Avrigny

Avrigny est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Avernois et les Avernoises.

Avrigny

La gare d'Avrigny au début du XXe siècle.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC de la Plaine d'Estrées
Maire
Mandat
Gilbert Versluys
2020-2026
Code postal 60190
Code commune 60036
Démographie
Gentilé Avernois, Avernoises
Population
municipale
379 hab. (2018 )
Densité 63 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 22′ 54″ nord, 2° 34′ 52″ est
Altitude Min. 65 m
Max. 121 m
Superficie 6,01 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Estrées-Saint-Denis
Législatives [7e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Avrigny
Géolocalisation sur la carte : Oise
Avrigny
Géolocalisation sur la carte : France
Avrigny
Géolocalisation sur la carte : France
Avrigny

    Géographie

    Communes limitrophes

    La commune d'Avrigny se situe à 61 kilomètres au sud d'Amiens, à 36,5 kilomètres à l'est de Beauvais, à 18 kilomètres à l'ouest de Compiègne et à 60 kilomètres au nord de Paris[1].

    Communes limitrophes d’Avrigny
    Épineuse Bailleul-le-Soc
    Choisy-la-Victoire
    Sacy-le-Grand

    Topographie et géologie

    La commune s'étend entre 65 mètres et 121 mètres au-dessus du niveau de la mer. La mairie du village se situe à 86 mètres d'altitude. Le point le plus élevé se situe au lieu-dit le Moulin, à limite nord-ouest du territoire avec Épineuse. Le point le plus bas se trouve à la limite sud du territoire, au niveau de la rencontre des limites communales de Sacy-le-Grand et de Choisy-la-Victoire. Le territoire communal se trouve sur une pente culminant au nord et descendant vers le sud. L'ancienne halte ferroviaire d'Avrigny se situe à 99 mètres d'altitude. Le village se trouve entre 96 et 73 mètres au-dessus du niveau de la mer[2]. Le territoire forme une plaine a peu près nue, de figure généralement ellispoïde, dépourvue d'eau[3].

    On peut voir de la craie près du village. Elle est blanche, friable, mêlée de silex tuberculeux en couches transversales partout où les bancs sont supérieurs sont seuls à jour. Elle contient beaucoup de fossiles sur le territoire. Les terres sont douces et les cailloux sont brisés en petits fragments, tel qu'on le voit à Avrigny[4]. L'argile à silex est présente à Avrigny[5]. La commune se trouve en zone de sismicité 1, c'est-à-dire très faiblement exposée aux risques de tremblement de terre[6].

    Hydrographie

    Aucun cours d'eau ne traverse la commune. Une mare se trouve à l'ouest du village, rue de la grande mare. La commune fait partie du bassin versant de la rivière de l'Oise, du fait de son inclinaison vers le sud[2]. La partie sud du territoire se situe au-dessus de plusieurs nappes phréatiques sous-affleurantes[7].

    Voies de communications et transports

    L'ancienne gare d'Avrigny.

    La route nationale 31, reliant Rouen à Reims par Beauvais et Compiègne, traverse le territoire communal d'ouest en est. Elle sert également d'intermédiaire pour relier la commune à de plus petites agglomérations comme Clermont, Estrées-Saint-Denis ou encore Liancourt. Le village est accessible par trois routes départementales, la D 75, la D 111 et la D 111E. La route départementale 75, débutant à Rieux et se terminant à Rouvillers, passe dans le chef-lieu Avrigny par les rues de l'église et de la Jacquerie, rencontre la route nationale 31 puis quitte la commune par le nord par la route de Picardie. La route départementale 111, quant à elle, débute depuis la rue de la Jacquerie pour prendre la rue des Écoles et rejoint ensuite Choisy-la-Victoire puis Saint-Martin-Longueau, à son extrémité. La route départementale 111E, antenne de la D 111, débute à Choisy-la-Victoire pour rejoindre la D 75 à l'entrée sud du village. Une route communale relie la D 75 à la commune voisine d'Épineuse[2].

    La commune était autrefois desservie par une halte ferroviaire située sur la ligne de Rochy-Condé à Soissons, reliant en partie Beauvais à Compiègne. La section de Clermont au Bois-de-Lihus fut inaugurée le 15 avril 1879, en même temps que la gare[8]. Située au P.K. 39,986 de la ligne, le trafic cessa le 15 mai 1939[9]. Après le déclassement de la voie entre Froyères et Estrées-Saint-Denis en 1964[10], la gare ne sera plus jamais desservie par des voyageurs mais uniquement par un trafic de marchandises toujours présent du fait de la présence d'une coopérative agricole et d'un dépôt de voitures neuves.

    Aujourd'hui, la gare la plus proche est celle de Estrées-Saint-Denis à 7 kilomètres au nord-est sur la ligne d'Ormoy-Villers à Boves, reliant Compiègne à Amiens. Située sur la ligne de Creil à Jeumont, la gare de Pont-Sainte-Maxence se trouve à 8,7 kilomètres au sud[1].

