Digimon

Digimon (デジモン, Dejimon, parfois présentée sous le nom de Digimon: Digital Monsters, et écrite DIGIMON) est une franchise médiatique japonaise créée par Akiyoshi Hongō et distribuée par la société Bandai. Elle met en avant ses créatures numériques homonymes, habitantes du digimonde, un monde intégralement composé de données informatiques, parallèle au monde réel, et relié à distance à ce dernier par le biais de réseaux ou portails immatériels et de connexions Internet.

Cet article concerne la franchise médiatique. Pour la créature homonyme, voir Digimon (créature). Pour le magazine homonyme, voir Digimon (magazine).

Digimon
Logotype Digimon utilisé en Amérique du Nord, en Amérique latine, et en Europe.
デジモン
(Dejimon)
Type Franchise
Genre Action, aventure, comédie dramatique, fantastique, fantasy, science-fiction, série d'animation
Thèmes Monstres, langage informatique, réseau informatique, applications mobiles

Autre

La franchise est initialement lancée en 1997 dans les marchés japonais avec la parution d'un virtual pet, un petit gadget électronique et vidéoludique conçu pour l'élevage et les combats entre animaux de compagnie virtuels. Ces derniers se présentent l'année suivante, en 1998, sous la forme d'un premier jeu vidéo intitulé Digital Monster Ver. S: Digimon Tamers sur console Sega Saturn. Un premier court-métrage paraît dans les salles de cinéma japonaises, une journée avant la diffusion télévisée en 1999 de Digimon Adventure, la première saison de l'anime issue d'une collaboration entre Bandai et Toei Animation. Digimon est diffusée différemment en Occident, avec tout d'abord l'exportation et la diffusion de la première saison, lancée et distribuée la même année par la société américaine Saban Entertainment. Cette saison popularise paradoxalement le virtual pet et les autres produits considérés comme dérivés sur ces continents. En 2012, Saban en acquiert les droits internationaux, à l'exception du Japon, après un total de six saisons déjà diffusées dans plus d'une soixantaine de pays.

Digimon est généralement bien accueillie à l'échelle internationale, en particulier dans les points de vente, chez les jeunes enfants, adolescents et adultes, et dans une grande partie de la presse spécialisée. Cependant, elle est critiquée pour son incitation à la consommation, et est régulièrement perçue par le public comme une simple imitation de sa franchise rivale Pokémon. Avec la parution du virtual pet, la diffusion d'une première saison et la commercialisation de divers produits dérivés — jeux vidéo, mangas, films d'animation, compilations musicales, magazines, jouets et cartes à jouer, entre autres — la franchise se répand aux quatre coins du monde, devenant ainsi un phénomène culturel et sociétal durant les années 2000. Sa popularité lui permet de mieux s'établir en grande surface, avec un chiffre total de ventes dépassant les 25 milliards de yens (soit environ 219 millions d'euros) en mars 2002.

Conception

Création et développement

Modèle de virtual pet, distribué dans les marchés japonais par Bandai[1], qui a permis la popularisation de Digimon au Japon, et vendu à 13 millions d'unités dans le monde entier en mars 2004[2].

Les tout premiers éléments historiques au développement de la franchise remontent à 1996, avec l'apparition des premiers gadgets Tamagotchi créés par Akihiro Yokoi, Aki Maita et Takeichi Hongo, employés des sociétés Wiz co. Ltd et Bandai, respectivement[3],[4]. Dès lors, un petit gadget similaire est développé puis commercialisé en [1],[5] sous le nom de DigiMon[6], une abréviation des mots « Digital Monsters »[7],[8], littéralement « monstres digitaux » dans la version française. Ciblant un jeune public masculin, et créé par Akiyoshi Hongō (un possible pseudonyme utilisé par les créateurs et concepteurs du Tamagotchi[3]), ce petit gadget présente aux joueurs des animaux de compagnie virtuels exclusivement composés de données informatiques, conçus pour l'élevage et les combats[1],[6],[9],[10]. À cette même période, un CD-ROM au système de jeu similaire, intitulé DigiMon et compatible avec Windows 95, est développé par Rapture Technologies, Inc.[11]. Aussi, une première illustration, ou plus précisément un manga one-shot intitulé C'mon Digimon, d'Izawa Hiroshi et de Tenya Yabuno, est publiée au magazine japonais V Jump de la maison d'édition Shūeisha[12],[13].

Une seconde génération de virtual pets est commercialisée six mois après la parution de la première, suivie d'une troisième en 1998[14]. Chaque joueur démarre en bas de l'échelle avec une créature numérique de niveau bébé possédant un nombre limité d'attaques et de transformations[15], qu'il doit nourrir et entraîner pour l'aider à grandir et devenir plus fort[1],[6] ; lorsque la créature réussit sa séance d'entrainement elle devient plus fort, mais devient plus faible lorsqu'elle échoue[1],[6]. Le gadget permet aux joueurs de se connecter les uns aux autres afin de combattre, un concept innovateur pour l'époque[1]. Cependant, une créature ne peut combattre que lorsqu'elle atteint le niveau disciple[1]. De nombreux lieux comme les métros et cours de récréation abritaient ces combats virtuels entre joueurs ; le virtual pet est cependant banni de certaines écoles asiatiques car considéré par les professeurs et parents d'élève comme trop bruyant et violent[16]. Les tout premiers digimon sont créés par le designer japonais Kenji Watanabe, influencé par les comics américains ; les autres créatures, qui atteindront le nombre total de 279 pendant l'année 2000[17],[18], proviennent de longues discussions et de collaborations entre membres de la société Bandai[19].

Diffusion internationale

Aux États-Unis, les magasins Toys “R” Us vendaient de nombreux produits Digimon, dont les stocks s'épuisaient très rapidement au début des années 2000[2].

