Fatal (film)

Fatal est un film français de Michaël Youn, sorti en 2010.

Pour les articles homonymes, voir Fatal et Fatal Bazooka.
Fatal
Logo du titre du film.
Réalisation Michaël Youn
Scénario Michaël Youn
Dominique Gauriaud
Jurij Prette
Isabelle Funaro
Acteurs principaux
Sociétés de production Legende Films
M6
Studio 37
Makayel
Fatal Production Inc
Pays d’origine France
Genre Comédie musicale
Durée 107 minutes
Sortie 2010


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Le film conte l'histoire de Fatal Bazooka, un rappeur bling bling à succès, jusqu'au jour où un chanteur d'« électro-bio », Chris Prolls[alpha 1], vient lui voler la vedette et lui prend sa précieuse place de « numero Uno ».

Ivre mort lors de la cérémonie des « Music Awards de la Musique », Fatal offre sur scène un spectacle déplorable, provoquant un scandale et amenant la presse à le boycotter, ce qui cause sa ruine et son divorce. Fatal retourne alors dans son village natal en Savoie, et essaye de devenir berger, comme le fut son père. Mais, de toute évidence, ce travail n'est pas fait pour lui et, poussé par sa mère et par son amie Heidi restée en Savoie, Fatal décide de prendre sa revanche...

Fiche technique

Michaël Youn, scénariste, réalisateur et acteur principal du film.
  • Titre : Fatal
  • Réalisation : Michaël Youn
  • Scénario : Michaël Youn, Dominique Gauriaud, Jurij Prette et Isabelle Funaro
  • Photographie : Nicolas Bolduc
  • Montage : Paul Jutras, Carlo Rizzo, Camille Delamarre et Antoine Vareille
  • Directeur de production : Bruno Vatin
  • 1er assistant réalisateur : Lionel Steketee
  • Directeur artistique : David Gaucher
  • Costumes : Chattoune et Fab
  • Photographe de plateau : Jan Thijs
  • Réalisateur de 2nd équipe : Nicolas Benamou
  • Superviseur musical : Elise Luguern
  • Montage: Camille Delamarre
  • Monteur son : Pierre-Jules Audet
  • Mixage : Marc Doisne
  • Chorégraphe : Hakim Ghorab
  • Mixage : Florent Lavallee
  • Production : Alain Goldman, Claude Léger, Marc Vadé, Jonathan Vanger
    • Directeur de production : Ginette Guillard
    • Directeur de post-production : Abraham Goldblat
  • Genre : Comédie
  • Durée : 107 minutes
  • Sortie : 2010

Le film a été tourné à Montréal au Québec[1].

Distribution

Vincent Desagnat en octobre 2009.
  • Michaël Youn : Robert Lafondue, alias Fatal Bazooka, la méga-star du rap
  • Stéphane Rousseau : Chris Prolls, la nouvelle star de l'electropop
  • Isabelle Funaro : Athena Novotel, l'épouse de Fatal
  • Vincent Desagnat : Pedro Summer, le compositeur de Fatal
  • Fabrice Eboué : Bruce Keita, le manager de Fatal
  • Armelle : Heidi, l'amour de jeunesse de Fatal
  • Jérôme Le Banner : Hervé Willard[alpha 2], le préparateur physique de Fatal
  • Ary Abittan : David Fontana, l'animateur de Superclash
  • Yin-Tung Chu : Kim, le nouveau compagnon berger de Milka
  • Reem Kherici : l'animatrice Malaisia
  • Jean Benguigui : Tony Tarba (« bâtard » en verlan), le producteur de Fatal
  • Catherine Allégret : Milka Lafondue, la mère de Fatal
  • Bianca Gervais : Eva Gin
  • Hakim Ghorab : Damon
  • Nathaniël Siri : Gaspard
  • Zach Reece : John-David
  • Guillaume Cyr : Jérémie
  • Maxime Morin : Jessica
  • Raphaël Roussel : Gaëtan
  • Xiao Sun : Boon-Mae
  • Emily Shelton : Koon-Mae
  • Chantal Deroches : Tawana
  • Robert Reynaert : Lucien Lafondue, le père de Fatal
  • Perrette Souplex : la dame de lhôpital
  • François Trudel : le réalisateur de la publicité « Canapi »
  • Roch Aubert : l'huissier no 1
  • Seydina Balde : l'huissier no 2
  • Alain Nadro : Calzone
  • Frédéric Dupuis : Yves Hakrevé, l'enfant-bulle
  • Michel Thériault : le médecin-chef à l'hôpital
  • Aurélie Morgane : la chanteuse « Pedo file » no 1
  • Lise Thouin : la chanteuse « Pedo file » no 2
  • Fernand Patry : le routier
  • Alexandre Bignon : le fan no 2
  • Jacques Dumont : le maire du village en Savoie
  • Angelo Cadet : le présentateur des « Music Awards de la Musique »

