Saint-Vaast-la-Hougue

Saint-Vaast-la-Hougue (prononcé [sɛ̃.vlaug]) est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 1 729 habitants[1].

Pour les articles homonymes, voir Saint-Vaast.

Saint-Vaast-la-Hougue

Le port de plaisance de Saint-Vaast-la-Hougue.
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Cherbourg
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Cotentin
Maire
Mandat
Gilbert Doucet
2020-2026
Code postal 50550
Code commune 50562
Démographie
Gentilé Saint-Vaastais
Population
municipale
1 729 hab. (2018 )
Densité 275 hab./km2
Population
agglomération
3 565 hab. (2016)
Géographie
Coordonnées 49° 35′ 17″ nord, 1° 16′ 03″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 10 m
Superficie 6,28 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Saint-Vaast-la-Hougue
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Val-de-Saire
(bureau centralisateur)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Saint-Vaast-la-Hougue
Géolocalisation sur la carte : Manche
Saint-Vaast-la-Hougue
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Vaast-la-Hougue
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Vaast-la-Hougue
Liens
Site web www.saintvaast.fr

    Elle a la particularité de présenter sur son territoire un site majeur de l’œuvre de Vauban : les tours observatoires de Tatihou et de la Hougue, inscrites en 2008 au patrimoine mondial de l'humanité dans le cadre du bien en série « fortifications de Vauban »[2].

    Saint-Vaast-la-Hougue fait partie des villes et villages classés « 2 fleurs » au label villes et villages fleuris[3].

    La commune de Saint-Vaast-la-Hougue est élue « Village préféré des Français 2019 » lors de l'émission du diffusée sur France 3.

    Géographie

    Carte de Saint-Vaast-la-Hougue.

    Situé sur la côte est du Nord-Cotentin, Saint-Vaast-la-Hougue abrite un port de plaisance.

    À environ un kilomètre de la côte, l'île de Tatihou fait partie de la commune. Elle est accessible à pied à marée basse et un bateau amphibie assure une liaison régulière avec le port. Une tour y a été érigée en 1694 par Benjamin de Combes, élève de Vauban.

    Au sud, le fort de la Hougue, aussi construit en 1694 par Benjamin de Combes, est une base militaire ouverte une fois par an au public lors des journées du patrimoine.

    La commune est traversée par la Saire.

    Tout comme les grands chalutiers amarrés au port, les parcs à huîtres visibles à marée basse entre Tatihou et la côte témoignent de la prédominance de l'activité maritime à Saint-Vaast qui est le plus ancien bassin ostréicole de Normandie[4].

    Saint-Vaast-la-Hougue fait partie des 303 communes françaises identifiées comme gravement menacées par la montée des eaux[5], en raison du réchauffement climatique[6].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[9]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 10,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 917 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Gonneville », sur la commune de Gonneville-Le Theil, mise en service en 1959[13] et qui se trouve à 16 km à vol d'oiseau[14],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 919,7 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Cherbourg – Maupertus », sur la commune de Cherbourg-en-Cotentin, mise en service en 1935 et à 26 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[17] à 10,7 °C pour 1981-2010[18], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[19].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Vaast-la-Hougue est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[20],[21],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Vaast-la-Hougue, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[23] et 3 517 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[24],[25]. La commune est en outre hors attraction des villes[26],[27].

    La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[28]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[29],[30].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (35,1 %), zones urbanisées (26,1 %), terres arables (16,8 %), zones agricoles hétérogènes (12,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,6 %), zones humides côtières (2,2 %)[31].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[32].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Sancto Vedasto de 1159 à 1189[33]; [Ricardus de] Hoga 1216 (personnage)[33]; Hougua de Sancto Vedasto au XIVe siècle[33]; La Hougue ou Port la Hougue en 1789; Port la Hougue en 1793, Saint-Vaast en 1801, Saint-Vaast-la-Hougue en 1888[34].

    La paroisse est dédiée à Vaast d'Arras, évêque d'Arras[33] puis de Cambrai au VIe siècle, religieux vénéré à l'abbaye de Fécamp en pays de Caux et dont Saint-Vaast constituait un fief[35].

    Le déterminant complémentaire la-Hougue représente l'appellatif toponymique Hougue, commun en Cotentin, et qui est une variante de Hogue[33], fréquent ailleurs en Normandie. Il est issu du vieux norrois haugr et désigne en général un tertre, une hauteur[33],[36]. Dans le cas présent la Hougue désigne un promontoire qui domine le port[33].

    Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune porte les noms de La Hougue et de Port-la-Hougue. Elle reprend le nom de Saint-Vaast jusqu'en 1888, date à laquelle elle devient Saint-Vaast-la-Hougue[34].