À la suite du succès commercial du virtual pet, dont les ventes atteignent 13 millions d'exemplaires au Japon et plus d'un million dans le monde entier en mars 2004[2], la société Bandai fait paraître Digital Monster Ver. S: Digimon Tamers le [3]. Il s'agit du tout premier jeu vidéo Digimon, commercialisé sur console de salon Sega Saturn[3],[20], suivi d'un deuxième le intitulé Digimon World sur PlayStation, qui totalisera plus de 250 000 exemplaires vendus dans les marchés japonais en février 2000[21]. Peu de temps après, un court-métrage d'animation retraçant la première rencontre entre humains et monstres numériques, intitulé Digimon Adventure, le film, sort au cinéma le samedi [13]. Il est suivi, le dimanche , d'une première saison homonyme, Digimon Adventure, produite en collaboration avec la société Toei Animation[22], diffusée sur la chaîne Fuji Television[13], puis adaptée la même année à l'international. Avec une montée fulgurante de l'audience, elle est suivie d'une deuxième saison en 2000[23], ainsi que de deux courts-métrages d'animation, Bokura no Uō Gēmu! et Chōzetsu Shinka!! Ōgon no Digimental[24],[25],[26] sortis au cinéma. Entre-temps, les produits dérivés se multiplient dans les grandes surfaces locales et s'exportent hors des frontières[17],[27]. Néanmoins, en contraste à sa popularisation progressive, de nombreux articles de presse soulignent une certaine similitude avec Pokémon, qui mène à une grande rivalité entre partisans des deux franchises, à une importante concurrence commerciale, et à des divergences dans l'opinion publique générale[21],[28],[29],[30].

Digimon est exporté puis lancé pour la première fois en Occident à la fin des années 1990 et au début des années 2000 avec la diffusion de la première saison[31], qui popularise paradoxalement le virtual pet et ses autres produits considérés sur ces continents comme des dérivés[3]. La série se démarque en particulier sur le continent nord-américain lorsque la maison d'édition Dark Horse Comics obtient les droits de licence pour une publication mensuelle en treize exemplaires d'un comic-book indépendant entre mai et septembre 2000[32], dont la continuité s'effectue en Allemagne, puis au Royaume-Uni par la maison d'édition Panini Comics. Fin 2000, Digimon, le film, issu d'une collaboration américano-canadienne, sort le dans 1 700 salles de cinéma, et est initialement distribué en grande surface sous format cassette par 20th Century Fox[33],[34]. Plus de 7 000 sociétés spécialisées dans les jouets ou l'alimentaire telles que Toys “R” Us, Wal-Mart et Taco Bell, profitent de la popularité de la série en achetant sa licence afin de l'attribuer à leurs produits[35],[36] ; jusqu'au 15 novembre 2000, Taco Bell, en partenariat avec Saban Entertainment, la société chargée de l'adaptation américaine des deux premières saisons, fait la promotion du film[37].

Grâce au succès croissant de l'anime, une troisième saison, Digimon Tamers, est annoncée en 2001, avec un nouveau concept dans lequel les personnages perçoivent Digimon comme une franchise commerciale[38]. Il s'agit d'ailleurs de la dernière série diffusée en France, vraisemblablement à cause d'une audience déclinante[39]. Bien plus tard, en 2004, après déjà quatre saisons, la quatrième étant Digimon Frontier, Bandai annonce un nouveau projet de long-métrage d'animation en 3D, diffusé le sous le titre de Digital Monster X-Evolution[2],[40]. Près de trois ans et demi après la diffusion de Digimon Frontier en 2003, une cinquième saison, dont le scénario diffère très largement de ces prédécesseurs afin d'attirer une audience plus large[41], est annoncée en 2006 lors de l'événement Jump Festa[42],[43]. L'année 2006 marque un nouveau lancement commercial de Digimon au Japon après quelques années d'accalmie[44].

Continuité et événements

En 2011, Bandai se lance dans un projet en quatre étapes afin de célébrer comme il se doit la quinzième année d'existence de la franchise[45]. La première étape se présente sous la forme d'un jeu vidéo sur console portable PlayStation Portable (PSP) intitulé Digimon World Re:Digitize commercialisé en 2012[46], et la seconde, sous la forme d'une application de cartes à jouer pour iPhone, Digimon Crusaders[45],[47],[48],[49]. La troisième étape comprend un second jeu sur PSP, Digimon Adventure, commercialisé le , retraçant chaque épisode de la première saison homonyme dans leur intégralité[45],[50] et regroupant pour l'occasion tous les doubleurs originaux[50],[51]. La quatrième et dernière étape comprend la suite du jeu Re:Digitize, Digimon World Re:Digitize Decode, annoncée le 21 février 2013 par le magazine V Jump[52], puis commercialisée le 27 juin 2013 sur Nintendo 3DS[53]. Une pétition est mise en ligne par des internautes pour une adaptation outre-mer[53],[54]. En 2013, Digimon recense plus d'une centaine de franchisés à travers le monde[55].

Thèmes

Digimon se base principalement sur les thèmes des monstres, de la science-fiction, du langage informatique, et est fondamentalement inspirée par la spiritualité japonaise traditionnelle[56]. La première saison de l'anime conçoit l'idée d'humains accédant depuis la Terre à un monde numérique et électronique parallèle, une idée qui remonte aux années 1970[33]. Ce monde parallèle, appelé digimonde, est dans un premier temps terne et gris[57], mais évolue constamment au fil des saisons, en gardant, à un certain point, une atmosphère oppressante et des éléments post-apocalyptiques[58]. Les protagonistes sont souvent amenés à rejoindre la Terre, et ces scènes se déroulent en majeure partie au Japon, dans la ville contemporaine de Tokyo[57]. Dès la troisième saison, le scénario devient plus complexe, plus sombre, généralement axé sur la science-fiction, et définit l'interaction entre l'humanité entière et des formes de vie numériques[59]. Le concept change une nouvelle fois dans la quatrième saison, lorsque les protagonistes humains obtiennent la capacité de se transformer physiquement en digimon pour combattre[60].

La franchise met en avant des créatures, pour la majeure partie d'entre elles anthropomorphes[61], appelées digimon[62], et inspirées par des éléments historiques comme la mythologie[57] ; ces créatures se composent exclusivement de données informatiques et vivent dans le digimonde[62]. Elles naissent originellement à partir de digi-œufs[63], puis grandissent en créatures plus puissantes et plus imposantes, de niveaux supérieurs, grâce à un procédé initialement nommé « digivolution »[64] ; ce procédé s'effectue habituellement lors d'affrontements entre digimon[63],[38]. Chronologiquement, ces niveaux commencent par « bébé », « entraînement », « disciple », « champion », « ultime » et finissent au niveau « méga »[3],[65]. La plupart de ces monstres combattent aux côtés d'enfants ou adolescents humains élus afin de sauver le digimonde et le monde réel de diverses forces obscures[62].

