Cherves-Châtelars

Cherves-Châtelars (Cherves-Chastelars en limousin, dialecte occitan) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Pour les articles homonymes, voir Cherves (homonymie).

Cherves-Châtelars

L'église de Cherves.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Confolens
Intercommunalité Communauté de communes de Charente Limousine
Maire
Mandat
Gérard Louis Michel Morand
2020-2026
Code postal 16310
Code commune 16096
Démographie
Population
municipale
416 hab. (2018 )
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 48′ 41″ nord, 0° 32′ 52″ est
Altitude Min. 125 m
Max. 313 m
Superficie 30,68 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Charente-Bonnieure
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Cherves-Châtelars
Géolocalisation sur la carte : Charente
Cherves-Châtelars
Géolocalisation sur la carte : France
Cherves-Châtelars
Géolocalisation sur la carte : France
Cherves-Châtelars

    Géographie

    Localisation et accès

    Cherves-Châtelars est une commune de la Charente limousine situé à km à l'est de Chasseneuil et km au nord de Montembœuf.

    Elle est aussi à 17 km au nord-est de La Rochefoucauld, 39 km d'Angoulême, 28 km de Confolens.

    À l'écart des grands axes routiers, elle est principalement desservie par la D 16, route de Montmoreau à Confolens par Montbron et La Péruse qui passe au bourg. La D 27, route de Montembœuf à Chasseneuil passe en limite sud de la commune.

    Des départementales moins importantes traversent la commune et passent au bourg : la D 94 qui va de Massignac à Suaux et la D 178 qui va de Cherves à Chasseneuil.

    Des routes communales relient aussi Cherves aux villages alentour.

    Cherves-Châtelars est une commune assez importante en surface, plus de 30 km2, et elle fait partie du canton de Montembœuf.

    Hameaux et lieux-dits

    La commune comporte de nombreux hameaux.

    • Le Châtelars est situé à km au nord-ouest de Cherves. C'était une ancienne paroisse, avec prieuré et château.
    • Étamenat, situé au sud-ouest, avait une tuilerie.
    • Chez Limousin est situé près du bourg au sud-est.
    • les Mazouillères est au sud-est non loin de Montembœuf
    • Chevalerie est à l'est en direction de Mouzon, de même que le Breuil
    • etc.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Géologiquement, la commune a sa moitié orientale dans le Massif central et sa moitié occidentale dans le Bassin aquitain. En effet, au sud-est d'une ligne chez Verret, le bourg de Cherves et Montauvet, le terrain est occupé par du gneiss, roche métamorphique, et la moitié ouest par un plateau calcaire datant du jurassique inférieur, roche sédimentaire, recouvert par un dépôt tertiaire d'argile rouge à silex d'origine détritique. La roche apparaît surtout dans les flancs des vallées, comme le calcaire près du Gazon ou à la grotte des Fées près de la Bonnieure, et la roche métamorphique dans le bourg[1],[2],[3]. L'argile a été exploitée pour faire des tuiles à Étamenat ou à la Tuilière.

    Cette différence de roche se note dans la nature du paysage, légèrement plus vallonné à l'est, et tabulaire à l'ouest.

    La commune est coupée par de petites vallées assez profondes, formées par des ruisseaux descendant du sud-est, du massif de l'Arbre, premier mont du Massif central, et se dirigeant vers la Bonnieure au nord. Le bourg de Cherves se situe sur le flanc ouest d'une de ces vallées.

    L'amplitude des altitudes de la commune est donc assez importante : 125 m pour le point le plus bas situé au nord-ouest près de la Bonnieure, et 313 m au sud-est près de la crête du massif en limite avec Mouzon. Le bourg est à environ 200 m d'altitude et le plateau à l'ouest de la commune à une altitude de 230 m. Ce plateau est légèrement incliné vers l'ouest.

    Hydrographie

    La commune est limitée au nord par la Bonnieure, affluent de la Charente, qui coule vers l'ouest et qui prend sa source à quelques kilomètres près de Roumazières.