    La prononciation est [sɛ̃.vlaug][36].

    Le gentilé est Saint-Vaastais.

    L'ancienne paroisse de Rideauville a été rattachée en 1793[33]. Il s'agit d'une formation en -ville au sens ancien du « domaine rural », précédée du nom de personne Ridel fréquent dans la Manche et plus généralement en Normandie.

    Histoire

    Préhistoire

    Des fouilles, dirigées par Gérard Fosse, ont révélé une occupation humaine datée du Moustérien sur le site du Fort[37].

    Moyen Âge

    En 1001, près de Saint-Vaast-la-Hougue, Néel Ier de Saint-Sauveur repousse un débarquement anglo-saxon du roi Æthelred le Malavisé : l'invasion anglo-saxonne, échoue grâce à l'énergie de Néel de Saint-Sauveur qui vainc les envahisseurs à la bataille du Val de Saire. Guillaume de Jumièges explique que ce débarquement visait à capturer la personne du duc de Normandie Richard[38]. L'historien François Neveux émet quelques doutes concernant cette affirmation, constatant l'éloignement de Rouen du champ de bataille. Pour lui, il s'agit juste d'un raid de pillage en représailles des expéditions vikings dans le royaume anglo-saxon[39].

    Avant la bataille de Crécy en 1346, Édouard III entreprend une campagne ayant pour but de prendre Paris. Il prépare un nouveau débarquement, qu'il ne sait encore où fixer. Son adversaire, le roi de France, lui épargne de trop longues hésitations en condamnant à l'exil un grand seigneur normand, Geoffroy d'Harcourt, sire de Saint-Sauveur-le-Vicomte, lequel court se réfugier à la cour d'Angleterre, offrant ainsi à Édouard III le prétexte idéal d'un libre accès en Cotentin. Le , le roi d'Angleterre réunit un millier de navires dans les rades de Portsmouth, Southampton et de l'île de Wight et met à la voile. Le lendemain, la baie n’étant pas fortifiée, il débarque à Saint-Vaast-la-Hougue avec 20 000 hommes et s'empare de la Normandie.

    En 1360, le traité de Brétigny rend à la France toutes les places fortes du Cotentin, à l'exception de celle de Saint-Vaast et de Saint-Sauveur qui restent anglaises[40].

    En 1405, plusieurs vaisseaux anglais abordent à la Hougue et leurs occupants ravagent et incendient une trentaine de villages aux alentours dont Vaudreville, Fontenay, Saint-Floxel, Quinéville, Saint-Martin-d'Audouville[41].

    Époque moderne

    Lors de la cinquième guerre de religion, Montgommery, réfugié en Angleterre après le massacre de la Saint-Barthélemy, débarque à Saint-Vaast avec une armée forte de 5 000 hommes afin de reprendre le Cotentin[42].

    En 1692, la bataille de la Hougue voit s'affronter au large de Barfleur la flotte française menée par l'amiral de Tourville et la flotte anglo-hollandaise. Au terme d'une rude bataille, et du fait d'une marée défavorable, en particulier dans le Raz de Barfleur, puis dans le raz Blanchard, onze vaisseaux français ne purent regagner Saint-Malo et seront échoués puis brûlés près de la Hougue et de l'île de Tatihou, ainsi que trois autres près de Cherbourg.

    Tour Vauban de la fortification de la Hougue.

    À la suite de cette défaite, deux tours fortifiées sont construites à partir de 1694, par Benjamin de Combes, élève de Vauban, sur la butte de la Hougue et sur l'île de Tatihou. Ces tours permettent de défendre les baies de Saint-Vaast et de Morsalines contre les agresseurs.

    En 1756, Antoine Alexis Perier de Salvert (1691-1757) et Antoine Choquet de Lindu (1712-1790) publient, après de longs travaux, un Mémoire sur l'établissement d'un port et d'un arsenal de la marine à La Hougue[43].

    Époque contemporaine

    Les travaux de fortifications se poursuivent jusqu'au XIXe siècle, période à laquelle le port de Saint-Vaast-la-Hougue est aménagé. La grande jetée est construite de 1828 à 1845 puis les quais de 1846 à 1852[44]. Des brise-lames sont ensuite ajoutés pour délimiter le port.

    Le , le port de Saint-Vaast-la-Hougue est le premier port de la Manche libéré par les Alliés.

    Comme dans la ville voisine de Barfleur, le port se vide à marée basse. Une écluse à l'entrée du port est inaugurée en 1982 pour en faire un bassin à flot, partagé entre un port de pêche et un port de plaisance.

