Beaucourt
Beaucourt est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté.
Pour les articles homonymes, voir Beaucourt (homonymie).
Beaucourt | |||||
Vue de la ville de Beaucourt. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Territoire de Belfort | ||||
Arrondissement | Belfort | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Sud Territoire | ||||
Maire Mandat |
Thomas Biétry 2020-2026 |
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Code postal | 90500 | ||||
Code commune | 90009 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Beaucourtois(es) | ||||
Population municipale |
5 014 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 1 013 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 29′ 12″ nord, 6° 55′ 34″ est | ||||
Altitude | Min. 375 m Max. 575 m |
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Superficie | 4,95 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Beaucourt (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Montbéliard (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Delle | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Territoire de Belfort
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | beaucourt.fr | ||||
Beaucourt, qui dépend à l'origine du comté de Montbéliard, possède une histoire essentiellement liée à la dynastie manufacturière Japy, dont la démarche sociale et paternaliste a façonné la ville et les habitants. C'est Frédéric Japy qui, à la fin du XVIIe siècle a donné son essor industriel à Beaucourt en créant une usine d'horlogerie qui connaîtra un rayonnement considérable au XIXe siècle. À partir de 1910 et jusqu'en 1975, la machine à écrire Japy perpétuera ce renom auquel contribueront également des fabrications aussi diverses que la quincaillerie, la serrurerie, les pompes, la lustrerie, etc.
Troisième ville du Territoire de Belfort et ancien chef-lieu du canton de Beaucourt, la ville se situe au cœur du Grammont, un des sommets de la chaîne jurassique du Lomont.
Marquée par ce passé industriel, Beaucourt est aujourd’hui un centre actif, une ville de campagne à deux pas d’importantes agglomérations (Pays de Montbéliard et Belfort), autant d’atouts pour son développement urbain, économique et touristique. Différents projets urbains comme la réalisation d'un grand lotissement dans les Hauts de Beaucourt, l'aménagement du centre-ville, la reconversion des usines Fonteneilles ou encore la requalification urbaine et sociale du quartier des Champs Blessonniers vont redessiner la ville pour les années futures.
Ses habitants sont appelés les Beaucourtois.
Géographie
Localisation
La ville est située à 15 km de Montbéliard et 28 km de Belfort[1], à cheval entre le Doubs et le Territoire de Belfort. La gare de Belfort - Montbéliard TGV n'est pas très loin et la frontière suisse se trouve à moins de 10 km. Au pied du Grammont, elle est entourée par plusieurs villages, et située dans l'aire urbaine de Montbéliard[2].
Dampierre-les-Bois (Doubs) | ||||
Dasle (Doubs) |
N | Badevel (Doubs) | ||
O Beaucourt E | ||||
S | ||||
Montbouton | Saint-Dizier-l'Évêque |
Géologie, relief et hydrographie
Beaucourt est située sur les derniers vallonnements du massif du Jura en bordure extrême ouest de la fosse d'Alsace, à proximité de la porte de Bourgogne. De par sa situation, c'est un lieu de passage très fréquenté, de ce fait, dès les temps les plus reculés, ce lieu est habité. La proximité des abondantes sources autour du Grammont en ont fait un endroit de prédilection pour l'établissement des premiers sédentaires. Beaucourt est située au pied de la colline nommée le Grammont. Ce sommet fait partie de la chaîne des Lomonts (altitude : 579 mètres). En arrière du Grammont, côté sud, s'étend un vaste plateau sur lequel sont placés les villages de Montbouton, Abbévillers, Croix, Villars-le-Sec et Saint-Dizier-l'Évêque[3].
Le Grammont présente sur son sommet une assez vaste croupe dont l'extrémité nord était occupée par un camp néolithique. Ce dernier est encore bien conservé. À l'ouest et à l'est, il est bordé par de pentes abruptes et des roches escarpées. Le sud est protégé par un mur de pierres, très important vu ses ruines. Au nord, il y a un vallum[4]. Toute la colline est parsemée de tombes de cette époque : des tumulus. On peut supposer qu'étant donné sa situation le site du Grammont est principalement un lieu administratif et religieux, une sorte de résidence des chefs. Le Grammont est favorisé par les découvertes depuis le XIXe siècle, où les premières fouilles importantes ont été réalisées autour des années 1870. Le Dr Muston rapporte un inventaire détaillé dans son livre L'histoire d'un village. C'est en tout cas un lieu très prisé des Beaucourtois et aussi des touristes[3].
La particularité de Beaucourt est l'absence de cours d'eau coulant dans la commune. Pourtant, on dénombre pas moins de sept fontaines dont une n'étant plus utilisée.
Climat
Beaucourt est soumise à un climat semi-continental ou dit « dégradé ». Elle subit, d'une part, des précipitations importantes tant en quantité qu'en fréquence et, d'autre part, des hivers rudes avec de fortes gelées et de la neige et des étés chauds et secs. D'une manière générale, le climat de Beaucourt se caractérise par une forte variabilité, tant au cours d'une saison que d'une année à l'autre.
Pistes cyclables
Il n'existe pas de piste cyclables dans la ville même de Beaucourt mais une piste longeant le bois de la gare relie les communes de Dasle et Dampierre-les-Bois en passant par la zone artisanale Les Popins qui est partagée avec Beaucourt. Cette piste se situe sur l'ancien tracé du chemin de fer de la ligne ligne de Montbéliard à Morvillars déposée en 1988.
Urbanisme
Typologie
Beaucourt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Beaucourt, une agglomération inter-départementale regroupant 4 communes[8] et 8 464 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Malgré un développement important au sein du bassin industriel montbéliardais, Beaucourt a eu une urbanisation plutôt limitée contrairement à la zone allant de Montbéliard à Valentigney. On remarque que l’urbanisation de Beaucourt est plutôt concentrée, que la ville est restée à l’échelle de village. Cela s’explique par son contexte paysager particulier. En effet, la ville est ceinturée de cultures et de bois dont elle tient d’ailleurs son nom « Bocourt » signifie « village des bois ».
Le sud du Territoire de Belfort est composé de vastes espaces vallonnés composés d’étangs, de forêts et de champs cultivés. Beaucourt n’échappe donc pas à la règle avec son relief vallonné. En analysant de plus près la composition urbaine de Beaucourt, on remarque son urbanisation s’est faite le long du relief principal sur lequel se trouvent les usines Japy. Il y a un enroulement du bâti autour du site des Fonteneilles, la ville s’est développée concentriquement autour de cette zone.
Les usines Japy, desservies par la route départementale, se trouvent à proximité du centre-ville actuel, et plus particulièrement à l’articulation des deux masses bâties. Jusqu’il y a encore peu de temps, le site des Fonteneilles se trouvait dans un « bras vert » composé par le parc municipal des Cèdres et les grands champs au sud des usines, aujourd’hui investis par un projet de lotissement. Cette trame verte marquait une coupure entre la partie ouest et est de la ville. Mais cette séparation s’exprime également au niveau des équipements. La partie sud-ouest de la ville ne bénéficie d’aucun équipement et se trouve un peu en marge de la ville et de la vie associative.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (41 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (33,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (41 %), forêts (32,2 %), zones agricoles hétérogènes (22,8 %), terres arables (3,9 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Morphologie urbaine
- Centre-ville
- Place de la République
- Place Roger-Salengro
- Cité Bornèque
- Les Mésanges
- Z.A les Popins
- Cité Ducrot
- Cités ouvrières
- Cité Adolphe-Japy
- Cité du Châtelot
- Parc Warnery
- Cité Bellevue
- La Tuilerie
- Champ de Mars
- Le Crêt
- Champs Blessonniers
- Charme
- Cité du Temple
- Le Courbot
- Le Chatillon
- Charmottes
- Le Nécaron
- Le Tillot
- Le Tombois
- Les Castors
- La Pâle au rouge
- Fonteneilles
- Parc des Cèdres
- Les Vignes
- La Fontenotte
- Mont de Dasle (anciennement La Combotte)
- Les Brières
- Les Épicéas
- Cité Pierre-Japy
- Hauts de Beaucourt (anciennement Les Grands Champs)
Logement
En 2008, on comptait 2 369 logements dont 2 055 (86,7 %) résidences principales, 290 (12,2 %) logements vacants et seulement 24 (1 %) résidences secondaires dans la commune. 51,1 % sont des maisons et 46,3 % sont des appartements. La majorité des résidences principales (44,6 %) ont été construites avant 1949 et 53,3 % de la population vivent depuis plus de dix ans dans la même résidence. De ce fait, 53,5 % des Beaucourtois sont propriétaires de leur logement contre 44,6 % de locataires[15].