    La commune est desservie par le réseau Atriom du Compiègnois du conseil général de l'Oise par la LR33-Renf reliant Clermont à Compiègne par l'arrêt « École » ainsi que par une ligne de transports scolaires vers le collège d'Estrées-Saint-Denis par l'arrêt « Centre »[11]. Une navette de regroupement pédagogique intercommunal a été mise en place avec les communes de Blincourt, Épineuse et Fouilleuse [12].

    L'aéroport de Beauvais-Tillé se trouve à 35 km à l'ouest de la commune et l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle se trouve à 41 km au sud[1]. Il n'existe aucune liaison entre la commune et ces aéroports par des transports en commun.

    Le GR 124A, branche du GR124 reliant Litz à Orrouy traverse le territoire du nord-ouest au sud-est. Son itinéraire balisé suit les rues de la Grande Mare, de la Jacquerie et de l'Église[2]. Le circuit no 6 de cyclotourisme de l'Oise traverse la commune en suivant le tracé de la route départementale 75[13].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[15].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[16]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[14]

    • Moyenne annuelle de température : 10,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 689 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[18] complétée par des études régionales[19] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[20] et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[21],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[22]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 35 km[23], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[24] à 10,6 °C pour 1981-2010[25], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[26].

    Milieux naturels

    Hormis les espaces bâtis, qui couvrent 21,4 % de la commune sur 130 hectares, le territoire se compose à 77 % de cultures. Les espaces boisés, au nord-ouest près du lieu-dit « la remise », représentent 7,5 hectares pour 1,2 % de la surface communale. Les vergers et prairies rassemblent 2 hectares[27],[2].

    Urbanisme

    Typologie

    Avrigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[28],[29],[30].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[31],[32].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (93,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,7 %), zones urbanisées (6,2 %)[33].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[34].

    Hameaux et lieux-dits

    Aujourd'hui, l'habitat communal est uniquement concentré dans le chef-lieu Avrigny. La commune ne possède pas d'autres hameaux ou d'écarts habités sur son territoire[2]. À la fin du XIXe siècle, on pouvait encore citer les écarts de l'allée d'Arsy, de la Station et de la Remise de l'Éperon[a 1].

    Morphologie urbaine

    En 1890, des 71 maisons dont se composait cette commune, 66 étaient agglomérées et formaient le village, qui est disposé en une longue rue comprenant 51 habitations à cette époque. Les trois petites rues du Cimetière, de la Grande Mare et du Trou-de-Loque sont perpendiculaires à la rue principale. Les dernières maisons d'Avrigny se reliaient presque avec celles de Choisy-la-Victoire[a 1]. Il fallait mentionner comme habitations isolées deux maisons à l'allée d'Arsy, deux à la Station, et une au passage à niveau de la Remise de l'Éperon[a 2]. Aujourd'hui, les villages d'Avrigny et Choisy-la-Victoire forment une seule et même agglomération. L'écart des allées d'Arsy a été rattaché au village, celui de la Station n'est plus habité et celui de l'Éperon a disparu[2].

    Toponymie

    La commune a porté les noms suivants au cours de son histoire : « Alvregni » et « Avergni » en 1186, « Avregny » en 1216, « Avrigni » au XVIIe siècle (« Avrenniacum »). Cette localité a longtemps conservé le nom d'« Avregny », auquel on a substitué au XIXe siècle celui d'« Avrigny », qui paraît avoir été définitivement adopté dès la fin de ce siècle[a 1]. Elle se serait appelée « Avriniacum » en 960.

    Histoire

    Moyen Âge et Renaissance

    La seigneurie appartint pendant plusieurs siècles à une famille à laquelle elle avait donné le nom d'Avrigny : on peut citer Aleaume (1143), Raoul (1201), Roger (1218), Simon (1229) et Jean (1373). Le château et la motte furent ensuite possédés au XVe siècle par Pierre de Saint-Remy, Jean de Cernoy et Mathieu de Cernoy. Gérard d'Athies en hérita en 1458. Jacques de Vignacourt en fit l'acquisition en 1468. Jean, son fils aîné, conseiller au Parlement, releva le fief en 1497. Cette terre appartenait en 1539 à Charles de Vignacourt, et en 1558 à Louis de Vignacourt, échanson de Catherine de Médicis. Le château, flanqué de tours, avait été démoli à la fin du XVIe siècle[a 3].

    Parmi les chefs de la Jacquerie, un des plus renommés fut Philippe de Bosquillon d'Avrigny : c'est lui qui dirigea, en 1358, les attaques des Jacques contre Montataire et Clermont. Aussi, après la défaite des siens sous les murs de cette dernière ville, Philippe ne tarda-t-il pas à voir les représailles des nobles s'exercer non seulement sur ses biens qui furent pillés et ravagés, sur sa maison qui fut incendiée par eux-mêmes, mais encore sur sa femme et ses enfants qui, réduits à la plus affreuse misère, furent contraints de se réfugier dans les bois, et il en fut de même pour tous ceux qui furent soupçonnés d'avoir participé de près ou de loin à cette insurrection, et cependant Philippe le Bosquillon n'avait fait que diriger les opérations des Jacques, il n'avait personnellement ni pillé, ni brûlé, ni tué personne. On dit même que les nobles ne se bornèrent pas à détruire la maison de Bosquillon, mais que presque tout le village fut pas eux brûlé et démoli, en sorte que la population, se trouvant sans asile, fut obligée de se retirer dans les bois, où un grand nombre mourut de faim et de misère. La cure était nommée par le chapitre de Saint-Laurent de Beauvais, qui percevait la moitié des dîmes : un quart restait au curé et un quart au prieur de Saint-Leu-d'Esserent[a 4]. Le cimetière est placé en dehors du village, il existait sans doute là une chapelle dédiée à saint Denis[a 5].

