Bonnieux
Bonnieux est une commune française, située dans le département de Vaucluse en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. On appelle ses habitants les Bonnieulais.
Bonnieux | |||||
Bonnieux vu depuis Lacoste. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Vaucluse | ||||
Arrondissement | Apt | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Pays d'Apt-Luberon | ||||
Maire Mandat |
Pascal Ragot 2020-2026 |
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Code postal | 84480 | ||||
Code commune | 84020 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bonnieulais, Bonnieulaises | ||||
Population municipale |
1 260 hab. (2018 [1]) | ||||
Densité | 25 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 49′ 26″ nord, 5° 18′ 27″ est | ||||
Altitude | 420 m Min. 153 m Max. 715 m |
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Superficie | 51,12 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Apt (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Apt | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Géolocalisation sur la carte : Vaucluse
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | http://www.bonnieux.com | ||||
Il se distingue de la commune de Monieux plus au nord dans le même département, près de Sault.
Géographie
Bonnieux est un village perché, qui se situe sur le versant nord du massif du Luberon, entre le Grand et le Petit Luberon, face au village de Lacoste.
Il commande l'entrée nord de la combe de Bonnieux, qui débouche elle-même sur la combe de Lourmarin, nom usuellement utilisé pour désigner l'ensemble des deux combes, seul passage qui traverse le Luberon et sépare ce dernier en deux : Grand et Petit Luberon, mais tous deux issus du même massif montagneux.
Accès et situation
On y accède depuis Avignon par la D 900 (ex-route nationale 100) et la D 36 ; depuis Apt, au nord-est, par la D 3 ; depuis Lourmarin par la D 943 et la D 36.
La partie nord et ouest de la commune correspond aux terres agricoles de la plaine. À l'est, l'on trouve le plateau des Claparèdes. Enfin, au sud, le Luberon (combe de Lourmarin, forêt des cèdres, etc.).
La gare TGV la plus proche est la gare d'Avignon TGV. La commune est desservie par les sorties de l'autoroute A7 à Avignon Sud ou à Cavaillon.
Relief
Le village étant très pentu, on peut profiter d'une très belle vue sur le petit Luberon et, au nord, sur les plateaux des monts de Vaucluse.
La partie du nord à l'ouest du bourg est une plaine, la plaine du Calavon. L'est est principalement composé d'une partie du plateau des Claparèdes. Enfin, du sud-est au sud-ouest, le massif du Luberon.
Géologie
La commune fait partie du périmètre de la réserve naturelle géologique du Luberon, en raison de la proximité à des sites fossilifères exceptionnels.
Hydrographie
Le Calavon passe sur la commune au nord du bourg et l'Aigue Brun au sud.
Entre Lauris et Bonnieux, une galerie souterraine de 2 780 m, irrigue la vallée du Calavon en franchissant le Luberon. La Société du Canal de Provence fournit 6 millions de mètres cubes d'eau de la Durance chaque année depuis 1987. L'eau retenue dans un bassin de 6 000 mètres cubes à Bonnieux est ensuite acheminée sous pression aux viticulteurs, arboriculteurs et maraîchers. Sans l'eau de la Durance, les cerisiers de la vallée du Calavon ne seraient plus concurrentiels pour le fruit confit d'Apt, car la récolte mécanique oblige à reconstituer rapidement avec de l'eau les réserves de l'arbre secoué[2].
Sismicité
Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[3].
Communes voisines
La commune est entourée par Roussillon au nord, Apt à l'est - nord-est, Buoux à l'est, Lourmarin au sud, Lacoste à l'ouest et Goult au nord-ouest.
Climat
La commune est située dans la zone d’influence du climat méditerranéen. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée en latitude des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare. Protégée par le massif du Luberon, la commune est partiellement abritée du mistral.
