Historique des abbés de Parc
L'historique des abbés de Parc est la synthèse de l'implication des abbés dans la destinée de l'abbaye de Parc, fondée en 1129 dans le duché de Brabant et toujours en activité en 2021.
Cette synthèse s'appuie sur les travaux des historiens de l'abbaye, lesquels prennent en compte les chroniques médiévales, les pièces des cartulaires, les chartes et les lettres patentes d'élection ou de nomination des abbés. Il ressort que les prélats et les chanoines de ce monastère brabançon n'ont pas seulement leur place dans l'histoire de la Belgique, mais aussi dans celle des ducs de Brabant, des États provinciaux, de l'université de Louvain, des sciences, des arts, de l'exploitation agricole.
Préambule
Dans l'établissement de cet historique, l'auteur J. E. Jansen[note 2] présente un rôle central. Il s'appuie sur les travaux des historiens de l'abbaye de Parc[2]. Après avoir lu toutes les chroniques, il a utilisé les dates avec prudence, après les avoir comparées avec les pièces des cartulaires, les chartes et les lettres patentes d'élection ou de nomination des abbés[2].
Selon lui, les meilleurs chronologistes entre les auteurs anciens sont Jean Maes (~1634) et Libert de Pape (~1648), et, entre les modernes sont F. J. Raymaekers[3] (~1858) et R. Van Waefelghem[4] (~1911)[2].
Dans son ouvrage, le chanoine Jansen rappelle les services rendus par l'abbaye de Parc à la patrie : les prélats et les chanoines de ce monastère brabançon n'ont pas seulement leur place dans l'histoire de la Belgique, mais aussi dans celle des ducs de Brabant, des États provinciaux, de l'université de Louvain, des sciences, des arts, de l'exploitation agricole[5].
Les armes des abbés avec leurs devises sont reprises spécifiquement dans l'armorial des abbés de Parc.
Historique
1129-1132 : constitution de la communauté de Parc
Gauthier, premier abbé de l'abbaye Saint-Martin de Laon, disciple de saint Norbert et fondateur régulier de l'abbaye de Parc, initie la communauté naissante de cette abbaye aux règles de l'ordre des Prémontrés jusqu'en 1132, date à laquelle il retourne en son abbaye d'origine[2].
- Une tourelle de l'abbaye Saint-Martin de Laon.
- Chanoine de l'abbaye de Parc.
1132-1810 : administration de l'abbaye par des abbés
- 1er abbé : Simon de Saint-Maurice, 1132 - †
- 2e abbé : Philippe Ier, 1142 - 1166, †
- Durant les 23 années passés à administrer l'abbaye de Parc, l'abbé Philippe entretient une correspondance avec la sainte abbesse Hildegarde, la grande mystique de Bingen[6]. Il enrichit son église de nombreuses reliques, a un goût prononcé pour l'étude, fait réaliser beaucoup de manuscrits, développe l'exploitation des terres agricoles et commence le ministère paroissial dans les environs d'Heverlee[7],[8],[2].
- 3e abbé : Thomas, fin 1166 - †
- Armoiries : de gueules à la rose boutonnée d'or, au chef d'argent chargé de deux fasces de sable.
- Rien de notable sur le plan historique.
- 5e abbé : Philippe II, 1170 ou 1171 - 1190, †
- Armoiries : d'or au chef d'azur chargé de trois haches d'or emmanchées et penchées, rangées 2 et 1.
- Rien de notable sur le plan historique.
- 6e abbé : Daniel, 1190 - †
- Du temps de l'abbé Daniel, des misères surgissent, telle la famine qui désole le pays durant cinq ans[2],[9]. Les religieux de l'abbaye de Parc ont su faire un bon emploi des biens reçus par de généreux donateurs, et à une époque où les institutions de bienfaisances sont rares, l'abbaye a su faire face[9]. La communauté a connu, de plus, des ennuis provenant des propriétés (dîmes, privilèges), les chanoines ayant à défendre leurs droits[2].
- 7e abbé : Sébastien, 1192 - 1196 (ou 1197), † (L'abbatiat de l'abbé Sébastien est entrecoupé par celui d'Hubert.)