Projets d'aménagements
En 2002, dans le cadre de son projet de ville, la municipalité de Beaucourt a souhaité l’urbanisation du secteur dit des Grands Champs. Cette réserve forestière d’environ sept hectares, appartenant à la SAFC[Qui ?], a fait l’objet, en concertation avec l’agence d’urbanisme du Territoire de Belfort et la commission urbanisme, d’une attention toute particulière pour donner une image résidentielle à cette zone. Ainsi, sa situation privilégiée sur une colline offrant une vue lointaine et dégagée, de même que les restes d’ornement du château, aujourd’hui disparus, ont été des points forts du schéma d’urbanisation proposé. En termes d’aménagement des espaces, l’allée des tilleuls, élément majeur, sera conservée et prolongée jusqu’au bois. Sera créée, ainsi, une promenade qui, à travers les Grands Champs, conduira à l’intersection des rues de Montbouton et de la Charme pour ainsi rejoindre le Champ de Mars avec son panorama ainsi que le Parc des Cèdres. Des espaces piétonniers secondaires seront aménagés pour permettre d’admirer des arbres centenaires. Il est à noter que cet aménagement devrait également voir l’aboutissement d’une étude novatrice et écologique en matière de récupération et d’évacuation des eaux de pluie. Des bassins de rétentions de ces eaux pluviales seront créés et devraient permettre d’aménager des jardins humides et de senteurs.
Une première tranche d’environ trente lots vit le jour en 2004. Dans un second temps, la ville se penchera sur l’aménagement de l’ancienne Fonderie qui pourrait accueillir de petites maisons de ville. Ainsi, la réalisation de ce projet permettra un développement plus harmonieux de Beaucourt dans un environnement sauvegardé et répondra aux nombreuses sollicitations en matière d’habitations individuelles.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Boocort en 1147, Boocurt en 1162[16], puis Bocourt en 1317[17].
Il s'agit d'une formation médiévale en -court au sens ancien de « cour de ferme ». Le premier élément Beau-, comme l'indiquent les formes anciennes et comme c'est généralement le cas pour les noms en -court, est un nom de personne germanique[18]. L'appellatif toponymique court est issu du gallo-roman * CORTE ou * CURTE, lui-même du latin cohors / cohortis, il a donné le français cour, orthographié sans t, en raison d'une mauvaise étymologie d'après le latin curia.
L'anthroponyme germanique que l'on identifie dans Beaucourt est certainement Bodo[17],[16], devenu Boo- à la suite de la lénition du [d] intervocalique, caractéristique de la langue d'oïl. Il s'agit d'un nom de personne extrêmement fréquent en toponymie. Attraction graphique du mot « beau », bien que le terme « cour » soit féminin. Homonymie probable avec les nombreux autres Beaucourt. Située près d'une colline appelée le Grammont, Beaucourt tire son surnom de celle-ci : la cité du Grammont[19].
Histoire
Tout près de Beaucourt se trouve un plateau, le Grammont, sur lequel l'homme du Néolithique établit un camp fortifié important abritant entre autres de nombreuses sépultures. Plus tard fut construite par les Romains une route militaire importante reliant Mandeure à l'Alsace et qui traversait le territoire de la commune, venant de Dasle et se dirigeant vers Delle ; des traces de constructions romaines ont été mises au jour[20]. Le nom de Beaucourt est cité déjà au XIIe siècle, le village est alors à la frontière entre l'évêché de Bâle et celui de Besançon. Il faisait partie au Moyen Âge de la mairie de Saint-Dizier-l'Évêque et de la prévôté de Delle. En décembre 1320, Jeanne de Montbéliard, fille de Renaud de Bourgogne et comtesse de Ferrette, affranchit deux serfs de Beaucourt, pratique courante à cette époque où la propriété du sol va de pair avec celle des gens qui le cultivent[21].
L'histoire de la ville que devient Beaucourt au cours du XIXe siècle, est indissociable de celle de la famille Japy, implantée à Beaucourt depuis le XVIe siècle. Frédéric Japy, né en 1749, fils de forgeron, a appris le métier d'horloger au Locle (Suisse). De retour à Beaucourt, il invente machines et outillages qui permettent la fabrication de pièces d'horlogerie en série par des ouvriers peu qualifiés. Ces derniers sont regroupés dans un familistère, ensemble immobilier regroupant ateliers, logements, lieu de culte, école, magasin d'alimentation[22]…
L'entreprise Japy se développe très rapidement et d'environ cinquante ouvriers en 1777, elle emploie 3 200 personnes en 1851. La diversification des fabrications est grande : quincaillerie, lampes, outillage, matériel agricole et par la suite : pompes, moteurs à explosion, matériel électrique, casseroles et objets ménagers, machines à écrire… Des établissements sont construits dans les localités voisines : Fesches-le-Châtel, Audincourt[22].
La commune, desservie depuis 1868 par la gare de Beaucourt - Dasle sur la ligne de Montbéliard à Morvillars, se dote, de 1904 à 1940, d'une ligne de tramway électrique exploitée par la compagnie des Tramway beaucourtois, afin d'assurer le transport de passagers et de marchandises entre la ville et la gare. Le trafic voyageur sur la ligne de chemin de fer cesse en 1939.
La construction de bâtiments par les Japy ne concerne pas seulement les châteaux familiaux et les usines : un temple et un presbytère protestant, des maisons et cités pour le personnel et divers établissements publics sont financés par la grande famille bourgeoise. Beaucoup de ces constructions ont survécu au démantèlement de la société dans les années 1950 et ont été réhabilitées. L'une des anciennes usines, la Pendulerie, abrite le Musée Japy[22].
La commune a été décorée, le 11 novembre 1948, de la Croix de guerre 1939-1945[23].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune instituée lors de la Révolution française se trouvait alors dans le département du Haut-Rhin. À la suite de la défaite française lors de la guerre franco-allemande de 1870 et du traité de Francfort l'Allemagne a annexé l'Alsace-Moselle, à l'exception de l'arrondissement de Belfort, qui devient le département du Territoire de Belfort, dont fait partie la commune.
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la première circonscription du Territoire de Belfort.
Elle faisait partie de 1793 à 1970 du canton de Delle, année où elle devient le chef-lieu du canton de Beaucourt[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune réintègre le canton de Delle dont la composition est alors modifiée.
Intercommunalité
Depuis le [25], la commune fait partie de la communauté de communes du Sud Territoire, créée le [26].
Tendances politiques et résultats
- Élections présidentielles
Résultats des deuxièmes tours :
- Élection présidentielle de 2002 : 77,03 % pour Jacques Chirac (RPR), 22,97 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 78,00 % de participation[27].
- Élection présidentielle de 2007 : 51,14 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 48,86 % pour Ségolène Royal (PS), 83,05 % de participation[28].
- Élection présidentielle de 2012 : 52,96 % pour François Hollande (PS), 47,04 % pour Nicolas Sarkozy (UMP), 73,03 % de participation[29].
- Élections législatives
Résultats des deuxièmes tours :
- Élections législatives de 2002 : 52,25 % pour Damien Meslot (UMP), 47,75 % pour Raymond Forni (PS), 64,79 % de participation[30].
- Élections législatives de 2007 : 57,32 % pour Damien Meslot (UMP), 42,68 % pour Anne-Marie Forcinal (PS), 62,75 % de participation[31].
- Élections législatives de 2012 : 54.67 % pour Damien Meslot (UMP), 45.33 % pour Anne-Marie Forcinal (PS), 63.75 % de participation[32].
- Élections européennes
Résultats des deux meilleurs scores
- Élections européennes de 2004 : 34,69 % pour Pierre Moscovici (PS), 18,15 % pour Joseph Daul (UMP), 40,84 % de participation[33].
- Élections européennes de 2009 : 27,37 % pour Joseph Daul (UMP), 21,64 % pour Catherine Trautmann (PS), 36,44 % de participation[34].
- Élections européennes de 2014 : 33,42 % pour Florian Philippot (FN), 26,64 % pour Nadine Morano (UMP), 40,68 % de participation[35].
- Élections régionales
Résultats des deux meilleurs scores
- Élections régionales de 2004 : 52,70 % pour Raymond Forni (PS), 42,41 % pour Jean-François Humbert (UMP), 65,80 % de participation[36].
- Élections régionales de 2010 : 45,85 % pour Marie-Guite Dufay (PS), 36,22 % pour Alain Joyandet (UMP), 54,35 % de participation[37].
- Élections cantonales et départementales
Résultats des deuxièmes tours
- Élections cantonales de 2008 : 60,26 % pour Cédric Perrin (UMP), 39,74 % pour Marie-Paule Berthelot (PS), ?? % de participation.
- Élections municipales
Résultats des deuxièmes tours
- Élections municipales de 2008 : 50,19 % pour Cédric Perrin (UMP), 28,67 % pour Guy Berthelot (DVG), ?? % de participation[38].
- Élections municipales de 2014 : 75,37 % pour Cédric Perrin (UMP), 24,62 % pour Guy Berthelot (PS), 68,82 % de participation[39].
- Élections référendaires
- Référendum de 2000 relatif au quinquennat présidentiel : 83,51 % pour le Oui, 16,49 % pour le Non, 27,01 % de participation[40].
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l’Europe : 34,65 % pour le Oui, 65,35 % pour le Non, 67,89 % de participation[41].
Administration municipale
Le conseil municipal est constitué de 29 élus[42]
Le maire dispose pour le mandat 20124-2020 de huit adjoints, chargés chacun de différentes délégations.
Composition du Conseil municipal de Beaucourt[réf. nécessaire] | ||||
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Parti, liste | Représentant | Effectif | Statut | |
Allez Beaucourt ! | Cédric Perrin | 26 | majorité | |
DVG, Aujourd'hui et demain | Alexa Demouge | 3 | opposition |
Liste des maires
Finances locales
Cette sous-section présente la situation des finances communales de Beaucourt[Note 3].
Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal de Beaucourt s'établit à 6 719 000 € en dépenses et 7 077 000 € en recettes[A2 1] :
En 2013, la section de fonctionnement[Note 4] se répartit en 4 918 000 € de charges (961 € par habitant) pour 5 110 000 € de produits (999 € par habitant), soit un solde de 192 000 € (38 € par habitant)[A2 1],[A2 2] :
- le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 5] pour une valeur de 2 402 000 € (49 %), soit 469 € par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Sur la période 2008 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 428 € par habitant en 2008 et un maximum de 497 € par habitant en 2012 ;
- la plus grande part des recettes est constituée de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 6] pour une valeur de 1 204 000 € (24 %), soit 235 € par habitant, ratio supérieur de 16 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (203 € par habitant). Sur les 6 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 229 € par habitant en 2008 et un maximum de 235 € par habitant en 2013.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Beaucourt[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3] :
- la taxe d'habitation constante 10,17 % ;
- la taxe foncière sur le bâti égale 11,42 % ;
- celle sur le non bâti égale 34,25 %.
La section investissement[Note 7] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4] :
- des dépenses d'équipement[Note 8] pour une valeur de 1 479 000 € (82 %), soit 289 € par habitant, ratio inférieur de 25 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (385 € par habitant). Sur les 6 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 189 € par habitant en 2011 et un maximum de 289 € par habitant en 2013 ;
- des remboursements d'emprunts[Note 9] pour 283 000 € (16 %), soit 55 € par habitant, ratio inférieur de 30 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (79 € par habitant).
Les ressources en investissement de Beaucourt se répartissent principalement en[A2 4] :
- subventions reçues pour une somme de 278 000 € (14 %), soit 54 € par habitant, ratio inférieur de 23 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (70 € par habitant). Depuis 6 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 49 € par habitant en 2011 et un maximum de 90 € par habitant en 2008 ;
- nouvelles dettes pour une valeur totale de 170 000 € (9 %), soit 33 € par habitant, ratio inférieur de 59 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (80 € par habitant).
L'endettement de Beaucourt au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 10], l'annuité de la dette[Note 11] et sa capacité de désendettement[Note 12] :
- l'encours de la dette pour une somme de 2 910 000 €, soit 569 € par habitant, ratio inférieur de 35 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (881 € par habitant). En partant de 2008 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 569 € par habitant en 2013 et un maximum de 688 € par habitant en 2011[A2 5] ;
- l'annuité de la dette pour 351 000 €, soit 69 € par habitant, ratio inférieur de 38 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (112 € par habitant). Depuis 6 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 44 € par habitant en 2010 et un maximum de 82 € par habitant en 2011[A2 5] ;
- la capacité d'autofinancement (CAF) pour une valeur de 703 000 €, soit 137 € par habitant, ratio inférieur de 24 % à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (181 € par habitant). Depuis 6 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 85 € par habitant en 2012 et un maximum de 137 € par habitant en 2013[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ 4 années en 2013. Sur une période de 13 années, ce ratio présente un minimum d'environ 3 années en 2006 et un maximum d'environ 8 années en 2003.
Distinctions et labels
La ville de Beaucourt possède 3 fleurs[Quand ?] au concours des villes et villages fleuris de France[réf. nécessaire]
Jumelages
Beaucourt est jumelé avec le village de Sefuri de la préfecture de Saga au Japon. Ce jumelage puise ses origines dans un hasard particulier. André Japy, aviateur de renommée internationale originaire de Beaucourt, s'attaque dès 1936 au record de vitesse Paris-Tokyo. Après plus de 12 000 km de vol, son avion est pris dans une tempête et s'écrase sur le mont Sefuri dans la préfecture de Saga. Plus d'une centaine d'habitants du village, aidés par les pompiers, vont alors se porter à son secours, et se relayer durant plusieurs heures le transport de l'homme gravement blessé, à travers un terrain très difficile d'accès, jusqu'à l'hôpital de l'université Impériale de Fukuoka. En signe de gratitude, la commune de Beaucourt proposera alors le jumelage, en 1996, au petit village de Sefuri.
Depuis le et ce jusqu'en 2014, le jumelage avec le village de Sefuri au Japon qui avait été signé le est resté « en sommeil »[49],[50].
Les objectifs de ce jumelage étaient le renforcement de la compréhension mutuelle et l’amitié entre les deux villes, le développement des échanges culturels et économiques et le développement des régions et de la paix des deux pays. Depuis 2005, la mairie de Beaucourt souhaite renouer un contact officiel, mais en 2008 la commune japonaise n'avait alors toujours pas donné de réponse[50].
Par ailleurs, le , Sefuri a été fusionnée avec les villes de Kanzaki et Chiyoda, appartenant toutes au district de Kanzaki, pour former la nouvelle ville de Kanzaki, ce qui rend plus difficile encore les échanges de jumelage.
En septembre 2013, le contact est finalement renoué entre les deux villes. Plusieurs représentants de la ville de Sefuri se rendent à Beaucourt afin de rencontrer le Maire et les conseillers de la ville, durant une visite officielle de trois jours au total.
Population et société
Démographie
- Évolution démographique
La commune occupe le 2 014e rang au niveau national, alors qu'elle était au 1 752e en 1999, et le 4e au niveau départemental sur 102 communes.
Le maximum de la population a été atteint en 1982 avec 5 682 habitants.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[51]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[52].
En 2018, la commune comptait 5 014 habitants[Note 13], en diminution de 1,9 % par rapport à 2013 (Territoire de Belfort : −1,71 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Le développement rapide au cours du XIXe siècle, dû à l'industrialisation, multiplia le nombre d'habitants par 22 en 70 ans. Après le déclin de l'industrie Japy, Beaucourt a subi la perte de nombreux de ses commerces, ce qui est principalement dû au vieillissement la population beaucourtoise, devenue moins active.
- Pyramide des âges en 2008
La population de la commune était relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (24 %) était en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (20,9 %).
À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune était supérieure à la population masculine. Le taux (52,1 %) était du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge était, en 2008, la suivante :
- 47,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,7 %, 15 à 29 ans = 20,3 %, 30 à 44 ans = 21,2 %, 45 à 59 ans = 18,7 %, plus de 60 ans = 20 %) ;
- 52,1 % de femmes (0 à 14 ans = 16,9 %, 15 à 29 ans = 17,5 %, 30 à 44 ans = 19,4 %, 45 à 59 ans = 18,5 %, plus de 60 ans = 27,7 %).
Enseignement
La commune de Beaucourt est située dans l'académie de Besançon, et administre en 2012 trois écoles maternelles (Bornèque, Les Canetons et les Oisillons) et trois écoles élémentaires (Frédéric-Bolle, Les Canetons et Roger-Salengro) communales[56].
Équipements culturels
La ville de Beaucourt possède trois équipements culturels principaux, tous trois mis en place sous le mandat de Jean Maillard : le foyer Georges-Brassens (inauguré en 1982), la médiathèque municipale (1978) et l'école municipale de musique et d'arts plastiques (1991), auxquels il faut ajouter le musée Japy (1986).
- Foyer Georges-Brassens
- Alors que Beaucourt possède déjà une salle des fêtes surnommée « le Local » (construite au XIXe siècle et détruite en 1981) par les Beaucourtois, cette dernière, vétuste, n'est plus en mesure de satisfaire les besoins, en matière d'animation culturelle, d'une ville comme Beaucourt. L'emplacement retenu est la place Salengro à la place de la salle des fêtes de l'époque. La toiture a une grande importance dans le parti architectural retenu. Les pentes rappellent celles des toits environnants[58]. Sa superficie est d'environ 200 m2 et la salle de représentation peut accueillir 350 personnes. Il est un endroit très actif de la vie des Beaucourtois où se déroulent des spectacles, théâtre, conférences, congrès, etc. et regroupe également de nombreux bureaux administratifs d'associations ou de la municipalité[réf. nécessaire].
- Le foyer Georges-Brassens (FGB) est inauguré le en même temps que la rue Louis-Pergaud. Cet événement permet d'attirer des artistes des renom : le 20 octobre, Guy Bedos se produit en spectacle devant 400 personnes puis quatre jours plus tard, c'est Leny Escudero organisée par la Maison Pour Tous qui se présente sur la nouvelle scène du foyer Georges-Brassens[59].
- La décision de l'appellation du Foyer Communal est prise par la municipalité après consultation des Beaucourtois. Georges Brassens étant décédé quelques mois plus tôt, le à l'âge de 60 ans, cet équipement est nommé Foyer Georges-Brassens[60].
- L'association Maison Pour Tous (MPT) qui propose les spectacles au Foyer Georges Brassens, existe quant à elle depuis le [61]. Elle programmait auparavant des spectacles, déjà essentiellement dans le domaine de la chanson française, dans une petite salle appelée « Mille clubs », située rue de Dampierre, remplacée désormais par un parking et dans l'ancienne salle des fêtes[réf. nécessaire].