La station météo la plus proche est celle de Pertuis[4].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 3 | 4 | 6 | 9 | 13 | 16 | 19 | 19 | 16 | 13 | 7 | 4 | 10,7 |
Température moyenne (°C) | 7 | 8 | 11 | 13,5 | 18 | 21,5 | 24,5 | 24,5 | 21,5 | 17 | 11 | 8 | 15,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 11 | 12 | 16 | 18 | 23 | 27 | 30 | 30 | 25 | 21 | 15 | 12 | 19,2 |
Précipitations (mm) | 35,3 | 21,3 | 21,9 | 40,6 | 26,7 | 14,6 | 8,2 | 18,3 | 57 | 52,3 | 39,1 | 25,6 | 361,1 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
11 3 35,3 | 12 4 21,3 | 16 6 21,9 | 18 9 40,6 | 23 13 26,7 | 27 16 14,6 | 30 19 8,2 | 30 19 18,3 | 25 16 57 | 21 13 52,3 | 15 7 39,1 | 12 4 25,6 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Après une année 2007 caractérisée par une très faible pluviométrie, 435 mm d'eau en pays d'Apt, 2008 avec 1 202 mm, soit 2,8 fois plus, se place juste derrière l'année 1968. Quant à la moyenne des températures, elle augmente de 0,5 °C, l'hiver et le printemps ayant été très doux. Le temps pluvieux a affecté la durée de l'ensoleillement, avec une centaine d'heures en dessous de la normale[5].
Mois | Janv. | Fév. | Mars | Avr. | Mai | Juin | Juil. | Août | Sept. | Oct. | Nov. | Déc. | Année |
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Températures moyennes (°C) | 6,9 | 7,7 | 8,7 | 11,9 | 17,2 | 20,5 | 22,7 | 22,4 | 17,9 | 13,8 | 8,3 | 4,6 | 13,6 |
Températures normales (°C) | 5,1 | 6,3 | 8,9 | 11,4 | 15,7 | 19,0 | 22,3 | 22,3 | 18,5 | 13,8 | 8,3 | 5,8 | 13,1 |
Écart avec la normale (°C) | + 1,8 | + 1,4 | - 0,2 | + 0,5 | + 1,5 | + 1,5 | + 0,4 | + 0,3 | - 0,6 | 0 | - 0,2 | - 1,2 | + 0,5 |
Moyenne mensuelle de précipitations (mm) | 103 | 43 | 23 | 126 | 157 | 38 | 12 | 29 | 187 | 122 | 160 | 202 | 1 202 |
Précipitations normales (mm) | 71 | 56 | 57 | 79 | 70 | 49 | 37 | 53 | 73 | 101 | 74 | 69 | 789 |
Écart avec la normale (mm) | + 32 | - 13 | - 34 | + 47 | + 87 | - 11 | - 25 | - 24 | + 114 | + 21 | + 86 | + 133 | + 413 |
Source : Le Pays d'Apt, no 191, février 2009 et station de référence météo : Apt (242 m) |
Épisode méditerranéen
Un épisode méditerranéen est un terme de météorologie qui désigne un phénomène produisant de très fortes pluies sur les reliefs du pourtour méditerranéen. Des flux d'air chaud, chargé d'humidité et remontant de la Méditerranée, provoquent de violents orages principalement sur les reliefs exposés au sud. Ils se produisent le plus souvent en automne, période où la mer Méditerranée est la plus chaude. Les exemples les plus récents sont l'inondation de Nîmes en 1988, les inondations qui ont frappé la vallée de l'Ouvèze et plus particulièrement la région de Vaison-la-Romaine en septembre 1992, les fortes pluies sur les départements du Gard et de Vaucluse en septembre 2010[6].
Urbanisme
Typologie
Bonnieux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Apt, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (51,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,8 %), zones agricoles hétérogènes (21,7 %), cultures permanentes (19 %), terres arables (9,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,2 %), zones urbanisées (1,8 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Toponymie
Le nom du lieu-dit la Canorgue est formé sur le provençal canorguia, féminin de canorgue : chanoine. Il fait référence soit à une collégiale, soit à un bien appartenant à un chapitre de chanoines[14].
La dénomination occitane de Bonnieux est Bonius.
Il s'agit d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romane en -(i)acum (forme latinisée du suffixe celtique continental -acon), suffixe locatif à l'origine, devenu également un élément marquant la propriété. La forme prise par ce suffixe dans domaine franco-provençal aboutit généralement à la terminaison -ieu, alors qu'ailleurs, c'est plutôt -(e)y / -(a)y (ou -ac dans le domaine d'oc).
