Gamekult

Le 29 janvier 2007, le site annonce qu'il rejoint le réseau CNET Networks[4], ce qui permet de rendre ses archives à nouveau gratuites.

Le 21 mars 2008, les deux fondateurs du site annoncent officiellement leur départ[5]. Gaël Fouquet succède à Clément Apap au poste de rédacteur en chef, et Frédéric Bertrand hérite du poste de webmaster, jusque-là confié à Kevin Kuipers.

Le 3 février 2014, la rédaction du site annonce un changement de propriétaire et dévoile son appartenance depuis la fin décembre 2013 à CUP Interactive, un éditeur fondé par d'anciens responsables du groupe CNET en France. Ce même jour, il est annoncé que Gaël Fouquet (Poischich), quitte ses fonctions de rédacteur en chef, il est remplacé par Thomas Cusseau (Yukishiro) à ce poste[6].

En novembre 2015 le groupe TF1 acquiert Neweb, une holding rassemblant plusieurs sites web tels que Les Numériques, Focus Numérique et Gamekult[7].

Le 24 mars 2017 est lancé une nouvelle version du site plus moderne, ergonomique et stable. A cette date le forum fait également peau neuve en se basant sur le logiciel libre Discourse. Ce chantier imaginé en 2013, est lancé en 2014[8]. Ce lancement est accompagné de nouvelles chroniques (quotidiennes, hebdomadaires, bimensuelles, mensuelles). Parmi elles, figurent Gammes Kultes (Gautoz), Carnet Rose (Jarod), Les codes des fans (Exserv), Point de sauvegarde (Victor Moisan), Juste un doigt (Amaebi) ou encore Matez mon matos (Cliint).

Label Sélection Gamekult avant la refonte du système de sélections.

Gamekult utilise un barème de notation sur dix, dont chaque note désigne la qualité du jeu par un terme. Le détail du barème tel qu'explicité par le site se définit comme suit[9] :

1/10 — Honteux

« Rares sont les titres à obtenir l'appréciation la plus basse de notre notation. Ils existent cependant et incarnent la lie du monde vidéoludique. Inutile de dire qu'ils doivent être évités à tout prix, même en collection budget à deux euros, sauf si vous voulez faire une mauvaise blague à quelqu'un. On en rigole généralement, mais il s'agit d'un titre tout simplement honteux qui n'aurait jamais du voir le jour. »

2/10 — Navet

« Une belle bouse qui fleurit généralement au moment de Noël, mais les autres mois de l'année ne sont pas épargnés. Le titre n'est pas honteux, mais il n'en est pas loin. De graves lacunes à de multiples niveaux, autant dire qu'il faut s'en détourner. »

3/10 — Mauvais

« Pas une infâme bouse, tout simplement un mauvais jeu. Les quelques efforts sont visibles mais loin d'être suffisants pour justifier un achat, tant le plaisir de jeu est aux abonnés absents. »

4/10 — Faible

« Les idées sont là, malheureusement trop mal exploitées. Un titre qu'on préférera éviter, même si on peut prendre un peu de plaisir à y jouer. Trop faible dans de nombreux compartiments de jeu pour pouvoir prétendre à la moyenne. »

5/10 — Moyen

« Un jeu qui obtient 5/10 est un titre moyen qui ne laissera pas de souvenirs impérissables mais qui pourra cependant satisfaire les mordus du genre, en manque de titres de la catégorie. »

6/10 — Honnête

« Un titre qui obtient 6/10 peut flirter sans honte avec vos économies. Il s'agit de jeux honnêtes qui peuvent figurer dans la ludothèque de tout joueur qui se respecte mais il leur manque ce petit quelque chose pour pouvoir prétendre aux plus hautes marches du podium. »

7/10 — Bon

« On commence à taper haut. Un 7/10 est un jeu séduisant sur de nombreux aspects, qui fera le bonheur ludique de nombreux joueurs. Une valeur sûre pour peu qu'on aime le genre, les autres peuvent se laisser tenter sans être déçus. »

8/10 — Très bon

« Une très bonne note. Un jeu qui peut trôner fièrement sur une étagère, même s'il sera plus souvent dans la console et le PC, tout en occupant une bonne place dans le cœur d'un joueur. Une franche réussite, généralement affublée du logo Sélection Gamekult. »

