Barfleur

Barfleur (prononcé [baʁflœʁ], localement [baʁflœː]/[baʁfjø:]) est une commune française, située dans le nord-est du département de la Manche en région Normandie, peuplée de 564 habitants[Note 1].

Cet article possède un paronyme, voir Harfleur.

Barfleur

Le port de Barfleur à marée basse.

Blason
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Cherbourg
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Cotentin
Maire
Mandat
Michel Mauger
2020-2026
Code postal 50760
Code commune 50030
Démographie
Gentilé Barfleurais ou Barflotais
Population
municipale
564 hab. (2018 )
Densité 940 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 40′ 13″ nord, 1° 15′ 53″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 8 m
Superficie 0,60 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Val-de-Saire
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Barfleur
Géolocalisation sur la carte : Manche
Barfleur
Géolocalisation sur la carte : France
Barfleur
Géolocalisation sur la carte : France
Barfleur
Liens
Site web www.barfleur.fr

    Avec un territoire ne couvrant que 60 hectares, elle est la plus petite commune du département de la Manche.

    Barfleur est aujourd'hui gratifiée du label « Les plus beaux villages de France », décerné par une association indépendante éponyme visant à promouvoir les atouts touristiques de petites communes françaises riches d'un patrimoine de qualité.

    Géographie

    Localisation

    La commune est située sur la côte, à quelques kilomètres au sud de la pointe de Barfleur qui marque l'extrémité nord-est du Cotentin (mais qui se trouve sur la commune de Gatteville-le-Phare).

    Barfleur est entouré au sud par la commune de Montfarville, au nord-ouest par la commune de Gatteville-le-Phare et baignée à l'est par la Manche.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 10,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 745 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gonneville », sur la commune de Gonneville-Le Theil, mise en service en 1959[7] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 919,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Caen-Carpiquet », sur la commune de Carpiquet, dans le département du Calvados, mise en service en 1945 et à 80 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,9 °C pour la période 1971-2000[11], à 11,2 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,5 °C pour 1991-2020[13].

    Milieux naturels et biodiversité

    Au sud de la commune se trouve la ZNIEFF du Pré Saumâtre[14]. La zone de 4,34 ha est caractérisée par la présence d'espèces protégées comme le Polypogon de Montpellier ou la Rousserolle effarvate.

    Au large de la commune, le site Natura 2000 Récifs et marais arrière-littoraux du Cap Lévi à la Pointe de Saire a été classé zone spéciale de conservation le . La pointe de Barfleur étant un lieu de passage de mammifères marins, des observations de certaines espèces de mammifères marins d'intérêt communautaire comme le Grand Dauphin ou le Marsouin commun ont été déclarées[15].

    Anciennes voies de communication et arrivée de chemin de fer

    Ouverte le 20 avril 1886, la ligne de Valognes Montebourg à Saint-Vaast et à Barfleur assurait une liaison ferroviaire entre Valognes et Barfleur jusqu'en 1950.

    De 1911 à 1950, une ligne ferroviaire de 31,4 km reliait les localités de Barfleur et de Cherbourg. La gare de Barfleur était située au sud du port, dans le quartier actuel de la Cité.

    Voies de communication et transports

    Barfleur est aujourd'hui desservie par la ligne Manéo no 13, mise en place par le conseil départemental de la Manche (ligne Barfleur-Valognes)[16]. Valognes lui-même est desservi par la ligne SNCF Paris-Caen-Cherbourg.

    Urbanisme

    Typologie

    Barfleur est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[17],[18],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].

    La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[22]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[23],[24].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (65 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (65 %), terres arables (22,4 %), zones humides côtières (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].

    Logement

    Barfleur totalisait 618 logements (contre 426 en 1968) dont 288 résidences principales et 295 résidences secondaires en 2015[27]. Seulement 35 logements vacants ont été dénombrés en 2015[27].

    Toponymie

    Le clocher depuis sa récente[Quand ?] restauration.

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Barbefloth, Barbeflueth en 1066-1077, Barbefluet au XIIe siècle, Barbeflet en 1163, Barbeflo en 1175, 1198, Barflue en 1227, Barefleu en 1317 et par une transposition latine du XIe siècle Barbatum fluctum[28]. La forme française actuelle Barfleur apparaît pour la première fois au XVIIe siècle.

