La Classe américaine
La Classe américaine : Le Grand Détournement est un téléfilm français écrit et réalisé par Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette, diffusé le à 20 h 35 sur Canal+[1].
Réalisation |
Michel Hazanavicius Dominique Mézerette |
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Scénario | Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette |
Acteurs principaux |
John Wayne |
Sociétés de production |
Warner Bros. Canal+ |
Pays d’origine | France |
Genre | Film policier, comédie, détournement d'images |
Durée | 70 minutes |
Première diffusion | 1993 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Le film est un mashup (mélange d'images d'archives), composé d'extraits de films de la Warner Bros. réalisés entre 1952 et 1980, ainsi que d'un bref extrait d'un épisode de la série télévisée française Maigret (avec Bruno Cremer), montés et doublés afin de créer un film inédit.
Le film est une parodie qui réinterprète les scènes et dialogues des acteurs des films qu'il utilise (les reprenant parfois plusieurs fois), pour former des situations loufoques et suivre une histoire au ton délirant et comique.
Synopsis
Le film commence en affichant le message suivant, composé volontairement de fautes d'orthographe : « Attention ! ce flim n'est pas un flim sur le "cyclimse". Merci de votre compréhension » [sic][1].
L'histoire débute avec la mort de « l'homme le plus classe du monde »[1], George Abitbol (John Wayne), au large de l'atoll de Pom Pom Galli situé entre « l'Australia » et « la South America », dans « l'Ocean South Pacific » (à prononcer soute). Les journalistes Dave (Paul Newman), Peter (Dustin Hoffman, prononcé « Pétère »[1]) et Steven (Robert Redford, prononcé « Stévène »[1]) enquêtent sur les dernières paroles d'Abitbol : « Monde de merde »[1]. Au cours de leur enquête, les journalistes vont approcher toutes les personnes qui l'ont connu pendant sa vie au « Tegzas », et découvrir « [qu'] il n'avait pas plus de classe que de beurre au cul » [sic].
Le film, au propos et aux dialogues volontairement graveleux, se pose volontiers en hommage au Citizen Kane d'Orson Welles. La présence de ce dernier dans le film, qui fait savoir à quel point il n'aime pas « les voleurs et les fils de pute » [sic], informe le spectateur que le film se pose davantage en dédicace qu'en plagiat de l’œuvre mythique du cinéaste reconnu.
Fiche technique
- Réalisation : Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette
- Scénario : Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette
- Montage : Jean-Michel Kuess et Guy Rondi
- Musique : Laurent Petitgirard
- Bruitage : Philippe Penot
- Mixage : Claude Gazeau
- Production : Ève Vercel, Robert Nador et Michel Lecourt
- Sociétés de production : Dune, Canal+
- Durée : 72 minutes
- Format : Couleurs - Son Dolby
Diffusion
La première diffusion de La Classe américaine a lieu sur la chaîne Canal+ le [1]. Une seconde diffusion a lieu en 2004 sur la chaîne Festival (devenue depuis France 4).
Le , le film est officiellement projeté sur grand écran au centre Georges-Pompidou lors du festival Hors Pistes en présence des deux auteurs[2],[3], ainsi que le dimanche au Forum des Images de Paris à l'occasion de la soirée de clôture de la « Colo Panic! X Chroma » en présence de Michel Hazanavicius[4].
En 2015, le film n'est toujours pas sorti en VHS ou en DVD. Il connaît néanmoins une nouvelle jeunesse grâce à une version numérisée qui circule sur Internet, faite en 2008-2009 dans les studios de la rue Cognacq-Jay à Paris par des techniciens de production passionnés, à partir de la Betacam originale[5].
Un projet de restauration a été entrepris à l'initiative d'un fan, Sam Hocevar, qui a pu se procurer la quasi-totalité des films utilisés pour le détournement dans des éditions DVD de meilleure qualité que les versions qui circulaient sur Internet[6]. En 2011, la quasi-intégralité des plans ont pu être identifiés et récupérés sur des versions numériques[7].
