Chasseneuil-sur-Bonnieure

Chasseneuil-sur-Bonnieure (en occitan limousin Chassanuelh[1]) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Pour les articles homonymes, voir Chasseneuil (homonymie).

Chasseneuil-sur-Bonnieure

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Confolens
Intercommunalité Communauté de communes de Charente Limousine
Maire
Mandat
Fabrice Point
2020-2026
Code postal 16260
Code commune 16085
Démographie
Gentilé Chasseneuillais
Population
municipale
3 065 hab. (2018 )
Densité 92 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 49′ 29″ nord, 0° 27′ 03″ est
Altitude Min. 91 m
Max. 174 m
Superficie 33,34 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Charente-Bonnieure
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Chasseneuil-sur-Bonnieure
Géolocalisation sur la carte : Charente
Chasseneuil-sur-Bonnieure
Géolocalisation sur la carte : France
Chasseneuil-sur-Bonnieure
Géolocalisation sur la carte : France
Chasseneuil-sur-Bonnieure
Liens
Site web www.chasseneuil.fr

    Ses habitants sont les Chasseneuillais et les Chasseneuillaises[2].

    Géographie

    Localisation et accès

    Chasseneuil-sur-Bonnieure est une petite ville située aux portes de la Charente limousine, sur la route nationale 141, qui est aussi la route Centre-Europe Atlantique qui bifurque à l'est vers les directions de Limoges et Guéret, et qui à l'ouest va en direction d'Angoulême.

    Chasseneuil est la ville la plus importante de son canton, celui de Charente-Bonnieure.

    Elle est située à 11 km au nord-est de La Rochefoucauld et à km au sud-ouest de Saint-Claud. Elle est aussi à 30 km d'Angoulême, 27 km de Confolens, km de Montembœuf, 12 km de Roumazières[3].

    La N 141 contourne maintenant Chasseneuil par l'est par une voie express à 4 voies. Au nord de la ville la D 951 bifurque vers Saint-Claud, Confolens, Bellac et Guéret.

    De nombreuses départementales de moindre importance desservent aussi la commune : la D 27 de Villefagnan à Sauvagnac par Saint-Mary et Montembœuf, la D 11 qui va vers le Pont d'Agris puis Rouillac ou Angoulême, la D 62 qui va au sud vers Montbron par Yvrac et au nord vers Cellefrouin[4].

    Elle est aussi une étape sur la voie ferrée Angoulême-Limoges où elle possède une gare.

    Hameaux et lieux-dits

    L'agglomération de Chasseneuil occupe une grande partie de la commune. Elle englobe les hameaux de la Fuie, le Quéroy, Métry, Bourgneuf, le Maine...

    On peut aussi citer de petits hameaux comme chez Dieu, au nord-est, la Garde et le Breuil, au sud-est, Jardenat, Puygibaud et le Beauquet au sud-ouest, et chez Burgaud au nord-ouest[4].

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La commune est en grande partie occupée par un terrain tertiaire détritique composé d'argile rouge sableuse à silex en provenance du Massif central tout proche (km au sud-est), et qui recouvre un socle calcaire du Jurassique inférieur, bordure du Bassin aquitain, visible dans le nord de la commune et les flancs des vallées[5],[6],[7].

    Le relief de la commune est celle d'un plateau légèrement incliné vers l'ouest et entrecoupé par la vallée de la Bonnieure, avec une légère cuesta de 150 m d'altitude qui surplombe l'ouest de Chasseneuil et oblige la Bonnieure à faire un coude vers le sud-ouest. Cette partie ouest est couverte par la forêt de Chasseneuil et la lisière du bois de Bel-Air au nord-ouest.

    La partie est de la commune n'est qu'à 130 m d'altitude mais s'élève progressivement vers le nord-est jusqu'à 165 m au Grand Bord.

    Le point culminant, 174 m est au nord-ouest de la commune, près de chez Burgaud. Le point le plus bas est de 91 m sur la Bonnieure à sa sortie de la commune. La ville de Chasseneuil est à une altitude d'environ 115 m.