    Le r final, non étymologique, ne se prononce pas. Barfleur se dit donc « Barflleu » en normand, ce qui s'écrit en alphabet phonétique international (selon que l'on prononce le [l] ou pas : /baʁfljø:/ ou plus souvent /baʁfjø:/. Les Barfleurais s'appellent alors les « Barfllotais » (soit /baʁfjote:/).

    Il s'agit d'une formation toponymique médiévale. La nature du second élément -fleur que l'on retrouve ailleurs en Normandie dans Honfleur, Harfleur, Fiquefleur, Vittefleur, Crémanfleur à Crémanville et la Gerfleur a donné lieu à diverses interprétations par les toponymistes. Il s'agit soit du norois floth (pour René Lepelley[29]), c'est-à-dire, selon les conventions graphiques du vieux norois translitéré, flóð « marée montante courant » sans doute à l'origine du mot français flot « marée montante, flux »[30]; du vieil anglais flod (pour François de Beaurepaire[28]) qui a donné l'anglais moderne flood « marée haute, inondation »; du vieux norrois fljot « crique » (pour Albert Dauzat et Charles Rostaing[31]), comprendre sans doute fljót « grande rivière, fleuve » qui convient mieux sémantiquement, dans la mesure où le sens de l'ancien normand fleu est bien établi dans un texte du XIIIe siècle qui mentionne le fleu de Lestre, c'est-à-dire « la rivière de Lestre » (cf. la Gerfleur, fleuve côtier du Cotentin).

    Paradoxalement [?], ces derniers considèrent que l'élément -fleur dans Harfleur et dans Honfleur représente le vieil anglais flēot « eau qui coule, courant, rivière ». Cette explication a été reprise ultérieurement par Dominique Fournier pour expliquer Honfleur[32]. L'anglo-saxon flēot s'accorde tout aussi bien avec les mentions les plus anciennes du nom de Barfleur. En effet, l'élément -fleur est attesté dans des formes anciennes extrêmement variées -floth, -flueth, fluet ou encore flet, ce qui peut s'expliquer par la diphtongue instable du vieil anglais flēot. Toujours est-il que la rivière en question est La Planque et le nom de Barfleur a dû désigner cette rivière avant de s'appliquer à l'agglomération principale sur son cours[29], selon un processus fréquemment observé en Normandie (cf. Eu, Bolbec, Fécamp, Dieppe, etc.) et ailleurs.

    Le premier élément Barbe- (dans les formes les plus anciennes) contracté en Bar- parait être le nom de personne Barbey, Barbay (ancien français Barbé « le Barbu », du gallo-roman BARBATU, latinisé en Barbatus dans les textes), essentiellement attesté en Normandie jusqu'au début du XXe siècle et que l'on retrouve dans Barbeville, lieu-dit à Barfleur, Barbeville (Calvados) et Barbetot à Épretot (Seine-Maritime)[28]. L'association avec -fleur ou -tot, la localisation dans l'aire de diffusion des toponymes norrois (y compris Barbeville) incitent à mettre en parallèle le nom de personne norrois Skeggi « le Barbu », attesté dans la région et rencontré par exemple dans Equiqueville, Ecuquetot (Seine-Maritime)[33], dont Barbé représenterait la transcription romane. En revanche, René Lepelley à la suite d’Albert Dauzat a émis l'hypothèse que le premier élément Barbe- pouvait représenter le norrois barmr « sein » (Dauzat lui donne le sens de « coin »), d'où « pointe, cap »[29]. Cette proposition est moins solide, car cet élément ne correspond pas aux formes anciennes, qui sont toutes en Barbe-, jamais en *Barm-[34]. De plus, la présence du lieu-dit Barbeville à Barfleur affaiblit encore cette interprétation, car les noms en -ville sont presque tous composés avec un nom de personne, les noms en -fleur également et ils ont souvent un doublet en -ville (ex: Honnaville / Honfleur ou Crémanville / Crémanfleur)[34].

    Le gentilé est Barfleurais ou Barflotais[35].

    Les plaques de rue sont ornées d'un bar et d'une fleur, jeu de mot avec les deux syllabes du nom[36].