Bande originale

Les musiques du film sont signées du compositeur et producteur X-Cell Ent, ainsi que le producteur/chanteur Mickaël Zibi pour ce qui est de la chanson de fin (Tout au fond de toi). Elles sont toutes disponibles en téléchargement gratuit, dans des versions courtes pour la plupart, sur le blog de Fatal ainsi qu'en format MP3 dans le double DVD du film[2].

  • Tuvaferkwa ?! (Fatal Bazooka)
  • Moi j'veux du uc (Fatal Bazooka)
  • Fuck you (Chris Prolls)
  • Alzheimer (Eva Gin)
  • Break the code (Dogg SoSo & Crystal)
  • C'est la fête dans mon slim (Chris Prolls)
  • Trahie (Eva Gin)
  • Descends je suis en bad (Gae Tan)
  • Pédo file (Les Enculés) (parodie des Enfoirés)
  • Canapi (Fatal Bazooka)
  • Nique sa mère (Fatal Bazooka)
  • My Friend (Kind)
  • Je suis Muzic (Chris Prolls)
  • Superclash (Fatal Bazooka)
  • Superclash (Chris Prolls)
  • So Many Bitches (Spanky D ; générique de Superclash)
  • Fous ta cagoule (Accordéon Remix) (Fatal Bazooka)
  • Tout au fond de toi (Fatal Bazooka)
  • Ce matin va être une pure soirée (Fatal Bazooka feat. PZK, Big Ali & DJ Chris Prolls ; générique de fin)

Accueil

Critique

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (mai 2014). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Le film récolte des avis mitigés de la presse et des spectateurs. Pour Le Journal du dimanche, « sa satire saignante et pertinente du monde de la musique et des médias prouve que derrière l’as de la provoc’ se cache un auteur inspiré. Ses personnages sont des caricatures hilarantes, il dégaine les vannes plus vite que son ombre, flirte avec le trash sans jamais tomber dans la vulgarité. »[3] Mais, pour Le Monde, « le comique trash et régressif de Michaël Youn, ex-star du petit écran, passe-t-il le cap du cinéma ? (...) c'est désormais, hélas, une certitude : la réponse est non. »[réf. nécessaire] ; Ouest-France le qualifie ainsi : « humour gras, plaisanteries racoleuses, images frénétiques, montage allumé et bande-son tonitruante (...) le résultat est usant et fatigant. »[réf. nécessaire]

Le film reçoit une note de 5,8/10 des spectateurs sur l'IMDb et de 2,8/5 sur le site AlloCiné[réf. nécessaire].

Box-office

Fatal recueille 1 296 899 entrées en neuf semaines, pour une recette d'à peu près 10 millions d'euros[réf. souhaitée].

Références et clin d'œils

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (mai 2014). 
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire ?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Le film est truffé de références à des stars ou à des évènements récents. Cette rubrique en reprend quelques-unes, mais n'est pas exhaustive. Aussi, certaines scènes évoquent plusieurs références en même temps ; cette liste peut donc ne pas être précise.