Distribution
- John Wayne (voix : Raymond Loyer) : George Abitbol
- Dustin Hoffman (voix : Jean-Claude Montalban) : Peter
- Martin Balsam (voix : Jean-Claude Montalban) : Callaghan
- Gary Grimes (voix : Jean-Claude Montalban) : un ami de George
- Jan-Michael Vincent (voix : Jean-Claude Montalban) : le fan d'hélicoptère
- Stuart Whitman (voix : Jean-Claude Montalban) : un homme du futur
- Robert Redford (voix : Patrick Guillemin) : Steven
- Paul Newman (voix : Patrick Guillemin) : Dave
- Burt Lancaster (voix : Marc Cassot) : José
- James Stewart (voix : Marc Cassot) : Jacques
- Orson Welles (voix : Marc Cassot) : lui-même
- Jason Robards (voix : Marc Cassot) : le patron du journal
- Ernest Borgnine (voix : Marc Cassot) : Ernest
- Robert Mitchum (voix : Marc Cassot) : Yves
- James Franciscus (voix : Joël Martineau) : le professeur Hammond
- Dean Martin (voix : Joël Martineau) : Dino
- Charles Bronson (voix : Joël Martineau) : le chef indien
- Henry Fonda (voix : Roger Rudel) : Hugues
- Frank Sinatra (voix : Roger Rudel) : Franky
- Spencer Tracy (voix : Roger Rudel) : le témoin professionnel
- Randolph Scott (voix : Roger Rudel) : Joël Hammond
- Clark Gable (voix : Roger Rudel) : l'acteur
- Yvonne De Carlo (voix : Christine Delaroche) : la femme de l'acteur
- Lana Turner (voix : Christine Delaroche) : Isabelle
- Lauren Bacall (voix : Christine Delaroche) : Christelle
- Ricky Nelson (voix : Jean-Yves Lafesse) : un ami de George
- Walter Brennan (voix : Jean-Yves Lafesse) : Stumpy
- Ned Beatty (voix : Marc François) : Frédéric
- Angie Dickinson (voix : Evelyne Grandjean) : Jacqueline
- Antonio Fargas (voix : Marc François) : Huggy-Les-Bons-Tuyaux
- Slim Pickens (voix : Alain Chabat) : Gorge profonde
- Jacqueline Bisset : la femme de l'hélicoptère
- Burgess Meredith : l'homme de l'hélicoptère
- Jack Warden : un journaliste
- Akim Tamiroff (voix : Gérard Rouzier) : l'ami de Dino
- Pamela Tiffin : la fille en bikini
- Russell Evans (voix : Jean-Éric Bielle) : Julien Lepers
- Donald Sutherland : le tueur à gage
- Elvis Presley : le « putain d'énergumène » [sic]
Doublage
Le film a connu d'autant plus de succès que les comédiens de doublage sont ceux qui font les voix françaises habituelles des acteurs dans les originaux. Ainsi, le film compte la participation de Marc Cassot (voix officielle de Paul Newman après la disparition de Marcel Bozzuffi) et de Raymond Loyer (voix de John Wayne) pour le doublage de deux des acteurs principaux du film.
Liste des comédiens ayant participé au doublage en version française :
- Voix féminines :
- Christine Delaroche
- Evelyne Grandjean : voix de la standardiste du Pr Hammond et de Sophie
- Voix masculines :
- Marc Cassot
- Patrick Guillemin
- Raymond Loyer : Narrateur lisant l'avertissement en début du film.
- Joël Martineau
- Jean-Claude Montalban
- Roger Rudel
- Gérard Rouzier
- Seconds rôles :
- Jean-Éric Bielle : voix de « Julien Lepers »
- Marc François
- Michel Hazanavicius
- Avec la participation de :
- Lionel Abelanski
- Alain Chabat : voix de Gorge profonde, V12 (Travers-de-porcs-sel-poivre),
- Dominique Farrugia : voix de l'ami de Huggy-Les-Bons-Tuyaux
- Serge Hazanavicius
- Jean-Yves Lafesse (le personnage qui amène de la dynamite à Georges Abitbol)
Analyse
À l'occasion de ses soixante-dix ans en 1993, la Warner délivre à Canal+ l'autorisation exceptionnelle d'utiliser les extraits de son catalogue (environ 3 000 titres). Le but officiel était de permettre de monter un petit film promotionnel, avec néanmoins quelques recommandations : ne toucher, entre autres, ni à Clint Eastwood ni à Stanley Kubrick[8].
Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette, y voyant une occasion unique d'outrepasser les problèmes de copyright et de royalties habituels[9], réussissent le tour de force de réaliser un long métrage complet, en s'adjoignant les services des authentiques comédiens de doublage de l'époque des personnages détournés : la voix de Raymond Loyer, l'acteur de doublage attitré de John Wayne, et celle de Roger Rudel, la voix familière de Kirk Douglas et Richard Widmark entre autres[9].