    Histoire

    Rocher avec un médaillon en l'honneur d’Étienne, esturman[37] barfleurais de la Mora, bateau de Guillaume le Conquérant. La figure de proue représente un enfant doré soufflant dans une corne d'ivoire[38].

    Préhistoire et Antiquité

    Abri naturel, le site de Barfleur a dû être utilisé dès la Préhistoire (découverte d'outillage en silex sur le site de Gatteville-Phare)[39] et à l'Antiquité par les marins et les commerçants locaux (commerce maritime notamment avec la Grande-Bretagne et ses mines de fer et d'étain)[40].

    Moyen Âge

    Le port du Cotentin septentrional est sans doute ancien, mais on ne possède aucune trace de son nom antérieur. Le nom actuel n'est pas antérieur au IXe ou Xe siècle (les plus anciennes attestations datent du XIe, cf. ci-dessus). Geoffroy de Monmouth, dans le neuvième livre de son Historia regum Britanniae, fait partir le roi Arthur de Barfleur pour combattre les Romains chez les Allobroges. Peut-être a-t-il disposé de sources anciennes de la légende mentionnant le nom originel de Barfleur, sinon il aura donné cette localisation car ce port était à son époque le principal lien maritime entre le duché de Normandie et la Grande-Bretagne.

    Vers 1042, c'est de Barfleur que s'embarqua Édouard le Confesseur pour se faire couronner roi d'Angleterre[41].

    En 1066, la bataille de Hastings marque le début de la conquête de l'Angleterre par les Normands parmi lesquels figurent de nombreux Cotentinais et Avranchinais. Au bout de la jetée du port de Barfleur, scellé sur un rocher, un médaillon de bronze rappelle que Guillaume le Conquérant fit sur le Mora (piloté par un jeune Barfleurais, Étienne), la traversée depuis Barfleur, débarquant à Pevensey dans le Sussex de l'Est, le . Ce monument commémoratif, œuvre de la sculptrice Josette Hébert-Coëffin, a été élevé en 1966 pour le 900e anniversaire de cette bataille, à l'emplacement où aurait été construit le bateau selon la tradition locale[42]. Barfleur est alors aux mains du duc de Normandie qui est aussi roi d'Angleterre, jouant un rôle capital dans la transfretatio regis (service de transport royal de la cour anglaise entre les deux rives de la Manche) aux XIe et XIIe siècles[43].

    En 1105, Henri Beauclerc y débarque afin de récupérer la Normandie au détriment de son frère Robert Courteheuse[44]. Cette première tentative ayant échoué, il revint l'année suivante avec 40 000 hommes[45].

    C'est du port de Barfleur, que les pèlerins anglais vers Compostelle, débarquaient et rembarquaient[46].

    En 1120, la Blanche-Nef, navire royal, sombre au large de Barfleur, sur le rocher de Quillebeuf situé au nord, avec à son bord le fils du roi Henri Ier d'Angleterre, Guillaume Adelin[47]. À la fin du XIIe siècle, Richard Cœur de Lion aurait embarqué à Barfleur pour rejoindre l'Angleterre. Jean sans Terre y séjourne entre le et le , puis entre le et de la même année. Ainsi, pendant la période ducale (jusqu'en 1204, date du rattachement de la Normandie au royaume de France), ce qui fait de lui le plus important port normand pendant le Moyen Âge, une place forte et une ville prospère qui acquiert un commerce florissant et atteint une population de 10 000 habitants[48]. À partir de 1204, le port ducal, est laissé à l'abandon et disparaît.

    La guerre de Cent Ans, qui voit la ville pillée et incendiée à plusieurs reprises, précipite son déclin. En 1346, Barfleur est détruite par les troupes anglaises d'Édouard III et du Prince Noir après leurs débarquements à Saint-Vaast-la-Hougue. La population passe alors de 9 000 à 150 habitants. Alors qu'elle comptait 1 800 feux avant la guerre, on en dénombre plus que 30 au milieu du XVe siècle[49]. En 1405, la ville est ravagée pour la seconde fois par les Anglais.

    Époque moderne

    La Bataille de Barfleur, Ludolf Bakhuizen, 1693. Le Soleil Royal, entouré des navires anglais et néerlandais.

    À la fin du XVIe siècle, Henri IV ordonna la destruction des fortifications[50].