- Rien de notable sur le plan historique.
- 9e abbé : Sébastien, 1198 ou 1201 - † (L'abbatiat de l'abbé Sébastien est entrecoupé par celui d'Hubert.)
- Rien de notable sur le plan historique.
- 10e abbé : Jean de Bierbeek (Ywannus Bierbacensis), 1212 - †
- Durant son abbatiat, Jean de Bierbeek veille à la bonne administration du temporel, et sous sa gestion, les possessions de l'abbaye de Parc s'accroissent notablement[9]. Il développe aussi les engagements des chanoines vers des missions religieuses extérieures à l'abbaye telles que la célébration du service divin à Vaelbeek ou le patronage de l'église de Werchter et ses dépendances à Haecht et Wackerzel[10],[11].
- 11e abbé : Henri de Bruxelles (de Bruxella), 1226 - 1239, †
- Durant treize années d'abbatiat, Henri de Bruxelles déploie une grande activité aussi bien dans l'administration temporelle que spirituelle de l'abbaye, faisant notamment achever le nouveau chœur de l'église en une année[12]. Il se montre un diplomate habile, envoyé comme intermédiaire par le duc de Brabant au comte Ferrand de Flandre, pour traiter ainsi avec son ennemi sur le point d'entrer en guerre avec lui[2],[13],[14].
- 12e abbé : Alard de Vuren (Tervueren, Alardus de Vura ou Fura), 1239 - oct 1289, †
- L'abbé Alard de Vuren est à la tête de l'abbaye durant un demi-siècle, augmentant considérablement les possessions du monastère, avec notamment les dîmes de Lubbeek, Werchter, Haecht, le patronage de l'église d'Archennes et de l'autel de Haecht, le droit de desservir la paroisse de Tervuren, l'acquisition des quatre fameux livres de droit que sont le Décret, le Codex, les décrétales et le Digeste[15].
- 13e abbé : Guillaume Bodenvlas de Lubbeek (Wilhelmus de Libbeke, Guilielmus Libbecanus), 1289 - †
- Dans les années 1290, l'abbé Guillaume Bodenvlas de Lubbeek développe avec succès la culture de la vigne[16]. Par ailleurs, il fait construire des refuges à Louvain, Bruxelles, Malines, Nivelles, Tirlemont et Vilvorde pour protéger le cas échéant les religieux des persécutions et mettre à l'abri les trésors de l'abbaye[17]. Il est le premier abbé de Parc à pouvoir envoyer des religieux suivre les cours de théologie à l'université de Paris[18]. Enfin, pour les nécessiteux, il organise des distributions remarquables de pains et d'autres vivres avec l'aide de généreux donateurs[19],[20].
- 14e abbé : Siger Fabri (Sigerus de Vinckenbosch, Sygerus Faber de Vinckenbosch), 1306 - †
- L'abbé Siger Fabri administre l'abbaye de Parc avec beaucoup de charité alors que des calamités commencent à s'abattre sur le monastère, telle que l'hiver rigoureux de 1304 qui a entraîné la disette[2]. Il fait par ailleurs creuser le vaste étang au sud de l'abbaye, à l'endroit où existe alors un marais insalubre[21].
- 15e abbé : Guillaume Van den Calstre (Willelmus de Calstris, Willelmus de Herent, Guilielmus Herendatensis), - †
- 16e abbé : Godefroid de Aertrode (Aetrode, Aerode, Godfridus Atrodius), 1316 - †
- Durant son abbatiat qui a duré seize années, l'abbé Godefroid de Aertrode doit faire face à une époque de pauvreté[2].
- 17e abbé : Henri de Redinghen (Henricus Radingius), 1332 - †
- L'abbé Henri de Redinghen montre, durant son abbatiat, une dévotion particulière à sainte Barbe, mais manque d'audace face à l'adversité quand il s'agit de lutter contre la famine, la pauvreté, les maladies et l'aliénation des biens de l'abbaye[22],[2].
