Randolph Scott

George Randolph Scott, dit Randolph Scott, est un acteur et producteur américain né le et mort le à Beverly Hills (Californie).

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Randolph Scott
Randolph Scott au début des années 1930.
Nom de naissance George Randolph Scott
Surnom Randy
Naissance
Comté d'Orange, États-Unis
Nationalité Américain
Décès
Beverly Hills, États-Unis
Profession Acteur
Producteur
Films notables Coups de feu dans la Sierra
Mon épouse favorite
Le Brigand bien-aimé
En suivant la flotte

Biographie

Né dans une riche famille de Virginie, il est repéré par le producteur Howard Hughes sur un terrain de golf et débute par des comédies romantiques dans les années 1930[1].

Avec son visage buriné et sa nonchalance, Randolph Scott fut ensuite l'une des incarnations du héros de western et devint très populaire auprès du public dans les années 1950, notamment grâce à ses collaborations avec les réalisateurs André de Toth (Le Cavalier de la mort, Les Massacreurs du Kansas) et Budd Boetticher (Sept hommes à abattre, L'Homme de l'Arizona, Comanche Station)[2].

Les sept collaborations cinématographiques qui se déroulèrent de 1956 et 1960, entre le réalisateur Budd Boetticher et l'acteur Randolph Scott, sont appelées « cycle Ranown », du nom de la société Ranown Pictures qui produisit cinq de ces sept films[3].

Époux d'une riche héritière et producteur avisé, Scott fut l'un des hommes les plus riches de Hollywood lorsqu'il décida de mettre un terme à sa carrière en 1962 après Coups de feu dans la Sierra de Sam Peckinpah.

Vie privée

Scott épouse en 1936 l'héritière (en)Marion duPont (1894-1983)[4], fille de William Du Pont Sr. et sœur de l'éminent banquier (en) William du Pont Jr. Leur mariage resté sans enfant dure jusqu'en 1939.

En 1944, l'acteur se remarie avec Patricia Stillman qui est sa cadette de 21 ans. Ils adoptèrent deux enfants, Sandra et Christopher.

Randolph Scott et Cary Grant, octobre 1933

Durant sa vie, Scott a très jalousement caché sa vie privée, tenant à vivre en dehors du radar des médias : les rumeurs lui prêtèrent pourtant une attirance pour les hommes. De plus, le code Hays veillait à censurer les comportements déviants à Hollywood.

Dans la vie, l'acteur était très ami avec Fred Astaire et Cary Grant, l'acteur fétiche d'Alfred Hitchcock. Il rencontra Grant durant le tournage de Hot Saturday en 1932 et rapidement après, pour économiser leurs salaires alors encore modestes, selon un biographe, ils partagèrent une maison de plage à Malibu (surnommée Bachelor Hall, soit « la maison des Célibataires »). La première épouse de Cary Grant, Virginia Cherrill, s'installa même avec eux à son mariage, en 1934. Leur colocation dura presque 12 ans, jusqu'en 1944 (date du mariage de Scott avec Patricia Stillman) et suscita les gros titres durant des années, soupçonnant les deux acteurs de vivre une passion secrète. Christopher, le fils adoptif de Scott, démentit ces rumeurs. Budd Boetticher, qui dirigea Scott dans sept films entre 1956 et 1960, les qualifia de foutaises. Toutefois, dans ses mémoires, le journaliste de mode Richard Blackwell, qui a vécu quelques mois auprès de Grant et Scott, les décrit comme « profondément, follement amoureux »[5]. Les deux acteurs restèrent amis toute leur vie[1].

Randolph Scott est enterré au cimetière Elmwood à Charlotte (Caroline du Nord), aux côtés de sa seconde épouse Patricia décédée en 2004.

Filmographie

Années 1920

Années 1930

Années 1940

Années 1950

Années 1960

Voix françaises

et aussi :

Notes et références

  1. « Joyeux… Randolph Scott », sur Roijoyeux, (consulté le )
  2. Alexandre Raveleau, Petit dictionnaire du western : les films, les réalisateurs, les acteurs en 250 entrées, Paris, Hors collection, , 320 p. (ISBN 978-2-258-11292-6, notice BnF no FRBNF44294310), p. 250-251
  3. Dont trois sous le nom « Scott-Brown Productions » qui désigne la même société.
  4. Scott avait été témoin au premier mariage de Marion duPont qu'il épousera plus tard.
  5. Thomas Desroches, « Journée contre l'homophobie : ces stars qui ont caché leur homosexualité pour sauver leur carrière », sur Allociné, (consulté le ).

Voir aussi

Liens externes

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