Anime

La série d'animation est lancée au Japon le sur la chaîne Fuji Television, avec la première saison Digimon Adventure[66]. La popularisation de la franchise et l'audience croissante de la série[67] mènent à la production d'une deuxième saison et d'autres courts-métrages. Les troisième et quatrième saisons suivent en 2001 et 2002, avec deux nouveaux univers bien distincts[7]. En 2006, après presque trois ans d'accalmie du côté télévision, la société Toei Animation décide de lancer une nouvelle saison, Digimon Data Squad, qui fait appel à un audimat plus large et plus consommateur[41],[44] ; les producteurs décident de changer radicalement le scénario et d'y inclure Agumon, le digimon emblématique connu des adeptes de la série[41].

Les épisodes, toutes saisons confondues, sont produits et réalisés aux studios de Toei Animation, et se catégorisent dans les genres animation, action, aventure, comédie dramatique, fantastique, fantasy, et science-fiction[68],[69],[70], avec une petite pointe de violence[71] et des éléments visuels explicites tels que la nudité[72],[73]. Toutefois, ces éléments sont censurés ou supprimés dans la version américaine et de certains pays européens, dont la France, afin que la série puisse s'adapter à une très jeune audience[74],[75]. Les épisodes sont produits pour la promotion des produits dérivés tels que les figurines et les cartes à jouer[38],[76]. En 2012, la société américaine Saban Entertainment acquiert les droits internationaux de Digimon, à l'exception du Japon[77],[78]. En 2014, elle recense un total de six saisons qui regroupent chronologiquement Digimon Adventure, Digimon Adventure 02, Digimon Tamers, Digimon Frontier, Digimon Data Squad et Digimon Fusion, et plus de 200 épisodes.

Digimon Adventure

Costumes de Tai Kamiya (bas), et de Matt Ishida (haut), deux des principaux protagonistes de la première saison.

La toute première saison de la franchise, intitulée Digimon Adventure, est initialement diffusée à la télévision japonaise du au sur la chaîne Fuji Television[66],[13],[55], au lendemain de la sortie du court-métrage homonyme[13]. La saison, composée d'un total de 54 épisodes[79], est produite par Hiromi Seki et réalisée par Hiroyuki Kakudou. Elle s'inspire du virtual pet et de l'ouvrage Deux ans de vacances de l'écrivain français Jules Verne[80]. Elle inclut des thèmes tels que l'amitié, le courage, les difficultés à prendre des décisions, la maturité, le travail d'équipe, et le pardon auprès d'autrui[7]. Pour cette toute première saison, de nombreuses voix ont été scrupuleusement sélectionnées par les réalisateurs[80]. Pendant sa diffusion, la série remporte un franc succès dans le monde entier[35], et est mise à l'honneur pendant deux semaines au Toei Anime Fair[67]. La saison est généralement bien accueillie par les téléspectateurs et la presse spécialisée[74],[81],[82],[83], malgré des divergences avec Pokémon[84].

Digimon Adventure relate les aventures d'un groupe de jeunes enfants aux côtés de leurs partenaires digimon respectifs — Taichi « Tai » Kamiya et Agumon, Matt Ishida et Gabumon, Sora Takenouchi et Biyomon, Izumi « Izzy » Koushiro et Tentomon, Mimi Tachikawa et Palmon, Joe Kido et Gomamon, et T.K. Takaishi et Patamon — aspirés par un champ de force informatique depuis leur camp de vacances dans le monde réel, les menant directement vers un monde parallèle habité par une large variété de créatures numériques, le digimonde[33],[74]. Les protagonistes font connaissance et s'allient ensemble afin de combattre les diverses forces maléfiques — allant du digimon maléfique Devimon jusqu'à un groupe de puissants antagonistes appelés Maîtres de l'ombre — prenant peu à peu possession du digimonde[33]. La série intronise par la suite un huitième enfant élu, Kari Kamiya, la petite sœur de Tai, accompagnée de sa partenaire Gatomon[33],[85],[86].

Le 1er août 2014, une suite, ou réadaptation, de la saison est annoncée pour 2015, lors de l'événement Digimon Adventure 15th Anniversary célébrant la quinzième année d'existence de la franchise[87],[88]. Il s'agirait, selon les premières annonces effectuées par Bandai Namco, d'une série relatant les principaux protagonistes désormais âgés de 17 ans, et désormais élèves lycéens[89].

Digimon Adventure 02

À la suite du succès télévisuel de la première saison, une continuité directe intitulée Digimon Adventure 02 est annoncée par la société Bandai pour 2000. Cette seconde saison, de nouveau réalisée par Hiromi Seki aux côtés de Daisuke Kawakami et Kyotaro Kimura, et composée d'un total de 50 épisodes[79], est initialement diffusée au Japon du au sur Fuji Television[90]. Comme pour la précédente saison, celle-ci implique une grande équipe d'acteurs[91]. La série est suivi le 3 mars 2001 par un court-métrage d'animation originellement intitulé Diablomon no Gyakushuu[92]. La saison est bien accueillie par la presse spécialisée qui met notamment en avant les éléments scénaristiques liés à la première saison[73],[76],[93].

Dans le scénario, l'histoire prend place trois ans après les événements de la première saison[60]. Une nouvelle génération de digisauveurs — composée de Davis Motomiya et Veemon, Yolei Inoue et Hawkmon, Cody Hida et Armadillomon, T.K. Takaishi et Patamon et Kari Kamiya et Gatomon — sont destinés à sauver une nouvelle fois le digimonde de divers antagonistes dont l'Empereur des digimon (de son vrai nom Ken Ichijouji, qui rejoindra par la suite les digisauveurs accompagné de son partenaire Wormmon), et MaloMyotismon[7],[94],[60]. Se déroulant dans le même univers, Digimon Adventure 02 emploie des éléments similaires à la précédente saison tels que les allers-retours entre digimonde et monde réel et les altercations humoristiques entre personnages, notamment[95].

Digimon Tamers

Guilmon, l'un des principaux protagonistes de Digimon Tamers[96].