- 18e abbé : Jean de Steenhouwer (Joannes de Vinckenbosch dictus Lapida Steenhouwers), 1339 - † ou
- 19e abbé : Arnould de Wesemael (Arnoldus Wesemalius, de Wesemale), 1342 - †
- Durant son abbatiat, l'abbé Arnould de Wesemael s'attache à ce que son abbaye récupère, en vain, des biens aliénés par autrui, et ce par le truchement du pape Clément VI[2].
- 20e abbé : Nicolas Boseret (Bosseret, Nicolaus de Nivella), 1347 - †
- L'abbé Nicolas Boseret reçoit du pape Clément VI, en 1351, une bulle semblable à celle que son prédécesseur a reçue, dirigée contre le doyen de l'abbaye Saint-Michel d'Anvers, cette fois, afin de récupérer des biens perdus, mais il n'a pas pu aller, lui non plus, au bout de cette entreprise[2].
- 21e abbé : Étienne (Stephanus), 1361 - , †
- L'abbé Étienne administre l'abbaye de Parc entre 1361 et 1368, est ensuite promu 35e Général de l'ordre des Prémontrés, mais meurt la même année avant même d'entrer en fonction à l'abbaye de Prémontré[24].
- 22e abbé : Henri van Overbeke (Overbeek, Overbecanus), - †
- L'abbé Henri van Overbeke s'investit beaucoup dans sa tâche, alors même que les circonstances extérieures lui compliquent son exercice, lors de l'émeute de Louvain de 1379 par exemple[2]. Il acquiert, avec ses deniers propres, une vaste ferme située à Blanden, dont il fait don à la pitance de l'abbaye[2]. Il ose revendiquer par ailleurs auprès du seigneur de Heverlee, les dîmes appartenant au monastère[2].
- 23e abbé : Jean Balduwel (Baldurbel, Barduwel, Joannes de Namurco, Joannes Baldewel alias de Namurco), - †
- 24e abbé : Gérard van Goetsenhoven (De Goetsenhoven, Gossenhove, de Gossoncourt), - †
- L'abbé Gérard van Goetsenhoven se distingue en tant qu'archichapelain des ducs de Brabant, comme dignitaire présent à l'inauguration de l'Université de Louvain en 1425, ainsi que pour son habileté diplomatique[25],[2].
- 25e abbé : Gauthier van Beringen (De Berengariis, de Beringen), - juin 1462, †
- L'abbé Gauthier van Beringen initie la reconstruction des cloîtres et du quartier abbatial, renouvelle quelques vitraux de l'église, entreprend la création d'un vaste étang aux abords du monastère[26],[27]. Il développe d'autre part la bibliothèque de l'abbaye[26]. Sur le plan spirituel, il rencontre des difficultés pour ramener la ferveur primitive de l'établissement prémontré, puis décide de démissionner[2].
- 26e abbé : Thierry van Tuldel (De Thulden, Tuldellus), - †
- L'abbé Thierry van Tuldel continue l'œuvre de son prédécesseur en agissant pour le redressement moral de l'ordre des Prémontrés[28],[2]. Il ne se contente pas d'éloigner les commendes des abbayes norbertines, mais souhaite apporter certaines réformes aux Statuts de l'ordre[28],[2].
- 27e abbé : Arnold Wyten (Witenus), - †
- L'abbé Arnold Wyten poursuit les démarches de son prédécesseur pour remettre davantage de morale au sein de l'ordre des Prémontrés, en dénonçant pour cela les commendes et en travaillant fortement à la réforme des Statuts[2]. Le pape Jules II rédige après coup une bulle qui se trouve en tête des nouveaux Statuts[29].
- 28e abbé : Ambroise van Engelen (Ab Angelis), - †
- L'abbé Ambroise van Engelen est le conseiller à la cour de Charles Quint et favorablement écouté[2]. Il parvient, en 1515, avec l'assentiment du pape Léon X, que nul ne puisse être nommé abbé sans le consentement de l'Empereur, ce qui éloignait ainsi les nominations étrangères aux communautés de base[2]. Il défend en cela les élections abbatiales[2].