Histoire
- 57 000 ans : occupation moustérienne de l’abri du Pont de la Combette[15].
En 3 av. J.-C., le Pont Julien (voie Domitienne) est édifié.
On a la trace, au VIe siècle, de la fondation d'un monastère sur l'emplacement du temple païen de Mithra.
En 972, le village a déjà une forteresse et des murailles.
Cité en 1103 Castrum Bonils, le village de Bonnieux relevait du comté de Forcalquier au XIIe siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le 29 juin 1220 avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Bonnieux, lui est donnée. Guillaume de Sabran conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250[16]. Le village est abandonné au XIIIe siècle, les habitants se réfugiant sous le château des Agoult.
Au début du XIVe siècle, Bonnieux devient terre pontificale et le demeure jusqu’au . Cette appartenance au domaine pontifical en fait une enclave dans les terres du comte de Provence, et lui donne de ce fait une place à part dans l’histoire de la région.
Le fief viticole de la Canorgue est érigé en comté par Benoît XIV le en faveur de Joseph de Méry, conseiller en la Cour des Aides de Provence[17].
Le , Bonnieux est transféré des Bouches-du-Rhône au Vaucluse.
Le , Bonnieux, comme tout le secteur du Luberon, est touché par un tremblement de terre. Le , un nouveau tremblement de terre frappe toute la Provence et se perçoit aussi en Luberon.
Politique et administration
Liste des maires
Fiscalité
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
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Taxe d'habitation (TH) | 11,02 % | 0,00 % | 7,55 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 13,25% | 0,00 % | 10,20 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 35,87 % | 0,00 % | 28,96 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 00,00 % | 18,00 % | 13,00 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[21].
En 2018, la commune comptait 1 260 habitants[Note 3], en diminution de 8,43 % par rapport à 2013 (Vaucluse : +1,79 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Économie locale
Tourisme
Le tourisme, comme pour tous les hauts-lieux du nord Luberon (Gordes, Ménerbes, Lacoste, Roussillon...), est une partie importante de l'activité économique locale. La variété architecturale et la diversité floristique du lieu (plateau des Claparèdes, forêt des cèdres) ont facilité le développement du tourisme.
Agriculture
La commune produit des vins AOC Ventoux et Luberon. À Bonnieux, le fief viticole de la Canorgue est érigé en comté par Benoît XIV le . Aujourd'hui dénommé Château de la Canorgue, ce domaine viticole tire son nom de canourgue qui nomme les chanoines en provençal[28]. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label Vin de pays d'Aigues[29].
Fleuron de la gastronomie française, la truffe est une spécialité provençale, puisque la région produit 80 % des truffes en France[30]. Le Vaucluse, autour du piémont du mont Ventoux est, avec la Drôme provençale, le premier producteur de Tuber melanosporum[31]. Son marché reste hors normes, car c'est la seule production à échapper aux inspecteurs de l'administration fiscale, aucune transaction n'étant réglée par chèque[31]. L'approche des fêtes de fin d'année fait exploser les prix. Mais les meilleures truffes sont celles du mois de janvier, période où elles sont à pleine maturité[30]. En saison, ce sont les marchés de Carpentras et de Richerenches, les plus importants de la région, qui fixent les cours. Les rabassiers (trufficulteurs) affirment, pour justifier les prix, que le « diamant noir » naît entre les pluies des deux Vierges.
La truffe se récolte jusqu'à 1 000 mètres d'altitude. Préférant les terrains calcaires, elle se développe toujours en symbiose avec le chêne blanc ou vert, le frêne et le charme. Il est affirmé que les plus fines poussent à l'ombre du tilleul[32]. Les trufficulteurs organisent chaque année des week-ends permettant de découvrir la rabasse in-situ sur les communes de Visan, Bonnieux, Monieux, Orange et Saint-Pierre-de-Vassols[30].
Il existe un marché de produits fermiers et saisonniers le vendredi matin.
Tous les ans, pendant le week-end de Pâques, le village accueille un marché potier.
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
- Le village est dominé par sa Vieille Église (ou église haute) du XIIe siècle, mêlant éléments romans et gothiques. Une autre église (église neuve) fut bâtie en 1870.