- Médiathèque François-Mitterrand
- À l'époque, il existe deux bibliothèques privées à Beaucourt : la « Bibliothèque des Cèdres » (dans le château des Cèdres qui a brûlé dans les années 1970) gérée par le comité d'entreprise et une bibliothèque de la paroisse catholique[62]. Poussé par la volonté des habitants,, le conseil municipal donne son accord en 1977 et confie la mise en route d'une bibliothèque municipale à une équipe de bénévoles animée par Nolly Maillard, équipement inauguré en 1978[63].
- La médiathèque est implantée au rez-de-chaussée de l'ancien asile maternel Adolphe-Japy datant de 1871[62], devenu l'ancienne école maternelle de la rue du Dr-Julg, le bâtiment.
- La bibliothèque fonctionne alors avec une dizaine de bénévoles jusqu'en octobre 1985, année où des travaux de rénovation sont entrepris. Rouverte en 1987, elle est largement agrandie et est officiellement inaugurée en juin 1987[64].
- En 1996, le conseil municipal décide de baptiser la bibliothèque, François-Mitterrand, décédé le de la même année. Le , la femme de l'ancien président, Danielle Mitterrand inaugure la nouvelle dénomination de la bibliothèque[65].
- En 2008, la bibliothèque municipale fête ses 30 ans[66], et, en 2009, la bibliothèque est rebaptisée médiathèque à la suite de l'instauration de supports multimédias[67].
- École municipale de musique et d'arts plastiques
- L'École municipale de musique et d'arts plastiques (EMMAP) est née d'une quadruple convergence : le succès de l’Été Musical[Quoi ?] et la participation croissante des habitants croissante des habitants, la forte demande des Beaucourtois d'accéder à une formation musicale de qualité et de proximité, la cessation d'activité de divers cours (Atelier de musique de la Maison pour Tous ou de l'Harmonie) et la volonté des élus de permettre l'enseignement de la musique dans une structure de type conservatoire amènent la réflexion de la création d'une école[68]. Le conseil municipal lance en 1991 le projet d'une école municipale de musique et d'arts plastiques[69]. Ouverte en octobre 1991, elle est créée par la municipalité en collaboration avec l'École Nationale de Musique et l'Association Musée-Beaux-Arts de Belfort[70].
- Installée dans l'ancien lycée d'enseignement professionnel (rue de la Maison-Blanche), elle dispose de neuf salles de cours. Après avoir été tutorée par d'autres établissements de Belfort, l'EMMAP devient autonome quelques années après son ouverture[71]. Au début des années 2000, les cours sont transférés à l’école Roger-Salengro (Groupe A) à la suite du déménagement de la gendarmerie dans le bâtiment de l'EMMAP.
Histoire de la caserne des pompiers
La création du corps communal des sapeurs-pompiers de Beaucourt fut proposée par la société Japy. Alors que les troupes autrichiennes et prussiennes envahissent la France à la suite de la capture de l'Empereur Napoléon Ier, le , un régiment de hussards hongrois investit la ville. Impatients de recevoir les 1 000 louis d'orexigés aux Beaucourtois pour ne pas détruire la fabrique complète, un violent incendie est allumé. Le , après de nombreuses réflexions sur la création d'un corps de soldats du feu à la suite de l'incident du , une délibération indique que les gardes nationaux font office de pompiers.
Ils sont alors équipés d'une pompe tirée à bras d'hommes, puis plus tard, tractée par des chevaux, comme le , à l'occasion de la visite de l'empereur Napoléon III à Belfort. Le , la garde nationale est supprimée, cela, heureusement, peu de temps après la création du corps de sapeurs-pompiers de Beaucourt, en 1851. Un décret du établit que l'entretien de la caserne, l'achat du matériel et la rétribution des sapeurs-pompiers est du ressort de la commune, cette décision ne plût pas du tout au maire d'alors, Adolphe Japy, qui écrivit à la préfecture pour expliquer que les finances communales ne lui permettent pas d'appliquer ce décret. Mais le sort le fera changer d'avis six ans plus tard.
En effet, le , vers 2 heures du matin, un incendie se déclare au centre des ateliers de visseries, de quincaillerie et d'horlogerie. Activé par des vents violents, il se propage très rapidement dans les étages. Le froid terrible a gelé les conduites d'eau, cette situation n'a pu que compliquer le travail des pompiers beaucourtois, malgré le renfort de collègues, de villageois et de la population des villages voisins. Ils ne parviennent à circonscrire le feu que vers 10 heures du matin. Mais cette réussite n'en cache pas moins les dégâts, estimés à 4 millions de francs de l'époque. Une polémique voit le jour sur le manque d'équipement du centre de secours local. Ce dernier détail n'a pas échappé à la société Japy Frères.
En 1884, elle met à disposition cinq pompes à incendies avec chariot, deux dévidoirs, trois avant-trains, une grande échelle, sans oublier des casques, clairons, des tenues et flambeaux. Une grande partie de ce matériel est d'ailleurs fabriquée par les Japy. En plus, la société Japy verse une subvention de 1 franc par pompier et par manœuvre et habille gratuitement les pompiers qui travaillent dans l'entreprise. La compagnie compte alors, en 1884, trois officiers, cinq sous-officiers, huit caporaux et quarante sapeurs. Un arrêté municipal en date du fixe le nombre maximal de sapeurs pompiers dans la ville de Beaucourt à 62 hommes.
À partir de 1898, l'effectif se stabilise donc à environ 60 sapeurs-pompiers. Jusqu'en 1942, les industriels fournissent en plus du matériel, les chevaux. Après cette date, la commune, dont le maire est Alfred Pechin, achètera une auto-pompe Delahaye. Munie d'une pompe de 60 m3 et d'une échelle de 8 mètres, elle est armée par huit sapeurs-pompiers. Inaugurée le , cette « demoiselle » comme l'appellent les Beaucourtois, a été conservée par le corps. Elle est aujourd’hui entièrement rénovée. Les sous-sols de la mairie devenaient trop petits et le nombre croissant des interventions ne permettaient plus de s'agrandir. En sa qualité de centre de secours, la ville de Beaucourt devait à sa compagnie de sapeurs-pompiers un poste fixe et des locaux modernes pour son important matériel. C'est chose faite en 1965, la caserne s'élève sur 272 m2, spacieuse, pratique, elle a coûté à l'époque 232 000 Francs. Le centre se situe encore de nos jours au même endroit. En 2007, à la suite d'une rénovation complète, la caserne est inaugurée par Yves Ackermann, président du conseil général du Territoire de Belfort[72].
Manifestations culturelles et festivités
Avec le soutien de la ville, l'association Beaucourt en Fête organise les grandes animations populaires offertes aux Beaucourtois : Exposition en février, carnaval en mars, fête de la musique en juin, marché de Noël en extérieur et concours de décoration des maisons et immeubles en décembre, mais aussi concerts et soirées dansantes au foyer Georges-Brassens[73]. L'association compte dans ses rangs une trentaine de membres qui partage son savoir-faire pour organiser diverses manifestations[74]. Organisé par Beaucourt en fête, le carnaval se déroule tous les ans (sauf en 2010 et 2011) au mois de mars avec un thème particulier : la bande-dessinée (2006), les métiers (2007), l'histoire (2008), le sport (2009), etc[75].
Depuis 2009, des artistes sont invités à exposer des œuvres originales et de qualité lors de la manifestation culturelle Japy Factory, faisant « revivre » pendant quinze jours les usines Fonteneilles. En parallèle de l’exposition, de nombreuses animations se déroulent : concerts, visites guidées théâtralisées, vide-grenier, véhicules anciens[76]… De son côté, le musée Japy organise des expositions temporaires tous les six mois en plus de l'exposition annuelle[77].
L'association Maison Pour Tous (MPT) qui propose les spectacles au foyer Georges Brassens, est né le en 1976 d'une fusion de deux associations, la Maison des jeunes et de la culture et l’association Culture et loisirs de Beaucourt. Le premier concert a lieu en janvier 1977 avec Erwan et Michel Rebondy[61]. Elle programme alors des spectacles, déjà essentiellement dans le domaine de la chanson française, dans une petite salle appelée « Mille clubs », située rue de Dampierre, remplacée désormais par un parking et dans l'ancienne salle des fêtes[78]. L'association anime activement la vie locale en invitant de nombreux artistes à se reproduire sur scène au foyer Georges Brassens, elle compte plus de 176 abonnés et 7 887 spectateurs en 2011[61].
En 1977, l’envie de quelques jeunes filles de s’adonner à l’art du maniement du bâton associé à la pratique de la danse donne lieu à la création du TWISPEEL GROUP. Les premières années d’existence sont une succession de festivals, concours et défilés de majorettes très en vogue. Tout doucement les prestations de majorettes sont de moins en moins demandées et c’est ainsi que progressivement, avec la confection de plusieurs costumes différents, le groupe s'est diversifié dans les carnavals, défilés costumés, corso, fêtes des rues, animation de kermesses… . Depuis la création, en 1984, du « groupe carnavalesque », un mini « char sono » accompagne l'association afin d’assurer la musique propre à tous les costumes différents[79].