  • Le titre Ce matin va être une pure soirée est inspiré du titre Feel It de Tiësto, Three 6 Mafia & Sean Kingston.
  • « Athena Novotel » est une parodie de Paris Hilton, toutes deux seraient des héritières des chaines d’hôtels Hilton et Novotel, cette dernière étant beaucoup moins prestigieuse, et toutes les deux ont des prénoms de capitales européennes faisant aussi référence à des personnages de la mythologie grecque.
  • Le reportage qui est consacré à Fatal au début du film est conçu de la même manière que la bande d'actualité consacrée à Charles Foster Kane au début du film Citizen Kane (1941) d'Orson Welles.
  • Lors de la musique d'ouverture du film Tuvaferkwa ?!, la voix grave que prend Fatal peut rappeler le style de voix du rappeur Sefyu.
  • La statue qui distribue du champagne est une parodie d’Orange mécanique où une statue dispense du cocktail « moloko » d'un de ses seins.
  • Le nom « Chris Prolls » est tiré de la marque de pain grillé Krisprolls. Fatal le rappelle lors des présentations : « Dis-donc, t'en as une grande gueule pour un p'tit pain suédois grillé au four. » À plusieurs reprises, Chris sera désigné par la suite sous le nom de « Biscotte ». Le personnage évoque un DJ en vogue tel que David Guetta.
  • Le parfum de Fatal (« Fatality ») inspiré de son odeur corporelle est une référence au parfum Vulva Original[4].
  • La chanson C'est la fête dans mon slim interprétée par Chris Prolls est une parodie de Lust for Life d'Iggy Pop : Chris Prolls est torse nu avec un pantalon en cuir sur un fond blanc, il gesticule de la même manière qu'Iggy Pop.
  • La chanson Je suis en bad est une parodie des chansons de Raphaël, et le clip une référence au clip Bitter Sweet Symphony de The Verve. Le chanteur marche sur un trottoir vers la caméra qui recule, des gens le bousculent.
  • La scène de la chute fait référence au film américain Hot Rod (2007)[5].
  • La scène où Chris Prolls fait une interview est une parodie des interviews de Jean-Claude Van Damme.
  • La scène où Fatal caresse de longues herbes fait référence au film Gladiator (2000).
  • Lors des MAM (Music Awards de la Musique), un des groupes concurrents s'appelle « Les Enculés », en référence aux Enfoirés.
  • La scène où Bruce Keita jette ses chaussures à une des personnes remettant une récompense à Chris Prolls lors de la cérémonie des Music Awards de la Musique, fait référence à l'agression de George W. Bush par Muntadhar al Zaidi survenue en 2009[6].
  • Dans une des scènes coupées présentes dans le DVD, Fatal est bloqué dans sa loge ; il détruit alors la porte avec une hache et dit « Laissez-moi être de retour », la scène étant tournée de la même manière que dans le film The Shining de Stanley Kubrick où le personnage de Jack dit à sa femme qu'il est de retour.
  • Au moment où Fatal regarde la télévision avant que l'électricité ne soit coupée, il regarde le film 99 F (2007) de Frédéric Beigbeder.
  • La phrase prononcée par Fatal lors du Super Clash, « On lèche, on lâche, on lynche », s'inspire du groupe Trust et du rappeur Fabe.
  • La scène où Bruce Keita est dans un jacuzzi avec deux amies s'inspire de la pub pour Fanta Still.
  • Le personnage de Pedro Summer est une référence à Pedro Winter, le manager du groupe Daft Punk et créateur du label Ed Banger Records. Le groupe fait d'ailleurs une apparition de trois secondes durant les Musics Awards de la Musique, avec une parodie des casques de cosmonautes dans la salle.
  • Chris Prolls déclare qu'il ne mange rien qui soit issu de l'exploitation de la planète, alors que, lorsqu'il est au restaurant avec Athena Novotel, on le voit manger une huître, et les saucisses qu'il fait manger à Athena se trouvent dans son assiette.
  • Plusieurs scènes du film, notamment la rivalité et les confrontations entre les deux protagonistes ainsi que le retour aux sources du personnage principal qui tombe au fond du gouffre après s'être fait dépasser par une nouvelle star — qui d'ailleurs se dit très écologique —, rappellent le film Zoolander (2001) de Ben Stiller.
  • Le clip Je veux du uc fait référence au clip U can't touch this du rappeur américain MC Hammer.
