement peuplé des Kouriles. Sur une population totale de 546 695 habitants on dénombre 460 778 Russes, 29 592 Coréens, 21 831 Ukrainiens, 6 830 Tatars, 5 455 Biélorusses, 2 943 Mordves, 2 450 Nivkhes, 1 300 Tchouvaches[7] et environ 300 Oroks. L'île était peuplée à l'origine par les Aïnous, les Nikhves et quelques Evenks.
Les indigènes aïnous furent expulsés du sud de l'île par le pouvoir soviétique en 1945 après la reconquête de ce territoire en même temps que les Japonais. Contrairement aux Coréens, amenés en tant que prisonniers par l'Empire japonais pour travailler dans les mines de charbon, qui ne furent pas rapatriés[8].
Principales villes
Ville | Nom russe | Population (2002) |
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Ioujno-Sakhalinsk | Южно-Сахалинск | 175 085 |
Korsakov | Корсаков | 36 652 |
Kholmsk | Холмск | 35 141 |
Okha | Оха | 27 963 |
Nevelsk | Невельск | 18 639 |
Poronaïsk | Поронайск | 17 954 |
Ouglegorsk | Углегорск | 13 396 |
Aleksandrovsk-Sakhalinski | Александровск-Сахалинский | 12 826 |
Dolinsk | Долинск | 12 555 |
Climat
Par sa latitude, proche de celle de l'Allemagne, l'île devrait bénéficier d'un climat tempéré. Pourtant les courants froids du Pacifique pénétrant dans la mer d'Okhotsk y font geler les eaux en hiver. Le climat de Sakhaline est donc subarctique. Le détroit qui sépare l'île du continent (mesurant 7,5 km dans sa partie la plus étroite) est alors pris par la glace et ouvre ainsi une route « terrestre » maintes fois utilisée dans l'histoire. En raison de l'extension en latitude de l'île, on observe une gradation des températures du nord au sud de celle-ci. En hiver, la température varie de −17 °C à −21 °C au nord et de −6 °C à −11 °C au sud mais la température peut descendre jusqu'à −48 °C dans la vallée de la Tym. En été, la température varie de 11 °C à 16 °C au nord et de 17 °C à 22 °C au sud. À l'automne, des typhons porteurs de tourmentes de neige y paralysent fréquemment le trafic maritime et aérien ; et, en été, le ciel se charge de brouillards épais.
Faune et flore
L'île est couverte de forêts denses. Ces forêts sont principalement composées de conifères, notamment l'épicéa du Japon, le sapin de Sakhaline et le mélèze de Dahurie, l'if du Japon, et en altitude le pin nain de Sibérie. On trouve aussi de nombreux feuillus : des bouleaux comme le bouleau de Mandchourie, le frêne de Mandchourie, le chêne de Mongolie, le phellodendron de Sakhaline, Kalopanax septemlobus, l'orme de Mandchourie, le sorbier des oiseleurs, le cerisier à grappes, des peupliers, des saules, etc. On peut aussi mentionner une espèce quasi-endémique de bambou (Sasa kurilensis), la présence d'une vigne (Vitis thunbergii) et de plusieurs spirées.
Du côté de la faune, l'île est peuplée d'ours bruns, de zibelines, de rennes, de gloutons, de loutres, de chevrotains porte-musc. Des colonies d'otaries à fourrure du Nord, de lions de mer de Steller et de phoques tachetés vivent sur le rivage. De nombreuses baleines, comme la baleine grise ou la baleine noire du Pacifique, fréquentent les côtes.
On peut mentionner deux oiseaux quasi-endémiques : le chevalier tacheté et Phylloscopus borealoides. Le murin des pins (Myotis abei) était considéré comme une espèce de chauve-souris endémique de l'île mais il a été démontré que cette espèce et le murin de Daubenton ne font qu'une[9].
Transport
L'île possède un aéroport; l'aéroport d'Ioujno-Sakhalinsk ainsi qu'un ferry (en) entre Vanino et Kholmsk.
Littérature
- L'Île de Sakhaline est un ouvrage d'Anton Tchekhov qui relate son voyage dans l'île et l'étude statistique qu'il y mena sur la population carcérale russe en 1890.
- L'Hiver aux trousses est un ouvrage de Cédric Gras qui traite en partie de sa traversée du Nord au Sud de l'île en automne 2014. Il y cite entre autres l'ouvrage de Tchekhov.
- Sakhaline (2018, Ostrov Sakhalin) est un roman dystopique d'anticipation de l'écrivain russe Edouard Verkine (1975-)
Natifs de l'île de Sakhaline
- Yul Brynner (1920-1985), acteur russo-américain de cinéma
- Tetsuzō Iwamoto (1916-1955), pilote d'avion japonais
- Naoki Ishikawa (1942-2008)
- Natsu Nakajima (1943) : danseuse et chorégraphe japonaise.
- Ioulia Lejneva, soprano russe née en 1989.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Sakhalin » (voir la liste des auteurs).
- (ru) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en russe intitulé « Сахалин » (voir la liste des auteurs).
- (en) Islands by land area
- D'après Clifford J. Mugnier, « Grids & Datums Sakhalin Island », Photogrammetric Engineering & Remote Sensing, , p. 1069-1072.
- Cf. V. N. Basnine, Chteniya v imperatorskom obshchestve istorii i drevnostei Rossiiskich, vol. 2, Section 5, , « La Sibérie Orientale - Annales et événements de l'île de Sakhaline (Vostochnaya Sibir. Zapiski o komandirovke na ostrov Sakhalin) », p. 1-103.
- Lise Andriès, « Le voyage de Lapérouse dans la mer du Japon », Dix-huitième siècle, vol. 43, no 1, , p. 576 (lire en ligne, consulté le ).
- Lapérouse, Le voyage de Lapérouse annoté par J.B.B. de Lesseps : De Brest à Botany Bay, Escourbias, Pôles d'images, coll. « fac similé de 1831 », , 208 p. (ISBN 2-915561-05-2, lire en ligne), p. 129-135.
- Rafael Kandiyoti, « En Asie, la Russie joue la CHine contre le Japon », Manière de voir, , p. 65 (ISSN 1241-6290)
- chiffres du recensement de 2002
- Sébastien Falletti, « Sakhaline, terminus russe des Coréens », Le Figaro, le 11 octobre 2011
- Cf. K. Tsytsulina, « On the Taxonomical Status of Myotis abei YOSHIKURA, 1944(Chiroptera, Vespertilionidae) », Zoological Science, no 21, , p. 963-966 (lire en ligne).
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
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