- Le prieuré Saint-Symphorien.
- Vestiges de tours et remparts du XIIe siècle.
- Hôtel de Rouville, belle demeure du XVIIIe siècle (ancienne mairie et annexe de la mairie actuelle).
- Le pont Julien, à 5 km au nord du village, est un édifice romain datant de l'an 3 av. J.-C. de la voie Domitienne, d'une portée de plus de 40 m. et qui fut en service routier sur le trajet de la D 149 jusqu'en 2005.
- La tour Philippe, construction d’un original, Philippe Audibert, à la fin du XIXe siècle qui « voulait voir la mer » depuis le Luberon[33],[34]. Elle a été dotée d'un phare au XXe siècle[réf. nécessaire].
- Le plateau des Claparèdes abrite de très nombreuses cabanes en pierre sèche, construites par les paysans du XIXe siècle pour servir d'abris temporaires ou saisonniers dans des parcelles éloignées de leur village d'origine [35].
- Le village possède un musée de la boulangerie[36], et une maison du livre et de la culture[37].
- La forêt de cèdres coiffant le Petit Luberon s'étend sur les communes de Bonnieux, Lacoste et Ménerbes, sur quelque 250 hectares. On y accède depuis Bonnieux en suivant la direction de Lourmarin. Avant de l'atteindre, vue sur la montagne Sainte-Victoire. Provenant de l'Atlas marocain, les cèdres ont été plantés sous Napoléon III, en 1862. Belles promenades à faire à pied l'été pour profiter de l'ombre, pas si répandue dans la région (l'hiver, le mistral rend l'endroit glacé).
- Bonnieux héberge un musée de la boulangerie
Habitat
Habitat perché
Ce type d'habitat est considéré comme typiquement provençal, il est surtout typiquement méditerranéen. Ces villages sis sur leur « acropole rocheuse », qui ont gardé leur aspect médiéval, forment par l'orientation des façades de leurs maisons - vers la vallée ou la voie de communication - un véritable front de fortification[38].
Fernand Benoit souligne leur origine quelquefois préhistorique en signalant que Cicéron, à propos des Ligures qui peuplaient la région, les dénomme castellani, c'est-à-dire habitants des castellas (Brutus, LXXIII, 256)[38].
Ces villages perchés se trouvent essentiellement dans les zones collinaires dont le terroir est pauvre en alluvions et où l'eau est rare. Ce qui est le cas général en Provence sauf dans la basse vallée du Rhône et dans celle de la Durance, où les terres alluvionnaires abondent et surtout où l'eau est facilement accessible pour chaque propriété grâce à un puits creusé dans la cour de la maison[39].
De plus, ce groupement en communauté refermée sur elle-même correspond à des régions de petites propriétés, où les seules terres fertiles se situent au fond de quelques vallons, et ce regroupement a facilité l'existence d'un artisanat rural indispensable aux villageois (charron, forgeron, etc.). À contrario, l'habitat dispersé implique de grands domaines qui tendent à vivre en autarcie. D'où la loi émise par Fernand Benoit « La misère groupe l'habitat, l'aisance le disperse »[39].
Maison en hauteur
Fernand Benoit explique que « son originalité consiste à placer les bêtes en bas, les hommes au-dessus ». Effectivement, ce type d'habitation, qui se retrouve essentiellement dans un village, superpose sous un même toit, suivant une tradition méditerranéenne, le logement des humains à celui des bêtes. La maison en hauteur se subdivise en une étable-remise au rez-de-chaussée, un logement sur un ou deux étages, un grenier dans les combles. Elle était le type de maison réservée aux paysans villageois qui n'avaient que peu de bétail à loger, étant impossible dans un local aussi exigu de faire tenir des chevaux et un attelage[40].
Elle se retrouve aujourd'hui dans nombre de massifs montagneux ou plateaux de la Provence occidentale[41].
Ces maisons datent pour la plupart du XVIe siècle, période où les guerres de religion imposèrent de se retrancher derrière les fortifications du village. Celles-ci finies, il y eut un mouvement de sortie pour établir dans la périphérie de l'agglomération des « maisons à terre », plus aptes à recevoir des bâtiments annexes[41].