  • Le fan envahissant de Fatal, qui le renie lorsque celui-ci ne s'intéresse pas à lui, est une référence à Stan, une chanson d'Eminem.
  • Pendant le Super Clash, on aperçoit Fatal Bazooka et Chris Prolls face à face, ce qui fait allusion au film 8 Mile (2002) avec Eminem.
  • Lorsque Fatal et Chris Prolls se parlent via internet et que Fatal ferme brusquement l'ordinateur portable, il s'écrie « C'est qui le patron ?! » en référence à un sketch célèbre de l’émission le Morning Live où, se moquant d'un téléspectateur mécontent nommé Bernard, Michaël Youn scandait cette phrase.
  • Le personnage d'Eva Gine, interprétant le titre Alzheimer, est une parodie de la chanteuse Sheryfa Luna.
  • Les soirées « Sodomize me » de Chris Prolls sont une référence des soirées F*** Me I'm Famous.
  • La sœur de Fatal qui est strip-teaseuse se nomme Christelle Bazooka (ou Christelle Lafondue), la fille qui chante Parle à ma main avec Yelle.
  • Lorsque Fatal est en prison et tient la poche de son codétenu, il fait référence au personnage de Theodore « T-Bag » Bagwell de la série Prison Break qui fait tenir sa poche par la main de ses codétenus pour les « détruire psychologiquement ».
  • La fréquence sombre provoquant la diarrhée chez toutes les personnes présentes au Super Clash semble être une référence à la série animée South Park, dans l'épisode 317, Le Bruit marron dans lequel ce bruit a le même effet.
  • Le présentateur du Super Clash qui joue dans la surenchère à chaque apparition télé est une référence directe au présentateur Nikos Aliagas.
  • Lors de la scène durant laquelle Fatal se réveille déguisé en lapin, le plan filmé par la caméra placée face à son visage (qui donne une sensation de vertige) rappelle certaines scènes du film Requiem for a Dream de Darren Aronofsky, comme la séquence où Marion entre dans l'ascenseur ou encore celle où Tyron s'enfuit après la fusillade de la voiture.
  • Lorsque Athéna Novotel reproche à Fatal de porter un manteau en fourrure de chinchilla, elle lui dit « Plutôt avec ma fourrure qu'en fourrure », en référence à l'actrice Elisabetta Canalis, qui a déclaré « Plutôt à poil qu'en fourrure ».
  • La coiffure de Chris Prolls, ainsi que la pochette de son album, ne sont pas sans rappeler Nicola Sirkis et son groupe Indochine.
  • Le nom de l’hôpital Émile Louis fait référence au pédophile du même nom.
  • Lorsque Fatal perd les Music Awards et que Chris Prolls dévoile au public la vraie identité de Fatal, celui-ci, ayant bu, se met tout nu et cours ainsi dans la rue. Cette scène fait référence à la cérémonie des 7 d'or en 2001 lorsque l'émission Morning Live, présenté alors par Michaël Youn, obtient un 7 d'or et que Youn se mit en string et courut dans la rue.
  • Durant le générique de fin, on voit un extrait du clip de Chris Prolls, La fête dans mon slim, ou le chanteur propose de faire un « FLIM ». Outre la rime avec « slim », il s'agit d'une référence au film Le grand détournement de Michel Hazanavicius (1998).
  • Le titre Je suis Music interprété par Chris Prolls est une référence au titre du même nom interprété par Marc Cerrone.

Projet de suite

Le , Michaël Youn annonce vouloir porter au cinéma le personnage de Christelle Bazooka, la sœur de Fatal[7]. Il en parle de nouveau le lendemain sur L'Internaute Magazine[8]. Le , il demande aux internautes de la page facebook du film si un Fatal 2 les intéresserait[9]. Le jour suivant, au vu des 70 000 personnes qui ont aimé le statut et 10 000 commentaires, il annonce y réfléchir sérieusement[10].

Erreur

Dans la scène finale, l'élu qui marie Fatal Bazooka à sa future femme ne peut légalement les marier. En effet, son écharpe indique qu'il exerce la fonction de député, or celle-ci ne lui permet pas d'honorer un mariage[11].

Notes et références

Notes

  1. Jeu de mot en référence à la marque alimentaire Krisprolls
  2. Référence au chanteur Hervé Villard.

Références

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

  • Portail du cinéma français
  • Portail de l’humour
  • Portail du hip-hop
  • Portail de la musique
  • Portail de Montréal
  • Portail des années 2010
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.