Santé
Beaucourt possède une maison médicale, rue Frédéric Japy, comprenant deux médecins généralistes. Il y a aussi deux pharmacies au Centre-ville. La ville possède aussi deux maisons de retraite (Maison Belot, Maison Blanche) gérées par la Fondation Arc-en-ciel. Ces deux maisons de retraite vont être regroupées dans un nouveau bâtiment d'ici juin 2012. L’appellation restera la même : Maison Blanche. L'hôpital le plus proche est le Centre hospitalier de Belfort-Montbéliard.
Sports
Afin de permettre la pratique sportive qui est très présente à Beaucourt, la ville a consacré beaucoup d'installations sportives à ses habitants[réf. nécessaire] :
- salle omnisports municipale (gymnase) ;
- champ de Mars (terrain de foot stabilisé) : son nom vient probablement de la couleur rouge du terrain ;
- terrains du club de football ;
- boulodrome : inutilisé depuis des années, il sert actuellement au stationnement des bus de la commune ;
- terrains de tennis extérieurs (en projet de démolition) ;
- terrains de tennis extérieurs (en projet de construction) ;
- terrains de tennis couverts ;
- gymnase Jacques-Vernier : ce bâtiment fut nommé en hommage à Jacques Vernier en 1982, un ancien gymnaste du club ;
- piste d'Athlétisme Guy-Valker : elle fut baptisée en l'honneur de Guy Valker en 2002 qui fut l'un des présidents du club d'Athlétisme ;
- terrain multisport (synthétique) surnommé City stade.
- Boulodrome.
- Champ de Mars.
- Gymnase Jacques-Vernier.
- Salle omnisports.
- Tennis couverts.
Internet
Alors que la ville possède déjà un site internet, beaucourt.com[80] géré par la société Cubsat[81], la Ville de Beaucourt décide alors de créer en 2005 un site officiel[82] afin de « permettre la diffusion d’informations plus précises sur les services et les projets, et créer une relation directe entre les administrés et la commune. ». Le site est organisé en sept onglets : « Accueil » ; « Beaucourt pratique » ; « Vie associative & sportive » ; « Jeunesse & éducation » ; « Social » ; « Développement local » et « Culture et animations ». Il met aussi à disposition d'autres versions pour les personnes souffrant de handicaps visuels (malvoyants ou ne distinguant pas assez les couleurs) répondant ainsi à réglementation internationale d'accessibilité WAI (Web Accessibility)[83]. Début 2013, le site de la ville change de design, devenant plus moderne et ne possède plus que quatre onglets : « Accueil » ; « Vie municipale » ; « Vie quotidienne » et « Cadre de vie »[84].
Télévision
Télésud 90 est la chaîne de télévision de Beaucourt. Dans les années 1980, en effet, quelques passionnés de vidéo amateur se retrouvent avec une envie commune de montrer la vie de leur commune à leurs concitoyens. La réception de la télévision par voie hertzienne étant très difficile dans les parties basses de la ville, un réseau câblé, véritable précurseur en son temps, se développe… Télésud 90 naît en 1988[85]. Elle est diffusée 24 heures sur 24 sous forme d'un défilement d'annonces en continu. La bande-son est la radio France Bleu Belfort Montbéliard. Toutes les deux heures, un petit film portant sur un des évènements de la commune est retransmis.
Bulletin municipal
En 1969, la Municipalité publie pour la première fois le Bulletin officiel municipal avec pour but d'« informer sur les réalisations accomplies ces dernières années, et des projets en cours. »[86]. Il est présenté sous forme de dossier en papier glacé avec la première de couverture en orange. Une lithographie de L.Cuvier, en quatrième de couverture referme le bulletin. Huit ans plus tard, en juillet 1977, la mairie présente le premier numéro du nouveau bulletin municipal BEAUCOURT-INFORMATION. D'après le maire, il se veut « le trait d'union entre l'équipe municipale et la population beaucourtoise. »[87]. Côté esthétique, le bulletin est mis sous forme d'un livret composé de papier épais avec des planches de bande-dessinée ou d'anciennes cartes postales en première et quatrième de couverture. Le texte et les photos sont en noir et blanc. Le rythme de parution est alors d'environ 5 mois. En décembre 1978, pour la première fois, la couverture du BEAUCOURT-INFORMATION est en couleur : écriture noir sur blanc mais avec une photo aérienne de Beaucourt en couleur. De plus en plus d'annonces commerciales apparaissent[88].
En juillet 1985, à l’occasion du 22e numéro du BEAUCOURT-INFORMATION, la municipalité décide de changer la présentation de la revue municipale à la suite de plusieurs remarques d'habitants et de spécialistes. En plus de changer de logo, le périodique est présenté différemment en « s'inspirant des principes techniques de mise en page appliquée par les professionnels » selon le maire de l'époque[89]. En novembre 1995, peu après la réélection de Jean Maillard, BEAUCOURT-INFORMATION devient Beaucourt info mais la couleur majoritaire reste bleue. Par contre, la revue est cette fois-ci conçue intégralement en papier glacé[90]. Le périodique continue jusqu'en 2000 avant de laisser place à un numéro spécial Beaucourt Démocratie en février 2001 présentant le bilan de la Municipalité (issue majoritairement de la liste Beaucourt Démocratie) entre 1995 et 2001[91]. Un numéro spécial avait déjà été publié en mai 1995 dans les mêmes circonstances pour les élections municipales de 1995[92].
En décembre 2001, à la suite de l'élection d'Antoine Morandini comme maire, le premier numéro de Beaucourt Magazine parait avec une nouvelle présentation et un nouveau logo. Le maire déclare alors qu'il : « nous (ndlr : la Municipalité) permettra de vous informer et de vous associer aux différents projets que nous développerons au cours de notre mandature. »[93]. La périodicité du magazine est d'alors trois fois par an, environ tous les quatre mois. En juillet 2008, quelques mois après l'élection du nouveau maire Cédric Perrin, le nom du périodique est raccourci pour donner l’appellation Beaucourt mag. De plus, deux nouveaux suppléments mensuels, sont maintenant distribués en plus du magazine : Beaucourt Express et Beaucourt News ayant pour but d'informer les prochaines manifestations associatives ou autres qui se déroule dans la ville. L'arrivée de ses deux suppléments provoque le ralentissement de publication du Beaucourt mag. En effet, il est publié tous les six mois et donc deux fois par an. Enfin, le périodique devient gratuit alors qu'il était vendu 2 € jusque-là[94]. En juin 2012, un nouveau design est apporté au Beaucourt mag[95].
- 1977-1985.
- 1985-1995.
- 1995-2000.
- 2001-2007.
- 2008-2011.
- Depuis 2012.
- Beaucourt Express.
- Numéro spécial (1995 et 2001).
Cultes
En 2012, les Beaucourtois disposent de lieux de culte catholique, musulman et protestant.
Au sein du diocèse de Belfort, la commune de Beaucourt dépend de la paroisse Jean-Paul II du doyenné de Beaucourt-Delle[96] dont le lieu de culte est l’église Saint-François de Sales.
L'association culturelle musulmane de Beaucourt administre la mosquée Abou Bakr[97].
La communauté liée à l'Église évangélique luthérienne de France dispose à Beaucourt d'un lieu de culte au sein du consistoire d'Audincourt[98].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2009, le revenu fiscal médian par ménage était de 16 933 €, ce qui plaçait Beaucourt au 18 497e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[99].
Emploi
En 2008, l'emploi total (salarié et non salarié) au lieu de travail est de 1 444 dont la majorité sont des ouvriers. Sur l'ensemble des employés, 94,5 % sont salariés et seulement 5,5 % ne le sont pas. Le taux d'activité des 15 à 64 ans est de 71,6 % et le taux de chômage des 15 à 64 ans est de 14,4 %. Le secteur d'activité majoritaire est l'administration publique, l'enseignement, la santé, et l'action sociale avec 36,7 % suivi de près par l'industrie avec 35,3 %[15].
Entreprises et commerces
Actuellement[Quand ?], la principale usine de Beaucourt est la C.E.B (Constructions Électriques de Beaucourt) qui fabrique des moteurs électriques. En outre, un nombre important d'artisans et de petits industriels sont installés dans la commune. La zone artisanale Les Popins est partagée avec la commune de Dampierre-les-Bois. Le marché hebdomadaire se déroule passage Mendès France tous les jeudis matins[100].
- Usine des Fonteneilles
L'usine des Fonteneilles, ou Nouvelle fabrique, est édifiée en 1806-1807 à l'ouest de la Pendulerie. L'établissement, dont la force motrice est assurée par un manège à chevaux, accueille de nouveaux ateliers de fabrication d'ébauches de montres, mais aussi des ateliers de quincaillerie (production de vis à bois). Détruite par un incendie le (à l'exception du bâtiment à étages longeant la route de Dasle), l'usine est reconstruite peu après par la société d'ingénierie lilloise E. et P. Sée, spécialisée dans la construction de bâtiments industriels incombustibles. Elle est composée de trois corps de bâtiment en brique, disposés en U, les ateliers se répartissant sur un étage de soubassement et deux étages carrés. Tous les poteaux de fonte du rez-de-chaussée portent l'inscription moulée « E. & P. See - Lille ». Des ateliers en rez-de-chaussée viennent occuper la cour de l'usine en 1890 ou 1898. Au début du siècle, la production s'étend de la petite et grosse horlogerie aux moteurs à pétrole, à gaz et électriques puis, à partir de 1910, aux machines à écrire. Ayant exploitée à ses débuts la licence Remington, Japy choisit, après la Seconde Guerre mondiale, la licence suisse Hermès-Paillard[101].