En effet, ce type d'habitation, regroupant gens et bêtes dans un village, ne pouvait que rester figé, toute extension lui étant interdite sauf en hauteur. Leur architecture est donc caractéristique : une façade étroite à une ou deux fenêtres, et une élévation ne pouvant dépasser quatre à cinq étages, grenier compris avec sa poulie extérieure pour hisser le fourrage. Actuellement, les seules transformations possibles - ces maisons ayant perdu leur statut agricole - sont d'installer un garage au rez-de-chaussée et de créer de nouvelles chambres au grenier[42]. Pour celles qui ont été restaurées avec goût, on accède toujours à l'étage d'habitation par un escalier accolé à la façade[41].
La présence de terrasse ou balcon était une constante. La terrasse servait, en priorité, au séchage des fruits et légumes suspendus à un fil de fer. Elle était appelée trihard quand elle accueillait une treille qui recouvrait une pergola rustique. Quand elle formait loggia, des colonnettes soutenant un auvent recouvert de tuiles, elle était nommée galarié ou souleriè[43].
Maison à terre
Compartimenté dans le sens de la longueur, ce type de maison représente un stade d'évolution plus avancé que la « maison en hauteur ». Il est caractéristique de l'habitat dispersé[44]. C'est l'habitation traditionnelle des pays de « riche culture » et la lavande en fut une[45].
Ce type de maison est divisé en deux parties très distinctes dans le sens de la longueur. Le rez-de-chaussée est occupé par une salle commune dans laquelle est intégrée la cuisine. Très souvent se trouve à l'arrière un cellier contenant la réserve de vin et une chambre. Un étroit couloir, qui permet d'accéder à l'étage, sépare cet ensemble de la seconde partie réservée aux bêtes. Celle-ci se compose, dans la plupart des cas, d'une remise qui peut servir d'écurie et d'une étable. L'étage est réservé aux chambres et au grenier à foin qui correspond par une trombe avec l'étable et l'écurie[45].
À cet ensemble, s'ajoutaient des annexes. Une des principales était la tour du pigeonnier, mais la maison se prolongeait aussi d'une soue à cochons, d'une lapinière, d'un poulailler et d'une bergerie[45].
Alors qu'aucune maison en hauteur ne disposait de lieu d'aisance, même en ville, la maison à terre permet d'installer ces « lieux » à l'extérieur de l'habitation. Jusqu'au milieu du XXe siècle, c'était un simple abri en planches recouvert de roseaux (canisse) dont l'évacuation se faisait directement sur la fosse à purin ou sur le fumier[45].
La construction d'un tel ensemble étant étalée dans le temps, il n'y avait aucune conception architecturale pré-établie. Chaque propriétaire agissait selon ses nécessités et dans l'ordre de ses priorités. Ce qui permet de voir aujourd'hui l'hétérogénéité de chaque ensemble où les toitures de chaque bâtiments se chevauchent généralement en dégradé[46].
Chaque maison se personnalisait aussi par son aménagement extérieur. Il y avait pourtant deux constantes. La première était la nécessité d'une treille toujours installée pour protéger l'entrée. Son feuillage filtrait les rayons de soleil l'été, et dès l'automne la chute des feuilles permettait une plus grande luminosité dans la salle commune. La seconde était le puits toujours situé à proximité. Il était soit recouvert d'une construction de pierres sèches en encorbellement qui se fermait par une porte de bois, soit surmonté par deux piliers soutenant un linteau où était accrochée une poulie permettant de faire descendre un seau. L'approvisionnement en eau était très souvent complété par une citerne qui recueillait les eaux de pluie de la toiture[46].
Le pigeonnier devint, après la Révolution la partie emblématique de ce type d'habitat puisque sa construction signifiait la fin des droits seigneuriaux, celui-ci étant jusqu'alors réservé aux seules maisons nobles. Il était soit directement accolé à la maison, mais aussi indépendant d'elle. Toujours de dimension considérable, puisqu'il était censé ennoblir l'habitat, il s'élevait sur deux étages, le dernier étant seul réservé aux pigeons. Pour protéger ceux-ci d'une invasion de rongeurs, son accès était toujours protégé par un revêtement de carreaux vernissés qui les empêchait d'accéder à l'intérieur[45].