    Son activité économique s'est diversifiée du XVIIIe au XXIe siècle. Dans les années 1700-1800, le port était animé par la pêche professionnelle[réf. nécessaire], les marins-pêcheurs partaient pendant plusieurs jours en mer et revendaient le fruit de leur travail sur le quai. Aujourd'hui, la pêche professionnelle est toujours un axe majeur de l'économie locale, mais elle est concurrencée par le tourisme qui s'est étendu au cours du XIXe siècle. Le port est majoritairement occupé par des bateaux de plaisance français et étrangers.

    Héraldique

    Les armes de la commune de Saint-Vaast-la-Hougue se blasonnent ainsi :
    Parti d'azur à la tour de Tatihou d'or ouverte et ajourée de sable et de sable à la tour de la Hougue aussi d'or ouverte et ajourée aussi de sable sur une mer d'azur ondée de sable et d'azur de l'un en l'autre ; enté d'argent à l'ancre de gueules ; le tout sommé d'un chef de gueules chargé de deux léopards adossés d'or[45].

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792 ... Georges Crafton    
    1794 ... Jacques Gabriel Hamelin    
    1794 1796 Louis Basset    
    1796 1800 Jacques Guillemette    
    1800 1808 Louis Basset    
    1808 1813 Alphonse Vaultier    
    1813 1823 François Boyer de Choisy    
    1823 1830 Gabriel Lamache   Propriétaire de parcs et négociant d'huîtres, conseiller général
    1830 1835 Alexandre Asselin    
    1835 1837 Pierre Lépiney    
    1837 1848 Gabriel Lamache   Propriétaire de parcs et négociant d'huîtres, conseiller général
    1848 1848 Charles Prosper Costey    
    1848 1860 Gabriel Lamache   Propriétaire de parcs et négociant d'huîtres, conseiller général
    1860 1865 Hyacinthe Bruno de Boyer    
    1865 1868 Charles Prosper Costey   commandant au Havre après son mandat de maire
    1869 1878 Hilaire Hamelin d'Ectot    
    1878 1879 Ernest Costey    
    1879 1881 Alexandre Asselin    
    1881 1885 Hilaire Hamelin d'Ectot    
    1885 1886 Jean-Baptiste Ardouin    
    1886 1905 Hilaire Hamelin d'Ectot    
    1905 1905 Amédée Pénitot    
    1905 1908 Gustave Delacroix    
    1908 1915 Guillaume Hatin    
    1915 1929 Frédéric Brot    
    1929 1931 Eugène Crestey    
    1931 1937 Auguste Quentin    
    1937 1943 Ferdinand Laporte    
    1943 1944 Jules Lefèvre   Nommé par le Préfet ( Régime de Vichy )
    1944 1946 Édouard Bailly    
    1946 1953 Édouard Douzouville    
    1953 1955 René Crestey    
    1955 1977 Marcel Pignot [46]    
    1977 1989 Jules Pinteaux    
    1989 1995 René Mercier    
    1995 2001 Georges Cazin    
    2001[47] mai 2020 Jean Lepetit SE
    (ex-UDI)[48]
    Directeur d'école primaire, conseiller départemental
    mai 2020[49] En cours Gilbert Doucet SE Retraité
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et quatre adjoints[49].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[51].

    En 2018, la commune comptait 1 729 habitants[Note 6], en diminution de 8,81 % par rapport à 2013 (Manche : −0,79 %, France hors Mayotte : +1,78 %). Saint-Vaast-la-Hougue a compté jusqu'à 4 313 habitants en 1851.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 3983 0892 7923 1843 5023 5754 0813 9054 313
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 1934 1624 0983 6643 2832 8052 8442 7132 590
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 8322 6352 5492 1562 0792 0412 0842 2642 273
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 4312 3912 2682 3472 1342 0972 0832 0801 904
    2017 2018 - - - - - - -
    1 7301 729-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[52].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie et industrie

    Industrie

    • Entreprise Facnor (créée en 1981), enrouleurs de bateaux, 6 M € de chiffre d'affaires (2019); société reprise en 2013 par le groupe Wichard (Thiers)[53].

    Activités

    Parc à huîtres près du port de Saint-Vaast.

    L'ostréiculture est une activité notoire de la ville, avec plusieurs producteurs qui vendent en France et à l'exportation. Saint-Vaast-la-Hougue, berceau de l'huître normande, dispose de 250 hectares de parcs.

    Petit bateau de pêche face à l'île de Tatihou.

    Le port de pêche et le port de plaisance sont en eau profonde, accessibles à marée haute, et bénéficient de l'orientation à l'est de ce côté de la côte du Cotentin. Le port de plaisance, en activité depuis 1980, comporte 665 places.

    Le tourisme est une activité importante, la ville est une station balnéaire qui compte des hôtels et restaurants et aussi un camping. Saint-Vaast-la-Hougue est dénommée « commune touristique » depuis [54].