L'éclatement des Établissements Japy Frères (créés en 1928) donne naissance en 1954-1955 à quatre sociétés indépendantes, dont la société de Mécanographie Japy, qui reprend les activités de l'ancien département Machines à écrire. Toute la fabrication de ces machines, dont l'usinage des pièces s'effectuait à Beaucourt et le montage à Arcueil, est regroupée dans l'usine des Fonteneilles. Cette dernière connaît d'importants travaux de rénovation, la construction de vastes ateliers de fabrication en 1956-1957, et la destruction de bâtiments anciens. En 1961, la production atteint 40 000 machines à écrire standard de bureau et 35 000 machines portatives, ainsi que des duplicateurs à alcool. Leur fabrication prend fin en 1971, l'entreprise étant rachetée par la société Hermès-Paillard. Les bâtiments sont ensuite occupés par la société Unelec (filiale d'Alsthom, descendant de la société d'Electromécanique Japy) où s'effectuent l'usinage, le bobinage et le montage des petits moteurs, et devient également centre de gestion du département Moteurs Industriels[101]. En 2008, la société de Constructions electriques de Beaucourt (CEB), successeur d'Unelec, est propriétaire de l'usine. La quasi-totalité des bâtiments est sans affectation, à l'exception de quelques espaces de stockage qu'elle utilise, et d'une petite entreprise de découpage et d'emboutissage métallurgique. L'usine accueille l'exposition annuelle Japy Factory organisée par la municipalité de la ville[102]. On compte 1 200 employés en 1969, et 630 en 1977.
Constructions électriques de Beaucourt (CEB)
Spécialisée dans la production de matériel électrique, l'usine des Prés est construite en 1920-1921 par les architectes Walter et Bernard, et l'entrepreneur belfortain Tournesac. Couvrant 12 000 m2, elle comprend, outre les espaces de production, un réfectoire, une salle de repos, une infirmerie et des douches. Conçue pour la fabrication en série des moteurs électriques de moyenne puissance et des rhéostats, alternateurs, convertisseurs de fréquence, groupes Ward Leonard, l'usine comprend un atelier d'usinage des carcasses et des pièces composant les moteurs (abritant tours verticaux, raboteuses, aléseuses, machines à rectifier, mortaiseuses, fraiseuses), un atelier de tôlerie, d'outillage et un atelier électro-technique (imprégnation, bobinage, montage et essais). L'usine est fortement modifiée après la Seconde Guerre mondiale. L'éclatement des Établissements Japy Frères (créés en 1928) donne naissance à quatre sociétés indépendantes, dont la société d'Électromécanique Japy en 1955, qui poursuit la fabrication des moteurs électriques, alternateurs, convertisseurs, mais aussi des machines tournantes électriques, pompes semi-rotatives pour eau et hydrocarbures.
Cette société s'associe à Alsthom en 1959 pour créer la Société beaucourtoise de moteurs (Sobemo), contrôlée par Alsthom et sa filiale Compagnie générale d'électricité (CGE). L'usine cesse en 1964 la fabrication des pompes, cédée à la société Matériel Industriel et Ménager Japy. En 1965, Sobemo est rebaptisée Unelec. En 1977, le département Moteurs Industriels d'Unelec comprend trois autres sites, dont la Fonderie et l'usine des Fonteneilles à Beaucourt, ainsi que l'usine de la Gare, située sur la commune voisine de Dasle. L'usine des Prés regroupe l'usinage, le bobinage et le montage des gros moteurs et moteurs à courant continu, ainsi que les ateliers communs d'aluminium et de tôlerie. Absorbée par Alsthom-Atlantique en 1980, puis rebaptisée CEB (Constructions Électriques de Beaucourt) en 1982, la société est devenue société anonyme en 1984, filiale du groupe Leroy-Somer (depuis 1990 propriété du groupe américain Emerson). Un bâtiment à usage de bureaux a été bâti vers 1990 au devant des ateliers de fabrication. On compte 746 employés en 1967, 420 en 1977 et 300 en 2000.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint François de Sales
- En 1868, les travaux de l’église Saint-François de Sales, (dessinée par l’architecte Aristide Poisat et construite par l’entrepreneur Joseph Colard) peuvent commencer. Couverte en 1860, elle est bénie cinq ans plus tard, mais ne possède alors pas d’ornementation intérieur. La première cloche, achetée à Goussel, de Metz, pèse 750 kg. Elle est installée dans un clocher provisoire et sonne pour la première fois le . L’édifice n’est véritablement achevé qu’en 1900. Depuis les années 1990, plusieurs parties de l’église sont classées « monuments historiques » : le maître autel, l’ensemble sculpté de Dreyer, la chaire, les boiseries et le confessionnal.
- L'église abrite également un orgue de moyenne stature, faisant office de clavier lors des célébrations, ayant été restaurée plusieurs fois du fait de son grand âge.
- Temple luthérien
- En 1813, la société Japy Frères et Cie participe financièrement à la construction d’un temple protestant situé sur l’une des deux collines de Beaucourt au lieu-dit « Chatillon ». Le Temple et son clocher furent construits en 1812 et 1815 sur les fonds particuliers de la famille Japy. La tour-clocher est prise dans la masse du bâtiment et porte l’inscription « Ceci est la maison de Dieu ». Le clocher est surmonté d’un coq, d’une girouette, et d’un paratonnerre. Une porte principale en façade, une porte latérale avec auvent donnant sur la cour des tilleuls et sur le parking. L’ensemble comprend une nef, un chœur et une sacristie apparue en 1876 . Quatre fenêtres rectangulaires, trois œils-de-bœuf sont situés au-dessus des portes. Trois vitraux historiés (les paraboles) construits en 1924 par Albert Gerrer. La tribune forme un « U », imposante, montée sur piliers en fonte et abritant les orgues à un clavier qui est une œuvre du facteur Woetzel de Strasbourg (1856). Le plafond est quadrillé en latte décorative et la cloche porte la date du . Concernant le mobilier, une table de communion de genre caisse à bois surmonté d’une croix et d’un crucifix provient de l’abbaye de Bellay (don de la famille Japy). De part et d’autre de la table de communion, se trouvent les pierres tombales de Frédéric Japy et de son épouse Suzanne Catherine Amstutz. Un lustre et une chaire se situent côté gauche de la nef sans abat-voix. Un lutrin porte la bible dédicacée en 1902 (don de Mme Octave Japy). Une plaque commémorative rend hommage aux victimes des Première et Seconde Guerres mondiales.
- Cimetières : Le cimetière des Pins accueille les défunts de confession catholique tandis que le cimetière de la Charme accueille les défunts de confession protestante dont beaucoup d'ancêtres de la dynastie Japy.
- Cimetière des Pins.
- Cimetière de la Charme.
- Fontaines
- N'ayant plus de rivière, depuis que celle qui traversait la ville fut recouverte quelques décennies en arrière, les fontaines de Beaucourt ont une réelle notoriété chez les habitants. Il y a six fontaines dont une disparue, ayant toutes une histoire particulière :
- La Fontaine du Loup, qui est la plus connue, est un ancien lavoir construit à côté d'un marécage puis modifié en fontaine à la fin du XVIIIe siècle. La légende raconte qu'un loup descendant du Grammont avait pris l'habitude de se désaltérer à cet endroit d'où le nom de Fontaine du Loup. Autrefois, la Fontaine d'Abbévillers sert de lavoir, son eau provient directement des glaciers des Alpes suisses de l'Oberland Bernois. Son appellation provient du nom de la rue dans laquelle elle est située. Dans les années 1950, les joueurs de football utilisent la Fontaine du Petit Champ de Mars comme douche après leurs matchs. En effet, les footballeurs s'affrontent sur le terrain dit du Champ de Mars d'où le nom de la fontaine.
- La Fontaine de la Charme sert également de lavoir et d'approvisionnement d'eau pour le quartier du Temple. En 1901, un don de Mme Caroline Ferciot permet la construction d'une buanderie rue de Montbouton qui alimente ce quartier en eau de source en provenance de quatre fontaines détournées. Quant à la Fontaine Bérégovoy, elle est créée lors de l'aménagement de la rue piétonne (passage Bérégovoy) inaugurée le , elle porte le nom de l'ancien Premier ministre Pierre Bérégovoy. Il existe, rue du 18-Novembre juste en dessous de l'ancien hôtel de Bourgogne une autre fontaine appelée Fontaine de l'hôtel de Bourgogne. Elle est aussi un ancien lavoir qui aujourd’hui, est transformée en bac à fleurs.
- Fontaine du Loup.
- Fontaine d'Abbévilers.
- Fontaine du Petit Champ de Mars.
- Fontaine de la Charme.
- Fontaine Bérégovoy.
- Ancienne fontaine de l'hôtel de Bourgogne reconvertie en bac à fleurs.