    Le a lieu la bataille de la Hougue ou bataille de Barfleur, lors de la Guerre de la Ligue d'Augsbourg. L'amiral Tourville, qui commande la flotte française, repère la flotte anglo-néerlandaise au large de Barfleur et, conformément à ses ordres et malgré une infériorité numérique de deux contre un, l'attaque. Dans un premier temps, les Français résistent et tiennent les Anglo-Néerlandais en échec, leur infligeant la perte de navires contre aucun côté français. Toutefois, la côte normande ne dispose d'aucun port pouvant abriter la flotte à l'issue du combat et Tourville ordonne le repli vers les côtes bretonnes.

    Cependant, la manœuvre est contrariée par la bascule des courants du raz de Barfleur, du raz du cap Lévi et du raz Blanchard, sur la côte nord du Cotentin. Trois navires s'échouent à Cherbourg, dont le navire-amiral de Tourville Soleil Royal. Douze vaisseaux doublent la pointe de Barfleur et mouille, au soir du dans la rade de la Hougue. Sans défense terrestre, les navires sont détruits par les Anglo-Néerlandais les et .

    Époque contemporaine

    Au XIXe siècle, Barfleur est une ville prospère grâce à la construction navale, le commerce de bois du nord, la pêche ou encore l'ostréiculture[51].

    En 1860, un second naufrage coûteux en vies humaines se produit sur ce même rocher de Quillebeuf, il s'agit de celui de la Luna, trois-mâts américain commandé par le capitaine John Schannon, parti du Havre le [52], et à destination de la Louisiane avec 18 hommes d'équipage et 85 passagers français et allemands. Sur un total de 103 personnes à bord, on dénombre 101 morts, seuls deux hommes d'équipage parvenant à rejoindre vivants la côte.

    En 1865, c'est à Barfleur qu'est construite la 2e station de sauvetage en France, sur le modèle des stations britanniques, en raison du danger que représente le raz de Barfleur au large de la pointe homonyme. Cette année voit la renaissance de la cité avec l'inauguration d'un port de pêche[53].

    Durant la Seconde Guerre mondiale, des digues en béton sont érigées au fond du port ainsi que le long de la Grande Grève[51]. Barfleur est libérée sans combat le par les troupes américaines. Le port sera par la suite utilisé pour débarquer du matériel et des vivres.

    En 1964, la construction d'une centrale atomique sur la commune de Barfleur a été envisagée[54] par le haut commissaire à l'énergie atomique, Francis Perrin. À l'issue d'une concertation nationale réalisée en 1974, le site de Flamanville a été finalement retenu pour la construction d'une centrale nucléaire[55].

    Panoramique depuis l'entrée du port de Barfleur.

    Héraldique

    Les armes de la commune de Barfleur se blasonnent ainsi :
    De gueules au bar contourné d'argent, surmonté d'une fleur de lys d'or.

    Ces armes sont une sorte de rébus correspondant au nom de la commune : bar - fleur.

    Politique et administration

    Situation administrative

    Depuis 2015, Barfleur appartient au canton du Val-de-Saire du département de la Manche.

    Intercommunalité

    Depuis le 1er janvier 2017, Barfleur est membre de la communauté d’agglomération du Cotentin.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1989[56] mars 1998 Jean Villette    
    mars 1998 mars 2008 Jacques Houyvet    
    mars 2008[57] mars 2014 Jean Deville SE Retraité de la DCNS
    mars 2014[58] En cours Michel Mauger SE Informaticien retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    La commune est jumelée :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[63].

    En 2018, la commune comptait 564 habitants[Note 6], en diminution de 9,18 % par rapport à 2013 (Manche : −0,79 %, France hors Mayotte : +1,78 %). Entre 1804 et 1831, Montfarville inclus dans Barfleur.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8968992 5532 6742 6751 1581 1851 1951 271
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2791 3041 2531 2181 0701 0051 0651 1351 189
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2101 2741 2381 1161 1001 0691 065977907
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    847837703619599642650643579
    2018 - - - - - - - -
    564--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[64] puis Insee à partir de 2006[65].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Barfleur est situé dans l'académie de Caen[66].

    La commune possède une école maternelle et primaire privée Sainte-Marie-Madeleine[66],[67].