    La commune est traversée par des affluents de cette rivière, comme la Croutelle qui passe au pied de Cherves, ruisseau qui prend sa source au sud-est dans la commune voisine de Montembœuf. Le Caillou se jette dans la Croutelle sur sa rive droite, ainsi que le ruisseau de la Michelie plus au sud qui fait la limite de commune avec Montembœuf.

    Au nord-est de la commune on trouve les ruisseaux de Montauvet et de chez Guinot qui se rejoignent pour donner le ruisseau de Lassagne qui se jette dans la Bonnieure dans la commune de Mazières.

    À l'ouest sur le plateau d'Étamenat on ne trouve que quelques ruisseaux temporaires. Une perte est à signaler à l'est des Jaulières.

    La nature argileuse du terrain permet aussi quelques retenues d'eau, la plus importante étant celle du Gazon entre Cherves et le Châtelars sur la Croutelle.

    Climat

    Le climat est océanique aquitain dégradé, typique de la Charente limousine, partie occidentale du Massif central ; les températures y sont plus basses et les précipitations plus nombreuses que dans les trois quarts sud-ouest de la Charente.

    Végétation

    La commune est boisée environ à 40 %, surtout près du Châtelars.

    Urbanisme

    Typologie

    Cherves-Châtelars est une commune rurale[Note 1],[4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,4 %), prairies (35 %), forêts (23,9 %), zones urbanisées (1,9 %), terres arables (1,6 %), mines, décharges et chantiers (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Les formes anciennes du nom de Cherves sont Cherviis, Cervis (non daté)[10], et de celui du Châtelars sont Castellari, Castellaro, Chastellari vers 1300[11].

    L'origine du nom de Cherves remonterait indirectement du latin cannabis signifiant chanvre, ou d'un nom de personne gallo-roman Carvius[12],[Note 2].

    Castellar signifie « le grand château », « la forteresse » en ancien roman ou occitan[13].

    Langues

    La commune est dans la partie occitane de la Charente qui en occupe le tiers oriental, et de dialecte limousin[14]. Elle s’écrit Cherves-Chastelar en occitan[15].

    Histoire

    La voie romaine d'Agrippa, de Saintes à Lyon par Saint-Cybardeaux et Limoges, traversait la commune du sud-ouest au nord-est entre Cherves et le Châtelars par les Jaulières[16].

    L'église de l'ancienne paroisse du Châtelars était autrefois le siège d'un prieuré[17],[18] rattaché à l'ordre de Cluny.

    Sous l'Ancien Régime, les paroisses de Cherves et de Châtelars faisait partie avec celles de Mazerolles, Rouzède et Suaux de la baronnie de Manteresse, qui a appartenu à Étienne Chérade, comte de Montbron et de Marthon[19].

    Au début du XXe siècle, l'industrie était représentée par une petite minoterie, au Petit Moulin[18]. Depuis la seconde moitié du XXe siècle, une scierie importante occupe le haut du bourg.

    En 1845, la commune de Cherves a absorbé la commune de Châtelars[20] aussi appelée Châtelars-la-Rivière[21] et devient Cherves-du-Châtelard, avant de s'appeler Cherves-Châtelars[20].

    Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était desservie par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer économiques des Charentes, le Petit Mairat, allant d'Angoulême à Roumazières, et qui passait par Montbron et Montembœuf[18].

    Héraldique

    Blasonnement :
    Divisé en chevron : au 1er d’azur à deux fleurs de lis d’or surmontées d’un lambel à trois pendants d’argent, chaque pendant chargé d’un croissant de gueules, au 2e d’hermine ; au chevron abaissé de gueules brochant sur la partition.
    Commentaires : Blason de Cherves-Châtelars.

    Politique et administration

    La mairie
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    depuis 2001 En cours Gérard Morand SE Agriculteur
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].