Présence des Japy à Beaucourt
La présence de la famille Japy, et notamment de Frédéric Japy a eu un effet positif sur le développement économique de la ville. L'évolution démographique de la population a multiplié le nombre d'habitants par 22 en seulement 70 ans.
Le paysage urbain est marqué par des bâtiments de caractère : douze demeures patronales ont été construites autour du parc des Cèdres pour les enfants de Frédéric Japy. Malheureusement, beaucoup ont disparu ou sont abîmées comme le château Fernand Japy qui a été partiellement détruit lors d’un incendie. Aujourd’hui, ils appartiennent à la commune et peuvent se révéler comme un site à projet.
Toujours dans leur démarche paternaliste, la famille Japy a développé des cités ouvrières, six, sous forme de cité jardin pour améliorer le cadre de vie de ses employés (il y en avait 5 000 en 1860). Ces cités ouvrières étaient reliées au site des Fonteneilles par des cheminements piétons toujours visibles aujourd’hui.
Châteaux Japy
L'expression châteaux Japy regroupe sous une même appellation un ensemble de châteaux construits pour les membres de la famille Japy, à une époque celle-ci dominait le paysage beaucourtois.
Les édifices qui nous sont parvenus sont le château Albert Japy, le château Bornèque-Warnery, le château Édouard Japy, le château Fernand Japy, le château Gaston Japy, le château Henri Japy, le château Pierre Japy et le château Robert Japy.
Cités ouvrières
La cité Ducrot a été édifiée entre 1924 et 1930. Elle s'étend le long des rues d'Artois, de Picardie, de Flandre et de Normandie et compte trente-deux maisons abritant deux logements.
La cité Adolphe-Japy a été édifiée vers 1930. Elle s'étend le long des rues des Guillocheurs, des Fondeurs, des Ciseleurs et du Docteur Julg. Elle compte quinze maisons abritant chacune deux logements.
La cité Bellevue a été édifiée tout à la fin du XIXe siècle, vraisemblablement vers 1894. Elle s'étend sur la rue Bellevue et la rue des Lambraies, et comprend 18 maisons à plusieurs logements.
La cité Châtelot est la troisième cité Japy, elle a été édifiée dans la seconde moitié du XIXe siècle, vraisemblablement vers 1870. Elle s'étend sur les rues de la Pendule, de la Montre et du Réveil-Matin et comprend quarante-quatre maisons. Celles-ci reprennent les dispositions de la maison ouvrière type de 1867, avec quelques variantes (placement de l'entrée).
La cité du Temple est la deuxième cité Japy, elle a été édifiée dans la seconde moitié du XIXe siècle, vraisemblablement vers 1866 d'après un plan parcellaire portant cette date. Elle s'étend sur les rues du Temple et Bel-Air et comprend vingt-et-une maisons individuelles.
La cité Pierre Japy est première cité ouvrière Japy, elle a été édifiée au début de la seconde moitié du XIXe siècle. Elle comprend un immeuble à logements donnant sur la rue des Bouleaux et vingt-deux maisons individuelles donnant sur la rue des Mélèzes, la rue des Chênes et la rue des Bouleaux. Ces logements individuels préfigurent le modèle-type mis au point par l'entreprise Japy en 1867.
Coq Japy
Ce coq en fer de plus de deux tonnes a été construit par deux artistes, Denis Lucaselli et Patrick Choffat, qui ont minutieusement cherché sur le site de l'usine des Fonteneilles des morceaux métalliques pour les transformer en une œuvre originale et symbolique : le coq était l'emblème utilisé par la marque Japy. Il fait 3,80 mètres de haut, plus 2 mètres avec son socle. Il porte une clé sur le dessus représentant l'industrie ainsi qu'un escargot sur cette même clé car, au début du projet, c'était un escargot qui était prévu et non pas un coq. Inauguré en 2010[105] et restauré en 2018 [106].
Patrimoine naturel
De nombreux parcours balisés sillonnent la commune et son territoire et permettent de découvrir les splendeurs des habitations familiales, le magnifique parc des Cèdres, site remarquable de douceur et de verdure où vous pourrez admirer diverses essences rares comme des séquoias géants, des hêtres pourpres…
- Parc des Cèdres
- Au nord des usines Japy, se trouve le parc des Cèdres, qui est l’élément principal de la trame verte beaucourtoise. Le parc, aujourd’hui municipal, de six hectares, est resté longtemps à l’abandon. De nombreuses demeures patronales étaient implantées dans ou à proximité du parc. L'une d'entre elles a récemment été transformée[Quand ?] en restaurant.
- Son histoire est liée à celle du naturaliste montbéliardais Georges Cuvier, qui, lors d’un voyage au Liban, a rapporté trois cèdres dont il aurait caché les graines, selon la légende, dans ses bottes et sous son chapeau. À son retour en France, il les aurait offerts à la famille Japy qui les aurait alors plantés dans le parc[réf. nécessaire].
- Il y a également d’autres arbres remarquables dans ce parc comme des séquoias géants, des hêtres, des pins et une allée cavalière de tilleuls. Malheureusement, il ne reste plus rien des anciens aménagements[réf. nécessaire].
- Le parc accueille chaque année le feu d'artifice du 14-Juillet.
- Creux de Malfosse
- Le Creux de Malfosse se situe dans la forêt entre les communes de Beaucourt (Territoire de Belfort) et de Badevel (Doubs). Cet affaissement géologique est une exsurgence temporaire appartenant au même réseau que l'estavelle (source temporaire) du Creugenat à Chevenez (canton du Jura).
- Le trou est situé au pied d'un coteau assez raide surmonté par une forêt de pin. Il fait plus d'une dizaine de mètres de diamètre et mesure jusqu'à 6 mètres de profondeur pour l'une de ses galeries. Souvent à sec, la résurgence monte en charge à la fonte des neiges. Soudainement, une eau jaillit en bouillonnant au-dessus de son orifice et inonde alors les prés voisins. Les habitants des communes avoisinantes entendent alors comme un grondement et voient apparaitre de l'eau jaunâtre. Cette eau se retire petit à petit en quelques jours. L'entrée du trou n'est pas très sécurisée. Une barrière en bois l'entoure, ce qui déconcerte certains mais on peut y accéder facilement. La remontée quant à elle, est nettement plus difficile.
Musée Japy
Inauguré en 1986, le musée Japy[107] est installé dans le bâtiment de l'ancienne Pendulerie. Il retrace l'histoire de l'industrie Japy et beaucourtoise de la fin du XVIIIe siècle à nos jours, de ce fait, il est l'un des symboles culturels et historiques de la ville de Beaucourt.
En 1973, avant même l’interruption des activités Japy à Beaucourt, la commune se voit confier le mécanisme d’une horloge qui appelait les ouvriers au travail. Plusieurs conseillers municipaux comprennent alors l’intérêt de préserver le patrimoine industriel local. Cette prise de conscience se confirme lors de la fermeture définitive des entreprises Japy et le licenciement de leurs derniers ouvriers en 1979. La même année, une exposition sur la production des usines Japy est réalisée pendant quinze jours à la mairie de Beaucourt[108].
Fort du succès de cette exposition, élus beaucourtois et anciens ouvriers Japy engagent une réflexion de fond en vue de créer un musée de l’industrie locale en 1982, en reconvertissant un local de 330 m2 au rez-de-chaussée de l'ancien bâtiment Japy appelé communément « La Pendulerie »[109] (située dans le quartier dit de l’Ancienne Poste) et qui est mené par l’Association pour la Sauvegarde du Patrimoine Industriel Beaucourtois (A.S.P.I.B.)[110]. Elle est composée d’anciens cadres et ouvriers ayant travaillé dans les usines Japy qui se fixent pour but de collecter des objets et documents liés aux industries Japy en vue de créer un musée[111].
Le musée Japy est inauguré en 1986[112]et s'inscrit dans une chaîne de musées industriels franc-comtois, avec le parrainage du musée international d’horlogerie de La Chaux-de-Fonds (Suisse) qui remet des pièces d’horlogerie.
En 1998, le musée est intégré au réseau des musées des techniques et cultures comtoises, et obtient en 2003 le label de Musée de France.
En 2012, la salle d'exposition est rénovée entièrement[113], puis fête son trentième anniversaire en 2016[114] et accueille des expositions temporaires, telles que celle consacrée aux jouet en bois de Moirans-en-Montagne, à l'été 2017[115].
Le musée devrait être déplacé dans les locaux des anciennes usines Fonteneilles dans les prochaines années à venir[réf. nécessaire].
Personnalités liées à la commune
- Frédéric Japy (1749-1812), né à Beaucourt, fondateur de l'industrialisation de l'horlogerie.
- Gaston Japy (1854-1936), industriel et sénateur du Doubs entre 1921 et 1936.
- Pierre Beucler (1897-1946), alias Colonel Kléber, colonel et sous-chef de l’État-major national des Forces françaises de l'intérieur (FFI), résistant dans l'armée française lors de la Seconde Guerre mondiale. Également commandeur de la Légion d'honneur, il se distingue de nombreuses décorations telles que la Croix de guerre 1914-1918 et 1939-1945 ainsi que plusieurs citations.