    Hydrographie

    La Bonnieure, affluent de la Charente traverse la commune et la ville de Chasseneuil. Elle reçoit de nombreux petits affluents sur sa rive gauche, qui descendent comme elle du flanc du massif de l'Arbre, premier mont du Massif central qui occupe le canton de Montembœuf.

    D'amont en aval, on peut citer le ruisseau des Pennes qui passe à Margnac, le Rivaillon qui passe à Vitrac, la Gane ou ruisseau du Maine Goidou qui passe au Breuil et Jardenat. La Retessière est un ruisseau qui fait la limite sud de la commune, passe à Russas et rejoint la Bellonne, affluent de la Tardoire, vers Taponnat. Tous ces ruisseaux coulent vers l'ouest.

    À l'est de la commune, le sol argileux est propice à de petites retenues d'eau et mares.

    À l'ouest de la commune, plus karstique, seul le ruisseau de Marillac prend sa source à Marillac-le-Cerf pour rejoindre vers le sud-ouest la Bonnieure à Saint-Mary.

    Climat

    Le climat est de type climat océanique aquitain, avec une légère dégradation par rapport aux communes plus à l'ouest, car on est aux portes de la Charente limousine.

    Végétation

    La forêt domaniale de Chasseneuil.

    La commune est surtout boisée à l'ouest, avec la forêt de Chasseneuil et la lisière du bois de Bel-Air au nord-ouest, qui recouvrent les premiers plateaux calcaires.

    La moitié est, bien irriguée, est surtout composée de prairies cultivées ou destinées à l'élevage.

    Urbanisme

    Typologie

    Chasseneuil-sur-Bonnieure est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chasseneuil-sur-Bonnieure, une unité urbaine monocommunale[11] de 3 046 habitants en 2017, constituant une ville isolée[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,4 %), forêts (18,6 %), terres arables (17,8 %), prairies (13,3 %), zones urbanisées (9,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1 %)[16].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Les formes anciennes sont Chassagnoles au XIe siècle[17], Chassanoilio, Chassanolho, Chassanolio au XIVe siècle[18].

    Le toponyme Chasseneuil est issu du gaulois cassanos, signifiant chêne, suivi du suffixe -ialo signifiant clairière. Il signifie donc « clairière des chênes »[19],[20].

    Le nom du lieu-dit le Quéroy, quartier au nord-est du centre-ville, viendrait du latin quadrivium signifiant carrefour, indiquant vraisemblablement la proximité d'un carrefour de deux voies anciennes, comme le Quéroy de la commune de Mornac[21].

    Langue

    La commune est dans la partie occitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et le dialecte est limousin[22]. Elle s’écrit Chassanuelh en occitan[1] limousin.

    Histoire

    Époque romaine

    Dans un ancien cimetière à Chasseneuil, une borne milliaire a été réemployée comme sarcophage d'enfant. Le texte est hélas illisible. Elle a été donnée au musée archéologique d'Angoulême au XIXe siècle. D'autres objets romains ont été trouvés sur la commune : monnaies, urnes, médailles en or, sarcophages[23].

    Chasseneuil était entouré par deux voies romaines qui allaient d'est en ouest et passaient à moins de km du centre actuel : la voie d'Agrippa de Saintes à Lyon par Limoges passait le long de la limite sud de la commune, et sur la limite nord (Chez Dieu), une voie romaine secondaire reliant Chassenon à la Terne est supposée[24].

    Au XIXe siècle, on a retrouvé les traces de deux camps antiques à l'est de Chasseneuil : aux Pennes (orthographié alors les Peines), dans le bois à 300 m au nord-ouest du hameau et au bord de la route de Cherves-Châtelars, et Chez Fauquet (ou chez Fouquet), commune de Vitrac-Saint-Vincent. Ils ont tous les deux environ 100 mètres de côté[25],[26],[Note 2].