Maison à cour
Ce type d'habitation est composé de bâtiments et de dépendances ordonnés autour d'une cour centrale. Cet ensemble est caractéristique des grands domaines céréaliers et prend souvent l'aspect d'un château avec des murs flanqués d'échauguettes et des tours d'angle. Il est adapté à une vie agricole où le climat n'impose pas une grange pour engranger les javelles de blé avant le dépiquage, celui-ci ayant lieu aussitôt les gerbes coupées sur l'aire de terre battue. Dans ce mode culturel, les grains sont entrés en sacs dans une remise tandis que les moissonneurs élèvent les meules de paille avec comme seule protection contre la pluie un mélange de poussier et de terre glaise. Seul est rentré le fourrage[47].
Maison à tours
C'est le style des grandes maisons seigneuriales qui va traverser les siècles même après la Renaissance. Il s'agit de bâtisses isolées, avec ou sans cour intérieure, dont la façade est flanquée de deux tours ou qui est protégée par quatre tours d'angle[48].
La fortification des maisons de campagne est une pratique fort ancienne. Elle se retrouve, dès le haut Moyen Âge, avec le castellum dont celles de Provence reprennent le plan avec ses tours d'angle. C'est un héritage romain puisque nombre de villæ rusticæ furent protégées par des tours[48].
Cabanon
L'existence de cette « maisonnette des champs » est toujours liée à une activité agricole qui contraint le paysan à rester éloigné de sa résidence habituelle. Dans son étude sur l'habitat rural, Fernand Benoit envisage à la fois le cas du pastoralisme et celui du sédentarisme. Pour le premier, la transhumance, qui permet aux troupeaux d'estiver dans les alpages, implique l'usage d'un habitat sur place de « type élémentaire » pour le berger. Suivant le lieu, il prend l'aspect d'un jas en pierre sèche ou d'une cabane édifiée en matériaux composites. Ce refuge lui sert à la fois d'abri et de laiterie[49].
Pour le paysan sédentaire, c'est l'éloignement de ses cultures qui impose un habitat aménagé près de son champ. Dans ce dernier cas, le cabanon correspond à un véritable habitat saisonnier qui est utilisé lors des travaux de longue durée[49].
Ces cabanons, qui se trouvent à l'orée ou au centre du champ, avaient aussi un rôle d'affirmation sociale pour le paysan. Ils étaient considérés comme « le signe de la propriété sur une terre qu'il entendait distinguer du communal »[49].
Borie
On nomme ainsi en Provence une cabane de pierre sèche. Le terme de borie est issu du latin boria - déjà référencé dans le quartier Borianum d'Arles - et s'orthographie bori en provençal. Elle est aussi dénommée cabanon pointu dans les Alpes provençales (région de Forcalquier). Ce type de construction réalisé uniquement en pierres sèches, permettait au paysan de stocker (serrer en provençal) ses instruments agraires, protéger sa récolte ou plus spécifiquement sa réserve d'eau et, au besoin, d'y passer la nuit. La borie était donc une annexe de l'habitat permanent[49]. Ce type de construction en pierre sèche est facilité par l'épierrage des champs. En Provence, il est courant dans les régions montueuses, de plateaux secs, des coteaux travaillés en restanques[50].
Personnalités liées à la commune
Les viguiers et maires ayant marqué Bonnieux :
- Jean Baptiste de Terris (1734-1817), viguier, docteur en médecine de l'université d'Avignon,
- Joseph-Marie de Terris (1775-1857), maire de Bonnieux, élu au conseil général du Vaucluse[51].
Personnalités nées dans la commune :
- Les frères Joseph-Stanislas-François-Alexis Rovère et Siméon Rovère, le premier membre de la Convention, le deuxième évêque constitutionnel de Vaucluse, qui démissionna en 1794.
- Mgr Louis Paul Rastouil (1884-1966), évêque de Limoges.
Personnalités décédées dans la commune :
- Wang Jian (1961[52]-2018), milliardaire chinois co-fondateur du groupe d'aviation HNA Group, se tue accidentellement le en chutant d'une douzaine de mètres d'un parapet de la rue du Castelas, en tentant de prendre des photos de la Forêt des cèdres du Luberon[53],[54].