Films utilisés
La Classe américaine est un long montage d'extraits de films redoublés. Voici une liste (non exhaustive) de ces films :
- Les Hommes du président (1976)[1]
- Le Tour du monde en quatre-vingts jours (1956)
- L'Arrangement (1969)
- L'Esclave libre (1957)
- Détective privé (1966)
- La Bataille des Ardennes (1965)
- Le Dernier Secret du Poseidon (1979)
- L'Allée sanglante (1955)
- Bullitt (1968)
- Les Cordes de la potence (1973)
- Votez McKay (1972)
- Les Conquérants de Carson City (1952)
- Charro! (1969)
- Attaque au Cheyenne Club (1970)
- Chisum (1970)
- La Cité sous la mer (1971)[1]
- Dynamite Jones (1973)
- Les Cowboys (1973)
- Le Corsaire rouge (1952)[1]
- Délivrance (1972)
- L'Aigle solitaire (1954)
- Executive Action (1973)
- La police fédérale enquête (1959)
- Le Lauréat (1967)
- Les Cinq Hors-la-loi (1968)
- Quatre du Texas (1963)
- Les Anges gardiens (1974)
- Un homme fait la loi (1969)
- Le Privé (1966)
- La Fureur du danger (1978)
- Jeremiah Johnson (1972)[1]
- Juge et Hors-la-loi (1972)
- Mad Max (1979)[1]
- Un silencieux au bout du canon (1974)
- Le Miracle de Fatima (1952)
- L'Inconnu de Las Vegas (1960)
- Le Vieil Homme et la Mer (1958)
- Massacre pour un fauve (1963)
- Rio Bravo (1959)[1]
- Le Renard des océans (1955)[1]
- La Prisonnière du désert (1956)[1]
- Commencez la révolution sans nous (1970)
- Le Récidiviste (1978)
- Le Reptile (1970)
- La Tour infernale (1974)
- Les Voleurs de trains (1973)
- La Vallée de Gwangi (1969)
- Le Courrier de l'or (1959)
- Le Jour de la fin du Monde (1980)
- Maigret et les plaisirs de la nuit (1992)
Références aux films et acteurs
- Plusieurs références au film Citizen Kane[1], film dont La Classe Américaine est en partie une parodie[alpha 1] :
- Au début, le patron reprend la phrase « Si c'est une femme, je veux savoir quelle femme. Si c'est un cheval, je veux savoir dans quelle course ! ». Peter et Steven pensent, eux, à un « traîneau » !
- Orson Welles meurt en disant « Rosebud », tout comme son héros dans le film Citizen Kane.
- Le restaurant El Rancho, dont « le patron a gagné le premier prix de nourriture chinoise en préparant un méchoui » fait référence à l'un des lieux visités par les journalistes dans Citizen Kane : c'est à El Rancho qu'habite une des proches de Charles Foster Kane.
Adaptation
En mai 2020, les dialogues complets du film sont publiés par Michel Hazanavicius chez Allary Editions[10]. Le livre est un détournement des Classiques Larousse des années 1980, avec un appareil critique et des illustrations originales de Michel Hazanavicius lui-même[11].
Les autres détournements
La Classe américaine est le troisième volet du « Grand détournement », réalisé par la même équipe et diffusé sur Canal+ :
Derrick contre Superman (septembre 1992)
(ou Eine grosse Fünf qui signifie « Une grande Cinq »)
Diffusé dans le cadre de La journée de la télé (ou Dimanche télé) le [12] sur Canal+.
- Conçu et réalisé par Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette.
- Produit par Ève Vercel et Robert Nador.
- 16 minutes, couleurs, Dune/Canal+.
- Avec Horst Tappert, Roger Hanin, Roger Moore, David Soul, etc.
- Voix de Patrick Burgel et Évelyne Grandjean
1992 : la chaîne de télévision La Cinq disparaît tragiquement, Derrick essaye de la sauver en contactant des héros tels que le capitaine Kirk, Starsky et Hutch, Navarro. Mais ses plans sont contrecarrés par Superman, aidé par Numéro 6 (comprenez M6) et Roger Moore, qui le met hors d'état de nuire.
« Dis-donc connard, enculé d'antisémite de ta mère, tu vas m'parler avec un peu d'respect oui ? Fils de pute d'ancien nazi d'bourreau d'enfants ! Ton père y t'a fini à la pisse après y t'a bercé contre un mur ! T'es qu'un gros connard, Derrick. J'te dis merde. T'entends ? Je t'emmerde ! [sic] »
— Roger Hanin/Navarro dans Derrick contre Superman
Ça détourne (décembre 1992)
(ou Le Triomphe de Bali Balo, ou La Splendeur de la honte, ou L'Invasion des pervers polymorphes, ou Le Lapin connaît la musique)
- Écrit et réalisé par Michel Hazanavicius, Daniel Lambert et Dominique Mézerette.