    Chasseneuil semble donc avoir eu une certaine importance à l'époque gallo-romaine. Cependant, les historiens s'accordent à penser que la villa Cassinogilum, lieu attesté de la naissance de Louis le Pieux, roi d'Aquitaine, serait Casseuil en Gironde[19], ou plus vraisemblablement Chasseneuil-du-Poitou dans la Vienne[27].

    Du Moyen Âge au XVIIIe siècle

    Chasseneuil faisait partie de la province d'Angoumois et était le siège d'un archiprêtré dépendant du diocèse d'Angoulême. L'église a été refaite au XVe siècle, mais il reste la base du clocher et une partie de la nef de l'ancienne église romane[28].

    Le fief de Chasseneuil relevait de la châtellenie de La Rochefoucauld[29].

    Le XVIe siècle a été marqué par la révolte de la gabelle.

    Chasseneuil a été dévastée durant les guerres de religion.

    De 1715 à 1725 eut lieu une insurrection paysanne contre les collecteurs des tailles.

    Époque contemporaine

    En 1875, la ligne d'Angoulême à Limoges a été construite et Chasseneuil a bénéficié d'une gare relativement importante[28].

    En , alors que la Seconde Guerre mondiale vient tout juste de commencer, la commune et ses environs accueillent plus de 2 800 réfugiés mosellans de Sarreguemines[30]. Après l'armistice de juin 1940, lorsque ces réfugiés peuvent revenir à Sarreguemines (devenue Saargemünd), une centaine d'entre eux va rester en Charente[30].

    Durant cette guerre, Chasseneuil a été un important centre de la résistance avec le maquis de Bir Hacheim et la ville a payé un lourd tribut. Le , la ville est encerclée un jour de foire par une division allemande, des Français collaborateurs et des gardes mobiles. Toutes les maisons sont fouillées mais ils ne trouvent ni résistants ni armes. Monsieur Blanc est tué dans son jardin et monsieur Roche, blessé, sera amputé d'un bras. Ils emmenèrent 127 personnes, certaines seront libérées le , les autres seront torturées, fusillées ou déportées comme Guy Pascaud.

    Héraldique

    Blasonnement :
    D'azur à la fasce d'argent, surmontée d'un chef denché de cinq pointes d'argent, soutenue d'une étoile d'or.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs

    Jusqu'à 2014, Chasseneuil-sur-Bonnieure faisait partie du canton de Saint-Claud. À la suite de la loi du du redécoupage des cantons français, Chasseneuil-sur-Bonnieure est devenu chef-lieu du canton de Charente-Bonnieure lors des élections départementales de 2015.

    Tendances politiques et résultats

    La commune de Chasseneuil-sur-Bonnieure est une terre de gauche. Cependant, quelques résultats sont en contradiction avec ce principe comme notamment les élections municipales de 2014 ou encore l'élection présidentielle de 2002Jacques Chirac est arrivé en tête au premier tour.

    Quelques résultats d'élections dans cette commune (les candidats mentionnés sont ceux arrivés en tête au premier ou au second tour) :