Personnalités résidant ou ayant résidé à Bonnieux :
- Daniel Auteuil et Emmanuelle Béart y ont vécu quand ils étaient mariés.
- Edouard Loubet, chef doublement étoilé de La Bastide de Capelongue.
- Jack Lang, Danièle Évenou et Georges Fillioud.
- Georges Soteras (1917-1990), peintre né en Espagne, a longtemps vécu au village et y est décédé.
- L'architecte Georges Candilis y posséda une maison de vacances (la Croupatière), où il organisa une réunion du Team X en juin 1977.
- Edy Legrand (1892-1970), peintre, graveur et illustrateur, né à Bordeaux et mort à Bonnieux.
- Maurice Ronet (1927-1983), acteur, y a longtemps séjourné ; il y est enterré - une rue porte son nom près de son ancienne résidence.
- Denis Brihat, photographe.
- John Malkovich, acteur, y possède une propriété.
- Jean des Vallières (1895 – 1970) (marié à Rose-Marie de Terris), militaire, écrivain et homme de cinéma. Il est enterré au cimetière. Il a notamment écrit (pour ce qui concerne la Provence) : Les Filles du Rhône en 1938 aux Éditions Albin Michel, Le Chevalier de la Camargue : Folco de Baroncelli, marquis de Javon en 1956 aux Éditions André Bonne (prix Boudonnot décerné par l'Académie française), Mademoiselle de Mallemort en 1960 aux Éditions Albin Michel et Découverte de la Provence en 1965.
- Hervé des Vallières (1921-2005) (fils de jean des Vallières), directeur artistique, publicitaire et dessinateur humoristique (sous le nom d'Hervé). Il descendait par sa mère en ligne directe de Noble O'Terris (son nom ayant été transformé ultérieurement en de Terris) arrivé à Bonnieux au XVe siècle en provenance d'Écosse[55],[56]. Hervé des Vallières est enterré au cimetière, tout comme sa fille Patricia Saguez de Breuvery (artiste-peintre).
- Jean-Paul Clébert, écrivain, auteur notamment de Paris insolite et de nombreux écrits sur la Provence, est enterré à Bonnieux où il vécut de nombreuses années avant de s'installer, en 1968, à Oppède-le-Vieux.
- Chantal Dupuy-Dunier, poétesse, y séjourna souvent dans sa famille. Plusieurs de ses recueils évoquent Bonnieux, dont Initiales (Prix Artaud 2000) et Éphéméride, 2009.
Héraldique
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Les armes peuvent se blasonner ainsi : D'azur à la clef d'or, à la lettre B capitale du même brochant sur le tout. [57] |
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Bonnieux au cinéma
Le village figure dans plusieurs productions audiovisuelles, dont :
- Une année en Provence, série TV de la BBC adaptée du livre éponyme de Peter Mayle, tourné partiellement à Bonnieux ;
- Une grande année de Ridley Scott, d'après un roman de Peter Mayle, tourné au Château La Canorgue sur le territoire de la commune ;
- le troisième épisode de la première saison de la série britannique Absolutely Fabulous tourné en partie à Bonnieux, où Edwina et Patsy viennent faire un séjour ;
- Swimming Pool de François Ozon, tourné principalement au village voisin de Ménerbes, mais dont quelques séquences sont tournées à Bonnieux ;
- une des cinq séquences de Visages, villages d'Agnès Varda et JR est tournée à Bonnieux.
Galerie d'images
- Maison au cœur de la combe de Bonnieux.
- Bonnieux, village perché, domine la plaine.
- Le marché à Bonnieux.
- Vue aérienne.
- Ruelle de Bonnieux.
- Ruelle caladée.
- La tour Philippe.
- L'église de Bonnieux.
- Ancienne gare de Bonnieux.
- Le pont Julien.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Recensement 2010 », INSEE.
- « L'eau de la Durance passe sous le Luberon depuis 30 ans », France Bleu, (lire en ligne, consulté le ).
- Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48.
- « Station météo la plus proche », MSN Météo.
- Roland Sautel, Le Pays d'Apt, no 191, février 2009, p. 13.