Une troisième saison, intitulée Digimon Tamers, est initialement diffusée au Japon en un total de 51 épisodes[79], du au sur Fuji Television[33]. La saison marque une grande différence de concepts stylistiques et scénaristiques par rapport aux deux précédentes saisons[33],[38]. La série est réalisée par Yukio Kaizawa (ancien réalisateur de la série d'animation Zatch Bell), reprise des mains de ces prédécesseurs Mamoru Hosoda et Hiroyuki Kakudō, réalisateurs des première et deuxième saisons, respectivement[41],[96]. Ce changement dans la réalisation est accueilli d'une manière mitigée parmi les téléspectateurs, certains appréciant le changement, et d'autres considérant qu'il ne s'agirait plus de la série qu'ils appréciaient avant[96]. La saison est généralement bien accueillie par la presse spécialisée, qui prône particulièrement l'animation ainsi que la personnalité et le caractère marqués des personnages[96],[97],[98].

Dans le scénario, Digimon est perçu par les personnages comme une franchise commerciale représentée par de nombreux produits dérivés dont les cartes à jouer et les D-arc, principalement[38],[95],[96]. La saison intronise de nombreux nouveaux protagonistes humains et digimon, les principaux étant Takato Matsuki et Guilmon, Rika Nonaka et Renamon, et Henry Wong et Terriermon[38],[99]. Digimon Tamers n'est en aucun cas liée aux événements des deux précédentes saisons, et l'action se déroule principalement dans le monde réel[95]. Les protagonistes se confrontent d'abord à une organisation gouvernementale secrète de lutte anti-digimon, appelée Hypnos, puis parviennent plus tard à atteindre le digimonde dans lequel ils y rencontrent les digimon souverains et y apprennent l'existence d'un virus informatique dévastateur appelé D-Reaper[95].

Digimon Frontier

Début 2002, Toei Animation annonce une quatrième saison pour une diffusion le samedi 7 avril 2002 à 9 h du matin sur la chaîne Fuji Television[100]. Le projet est lancé par Takeo Haruna de la chaîne, aux côtés de ses collègues Kyotaro Kimura, Tooru Usuki, Hiromi Seki et Atsunari Baba[101]. Yukio Kaizawa, acteur de l’animation japonaise des séries Bikkuriman et de quelques épisodes de One Piece, participe également à la réalisation des épisodes[39]. Cette quatrième saison, intitulée Digimon Frontier, est initialement diffusée à la télévision japonaise en un total de 50 épisodes[79], du au sur Fuji Television[60],[102]. Néanmoins, en été la même année, son court-métrage, aux côtés de ceux de Kinniku-Man et Crash Gear Turbo, ne remportent approximativement que ¥ 800 millions ($ 6,8 millions) au box-office japonais[103],[104].

La série est généralement bien accueillie par les téléspectateurs et la presse spécialisée, qui prônent en particulier la transformation hybride d'élus humains en esprits digimon[105],[106]. Le scénario inclut six nouveaux protagonistes humains d'âges différents — Takuya Kanbara, Koji Minamoto, J.P. Shibayama, Zoe Orimoto, Tommy Himi et, plus tard, Koichi Kimura —, accompagnés de leurs deux guides Bokomon et Neemon, et possédant la capacité de se transformer en digimon à l'aide de petits gadgets nommés D-tectors afin de combattre diverses menaces dont l'antagoniste Cherubimon et ses sbires[60].

Digimon Data Squad

Près de trois ans et demi après la diffusion de la quatrième saison Digimon Frontier, la société Bandai en annonce une cinquième. Toei Animation lance une page officielle sur son site Internet, après l'annonce de cette cinquième saison à l'édition 2006 de Jump Festa[42],[43]. Originellement intitulée Digimon Savers, puis Digimon Data Squad à son adaptation américaine, cette cinquième saison est initialement diffusée à la télévision japonaise en un total de 48 épisodes[79], du au , sur Fuji Television[107], puis sur TV Asahi[108]. Cette saison, contrairement aux quatre précédentes, subit un changement scénaristique et graphique radical, en essayant à la fois de satisfaire les adeptes de la série et d'attirer un public plus large[41]. La saison est généralement bien accueillie parmi les adeptes et dans la presse spécialisée[109],[110], bien que certains trouvent à redire au niveau scénaristique[111].

Le scénario se concentre principalement sur un protagoniste et adolescent bagarreur de rue nommé Marcus Damon, et de son partenaire digimon, Agumon, tous deux par la suite employés de la D.A.T.S. (Digital Accident Tactical Squad), une organisation spécialement conçue dans le but d'arrêter toute menace en provenance du digimonde sur Terre, accompagnés de deux autres membres nommés Thomas Norstein et Yoshino Fujieda, et de leurs partenaires digimon, Lalamon et Gaomon[41]. Un quatrième et plus jeune membre du groupe, Keenan Crier, accompagné de son partenaire Falcomon, les rejoint par la suite[111].

Digimon Fusion

Le magazine V Jump annonce une sixième saison initialement intitulée Digimon Cross Wars, ainsi que sa diffusion à venir en juillet 2010 sur TV Asahi[79],[112],[113]. Rebaptisée Digimon Xros Wars, la série est diffusée en deux arcs narratifs du au [114], en parallèle à la vente de produits dérivés en grande surface incluant notamment des figurines[115]. La saison marque une brève apparition des protagonistes des précédentes saisons tels que Marcus Damon et Tai Kamiya[116]. Revenant dans un style « rétro » similaire aux quatre premières saisons, le premier arc de cette saison suit les aventures de Taiki Kudo, un jeune garçon sportif et insouciant, et de ses amis accompagnés d'un groupuscule de digimon ayant la capacité de fusionner ensemble avec lesquels ils s'associent pour tenter de restaurer l'ordre dans un digimonde fragmenté[117].

Fin 2012, son adaptation en anglais par la société américaine Saban Entertainment, rebaptisée Digimon Fusion, est présentée du 8 au 11 octobre à Cannes, en France[118]. Plus tard, début 2012, un troisième arc de la saison, originellement intitulé Digimon Xros Wars: Toki o Kakeru Shōnen Hunter-tachi, est annoncé par TV Asahi[119], confirmé par Toei Animation[120], et diffusé du 2 octobre 2011 au [121],[122],[123]. En 2013, l'arc est nommé dans la catégorie « Meilleure animation » aux Emmy Kids Awards américains[124],[125].

Digimon Adventure tri.