- 29e abbé : Louis Van den Berghe (Montanus, de Monte), - †
- L'abbé Louis Van den Berghe transforme, dans les années 1540, les refuges de l'abbaye de Parc à Bruxelles et à Nivelles, fait agrandir le quartier abbatial, l'entoure d'une clôture, embellit l'abbatiale de tapisseries, de stalles en bois, renouvelle l'horloge de la tour et le carillon[30],[31]. Il met un terme au principe de division entre les biens abbatiaux et conventuels[2]. Il est un ami intime de l'empereur Charles Quint et conseiller à sa cour[2],[30]. Il a des relations avec toutes les institutions ecclésiastiques du brabant, les représentant notamment aux États généraux des Pays-Bas espagnols à Bruxelles[2]. En 1551, il devient receveur général pour financer les députés des Pays-Bas espagnols au concile de Trente[2],[30].
- 30e abbé : Charles Van der Linden (Lyndanus), - †
- L'abbé Charles Van der Linden fait réaliser notoirement des travaux d'architecture, d'orfèvrerie et de décoration[32],[33],[34]. Il est receveur général des contributions ecclésiastiques pour l'entretien des théologiens des pays par deçà[2]. Il fait en sorte que l'abbaye de Parc échappe à l'incorporation et n'ait pas d'évêque à sa tête[2]. Sur le plan politique, il est membre des États de Brabant, s'opposant notamment à prince d'Orange et défendant le rétablissement de l'ordre dans le pays, même si cela passe par la prodigalité espagnole[2],[35]. Il est conseiller à la cour de Philippe II d'Espagne et bien écouté, par exemple quand il s'agit de faire suspendre l'impôt exigé par le duc d'Albe[2],[32]. Il considéré comme un ardent patriote, l'abbaye de Parc lui étant redevable d'avoir échappé au vandalisme des iconoclastes[32].
- 31e abbé : Ambroise Loots, - †
- Né à Wilderen-lez-Saint-Trond en 1523 d'une famille apparentée aux abbés Thierry van Tuldel (26e abbé de Parc), Arnold Wyten (27e abbé de Parc) et Ambroise van Engelen (28e abbé de Parc). Il meurt à Louvain. Après les obsèques dans la chapelle Sainte-Barbe et l'éloge funèbre par le chanoine Antoine Rodius, cet abbé est inhumé en l'abbatiale près des abbés van Tuldel, Wyten et van Engelen. Armoiries : écartelé, au 1 et 4 de gueules à trois anilles d'argent posés 2 et 1, et au 2 et 3 de sable à deux jumelles d'or au chef plain d'or.
- 32e abbé : François van Vlierden, - †
- 33e abbé : Jean Druys, Drusius, - †
- Né à Cumptich-lez-Tirlemont en 1568. Il meurt presque subitement à Bruxelles et est enterré en l'abbatiale dans le caveau qu'il s'est fait construire devant le maître-autel.
- 34e abbé : Jean Maes, Masius, Herenmaes, avril 1634 - †
- Né à Louvain le , de Jean Maes, imprimeur de l'Université, et de Jeanne Pynnoc. Il succombe à une attaque d'apoplexie et est inhumé au chœur de l'abbatiale près de son prédécesseur. Armoiries : écartelé, au 1 et 4 de sinople à la fasce ondée d'argent (Maes), au 2 et 3 de sable au sautoir engrêlé d'argent (Pinnoc).
- 35e abbé : Libert de Pape, 1648 - †
- 36e abbé : Philippe van Tuycom, - †
- Né à Leefdaal le , d'Arnould van Tuycom et d'Emérence Hauwijck, apparenté à une ancienne famille Van Tudekem, originaire d'une localité située sous Herent. Il meurt à Parc d'une attaque d'apoplexie et est enterré dans la crypte de l'abbatiale. Armoiries : écartelé, au 1 et 4 d'or à 3 maillets penchés de sinople ou d'azur, au 2 et 3 d'argent à un lion issant de sable.
- 37e abbé : Paul de Bruyn, - †
- Né à Bruxelles le , sous le nom de Pierre De Bruyn, fils de Guillaume de Bruyn, maître-maçon de la Cour, et de Pétronille Vanden Bemde[36]. Il est le frère de l'architecte Guillaume de Bruyn, un des reconstructeurs de Bruxelles après le bombardement de 1695. Il meurt atteint d'apoplexie. Armoiries : d'argent à une tête de maure de sable, tortillée d'argent, au chef d'azur chargé de trois quintefeuilles d'argent rangées en fasce.