- Épisode méditerranéen sur le site pluiesextremes.meteo.fr
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Apt », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Géraud Lavergne, « Les noms de lieux d'origine ecclésiasticque » (sic), Revue d'histoire de l'Église de France, Tome 15, no 68, 1929, p. 324.
- Voir mairie avec compte rendu des fouilles SRA et DRAC).
- Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe-XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 486.
- Cf. Robert Bailly, Dictionnaire des communes de Vaucluse, Éd. Barthélemy, 1985. Aujourd'hui dénommé Château de la Canorgue, ce domaine viticole tire son nom de canourgue qui nomme les chanoines en provençal.
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
- « Impôts locaux à Bonnieux », taxes.com.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Enseignement publique primaire en Vaucluse », Académie Aix-Marseille.
- « Carte scolaire du Vaucluse », Conseil général de Vaucluse, .
- « Cartes scolaire des lycèes de Vaucluse », Inspection académique de Vaucluse.
- « Cité scolaire d'Apt », Académie Aix-Marseille.
- Robert Bailly, Dictionnaire des communes de Vaucluse, Éd. Barthélemy, 1985.
- Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
- Truffe, le diamant noir de la Provence
- Jacques Galas, Le mont Ventoux. Encyclopédie d'une montagne provençale, Alpes de Lumières (ISBN 978-2-906162-92-1), p.111.
- Jean-Pierre Saltarelli, Les Côtes du Ventoux, origines et originalités d'un terroir de la vallée du Rhône, Le Pontet, A. Barthélemy, Avignon, 2000, , 207 p. (ISBN 2-87923-041-1), p. 180.
- « Tour Philippe - histoire et anecdote - monument », sur Luberon.fr, (consulté le ).
- « chroniques1 », sur archipal.pagesperso-orange.fr (consulté le ).
- Ces constructions, sous le nom de bories, ont fait l'objet en 1965 d'un livre (Pierre Desaulle, Les bories de Vaucluse, région de Bonnieux. La technique, les origines, les usages, Picard, Paris, 1965, 271 p.) et en 1978 d'un article (L'architecture rurale en pierre sèche face à l'imposture : le mythe desaullien de la borie celtique, dans L'architecture rurale en pierre sèche, t. 2, 1978, p. 194-205).
- « site du musée », sur avignon-et-provence.com (consulté le ).
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- Fernand Benoit, op. cit., p. 43.
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- Fernand Benoit, op. cit., p. 48.
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- Fernand Benoit, op. cit., p. 61.
- Fernand Benoit, op. cit., p. 69.
- Fernand Benoit, op. cit., p. 71.
- Armorial de la noblesse du Vaucluse, du Comtat Venaissin, d'Avignon, de la Principauté d'Orange (voir famille de Terris) de Mr Gallian (http://jean.gallian.free.fr/comm2/t/terris.html).
- Monsieur Wang Jian fait commandeur dans l’ordre de Tahiti Nui, Tahiti News, 4 juillet 2014 (mention de son année de naissance)
- Un touriste chinois se tue en voulant prendre des photos en Luberon, francebleu.fr, 3 juillet 2018
- France : le patron du groupe chinois HNA meurt en se faisant prendre en photo, romandie.com, dépêche AFP du 4 juillet 2018
- [PDF] Partie de la généalogie des de Terris.
- Heraldique et Généalogie, no 122, page 53.
- Armorial des Communes de Vaucluse (Conseil Général du Vaucluse).
Pour approfondir
Articles connexes
Bibliographie
- Fernand Benoit, La Provence et le Comtat Venaissin, Arts et traditions populaires, éd. Aubanel, Avignon, 1975, (ISBN 2-7006-0061-4).
- Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, (1re éd. 1857), 400 p. (lire en ligne).
- Elisabeth Sauze et Jean-Pierre Muret, Bonnieux, Cité des Papes en Luberon, Éditions Pour Le Luberon, Lauris, 2008.
Liens externes
- Site de la mairie de Bonnieux
- Bonnieux sur le site de l'Institut géographique national
- Découverte de la galerie souterraine entre Lauris et Bonnieux sur le site de France Bleu Vaucluse
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