Digimon Adventure tri. est initialement annoncée lors du projet célébrant les 15 années d'existence de la première saison Digimon Adventure le 1er août 2014[126]. Il s'agit du troisième compte à rebours concernant le projet[127]. Le scénario basique est dévoilé le 14 septembre 2014, peu après la participation suffisante de fans à un jeu sur le site officiel de Tōei Animation[128]. Le 8 novembre 2014, le site officiel de Tōei Animation dévoile les silhouettes des personnages, sans détail supplémentaire[129]. Le 13 décembre 2014, Tōei Animation annonce le titre officiel de la série ainsi que l'équipe de développement ; la série est réalisée par Keitaro Motonaga, le scénario est rédigé par Yuuko Kakihara, et le design des personnages par Atsuya Uki[130].

Digimon Appmon

Le , les sociétés Bandai, Bandai Namco Entertainment et Toei Animation annoncent Digimon Universe: Appli Monsters, un projet multimédia incluant notamment un anime, des jouets et des cartes à collectionner[131]. L'anime est annoncé au Japon en automne 2016[132]. D'après les premières informations, le scénario se centre sur des applications mobiles, et des monstres surnommés Appmon[133]. Des informations supplémentaires sont annoncées et données au Tokyo Toy Show le 9 juin 2016[131]. Dans sa version occidentale, l'anime est rebaptisé Digimon Appmon, et diffusé en 2017[134].

Diffusions internationales

En France, TF1 est l'une des premières chaînes télévisées à avoir diffusé Digimon Adventure[3],[135].

Hors des frontières japonaises, la série est diffusée à l'international, à commencer par le continent asiatique et des localités telles que Hong Kong, Taïwan, les Philippines, Singapour, l'Indonésie et la Corée du Sud[35]. En Inde, ce sont des chaînes de télévision telles que Cartoon Network[136], et Spacetoon Kids TV qui diffusent la série[137]. Aux Philippines, la série est diffusée sur Cartoon Network et ABS-CBN Amazing Morning[99]. En Océanie, la série est diffusée en Australie sur les chaînes Network Ten[138] et Go[139].

Sur le continent nord-américain, plus précisément aux États-Unis, la première saison est initialement diffusée le sur la chaîne Fox[36]. Adaptée et éditée par Saban Entertainment pour l'audience américaine[60],[74],[140], la série, toutes saisons confondues, est diffusée sur de nombreuses chaînes télévisées dont Fox Kids[33],[140], UPN[59], ABC Family[141], Jetix[142],[143], Toon Disney/Disney XD[142], Cartoon Network[144], Nicktoons[145],[146], et CW Television Network[117],[147]. Au Canada, la version américaine éditée par Saban est diffusée sur YTV[35],[148] et Family Channel[149] ; dans la province du Québec, seules les deux premières saisons ont été diffusées sur TQS et Télétoon[150].

Sur le continent sud-américain, la série est diffusée en globalité par la chaîne télévisée Cartoon Network, qui acquiert les droits de diffusion pour Digimon Fusion en 2014[151],[152]. Au Brésil, la série est diffusée sur RedeTV![153],[154], TV Globo[155],[156],[157], Disney XD[155], TV Kids[155], et Fox Kids[158]. Dans les pays hispanophones du continent, la série est diffusée sur des chaînes télévisées telles que Fox Kids au Mexique[159], Televen au Venezuela[160], Televicentro au Honduras[161], Ecuavisa en Équateur[162], et Caracol Televisión en Colombie[163].

En Europe, la société Bandai lance la série d'abord sur les chaînes télévisées britanniques, espagnoles et portugaises, avant de les programmer pour les chaînes télévisées françaises, italiennes, allemandes, et pour les pays scandinaves, respectivement[35]. Au Royaume-Uni, la série est diffusée sur quelques chaînes dont Fox Kids[164], KIX[165], et ITV[166],[167]. En Espagne, ce sont les chaînes TVE[168], Fox Kids[169], FDF[170], Boing[171], et Disney XD[172] qui diffusent la série. Au Portugal, les saisons sont diffusées sur TVI[99], SIC[99], et Canal Panda[173] ou Panda Biggs[174]. En France, seules les trois premières saisons ont été diffusées[39], à commencer par la première dans l'émission DKTV sur la chaîne télévisée France 2[175], sur Fox Kids puis Jetix[176], et dans l'émission TFou sur TF1[135],[177]. Digimon Fusion est diffusé le sur Canal J[178], et Digimon Appmon le sur Boing[134]. Dans son pays voisin, l'Italie, elle est diffusée sur la chaîne télévisée Rai 2[179]. En Allemagne, la série est diffusée depuis sa première parution en 2000 sur la chaîne télévisée RTL2[180],[181]. Aux Pays-Bas, elle est diffusée sur Fox Kids[66]. En Norvège et en Suède, ce sont les versions norvégienne et suédoise de TV3 qui diffusent pour la première fois la série dans ces pays[182]. En Pologne, elle est diffusée sur TV4[183], Fox Kids, Jetix, et TV6[66].

Au Moyen-Orient, la série est doublée en arabe, éditée au studio syrien Venus Production, renommée Digital Heroes, puis diffusée dans le continent sur la chaîne télévisée Spacetoon[184].

Médias

Avec la parution du virtual pet, la popularité de Digimon lui permet de mieux s'établir en grande surface, avec un chiffre total de ventes excédant les ¥ 25 milliards en mars 2002[185]. La franchise s'établit avec succès dans les marchés japonais sous forme de nombreux produits dérivés ciblant principalement un public enfant, mais également adulte, incluant jeux vidéo[186], jouets[17],[187], mangas[14],[60], films d'animation[14],[188], cassettes vidéo[189], DVD[189], singles[190], compilations musicales[190], magazines[14], comics[32], vêtements[191], chaussures[192], peluches[117], figurines[186], cartes à jouer[186], ballons de sport[193] et applications mobiles[117],[186]. Avec la contribution de Bandai dans le marché ludique international, la vente des produits Digimon augmente de 150 %, soit ¥ 10 milliards jusqu'à mars 2001 aux États-Unis[194].