- 38e abbé : Jérôme de Waerseghere, - †
- Né à Louvain, de famille noble, le . Armoiries : d'or à deux quintefeuilles de gueules boutonnées d'or, une en chef au 2e quartier, et l'autre en pointe : au franc quartier d'or à trois pals d'azur coupé de gueules.
- 39e abbé : Alexandre Slootmans, - †
- Né à Wilrijk le .
- 40e abbé : Ferdinand de Loyers, - †
- Né à Schaltin le , du chevalier Jean Godefroid de Loyers, seigneur de Schaltin, et de Gertrude Beys, de Beauvechain. Armoiries : écartelé, au 1 et 4 d'or à une rose de gueules, au 2 et 3 de gueules à deux lions léopardés d'or, rangés en pal.
- 41e abbé : François Generé, - †
- 42e abbé : Simon Wouters, 1778 - †
- 43e abbé : Melchior Nysmans, 1793 - †
1834-1868 : administration de l'abbaye par des supérieurs
- 1er supérieur : Pierre Ottoy, 1834 - †
- Baptisé à Haaltert le , fils de François et de Jeanne Van Sinay.
- 2e supérieur : Georges Joseph Verhagen, - †
- Baptisé à Louvain le , fils de Pierre Joseph et de Jeanne Hensmans. Il entre à Parc (1786), devient profès (1790), prêtre (1790), sacristain (1791), vicaire à Tremelo et à Werchter (1802), curé à Wackerzeel (1814). Il devient supérieur le . Il meurt à Wackerzeel le et est enterré au cimetière de Wackerzeel près de la première fenêtre du chœur, à gauche. Dans son ouvrage cité dans la bibliographie, J.E. Jansen[2] précise que le supérieur Georges Joseph Verhagen est « digne et charitable prêtre, attaché à sa paroisse. Sa mémoire reste en vénération dans l'antique abbaye ». Il ajoute un passage en latin : « Lex veritatis fuit in ore ejus et iniquitas non est inventa in labiis ejus » que l'on peut traduire ainsi : « La loi de la vérité est dans sa bouche, et l'inéquité n'a pas été trouvée sur ses lèvres ».
- 3e supérieur : Philippe Constant Joseph Van Eeckelen, - , †
- Baptisé à Nispen le , fils de Pierre et de Marie Catherine Lemmens. Il entre à Parc le , devient prêtre le , curé à Parc le , prieur puis supérieur le . Démissionnant le , il devient curé à Lisp (Lierre) en 1869. Il meurt à Lierre le et est enterré, à Parc, au cimetière de la paroisse. Dans son ouvrage cité dans la bibliographie, J.E. Jansen[2] précise ceci, concernant le supérieur Philippe Constant Joseph Van Eeckelen : « Comme supérieur il rend beaucoup de services à l'abbaye, prêtre pieux, a beaucoup de difficultés. Ses affaires n'étant pas en ordre à sa mort, il ne peut être enterré au cimetière des religieux ».
- 4e supérieur : Ignace François van der Kerkhoven, - , †
- Né à Malines le , fils d'Adrien Joseph et d'Isabelle Neuman. Il devient profès (1842), prêtre (1843), coadjuteur à Tremelo (1845), prieur (1861), supérieur intérimaire le et nommé définitivement le . Devenant curé à Werchter le , il démissionne le même jour comme supérieur. Il meurt à Werchter le . Dans son ouvrage cité dans la bibliographie, J.E. Jansen[2] précise que le supérieur Ignace François van der Kerkoven est « doux et humble de cœur, il donne à ses religieux l'exemple de beaucoup de vertus ».
À partir de 1868 : administration de l'abbaye par des abbés
- 44e abbé : Alois Jacques Franck, - †
- Né à Anvers le . Il meurt à l'abbaye de Parc. Armoiries : d'azur à la madone d'argent nimbée d'or.