    Économie

    Revenus de la population

    En 2015, les Barfleurais disposaient d'un revenu médian annuel de près de 17 581 [27], inférieur au revenu médian annuel national qui s'élevait alors à 19 785 .

    Tissu économique

    Le tableau qui suit récapitule le nombre d'entreprises implantées en 2015 à Barfleur selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[27]:

    Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2015[27] Source : Insee
    Total  % 0
    salarié
    1 à 9
    salariés
    10 à 19
    salariés
    20 à 49
    salariés
    50 salariés
    ou plus
    Ensemble 75 100 48 24 2 1 0
    Agriculture, sylviculture et pêche 8 10,7 5 3 0 0 0
    Industrie 4 5,3 2 2 0 0 0
    Construction 2 2,7 1 1 0 0 0
    Commerce, transports, services divers 52 69,3 35 16 1 0 0
    dont commerce et réparation automobile 14 18,7 9 4 1 0 0
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 9 12,0 5 2 1 1 0
    Champ : ensemble des activités.

    Pêche

    Barfleur est un port de pêche, notamment de moules de pleine mer. La "blonde de Barfleur" pêchée sur le banc de Barfleur, Montfarville, Réville et Ravenoville, est une moule sauvage exploitée par 64 navires dragueurs du Val de Saire basés pour l'essentiel à Barfleur et à Saint-Vaast-la-Hougue[68] et qui récoltent entre 2 000 et 9 000 tonnes selon les années[69]. Cette moule charnue[70] doit son nom aux reflets dorés de sa coquille[71].

    Le centre de débarque du port est géré par la Chambre de commerce et d'industrie de Cherbourg-Cotentin.

    Lieux et monuments

    Barfleur est aujourd'hui un petit port de pêche d'échouage typique, avec ses maisons barfleuraises du XVIe au XIXe siècle en granit gris et à toit de schiste, notamment la rue Saint-Nicolas, rue des pêcheurs avec leurs maisons rythmées par des lucarnes à deux ou trois pans, avec souvent un crochet de levage pour mettre les filets de pêche à sécher.

    La ville a conservé peu d'édifices datant du Moyen Âge et de la Renaissance, hormis : un colombier du XVe siècle sur la digue de la grande grève, dernier vestige d'un manoir seigneurial entièrement détruit, et la Cour Sainte-Catherine de la fin du XVe, début du XVIe siècle.

    L'église Saint-Nicolas, inscrite aux monuments historiques, juchée sur un éperon rocheux au centre d'un cimetière marin, construite du XVIIe siècle (chœur et transept) au XIXe siècle (nef), remplace une église romane du XIe siècle qui était à l'époque au milieu de la ville. Restauré et réédifié à plusieurs reprises, l'édifice roman a été définitivement ruiné par les guerres de religion et recouverte depuis par la mer qui a rongé la côte. L'église est ornée de douze vitraux de 1892, réalisés par les ateliers Lorin de Chartres. Certaines verrières ont été restaurées en 1980 par l'atelier Bourget[72]. Dans le cimetière, accolé à l'église, on peut voir une croix ancienne également inscrite aux monuments historiques.

    À noter également son ancien prieuré des Augustins du XVIIIe siècle et son jardin, ainsi que l'ancien hôtel de l'amirauté du XVIIIe siècle.

    Barfleur dans les arts

    Barfleur dans la peinture

    Au XIXe et XXe siècles, le port de Barfleur a été une source d'inspiration pour les peintres Paul Signac, Antoine Guillemet ou encore Albert Voisin[75].

    Barfleur dans la littérature

    En 1836, Victor Hugo s'arrête à Barfleur en compagnie de sa maîtresse Juliette Drouet et de Célestin Nanteuil[75] et adresse une lettre à sa femme datant du [76].

    Jules Renard séjourna à Barfleur en puis d' à avec sa femme et son fils[77] pour rédiger L'Écornifleur[78].

