Fesches-le-Châtel

Fesches-le-Châtel est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Chatel.

Fesches-le-Châtel
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Doubs
Arrondissement Montbéliard
Intercommunalité Pays de Montbéliard Agglomération
Maire
Mandat
Charles Demouge
2020-2026
Code postal 25490
Code commune 25237
Démographie
Gentilé Feschois, Feschoises [1]
Population
municipale
2 180 hab. (2018 )
Densité 630 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 31′ 29″ nord, 6° 54′ 27″ est
Altitude Min. 322 m
Max. 403 m
Superficie 3,46 km2
Unité urbaine Montbéliard
(banlieue)
Aire d'attraction Montbéliard
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bethoncourt
Législatives 4e circonscription du Doubs
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Fesches-le-Châtel
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Fesches-le-Châtel
Géolocalisation sur la carte : France
Fesches-le-Châtel
Géolocalisation sur la carte : France
Fesches-le-Châtel
Liens
Site web http://www.mairiefescheslechatel.fr

    Les habitants se nomment les Feschois et les Feschoises.

    Géographie

    Communes limitrophes

    Allenjoie Méziré
    (Territoire de Belfort)
    N
    O    Fesches-le-Châtel    E
    S
    Étupes Dampierre-les-Bois

    Urbanisme

    Typologie

    Fesches-le-Châtel est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montbéliard, une agglomération inter-départementale regroupant 25 communes[5] et 112 634 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (46,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,7 %), zones urbanisées (25,1 %), zones agricoles hétérogènes (14,1 %), prairies (9,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2 %), terres arables (0,9 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Toponymie

    Fesches-le-Chastelot en 1282, 1294, 1314 ; Feschia au XIVe siècle ; Fesches-le-Chastelot en 1442, 1449 ; Fesches-le-Prel en 1650 ; Fesches-le-Château au XVIIe siècle ; Fesches-le-Prel en 1834 ; Fesches-le-Châtel depuis le XIXe siècle[12].

    Fesches : du latin fiscus au sens de « trésor de l'État », a évolué pour désigner un domaine royal et plus tard, un domaine appartenant à l'église.

    Le vieux village, installé au bord de l'Allaine au confluent du ruisseau de la Feschotte, a vu une nouvelle agglomération naître depuis l'industrialisation liée à l'essor de la firme Japy[12].

    Histoire

    En 1635, durant la guerre de Trente Ans a lieu le « combat de Fresche » entre les troupes Françaises et les troupes du duc de Lorraine Charles[13].

    Fesches-le-Châtel appartenait au comté de Montbéliard qui a été rattaché à la France en 1793.

    Politique et administration

    L'hôtel de ville.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1946 mars 1971 Pierre Muller    
    1971 1977 Louis Grandin    
    1977 mars 2001 Jacques Cointet    
    mars 2001 En cours
    (au 11 juillet 2020)
    Charles Demouge UMPLR Retraité de l'enseignement
    Président de la CA Pays de Montbéliard Agglomération (2015 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[14],[15]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].

    En 2018, la commune comptait 2 180 habitants[Note 3], en diminution de 3,15 % par rapport à 2013 (Doubs : +1,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    173154170199278290395533548
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5385797187401 0581 2721 3941 4741 784
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 9942 0602 2202 1662 3972 5992 2362 1662 407
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    2 4822 3462 2882 2632 1182 1672 2272 2362 244
    2013 2018 - - - - - - -
    2 2512 180-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église Saint-Laurent.

    L'église Saint-Laurent a été fondée au VIe siècle, en même temps qu'un monastère. Située hors les murs, l'église et le monastère furent pillés et détruits par les Normands en 885. Une nouvelle église Saint-Laurent, érigée en paroisse, est attestée en 1180. Cette nouvelle église, devenue trop petite, fut démolie pour faire place à l'église actuelle au début du XVe siècle, elle fut reconstruite dans le style de l'époque : le style gothique flamboyant. Le chœur fut consacré le . La structure gothique, les voûtes à pénétration, les fenêtres hautes, le déambulatoire à clefs de voûte sculptées sont encore visibles, malgré les transformations postérieures.

    En raison de la présence d'un petit château fort durant le Moyen Âge, le village a eu plusieurs noms avant de connaître son nom définitif au XIXe siècle.

    Ce petit château est ensuite devenu un moulin en 1797 puisque le ruisseau « la Feschotte » passait sous l'édifice. Le moulin est ensuite devenu une gendarmerie en 1923, qui est dans les années 1980 devenue un immeuble locatif, situé en face du temple protestant du village.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    Inconnu.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/doubs-25
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Montbéliard », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 3, Besançon, Cêtre, .
    13. Augustin Calmet : Histoire de Lorraine volume 6 pages 180-181
    14. Sarah Vildeuil, « Charles Demouge, actuel président de l'agglomération de Montbéliard est candidat à sa propre succession : Charles Demouges, le président de l'agglomération du Pays de Montbéliard espère bien garder son siège. Il se porte d'ores et déjà candidat. Mais il doit d'abord rester maire de Fesches-le-Châtel. Il se présente donc pour les élections municipales de mars 2020 », France Bleu Belfort Montbéliard, (lire en ligne, consulté le ) « Charles Demouge est donc candidat aux élections de mars 2020 à Fesches-le-Châtel pour briguer un quatrième mandat (trois en tant que maire et un en tant qu'adjoint) ».
    15. « Charles Demouge élu Maire de Fesches-le-Châtel », L'Est Républicain, (lire en ligne, consulté le ).
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    19. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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