Films

En 2014, la franchise compte un total de dix films, qu'il s'agisse de courts ou longs métrages, sortis au cinéma et diffusés à la télévision locale japonaise[14]. Le premier court-métrage de la liste s'intitule Digimon Adventure, sorti au cinéma le , une journée avant la diffusion de la première saison animée homonyme à la télévision[13]. Deux autres courts-métrages d'animation, originellement intitulés Bokura no Uō Gēmu! et Chōzetsu Shinka!! Ōgon no Digimental, suivent et sortent au cinéma en mars et juillet 2000[24],[25],[26]. À cette période, ce sont les deux premières saisons de la série télévisée adaptées sur grand écran. Par la suite, une collaboration américano-canadienne entre la chaîne télévisée Fox Kids et 20th Century Fox s'effectue pour la sortie, le , d'un film regroupant ces trois premiers courts-métrages lourdement édités, Digimon, le film dans 1 700 salles de cinéma américaines[33],[34],[195],[196] et en avril 2001 dans les salles de cinéma françaises[197] ; le film est d'ailleurs brièvement présenté par les personnages de la série d'animation Angela Anaconda[198].

Les cinquième et sixième films s'intitulent originellement Bōkensha-tachi no Tatakai, sorti le 14 juillet 2001[199], et Bōsō Digimon Tokkyū sorti le 2 mars 2002[100],[200], et présentent les aventures des protagonistes de la troisième saison Digimon Tamers. Le 20 juillet 2002 sort le septième film d'une durée de 40 minutes, Digimon Frontier - Kodai Digimon Fukkatsu!, présentant les protagonistes de la quatrième saison Digimon Frontier[201]. En 2005, la société Bandai annonce un nouveau projet de long-métrage d'animation en 3D pour le [2]. Ce long métrage hors-série de 80 minutes, intitulé Digital Monster X-Evolution et réalisé aux studios Imagi Animation, est diffusé sur la chaîne Fuji Television le [202],[203]. Le neuvième court-métrage, intitulé Digimon Savers the Movie Kyuukyoku Power! Burst Mode Hatsudou!!, est sorti le 19 décembre 2006[204]. Deux autres courts-métrages en 3D stéréoscopique, Digimon Adventure 3D Digimon Grand Prix! et Digimon Savers 3D Digital World Kiki Ippatus!, sont diffusés le 3 octobre 2009, lors du Tobidasu 3D! Toei Animation Festival[205]. De juin à septembre 2012, chacun de ces films sont de nouveau édités puis commercialisés dans les marchés japonais[206].

À l'occasion du 20e anniversaire de la franchise, le film Digimon Adventure: Last Evolution Kizuna est sorti le 21 février 2020[207]. Le film est sorti le 21 février 2020 au Japon et sort le 24 septembre 2020 en France métropolitaine[208], en Belgique[209],[210], au Luxembourg[211] et à La Réunion[212],[213]. Il connaît un succès critique et commercial, avec 22,1 millions de dollars de recettes mondiales en 2020[214],[215] et un classement à la 39e place au box-office international de l'année 2020[216].

Le film est considéré par la presse économique et financière comme un moteur majeur aux entrées dans le processus de réouverture des cinémas dans différentes régions d'Asie pendant l'été 2020, à la suite des fermetures liées à la pandémie de COVID-19 en début de cette année[réf. nécessaire].

Cassettes et DVD

La parution de cassettes vidéo et de DVD débute dans les marchés japonais pendant la diffusion de Digimon Adventure à la télévision. La première cassette vidéo composée de quatre épisodes est mise en location le 10 septembre 1999, puis à la vente le 21 janvier 2001[189], puis suivie par de nombreux autres volumes, et saisons sous format DVD[189]. Dans le continent voisin, du côté australien, c'est la société Madman Entertainment qui se charge de la vente des DVD[94],[217]. En France, les premières séries de cassettes vidéo et DVD éditées par TF1 Vidéo paraissent dès 2001[218], puis en 2007, avec de nombreux coffrets DVD des trois premières saisons édités par LCJ Éditions[219],[220].

Les marchés américains recensent les cinq premières saisons commercialisées en date de 2013[41],[96],[84],[221], éditées par les sociétés New Video Group[222],[223],[224], FUNimation[76], 20th Century Fox[225], et Buena Vista Home Entertainment[225], à commencer par la première cassette vidéo, Digimon: Digital Monsters - The Birth of Greymon, commercialisée le 2 novembre 1999[226]. Les épisodes et films sont régulièrement mis en ligne par ces sociétés de distribution. FUNimation et Crunchyroll proposent brièvement les versions originales sous-titrées des deuxième et troisième saisons[225]. Les sites Internet Amazon et Direct2Drive proposaient brièvement la vente d'épisodes de la deuxième saison en version originale sous-titrée[225],[227]. En 2011, le site Hulu présente la saison intégrale de la troisième saison[228]. En août 2013, Netflix ajoute les deux premières saisons en version japonaise sous-titrées en anglais à son catalogue de vidéos en-ligne[225],[229].

Jeux vidéo

Présentation du jeu Digimon RPG et promotion de l'anime en Corée du Sud.

Il existe de nombreux jeux vidéo Digimon, dont le gameplay et la conception ont souvent été comparés par la presse spécialisée à d'autres jeux vidéo tels que Super Smash Bros.[230],[231], Final Fantasy Crystal Chronicles[232], et Pokémon[233],[234]. Malgré cela, cette série de jeux vidéo se popularise très fortement dans les marchés japonais[235] grâce à une variante de genres proposés incluant action[236], aventure[237], combat[238], course[239], cartes[240], jeux interactifs sur PC[241], plateformes[242], RPG[243], simulation[237], simulation de vie[237], et stratégie[237].

La franchise est initialement lancée sous la forme d'un virtual pet, un petit gadget électronique et vidéoludique, ciblant un jeune public masculin, à l'origine conçu et distribué dans les marchés japonais en par la société Bandai[1]. À la suite du succès phénoménal du gadget[2], de nombreux autres jeux vidéo voient le jour sur consoles de cinquième génération à commencer le , par Digital Monster Ver. S: Digimon Tamers sur console de salon Sega Saturn, développé par la société japonaise TOSE[244]. Il est suivi en 1999 de Digimon World sur console PlayStation et développé par Bandai, dont les ventes sont estimées, en février 2000, à plus de 250 000 exemplaires dans les marchés japonais[21],[237],[245]. Dès lors, deux autres volets suivront sur PlayStation, en 2000 et 2002, avec Digimon World 2[246],[247] et Digimon World 3[248]. Sur la même console, le notable Digimon Rumble Arena, commercialisé en 2001, est le premier jeu Digimon à tenter une approche en graphismes 2,5D[233]. Entretemps, sur console WonderSwan, des jeux se démarquent tels que Digimon Adventure 02: Tag Tamers, avec 34 142 exemplaires vendus trois semaines après parution[249], et sur WonderSwan Color avec des jeux tels que Digimon Adventure 02: D1 Tamers, vendu à 14 459 exemplaires une journée après parution en 2000[250].