    Barfleur au cinéma et à la télévision

    Personnalités liées à la commune

    • Sainte Marie-Madeleine Postel, née Julie Postel (Barfleur, 1756 - Saint-Sauveur-le-Vicomte, 1846), fondatrice en 1807, de la congrégation des Sœurs des écoles chrétiennes et de la Miséricorde.
    • Paul Signac (1863-1935), peintre, propriétaire d'une maison rue Saint-Nicolas.
    • Jean Giraudoux (1882-1944), écrivain, y rédigea Siegfried et le Limousin en août 1922[79].
    • Vanber (1905-1994), (de son vrai nom Albert Voisin), peintre, né à Lestre (Manche), sa famille possède encore résidence secondaire à Barfleur.
    • Jacques Berthier (1923-1994), compositeur et organiste, possédait une résidence à Montfarville. Son épouse et lui étaient des habitués de Barfleur.
    • Philippe Bonnet (1927-2017), artiste peintre, vécut à Barfleur.
    • Henry Hartley (1930-2011), artiste peintre, possédait une résidence-atelier impasse des Jardins. Ses tableaux sur les thèmes titrés "Les Galets" et "Sun Boat" ont été peints à Barfleur.
    • Jean-Luc Petitrenaud (né en 1950), journaliste et critique gastronomique, possède une résidence secondaire à Barfleur.
    • Christophe Boltanski (né en 1962), journaliste et écrivain, lauréat du Prix Femina 2015, fils du sociologue Luc Boltanski et neveu de l'artiste Christian Boltanski. Il possède une résidence secondaire à Barfleur[réf. nécessaire].
    • Jérôme Houyvet (né en 1970 à Barfleur), photographe.

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2018.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

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    37. Littéralement « Homme du gouvernail » en ancien normand, mot scandinave issu du vieux norrois stýrimaðr ou vieux danois styrman.
    38. Il brandit en sa main gauche une petite lance ornée d'un gonfanon et pointe l'index droit en direction de l'Angleterre.
    39. Denise Michel, J.-P. Coutard, M. Helluin, J.-P. Lautridou, J.C. Ozouf, J. Pellerin, « Contribution à l'étude du Paléolithique inférieur et moyen de la région de Barfleur. Le Paléolithique inférieur de Gatteville-Phare (Manche) », Bulletin de la Société préhistorique française, t. 79, nos 10-12, , p. 319-329 (lire en ligne).
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    41. Comité Gille de Gouberville, Julien Deshayes (dir.), Voyage en Cotentin avec Gilles de Gouberville, Éditions Heimdal, (ISBN 978-2-84048-581-0), p. 54.
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    70. Sa chair ivoire et charnue est reconnaissable avec son petit crabe.
    71. Xavier Oriot, « Sur l'Enzo, la moule de Barfleur pêchée à la drague », sur ouest-france.fr, .
    72. « Ensemble de 12 verrières (à personnages, décoratives) : Ecce Homo, Vierge des sept douleurs, Notre-Dame de Lourdes, saint Augustin, saint Jérôme, saint Thomas d'Aquin, saint François de Salle, saint Athanase, saint Jean Chrysostome, saint Basile le Grand, saint Grégoire de Naziance, sainte Thérèse, sainte Barbe, sainte Cécile, sainte Catherine, sainte Clothilde, sainte Radegonde, sainte Jeanne de Chantal, sainte Monique », notice no IM50002358, base Palissy, ministère français de la Culture.
    73. « La proximité du monument aux morts et du cimetière, comme c'est le cas dans la commune de Barfleur, intègre parfois la mémoire des morts de la République à celle de la communauté villageoise. » Cf. Maryline Crivello-Bocca, Patrick Garcia, Nicolas Offenstadt, Concurrence des passés : usages politiques du passé dans la France contemporaine, Publications de l'Université de Provence, , p. 84.
    74. Certains ont des toits ornés d'épis de faîtage sur les lucarnes (représentant notamment des pigeons, symboles de félicité), d'abouts de faîteaux ou gaudions, manifestant une certaine opulence du propriétaire. Cf. « Le patrimoine de Barfleur », sur barfleur.fr (consulté le ).
    75. « Ils ont vécu ou sont venus à Barfleur », sur Barfleur, (consulté le ).
    76. « Victor Hugo : « En France, on abandonne trop volontiers la liberté » », sur Contrepoints, (consulté le ).
    77. « Jules Renard | Éditions Sillage », sur editions-sillage.fr (consulté le ).
    78. « Barfleur, ville d’art – Barfleur » (consulté le ).
    79. Hugues Plaideux, « Jean Giraudoux à Barfleur (août 1922) », Revue de la Manche, t. 51, fasc. 206, 4e trimestre 2009, p. 2-19.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

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