    • Élections municipales de 2020 : liste « Demain Autrement », Fabrice Point
    • Élections européennes de 2019 : liste « Prenez le pouvoir, liste soutenue par Marine Le Pen » (RN)
    • Élections législatives de 2017: Madeleine NGombet-Bitoo (EM) y arrive en tête au premier tour et Jérôme Lambert (PS) au second
    • Élection présidentielle de 2017: Emmanuel Macron (EM)
    • Élections régionales de 2015: Alain Rousset (PS)
    • Élections départementales de 2015 : Fabrice Point et Sandrine Précigout (PS)
    • Élections européennes de 2014 : liste « Pour la France, agir en Europe avec Alain Cadec » (UMP)
    • Élections municipales de 2014 : Jean-Claude Fourgeaud (DVD)
    • Élections législatives de 2012 : Jérôme Lambert (PS)
    • Élection présidentielle de 2012 : François Hollande (PS)
    • Élections cantonales de 2011 : Claude Burlier (PS)
    • Élections régionales de 2010 : Ségolène Royal (PS)
    • Élections européennes de 2009 : liste majorité présidentielle (UMP)
    • Élections municipales de 2008 : Adrienne Simon (DVG)
    • Élection présidentielle de 2007 : Ségolène Royal (PS)
    • Élection présidentielle de 2002 : Jacques Chirac (RPR), Jean-Marie Le Pen y obtient 11,12 % des voix au premier tour et 12,28 % au second.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    janvier 1899 décembre 1901 François Georges-Hilaire Cartier    
    décembre 1901 31 mars 1923 Jean Julien    
    1er avril 1923 20 mars 1941 Édouard Pascaud[Note 3] Radical Député (1928-1942)
    21 mars 1941 29 septembre 1944 Jean-Félix Massonaud    
    30 septembre 1944 16 mai 1945 Édouard Bordier   Faisant fonctions de maire
    17 mai 1945 7 mai 1953 Édouard Pascaud Radical  
    8 mai 1953 1970 Guy Pascaud[Note 4] Radical Président du Conseil général
    Sénateur (1948-1979)
    24 juillet 1970 15 mars 1983 Henri Bourgouin    
    16 mars 1983 23 mars 1989 Pierre Desrives    
    24 mars 1989 24 juin 1995 Michel Barral PCF Conseiller général (1979-1992)
    25 juin 1995 24 mars 2001 Claude Burlier PS Conseiller général (1998-2015)
    mars 2001 mars 2008 Bernard Gras UDF  
    mars 2008 mars 2014 Adrienne Simon DVG Retraitée de l'Éducation nationale
    mars 2014 mai 2020 Jean-Claude Fourgeaud DVD Retraité, ancien employé de banque
    mai 2020 En cours Fabrice Point PS Ancien enseignant, gérant d’un commerce et conseiller départemental (élu en 2015)

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].

    En 2018, la commune comptait 3 065 habitants[Note 5], en augmentation de 0,76 % par rapport à 2013 (Charente : −0,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    1 8501 4611 6151 7191 8212 1672 2102 3212 229
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    2 1782 1622 1742 2042 4922 5502 4632 4712 356
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    2 5082 4962 5082 4222 5382 5252 4862 7832 723
    1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015 2018
    2 7902 8032 9032 7912 7862 8802 9863 0363 065
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Chasseneuil-sur-Bonnieure en 2007 en pourcentage[35].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,0 
    90  ans ou +
    2,6 
    10,5 
    75 à 89 ans
    14,6 
    17,7 
    60 à 74 ans
    18,8 
    20,3 
    45 à 59 ans
    19,7 
    18,4 
    30 à 44 ans
    16,7 
    16,5 
    15 à 29 ans
    13,9 
    15,6 
    0 à 14 ans
    13,6 
    Pyramide des âges du département de la Charente en 2007 en pourcentage[36].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90  ans ou +
    1,6 
    8,2 
    75 à 89 ans
    11,8 
    15,2 
    60 à 74 ans
    15,8 
    22,3 
    45 à 59 ans
    21,5 
    20,0 
    30 à 44 ans
    19,2 
    16,7 
    15 à 29 ans
    14,7 
    17,1 
    0 à 14 ans
    15,4 

    Économie

    Le groupe Terreal y dispose d'une usine de production de blocs de béton.

    Équipements, services et vie locale

    La ville de Chasseneuil a à disposition deux gymnases, trois courts de tennis, plusieurs terrains de football ainsi qu'une piste d'athlétisme et une piscine avec bassin de 25 mètres ouverte toute l'année.

    Enseignement

    Chasseneuil dispose du lycée professionnel public Pierre-André-Chabanne. Ancien collège d'enseignement technique (CET) construit en 1972, maintenant lycée, il accueille 510 élèves, dans 3 pôles de formations : industriel, vente, services à la personne[37].

    Chasseneuil possède aussi un centre de formation d'apprentis (CFA) appelé plus couramment campus des métiers, dépendant de la chambre de métiers et de l'artisanat de Charente[38].