- Philippe Berger (1846-1912), né à Beaucourt, sénateur du Territoire de Belfort entre 1904 et 1912[116].
- Édouard Julg (1863-1941), médecin et conseiller municipal de Beaucourt, chevalier de la Légion d'honneur en 1924.
- Marguerite Steinheil (1869-1954), née à Beaucourt, connue pour avoir entretenu une relation avec Félix Faure.
- Alfred Péchin, (1872-1945), ancien maire de Beaucourt, appartenant à un réseau de la Résistance lors de la Seconde Guerre mondiale, il fut arrêté puis déporté par la Gestapo.
- Pierre Sellier (1892-1949), connu pour avoir été le soldat qui sonna au clairon le premier cessez-le-feu, le 7 novembre 1918. À Beaucourt, un monument lui est dédié, près du Coq Japy et une rue porte son nom.
- Marie-Rose Mueller (en), (1896-2007), née Schléret, supercentenaire américaine, née à Beaucourt.
- André Japy (1904-1974), pionnier de l’aviation.
- André Villers (1930), photographe et artiste français.
- Danielle Pauly (1959), accordéoniste vécut les 25 premières années de sa vie à Beaucourt[117].
Héraldique
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Les armes peuvent se blasonner ainsi : Écartelé, au premier coupé d'or à trois demi-ramures de cerf de sable et de gueules à deux bars adossés d'or, au deuxième coupé de sable et d'or, au troisième d'argent à la croix d'azur cantonnée de quatre échiquetés de trois tires d'azur et d'argent, au quatrième de sinople à la roue d'or[118]. Description : Le premier écartelé reprend les armoiries de l'ancienne principauté de Montbéliard à laquelle appartenait la commune. Le deuxième écartelé montre les armoiries de la seigneurie de Blamont; le troisième les armoiries de la seigneurie de Delle et le quatrième une roue dentée symbole de l'industrie horlogère établie à Beaucourt par Frédéric Japy à la fin du XVIIIe siècle[119]. |
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Logotype
En 1988, la mairie fait appel aux Beaucourtois par un sondage visant à choisir un logo pour la ville de Beaucourt. Par courrier, les habitants peuvent choisir parmi une des trois propositions sélectionnées[120]. Quelques mois plus tard, le premier logo de la ville est rendu public, il est composé d'un « B » (celui de Beaucourt) de couleur vert rayé en diagonale par des traits verts.
Dix ans plus tard, en 1998, jugeant l'ancien logo « un peu limité », la ville décide d'élaboré un nouveau logo avec une société spécialisée. Il est composé de deux collines (représentant l'Église et le Temple), d'un « B » multicolore ainsi que d'une pendule représentant l'aspect historique avec l'horlogerie Japy[121].
À partir de 2001, un nouveau logo fait son apparition, cette nouvelle identité visuelle de la ville de Beaucourt est en réalité une évolution de l’ancien logo et sa symbolique se résume ainsi : « Prenant ses racines dans l’histoire (blason), la ville de Beaucourt exprime sa volonté d’agir et son dynamisme (B majuscule penché) dans un cadre naturel exceptionnel (2 collines vertes) ». Le logo est composé du « B » de Beaucourt en majuscule, penché et ombré avec traitement filtre numérique ; du blason de la ville de Beaucourt où l’on retrouve les symboles du passé de la ville et d'un graphisme pour symboliser le relief et la nature autour de la ville[122].
- 1988-1998.
- 1998-2001.
- Depuis 2001.
Pour approfondir
Bibliographie
- Étienne Muston, Histoire d'un village. Beaucourt : De la Préhistoire à la Révolution, vol. I, Beaucourt, Le Livre d'histoire - Lorisse, , 466 p. (ISBN 978-2-7586-0073-2).
- Étienne Muston, Histoire d'un village. Beaucourt : Son histoire industriel, vol. II, Beaucourt, Le Livre d'histoire - Lorisse, , 466 p. (ISBN 978-2-7586-0074-9).
- Étienne Muston, Histoire d'un village. Beaucourt : Supplément aux volumes I et II, vol. III, Beaucourt, Le Livre d'histoire - Lorisse, , 466 p. (ISBN 978-2-7586-0075-6).
- Les comptes de la commune de 2000 à 2015.
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet.
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune.
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la commune
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Base de données communales
- « Dossier complet : Commune de Beaucourt (90009) », Recensement général de la population de 2015, INSEE, (consulté le ).
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances. Elle est présentée de façon standardisée pour toutes les communes et ne concerne que le périmètre municipal. Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 1.2.1 : Yin Yang Kappa a effectué la synthèse des 91 pages du site alize2.finances.gouv.fr concernant Beaucourt. Finances locales est un logiciel libre distribué en copyleft sous licence GNU GPL version 3.
- La « section de fonctionnement » est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
- Les « charges de personnel » regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
- Les « dotations globales de fonctionnement » désignent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivités territoriales.
- La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
- Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
- Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
- L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
- L'« annuité de la dette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
- La « capacité de désendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule : ratio = encours de la dette⁄capacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Beaucourt.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes
- « Les comptes des communes - Beaucourt : chiffres clés » (consulté le ).
- « Les comptes des communes - Beaucourt : opérations de fonctionnement » (consulté le ).
- « Les comptes des communes - Beaucourt : fiche détaillée » (consulté le ).
- « Les comptes des communes - Beaucourt : opérations d'investissement » (consulté le ).
- « Les comptes des communes - Beaucourt : endettement » (consulté le ).
- « Les comptes des communes - Beaucourt : autofinancement » (consulté le ).
Références
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- « Le Grammont, site préhistorique », BEAUCOURT-INFORMATION (numéro 37), novembre 1990, page 27
- Palissade formée de pieux fichés en terre (défense des camps)
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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- Statistiques de l'INSEE
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, [lire en ligne].
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- « Japy Adolphe Charles Guillaume », base Léonore, ministère français de la Culture.
- Isabelle Brunnarius, « Thomas Bietry, 24 ans, élu maire de Beaucourt à la suite de la démission du sénateur Perrin : Comme il l'avait annoncé, le sénateur LR du Territoire de Belfort a démissionné de son mandat de maire de Beaucourt ce samedi 14 octobre 2017, pour respecter la loi sur le non-cumul des mandats. Le jeune Thomas Bietry vient d'être élu maire de ce village de 5200 habitants », France 3 Bourgogne Franche-Comté, (lire en ligne, consulté le ).
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- « Pourquoi G.Brassens, pourquoi L.Pergaud ? », BEAUCOURT-INFORMATION (numéro 15), novembre 1982, page 16
- Maison pour tous : près de 8000 spectateurs en 2011 sur le site lepays.fr, Consulté le 5 mai 2012
- « La bibliothèque nouvelle est arrivée - Bibliothèque : dix ans déjà », BEAUCOURT-INFORMATION (numéro 2), novembre 1977, page 18
- « Vers la création d'un bibliothèque municipale », BEAUCOURT-INFORMATION (numéro 2), novembre 1977, page 18
- « Beaucourt : La bibliothèque inaugurée en grande pompe », L'Est républicain, 28 juin 1987
- « 31 mai : Danielle MITTERRAND inaugure la Bibliothèque François MITTERRAND », BEAUCOURT-INFORMATION (numéro 51), septembre 1996, page 12
- « La biblitohèque : 30e anniversaire », Beaucourt mag (numéro 19), juillet 2008, section Culture, page 11
- « La biblitohèque devient médiathèque », Beaucourt mag (numéro 23), décembre 2009, section Culture, page 16
- « Activités culturelles », Beaucourt Démocratie (numéro spécial), mai 1995, page 24
- « École de musique et d'Arts Plastiques : on s'inscrit », BEAUCOURT-INFORMATION (numéro 39), septembre 1991, page 17
- « École Municipale de Musique et d'Arts Plastiques », BEAUCOURT-INFORMATION (numéro 39), septembre 1991, page 17
- « Une École Municipale de Musique et d'Arts Plastiques autonome », Beaucourt info (numéro 53), septembre 1997, page 19
- Inauguration de la nouvelle caserne des pompiers, in Beaucourt Magazine, février/mars 2007, [lire en ligne].
- Association Beaucourt en fête sur le site www.beaucourt.fr, Consulté le 4 mai 2012
- Les membres de l'association sur le site www.beaucourtenfete.com, Consulté le 4 mai 2012
- Rétrospectives des carnavals sur le site www.beaucourtenfete.com, Consulté le 4 mai 2012
- Japy Factory sur le site beaucourt.fr, Consulté le 4 mai 2012
- Musée Japy sur le site beaucourt.fr, Consulté le 4 mai 2012
- site officiel de la Maison Pour Tous sur le site mptbeaucourt.fr, Consulté le 4 mai 2011
- Histoire du Twispeel Group sur le site beaucourt.fr, Consulté le 5 mai 2012
- [http://www.beaucourt.com/
- site officiel
- http://www.ville-beaucourt.fr/
- « Internet à Beaucourt, tous à vos souris ! », Beaucourt Magazine (numéro 12), novembre 2005, page 5
- « Vie municipale », Beaucourt express (numéro 53), mars 2013
- Histoire du Cubsat sur le site cubsat.com, Consulté le 31 mai 2012
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