La série fait sa transition sur consoles de sixième génération avec la sortie de Digimon Battle Spirit sur GameBoy Advance, développé par Dimps, et vendu à 25 296 exemplaires deux semaines après parution[251],[252], suivie d'un deuxième volet[253]. Toujours en 2002, un MMORPG gratuit, Digimon RPG, inspiré de la troisième saison Digimon Tamers, est mis en ligne pour les utilisateurs sud-coréens, puis pour les utilisateurs japonais[254],[255] ; le jeu est d'ailleurs classé à la première place des jeux les plus recherchés en 2008 sur le moteur de recherche chinois Baidu[256]. Le quatrième volet de la série Digimon World, intitulé Digimon World 4, est commercialisé le sur consoles PlayStation 2, Xbox, et GameCube[232],[257]. 2006 marque l'arrivée de Digimon World DS, le premier jeu Digimon paru sur console de septième génération Nintendo DS[28],[258], suivi de Digimon World Dawn et Dusk en 2007[259], Digimon World Championship en 2008[260], Digimon Story: Lost Evolution en 2010[261], et Digimon Story: Super Xros Wars Red et Blue en 2011[262],[263].

En 2011, Bandai annonce la sortie d'un premier nouveau jeu vidéo intégré au projet de célébration des quinze années de la franchise[45], sur PlayStation Portable (PSP), intitulé Digimon World Re:Digitize, en collaboration avec la société de développement Tri-Crescendo, inspiré du premier opus sur PlayStation, Digimon World[46]. Sa suite, Digimon World Re:Digitize Decode est annoncée en février 2013 au magazine japonais V Jump, puis commercialisée le sur console portable Nintendo 3DS[52],[264]. Le second nouveau jeu, toujours sur PSP, intitulé Digimon Adventure, sort le , retraçant chaque épisode de la première saison homonyme[45],[50]. En décembre 2013, Digimon Story : Cyber Sleuth, un jeu vidéo ciblant les adeptes adultes de la série[265], est annoncé sur PlayStation Vita courant 2015, comme une suite directe du jeu Digimon Story[266],[267]. Entretemps, Digimon All-Star Rumble est annoncé le 31 juillet 2014 sur consoles PlayStation 3 et Xbox 360 pour une sortie initiale européenne en automne la même année[268],[269],[270].

Jouets

Jouet dérivé du digivice de la série.

Tandis que la franchise se popularise à la fin des années 1990, nombre de jouets dérivés sont commercialisés dans les marchés japonais, ciblant principalement les enfants et adolescents[187]. La vente de jouets s'étend par la suite à l'international jusqu'aux sols australien et en néo-zélandais[271],[272],[273]. Ces types de jouets incluent notamment les figurines[35],[241],[274], peluches[17],[35], et gadgets électroniques comme le digivice emblématique dérivé de la série télévisée[35],[275]. Au fil du temps, le digivice passe du simple jouet de combats en 2D, au lecteur MP3 avec écran couleur LCD tactile à reconnaissance vocale depuis la parution de la sixième saison[276]. Aux États-Unis, plus de 7 000 sociétés commerciales spécialisées dans les jouets et l'alimentaire telles que Toys “R” Us et Taco Bell profitent de la popularité de la série en rachetant la licence afin de l'attribuer à leurs produits[35],[36],[277]. En 2001, la vente totale des jouets dérivés atteignent plus de __SUB_LEVEL_SECTION_20__nbsp;100 millions dans les marchés américains[35].

Digimon doit une part de sa popularité aux cartes à jouer et à collectionner qui s'avèrent être les mieux vendues dans les marchés japonais et américains au début des années 2000[35],[278], principalement ciblées par les enfants âgés entre 7 et 12 ans[35]. À cette période, des jeux vidéo tels que Digimon World 2 et son successeur[279],[280], font d'ailleurs la promotion de ces cartes. Les cartes n'apparaissent que très rarement dans les marchés américains en 2005[281], mais sont de nouveau commercialisées en 2006, bien que retardées par la relance commerciale de la franchise[44]. En 2013, l'application de jeux de cartes Digimon Crusaders est mise en vente[45], et des cartes à l'effigie de Digimon Fusion sont vendues dès mars 2014[282].

Musiques

Kōji Wada est le principal chanteur des génériques originaux de l'anime[283],[284]. Il mettra, néanmoins, sa carrière en suspens pendant deux ans, de 2011 à 2013, à la suite de complications liées à un cancer[284],[285],[286]. La chanteuse Ai Maeda est également à l'origine de nombreuses chansons issues de l'anime. Elle fait paraître, le , le générique de début de la première saison, intitulé Butter-Fly, sous forme de single commercial[287].

Des CD drama tels que Digimon Adventure - Character Song - Mini Drama en trois volumes[288],[289],[290] se focalisent principalement sur les protagonistes de la série sous forme de drama audio. Le , un album en édition limitée recensant les meilleurs hits musicaux de la série, intitulé Digimon Adventure: Best Hit Parade, est commercialisé au Japon et distribué par le label discographique King Records[291]. La bande originale du film américano-canadien Digimon, le film est commercialisée le 19 septembre 2000, et bien accueillie par AllMusic, avec une note de trois étoiles sur cinq, et présentant « un surprenant mélange de chansons rock modernes, dont The Impression That I Get de The Mighty Mighty Bosstones, le toujours présent The Rockafeller Skank de Fatboy Slim, et le toujours omniprésent Allstar de Smashmouth. La version de Kids in America de Len, One Week des Barenaked Ladies, et All my Best Friends are Metalheads de Less Than Jake font également partie des points forts de cette collection ska-punk-pop buzz[292]. »

Le paraît le double-album Digimon History 1999-2006 All The Best, composé d'intros, d'outros, et des musiques originales des cinq premières saisons, pour célébrer la dixième année de la série d'animation[293]. Depuis 2010, à l'occasion de la diffusion de Digimon Fusion, des CD maxi tels que We Are Xros Heart![283],[294] et Digimon Xros Wars Insert Song: Evolution and Digixros[295] sont commercialisés.