    En 2018, la commune comptait 416 habitants[Note 3], en augmentation de 0,97 % par rapport à 2013 (Charente : −0,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
    1 1731 0071 0051 2971 2781 5951 6891 6711 596
    1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    1 5051 4851 3621 3951 4621 4171 4211 3401 304
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    1 3051 3081 0581 031946915869706731
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008 2013
    656608592520443434433431412
    2018 - - - - - - - -
    416--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    Pyramide des âges à Cherves-Châtelars en 2007 en pourcentage[25].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90  ans ou +
    2,4 
    11,4 
    75 à 89 ans
    15,6 
    22,7 
    60 à 74 ans
    22,7 
    19,5 
    45 à 59 ans
    16,1 
    19,5 
    30 à 44 ans
    18,0 
    12,7 
    15 à 29 ans
    10,4 
    13,6 
    0 à 14 ans
    14,7 
    Pyramide des âges du département de la Charente en 2007 en pourcentage[26].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90  ans ou +
    1,6 
    8,2 
    75 à 89 ans
    11,8 
    15,2 
    60 à 74 ans
    15,8 
    22,3 
    45 à 59 ans
    21,5 
    20,0 
    30 à 44 ans
    19,2 
    16,7 
    15 à 29 ans
    14,7 
    17,1 
    0 à 14 ans
    15,4 

    Remarques

    Cherves a absorbé Châtelars en 1845[20].

    Économie

    Industrie

    • Scierie

    Commerces

    • Boulangerie Babin Régis

    Tourisme

    • Holiday Home Cherves-Châtelars 50

    Équipements, services et vie locale

    Enseignement

    L'école

    L'école est un RPI entre Cherves-Châtelars, Lésignac-Durand et Massignac. Massignac accueille l'école primaire (maternelle et élémentaire), et Cherves et Lésignac les écoles élémentaires[27].

    Sports et activités

    • Tennis, foot, cyclisme, marche à pied, pêche.

    Autres services

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église paroissiale Notre-Dame et Saint-Pierre de Cherves. La façade est du XIIe siècle. Classée monument historique en 1930[28].
    Prieuré Sainte-Marie-Madeleine, au Châtelars
    • Prieuré Sainte-Marie-Madeleine, ruiné, situé au Châtelars. Fondé au XIIe siècle, il dépendait de l'abbaye de Cluny[29]. Les chapiteaux du transept sont classés MH en 1923[17].
    • Le château du Châtelars en dessous de l'ancien prieuré, date du XVIe siècle. Il consiste en un corps de logis encadré de deux tours rondes coiffées en poivrière, avec des fenêtres à meneaux. Il appartient à la famille Roux de Reilhac[29],[30].
    • Le logis du Gazon domine la vallée de la Croutelle et un étang. Il date du XVe siècle et appartenait initialement aux Chièvres[31].

    Personnalités liées à la commune

    Jumelages

    La place Wittring

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. A.Dauzat explique avec le nom saintongeais charve signifiant chanvre, mais il se trompe pour Cherves-Châtelars qui est dans le domaine occitan, contrairement à Cherves-de-Cognac.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
    2. Carte du BRGM sous Géoportail
    3. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de La Rochefoucauld », sur Infoterre, (consulté le )
    4. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. II, Angoulême, imprimerie Roux et Despujols, , 588 p., p. 113
    11. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 39,145,285
    12. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 186.
    13. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
    14. Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 55
    15. (oc) Jean Urroz, « Les noms des communes en Charente occitane », (consulté le )
    16. Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 159
    17. « Prieuré Sainte-Madeleine », notice no PA00104295, base Mérimée, ministère français de la Culture
    18. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 128
    19. Bulletin de la Société archéologique et historique de la Charente, « Une seigneurie à la belle étoile, la baronnie de Manteresse », (consulté le )
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. P.M. Barbichon, Dictionnaire complet de tous les lieux de la France et de ses colonies, Tétot Frères, , 1104 p. (lire en ligne), p. 565
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    25. « Evolution et structure de la population à Cherves-Châtelars en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    26. « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
    27. Site de l'inspection académique de la Charente
    28. « Église de Cherves », notice no PA00104294, base Mérimée, ministère français de la Culture
    29. Robert Dexant, Châteaux de Charente, Paris, Nouvelles Éditions latines, , 30 p., p. 11
    30. Catillus Carol, « Château du Châtelars, Cherves-Châtelars », (consulté le )
    31. Catillus Carol, « Le Gazon, Cherves-Châtelars », (consulté le )

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail de la Charente
    • Portail de l’Occitanie
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.