9/10 — Excellent

« Rares sont les titres à obtenir 9/10 et ils incarnent sans conteste le sommet d'un genre. Le jeu peut avoir quelques défauts mais le plaisir de jeu est si présent que ce serait un crime de passer à côté. Une réussite qui fera date, susceptible de séduire même les réfractaires au genre. »

10/10 — À posséder

« La note ultime de notre grille d'appréciation. Très rares sont les titres à pouvoir prétendre à cette note suprême, à tel point que nous ne l'avons pas encore attribuée. Cela viendra probablement un jour, nous ne désespérons pas. Un 10/10 n'incarne pas forcément le jeu parfait mais plutôt un titre qui marquera l'histoire vidéoludique par un gameplay et un plaisir de jeu quasiment infaillible. Le jeu \'kult\' par excellence. »

Initialement, le label « sélection Gamekult » apparaissait sur certains titres dès la note de six ; cette mention était subjective et permettait aux membres de la rédaction de donner un coup de cœur à un jeu. Partant du constat que la sélection n'était pas comprise par certains lecteurs et était parfois considérée comme valant un demi-point de plus, le système a évolué à l'occasion de la mise à jour du site en 2017. Sont désormais attribués à titre subjectif des labels par les membres de la rédaction, qu'ils aient testé ou non le jeu. Le système se découpe en 4 rubriques : Les indispensables Gamekult, Jouer entre potes, Pour les joueurs du dimanche et Pour les masochistes.

Gamekult est connu dans le milieu du jeu vidéo pour noter de manière assez « dure »[10]^,[11]. En effet, selon des statistiques publiées par Metacritic sur base de 685 tests de jeux[12], la note attribuée par Gamekult est plus faible que la moyenne des autres tests 95% du temps. Le site note, en moyenne toujours, 14,9 points plus bas que la moyenne des autres média (sur une échelle de 0 à 100) et la note moyenne attribuée par Gamekult est de 59 sur 100. Ainsi, à titre d'exemple, peu nombreux sont les jeux à obtenir la note de 9/10. Quant à la note suprême de 10/10, elle n'a à l'heure actuelle jamais encore été attribuée par la rédaction du site.

L'équipe fixe qui compose la rédaction de Gamekult se compose des personnes suivantes :

• Nicolas Verlet, dit « Puyo » : Rédacteur en chef.
• Gauthier Andres, dit « Gautoz » : Rédacteur en chef adjoint / Journaliste PC.
• Valentin Cebo, dit « Noddus » : Journaliste PC.[13]
• Pierre-Alexandre Rouillon, dit « Pipomantis » : Journaliste console.[14]
• Florian Velter, dit « Le Père Fidalbion » : Journaliste console.
• Lucile Malargé, dite « Luma » : Journaliste console.[15]
• Steeve Mambrucchi, « Jarod » : Responsable nouvelles.
• Hubert Petit, dit « Snaken » : Journaliste reporter d'images.
• Julien Strong : Journaliste reporter d'images.[16]
• Frédéric Bertrand, dit « Sbebiwan » : Administrateur du site.

Gamekult collabore également avec une équipe conséquente de pigistes (au nombre de 19[17]) qu'on retrouve principalement dans l'espace Premium. Les pigistes peuvent également produire des tests, des chroniques et participer à des émissions (accessibles aux Premium ou à tous).

Dans un souci de transparence, en réponse aux polémiques qui surgissent parfois dans la presse spécialisée du médium, Gamekult publie une charte de fonctionnement de la rédaction[18], en même temps que la refonte du système Premium. Gamekult se revendique ainsi indépendant vis-à-vis des éditeurs de jeux vidéo, en spécifiant dans ses conditions d'utilisation son refus d'aller tester les jeux directement chez les éditeurs, mais aussi en ne mentionnant pas aux attachés de presse les notes que le site attribue aux titres avant leur publication en ligne[19].

Marchant sur un modèle économique hybride, entre revenus des abonnements, et revenus de la publicité, il est alors mentionné que les espaces publicitaires du site sont commercialisés par une régie externe, sans que la rédaction ne soit impliquée dans les transactions. De même, les contenus éditoriaux ne sont pas relus par des tiers.

• 
  Logo de Gamekult de 2000 à 2010.
• 
  Logo de Gamekult de 2010 à 2017[30].
• 
  Logo de Gamekult depuis 2017[31].