- Produit par Ève Vercel, Robert Nador et Michel Lecourt.
- 39 minutes, couleurs, Canal+/DUNE/Warner Bros Télévision.
Ce film mêle des séquences originales de Valérie Payet et Philippe Dana à des extraits redoublés de dessins animés avec Bugs Bunny, Daffy Duck … et de films avec Steve McQueen, Burt Lancaster, Jack Nicholson, Jean Gabin, etc.
Détournements similaires d'autres cinéastes
Des expériences antérieures d’autres cinéastes ont pu inspirer les auteurs du « Grand détournement »[1] :
- Lily la tigresse (1966) de Woody Allen, détournant au prix de quelques scènes additionnelles et d'un léger remontage le film International Secret Police: Key of Keys (Kokusai himitsu keisatsu (en), 1965), un long métrage japonais de série B réalisée par Senkichi Taniguchi ;[réf. souhaitée]
- La dialectique peut-elle casser des briques ? (1973)[1] de René Viénet, détournant par le seul doublage le film Crush (en) (1972), un long métrage hongkongais de kung-fu réalisé par Tu Kuang-chi.
Dans la culture populaire
Cinéma et télévision
- La phrase « Le train de tes injures roule sur les rails de mon indifférence » est tirée et adaptée de la chanson Le petit Tortillard de Plastic Bertrand (à 0:35 secondes dans la chanson). Cette réplique sera également reprise en 1999 dans la série animée South Park dans l’épisode « Les Comptines du singe batteur ».
- par ailleurs, dans la version française de l'épisode « Le Hapa Loa de Butters », on peut entendre les références « Ça doit être les burgers » et « On va manger des chips », tirées du film.
- Dans la série Bref, le personnage principal cite la phrase « Tu sais donc pas que c'est pas bien d'être raciste ? » quand lui et son ami Charles échangent des répliques de films.
- Dans la saison 2 de l'anime Gundam 00 (version sous-titrée français), le personnage de Nena Trinity meurt en disant : « Monde de merde », une citation tirée du film.
- Dans le film Fatal, durant le générique de fin dans un clip parodique, le personnage de Chris Prolls propose de faire un « flim ».
Musique
- Dans la chanson Groovambar de l'album Triple Zéro du groupe Le Peuple de l'herbe en introduction : « Et maintenant un petit peu de Musique avec Alain Souchon... ... Oh non pas lui ! »
- Dans l'album Les Bonnes Manières du groupe La Ruda, on peut entendre dans l'introduction de la chanson Tant d'argent dans le monde une des phrases cultes de George Abitbol.
- Le groupe 10 Rue d'la Madeleine (es) a nommé une chanson La classe américaine, tirée de son album Sur les murs. Elle démarre par un extrait du film : « Messieurs, permettez-moi de vous souhaiter la bienvenue. D'ailleurs il faut pas rester debout, asseyez-vous, mettez vous à l'aise. »
- Le groupe Joe La Mouk reprend aussi cet extrait dans son morceau J'habite dans le beat.
Jeux vidéo
- Dans Battlefield: Bad Company 2 ; dans le mode solo, à la fin de la mission : « Plus de ouiches lorraines ».
- Dans Grand Theft Auto IV : « On va manger des chips ! T'entends ? Des chips ! » (sous-titres d'une cinématique de la mission Wrong is Right).
- Dans Grand Theft Auto: Chinatown Wars :
« — Peut-être, mais moi, j'ai la classe !
— Moi aussi j'ai vu ce flim, abruti. "Le train de tes injures roule sur les rails de mon indifférence". Balance le matos. »
— Sous-titres d'une cinématique de la mission « Missed the boat? ».
- Dans L.A. Noire, le sous-titre dans l'affaire en contenu téléchargeable « La cité sans voile » (« The Naked City ») est « Sexe plus histoires de cul égalent meurtre » ; une mission secondaire s'appelle également « La ferme ? Quelle ferme ? » (« The Blue Line »).
- Dans Red Dead Redemption, « L'homme le plus classe du monde » est le nom d'un trophée ; il est fait référence aussi aux « animaux préhistoriques partouzeur de droite » dans un des journaux achetables au cours du jeu (article « Homme ou Singe ») : « Il y a des millions d'années, l'Ouest était le terrain de chasse des plus grands des animaux : des reptiles géants hauts de douze mètres et dotés de plus de mille dents, plus enclins à l'amour à plusieurs, votant à droite ».