    Le collège d'enseignement secondaire Louis-Pasteur regroupe 323 élèves de la 6e à la 3e répartis dans 17 classes, comprenant une SEGPA et une UPI[39].

    Chasseneuil possède aussi une école élémentaire Édouard-Pascaud comprenant huit classes, ainsi qu'une école maternelle[40].

    Sports et activités

    La ville de Chasseneuil-sur-Bonnieure compte une vingtaine de clubs sportifs :

    • Club de basketball
    • Club de chasse
    • L'association sportive du collège
    • L'association sportive du LEP
    • Club de yoga
    • Club de tennis de table
    • Club de tennis, qui compte environ 70 licenciés
    • Club de natation
    • Club de handball, dont l'équipe 1 masculine évolue en Nationale 2 et l'équipe 1 féminine en Nationale 3 en 2014 et Prénationale en 2015
    • Club d'athlétisme
    • Club de football
    • Club de gymnastique
    • Club de judo
    • Club de badminton, qui compte une cinquantaine de licenciés
    • Club de pétanque
    • Club de pêche

    Vie associative

    Il existe une vie associative assez importante avec une quarantaine d'associations (hors associations sportives) comme notamment la banda Los Cassanoïalos ou encore un centre de loisirs.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église paroissiale Saint-Saturnin est du XIIe siècle et a été très remaniée au XVe siècle puis restaurée au XIXe siècle et au XXIe siècle. Elle était un des 13 archiprêtrés de l'Angoumois[41].
    • Un logis du XVIe siècle avec tour à poivrière.
    • Le couvent Saint-Vincent-de-Paul construit en 1850. Le bâtiment abrite aujourd'hui la Maison des Associations et la Maison de la Résistance René Michaud.
    • Les quatre lavoirs sur le circuit pédestre du mémorial : ceux de la rue de la Bonnieure et de la rue du Moulin et ceux de la Folie et de la Fuie.
    • On peut visiter le mémorial de la Résistance et le musée de la Résistance. Le mémorial de Chasseneuil est une œuvre de François Poncelet, architecte charentais. Haut de 21 mètres, il a la forme d'une croix de Lorraine associée au « V » de la Victoire. Il a été conçu comme « un livre de pierre » : les bas-reliefs réalisés par les sculpteurs Georges Guiraud (1900-1989), Raoul Lamourdedieu et Émile Peyronnet (1872-1956).

    Personnalités liées à la commune

    • François Mêlier (1798-1866), professeur de médecine français, précurseur de santé publique, né à Chasseneuil.
    • Édouard Pascaud (1876-1956), député de la Charente (Confolens, parti radical), maire de Chasseneuil, directeur des Grandes tuileries de Roumazières, né et décédé dans la commune.
    • Guy Pascaud (1904-1979), enseignant, résistant, déporté, a été après la guerre industriel et sénateur-maire de Chasseneuil-sur-Bonnieure.
    • André Chabanne (1914-1963), né à Cherves-Châtelars ; élève au collège de Chasseneuil, enseignant, résistant et député de la Charente. Il a donné son nom au lycée professionnel de la ville.
    • Fernand Legros (1931-1983), faussaire, y est décédé et enterré.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Rien n'indique l'époque de ces camps. Ils peuvent être médiévaux, comme le camp de Sainte-Sévère sur la voie d'Agrippa près de Jarnac, qu'on a dit romain.
    3. Révoqué.
    4. Démissionnaire.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. (oc) Jean Urroz, « Les noms des communes en Charente occitane », (consulté le )
    2. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
    3. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
    4. Carte IGN sous Géoportail
    5. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
    6. Carte du BRGM sous Géoportail
    7. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de La Rochefoucauld », sur Infoterre, (consulté le )
    8. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Unité urbaine 2020 de Chasseneuil-sur-Bonnieure », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    12. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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    17. Jean Nanglard, Cartulaire de l'église d'Angoulême, t. IX, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac, (1re éd. 1180), 296 p. (lire en ligne), p. 65
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