- 45e abbé : François de Paule Adrien Versteylen, - †
- Né à Zillebeke le , de parents turnhoutois, Antoine et Charlotte de Fierlant. Il meurt à l'abbaye de Parc. Armoiries : écartelé, au 1 et 4 d'or à 4 pals de sable au chef d'azur broché d'une croix de saint André d'or, au 2 et 3 coupé parti d'argent parti de gueules broché d'une quintefeuille de gueules et d'argent.
- 46e abbé : Quirin Gilles Nols, - † 1936
- Né au Try-Charneux le , fils de Jean-Baptiste Joseph et d'Anne Marguerite Joséphine Xhauflaire. Armoiries : écartelé, au 1 et 4 coupé, parti d'or à l'aigle de sable, se dressant sur un coupeau de sinople, parti de gueules à la croix engrêlée d'or, au 2 et 3 d'or à un bouquet de muguets d'argent aux feuilles de sinople enrubanné de gueules.
Notes
- La traduction en français de la devise donne : « Modération en toutes choses ».
- J. E. Jansen est chanoine de l'abbaye de Parc, archiviste de la ville de Turnhout et membre titulaire de l'Académie royale d'archéologie de Belgique
Références
- Jansen 1929, p. 115-116.
- J.E. Jansen 1929.
- (nl) Geschiedkundige Navorschingen over de aloude Abdij van't Park, door F. J. Raymaekers, uit het fransch vertaald, voltrokken en aangeteekend door J. E. Jansen ; (fr) Enquêtes historiales sur l'ancienne abbaye de Parc, par F. J. Raymaekers, traduit du français, complété et signé par J. E. Jansen.
- Analectes de l'Ordre de Prémontré, t. VII, 1911, p.61 et sv.
- É. de Moreau 1930.
- Raymaekers 1858, p. 411
- Raymaekers 1858, p. 412.
- Raymaekers 1858, p. 413.
- Raymaekers 1858, p. 482
- Raymaekers 1858, p. 483.
- Raymaekers 1858, p. 484.
- Raymaekers 1858, p. 485.
- Raymaekers 1858, p. 486.
- Raymaekers 1858, p. 487.
- Raymaekers 1858, p. 488-490.
- Raymaekers 1858, p. 533.
- Raymaekers 1858, p. 529.
- Raymaekers 1858, p. 532.
- Raymaekers 1858, p. 534.
- Raymaekers 1858, p. 535.
- Raymaekers 1858, p. 536.
- Raymaekers 1858, p. 537.
- Raymaekers 1858, p. 539.
- Raymaekers 1858, p. 541.
- Raymaekers 1858, p. 588.
- Raymaekers 1858, p. 591.
- Raymaekers 1858, p. 592.
- Raymaekers 1858, p. 593.
- F.J. Raymaekers 1858, p. 596.
- F.J. Raymaekers 1858, p. 661.
- F.J. Raymaekers 1858, p. 662.
- F.J. Raymaekers 1858, p. 664.
- F.J. Raymaekers 1858, p. 665.
- F.J. Raymaekers 1858, p. 666.
- F.J. Raymaekers, p. 663.
- Jean-Louis Van Belle et Jan Caluwaerts, Corneille van Nerven. L'architecte méconnu de l'Hôtel de ville de Bruxelles, Bruxelles : éditions Safran, 2014, p. 86-87.
Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- J.E. Jansen (chanoine et archiviste), L'abbaye norbertine de Parc-le-Duc - Huit siècles d'existence - 1129-1929, Malines, H. Dessain, .
- É. de Moreau, « Compte-rendu de l'ouvrage de J.E. Jansen : l'abbaye norbertine de Parc-le-Duc. Huit siècles d'existence », Revue belge de philologie et d'histoire, vol. 9, no 3, , p. 1016-1017 (lire en ligne, consulté le ).
- F.J. Raymaekers (professeur et chronologiste), « Recherches historiques sur l'ancienne abbaye de Parc », Revue catholique - Recueil religieux, philosophique, scientifique, historique et littéraire, Louvain, P.J. Verbiest, sixième, vol. premier, année 1858, p. 401-418, 481-490, 527-541, 588-598, 661-676 et 712-722.
Articles connexes
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