Mangas et ouvrages

En été 1997, une première illustration intitulée C'mon Digimon d'Izawa Hiroshi et de Tenya Yabuno, est publiée au magazine japonais V Jump[12], qui inspire par la suite le tout premier manga de la franchise, Digimon Adventure V-Tamer 01, paru en 1999[296],[297]. Le manga met en scène Yagami Taichi, un personnage prototype de Tai Kamiya qui est présenté dans la première saison Digimon Adventure, aspiré dans le digimonde, afin de rencontrer son partenaire digimon V-dramon, surnommé Zeromaru[296]. Plus tard, d'autres mangas tels que Digimon Chronicle en 2004[298], et Digimon Next en 2005[299], font leur apparition. Du 21 juin 2010 au 2 mai 2012, un manga illustré par Yuki Nakashima, inspiré de la sixième saison Digimon Fusion, paraît en quatre volumes[300],[301]. En juillet 2012, une adaptation manga, illustrée par Fujino Kouhei, en deux chapitres du jeu vidéo Digimon World Re:Digitize est annoncée au magazine V Jump[302],[303]. Hormis les mangas, des nouvelles[304], livres commémoratifs[305], guides touristiques[306],[307], et albums illustrés[308], ont également été publiés.

Hors des frontières japonaises, un manga illustré par l'auteur chinois Yuen Wong Yu, et distribué par la maison d'édition Tokyopop en partenariat avec Disney Publishing Worldwide, est annoncé puis prévu pour être commercialisé fin 2002[309],[310]. Publié en 2003, le manga se base sur les scénarios originaux des quatre premières saisons, bien que légèrement abrégés[311]. Outre-mer, aux États-Unis, la maison d'édition Dark Horse Comics obtient les droits de licence pour lancer la publication mensuelle, initialement en treize exemplaires, d'un comic-book homonyme indépendant entre mai et septembre 2000[32]. L'histoire est écrite par Daniel Horn et Ryan Hill, et illustré par Daniel Horn et Cara L. Niece[312]. En Europe, un comic-book similaire est créé en Allemagne, puis au Royaume-Uni via la maison d'édition Panini Comics, pour s'achever vers 2004. En France, cette adaptation est traduite depuis Issy-les-Moulineaux et parait mensuellement de 2000 à 2004[313].

Accueil

Audience générale

Digimon est généralement bien accueillie à l'échelle nationale et internationale[277]. Elle devient ainsi un phénomène sociétal et culturel chez un public majoritairement jeune[3],[188],[314], et se popularise en grande partie grâce à la diffusion de la première saison adaptée dans plus d'une soixantaine de pays[79]. Digimon se classe d'ailleurs à la 35e place des recherches effectuées sur Lycos en 2000[315]. La vice-présidente senior Trudi Hayward, des studios britanniques ITV Studios Global Entertainment, affirme que « Digimon est un franc succès télévisé international depuis déjà une décennie[316]. » Examiner partage cet avis en qualifiant Digimon de « géant du marketing » populaire et spécialisé dans les lignes de jouets, dans les films et les séries télévisées[317]. Durant l'achat de la sixième saison Digimon Fusion pour la chaîne Cartoon Network, le vice-président senior Kirk Bloomgarden, chargé du marketing à la société américaine Saban Entertainment, ajoute que Digimon fait partie de l'une des célèbres séries qui conviennent à la programmation de Cartoon Network[318]. Concernant la série, Neil Lumbard, rédacteur au site DVD Talk, affirme qu'il s'agit de « l'une des meilleures séries d'animation pour enfants, ainsi que l'une des rares à avoir fait battre le cœur des enfants et à être restée fidèle à son public pendant de nombreuses années de diffusion[84]. » Néanmoins, le site Common Sense Media accueille la série avec deux étoiles sur cinq, dont les points négatifs concernent la violence et l'incitation à la consommation[319].

En parallèle, la franchise est négativement perçue à la suite de controverses et de nombreux débats marquant son histoire avec celle de Pokémon[84],[320]. Cette première est souvent considérée par les médias et le public comme similaire ou comme une tentative de copier la popularité de Pokémon, pour diverses raisons comme notamment sa sortie tardive[7],[28],[29],[30],[60],[321],[322]. Le public occidental la considère, dès sa première apparition à la télévision, comme une vaine imitation de Pokémon, les deux séries présentant des protagonistes enfants combattant aux côtés de monstres[3],[59],[84]. En comparaison, la sortie initiale des deux premières cartouches Pokémon Rouge et Bleu s'est effectuée le [323], tandis que celle du virtual pet s'est effectuée le [15] ; néanmoins, sa conception a exigé deux ans avant sa sortie en grande surface[72]. Décrit comme « l'autre « mon » » par Juan Castro, rédacteur au site IGN, celui-ci souligne le succès incomparable de Pokémon comparé à Digimon, malgré un public déjà bien large pour ce dernier[27],[29]. Son collègue, Lucas M. Thomas, explique que la « compétition et la comparaison constante » entre ces deux séries « reposent sur la complexité du mécanisme de l'évolution comparé à celle de la digivolution[324]. » Certaines similitudes conceptuelles et stylistiques entre les deux franchises seraient d'ailleurs notées par certains sites tels que GameSpot[325]. Malgré ces points aussi négatifs soient-ils, Digimon réussit à surpasser à plusieurs reprises Pokémon en matière d'audience télévisée et de ventes de jouets depuis les années 2000[36],[277].

Classements et nominations

La franchise apparaît dans quelques classements. En 2005, l'anime est classé 54e dans le top 100 des animes diffusés sur TV Asahi[326]. La chanson Butter-Fly de Kōji Wada atteint la troisième place du « top 100 des meilleurs openings d'anime de tous les temps » sur 2channel en 2007[327].

La sixième saison, Digimon Fusion, est nommée 5e anime le plus attendu des japonais durant l'Été 2010 d'après le centre de recherche japonais MMD[328]. En 2013, le second arc narratif de cette saison, intitulé Digimon Xros Wars: Toki o Kakeru Shōnen Hunter-tachi, est nommé dans la catégorie « Meilleure animation » aux Emmy Kids Awards[124], mais perd face à la série d'animation britannique Le Monde Incroyable de Gumball[125].

Notes et références

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Voir aussi

Bibliographie

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Liens externes

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