- Dans The Legend of Zelda: Twilight Princess, est cité : « Il est déjà 9 heures là ? » et « Hé ! Mais j'te reconnais toi ! Ouais, je suis sûre que je te reconnais ! » (au village fantôme quand on parle au chat).
- Dans World of Warcraft: Wrath of the Lich King, est cité : « Ça doit être les burgers » (Grotte du temps Épuration de Stratholme[Quoi ?]).
- Dans Portal 2, dans le combat final contre Wheathley (Verity Fact Core), est dit : « Selon des algorithmes très évolués, le nom le plus classe du monde est Abitbol ».
- Dans League of Legends l'un des personnages, Draven, dit : « Je suis le roi de la classe, l'homme trop bien sapé ».
- Dans The Legend of Zelda: Phantom Hourglass, Linebeck dit : « La pluie de tes sarcasmes coule sur la toile cirée de mon indifférence ».
- Dans Watch Dogs le scanner des passants révèle que l'un d'entre eux est un « partouzeur de droite ».
- Dans Final Fantasy XIV: A Realm Reborn[13], une quête se nomme « L'homme le plus classe du monde ».
- Dans Fallout 4, une des missions s'appelle « Le train de tes injures... »[14].
- Dans Marvel's Spider-Man, un des trophées du jeu en version française s'appelle « Trop bien sapé ».
Autres références
- La plupart des vidéastes « détourneurs » comme Mozinor ont commencé leur activité après avoir vu le Grand Détournement. On peut d'ailleurs entendre des citations de La Classe Américaine dans plusieurs détournements de Mozinor, notamment la citation « Monde de merde » [8].
- Dans la vidéo « The Witcher 3 ft. le Fossoyeur - Hard Corner » du vidéaste Benzaie, le personnage interprété par François Theurel prépare des « ouiches » lorraines[15].
Notes et références
Notes
- Le fait que La Classe américaine soit une parodie de Citizen Kane est dit ouvertement dans le film. Juste après que Peter et Steven disent penser au traineau de Citizen Kane, Orson Welles déclare : « je me permets d’interrompre ce flim parce qu’on se fout un peu de ma gueule, c’est du vol et du plagiat, j’aime pas trop les voleurs et les fils de pute ».
Références
- Philippe Guedj, « Quand Michel Hazanavicius rembobine : "La Classe américaine" », sur Le Point.fr, .
- Interview des auteurs par L'Express
- Questions aux auteurs par Télérama
- « La Classe américaine - Les Programmes », sur Forum des images (consulté le ).
- « Restauration de La Classe américaine », cyclim.se, 6 avril 2011.
- « Restauration - les DVD », cyclim.se, 6 avril 2011.
- « Restauration - avancement », cyclim.se, 6 avril 2011
- Mozinor, « Anthologie du détournement »
- Matthieu Deprieck, « La Classe Américaine : histoire d'un film pirate devenu culte », sur L'Express.fr, .
- « Michel Hazanavicius, le grand retour de La classe américaine », sur Le Figaro.fr, .
- « Michel Hazanavicius, toujours Classe », sur Premiere.fr, .
- Dimanche télé: une journée exceptionnelle « Canal+, en clair, ouvre son antenne à tous ceux qui, en France, font la télévision. 40 programmes d'une durée maximale de 13 minutes chacun sur les sujets les plus divers. Avec des reportages sur Smaïn, Pierre Tchernia, Anne Sinclair, Bernard Pivot, Odile Mat et... Eddy Mitchell. » sur humanite.fr,
- « Base de données d'Éorzéa : L'homme le plus classe du monde | FINAL FANTASY XIV : The Lodestone », sur finalfantasyxiv.com (consulté le )
- Référence Fallout 4
- Lien vers la vidéo
Voir aussi
Bibliographie
- Michel Hazanavicius et Dominique Mézerette, La Classe Américaine, Paris, Allary Éditions, 28 mai 2020, 160 p. (EAN 978-2-37073-331-3) [présentation en ligne]
Article connexe
- La Grande Supercherie, une émission de détournement sur Canal+
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- (en) Internet Movie Database
- (mul) The Movie Database
- Projet de restauration du film
- « La Classe américaine : histoire d'un film culte », sur L'Obs.com, .
- Théo Ribeton, « Pourquoi La Classe américaine continue encore de fasciner et d’inspirer ses fans ? », sur Les Inrocks.com, .
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