    Ressources agricoles de culture maraîchère.

    Vie locale

    Le marché se tient rue de Verrüe le samedi matin.

    Santé

    Maison de retraite de Saint-Vaast-la-Hougue.

    La commune compte une maison de retraite médicalisée ainsi que deux médecins généralistes et deux kinésithérapeutes. Un cabinet d'infirmières libérales se situe sur le port.

    Enseignement

    L'école maternelle et l’école primaire Marcel-Lepaysant, réunies sur un seul site, le collège Guillaume-Fouace et la ferme aquacole du lycée maritime de Cherbourg qui prépare au baccalauréat professionnel Cultures marines.

    Culture

    Sports

    La commune compte un club de football, un de tennis et une école de voile (CNBSV). Les aménagements comportent un skate-parc.

    Le football club du Val de Saire qui regroupe les communes de Quettehou, Réville et Saint Vaast la Hougue, fait évoluer 1 équipe en Ligue de Normandie et 2 équipes dans les divisions de District de la Manche.

    Cultes

    Intérieur de l'église Saint-Vaast.

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • François Durand (1796-1848), homme politique français, maire de Caen et député du Calvados, y est né.
    • François Roulland (1817-1875), médecin et homme politique français, maire de Caen de 1870 à 1875, y est né.
    • Louis Lacombe (1818-1884), pianiste et compositeur, y est mort.
    • Jean Hubert (1885-1927), concepteur d'avions et pionnier de l'aviation française, y est né.
    • Jean Surin (1912-1945), résistant et inspecteur de police, y est né.
    • Max-Pol Fouchet (1913-1980), écrivain et journaliste, y est né.[60]
    • Albert Desile (1914-2004), journaliste, résistant, historien local, y a résidé et y est mort.
    • René Lepelley (1925-2011), spécialiste de la langue normande, y a résidé.
    • Michel Hoëllard (né en 1952), écrivain, y réside depuis 2014[réf. souhaitée].
    • Patrick Massieu, (1953-2021), acteur, y est né.[61]

    Jumelages

    Dans la fiction

    • L'enseigne du Soleil Royal. roman / Bruno Robert ; ill., Daniel Lordey. - Paris : P. Téqui, 2007 - (collection Défi ; 25) (ISBN 978-2-7403-1386-2)
    • Dans la série Les Treize Vents de Juliette Benzoni l'action se situe en partie dans la région de Saint-Vaast-la-Hougue. Quatre tomes composent le récit :
      1. Le Voyageur - Pocket (ISBN 2-266-11475-1)
      2. Le Réfugié - Pocket (ISBN 2-266-11487-5)
      3. L'Intrus - Pocket (ISBN 2-266-06558-0)
      4. L'Exilé - Pocket (ISBN 2-266-11477-8)
    • La série Les Six Compagnons de Paul-Jacques Bonzon compte un tome Les Six Compagnons et la Bouteille à la mer qui a pour cadre Saint-Vaast-la-Hougue et les Îles Saint-Marcouf.
    • Les Foulards Rouges - F. H. Fajardie - Livre de Poche
    • La ville et ses environs servent de cadre également à la série Tombelaine dessinée par Bernard Capo sur un scénario de Gilles Chaillet.
    • La bande-dessinée Livret de Phamille de Jean-Christophe Menu (ISBN 978-2-90902-054-9) se déroule en partie à Saint-Vaast-la-Hougue, où l'auteur réside avec sa compagne[réf. nécessaire].
    • Le roman Oraison fun de Michel Hoëllard (ISBN 978-2-35122-171-6) consacre un bon quart de ses 330 pages à Saint-Vaast-la-Hougue.
    • Nadine Mousselet, Les Disparus de Tatihou, éditions Epona, 2019 (ISBN 979-10-94524-17-6) situe son action dans une colonie de vacances sur l'île Tatihou.
    • Le film La Marie du Port a été tourné à Saint-Vaast-la-Hougue.

    Philatélie

    • En 1983, un timbre faisant partie de la série Personnages célèbres à l'effigie de Max-Pol Fouchet, rouge et noir, de valeur 1,80 franc surtaxé de 0,40 franc, comporte Vézelay en 2e plan. Ce timbre a bénéficié d'une vente en 1er jour le à Saint-Vaast-La-Hougue et à Vézelay. Il porte le n° YT 2282[62].
    • En 2020, à la suite de l'élection de Saint-Vaast village préféré des Français 2019, un timbre est émis au tarif lettre verte à 0,97 . Il est mis en vente officielle le , après une vente en 1er jour le jeudi à Saint-Vaast.

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[10].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

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