    Époque moderne

    En 1678, on déclarait déjà que « sur une mine de terre dans l'enclos du château s'élevait anciennement un donjon avec deux tours de briques et un bâtiment en pierre de taille entre les deux tours, le tout à présent ruiné, et dont on ne voit plus aucun vestige. » La ferme dépendant de la seigneurie occupait son emplacement dès le XVIIIe siècle. Le parc et le jardin, contenant 34 mines, subsistaient seuls à cette époque[a 6]. En 1626, la moitié de la seigneurie d'Avrigny vint en possession de Charles de Vignacourt, aumônier du roi, qui, par son testament de 1628, légua cette moitié à Anne-Antoine et Georges de Gouy, ses cousins, qui acquirent peu à peu l'autre moitié par échange, si bien qu'en 1628 ils firent hommage pour toute la seigneurie. De 1628 à 1789, cette terre resta dans les mains de la maison de Gouy d'Arsy. Les seigneurs successifs furent : Anne-Antoine et Georges, Charles (1650), Alphonse-Antoine (1706), Louise-Charlotte (1710), François (1716), Michel-Jean, Louis (1760), puis Louis de Gouy, maréchal de camp divisionnaire, qui possédait encore Avrigny en 1789. Le mercredi 11 août 1756, le Dauphin passa en revue son régiment dans la plaine d'Avrigny. Il y eut grande affluence. Les deux-tiers des habitants de Clermont vinrent jouir de ce spectacle[a 6].

    Le 3 mars 1789, les habitants, réunis en l'auditoire du village, exposent dans leur cahier de doléance : qu'il n'y a dans leur paroisse aucun usage, pacage, étang, rivière, prairie, pâturage, marais, ni communes quelconques. Leurs impositions sont plus fortes à proportion que celles des autres paroisses. Les cerfs, biches et lapins font un tort considérable sur le terroir, ce qui est encore augmenté par les chasses aux cerfs que les princes font en même temps que la moisson. À la vérité on paie quelques dommages, mais ils n’atteignent jamais la valeur du dommage causé, et que ces mêmes chasses sont faites sans aucune indemnité. La paroisse est très pauvre, les habitants n'ayant que leurs bras pour vivre et les familles nombreuses qui s'y trouvent ayant beaucoup de peine à subsister. Les députés, chargés de porter ces doléances à l'assemblée du bailliage de Clermont, étaient Charles-Éloi Yvorel et François-Médard Guillot. En 1789, on ne comptait que deux laboureurs, le surplus de la population se composait de manouvriers et de quelques artisans, dont les métiers étaient essentiellement agricoles. Cette même année, le revenu du marquis de Gouy, à Avrigny, montait à 8286 livres. Les censives payées par les habitants s'élevaient à 300 livres, et les dîmes à 330 livres[a 2].

    De 1826 à 1832, Blincourt et Choisy-la-Victoire furent annexés à Avrigny[a 5]. La halte ferroviaire d'Avrigny fut inaugurée le 15 avril 1879, en même temps que de l'ouverture de la ligne Rochy-Condé - Soissons reliant en partie Beauvais à Compiègne en passant par Clermont[8]. En 1890, la population est entièrement agricole, à l'exception des personnes employées au chemin de fer. Il y avait 22 cultivateurs, ce qui démontre comment le morcellement des terres, qui a eu pour point de départ la vente des biens nationaux sous la Révolution, a modifié le régime de la propriété dans ces pays de grandes cultures[a 2].

    Époque contemporaine

    Située au P.K. 39,986 de la ligne, la gare d'Avrigny cessa d'être desservie par le trafic voyageur le 15 mai 1939 à cause de la Seconde Guerre mondiale[9]. Elle ferma définitivement ses portes à ce trafic en 1964 après le déclassement de la voie entre Froyères et Estrées-Saint-Denis[10]. Aujourd'hui, la ligne est uniquement empruntée par un trafic de marchandises sur laquelle a été établi un dépôt proche d'une coopérative agricole, à proximité de l'ancienne station. Entre la coopérative agricole et le hameau de Froyères (commune de Choisy-la-Victoire) a été créée en 2003 une base logistique d'automobiles, filiale de la SNCF.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 décembre 2019[35] Georges Fiévez DVG Décédé en fonction
    février 2020[36] En cours
    (au 3 juin 2020)
    Gilbert Versluys   Agriculteur retraité
    Réélu pour le mandat 2020-2026[37]

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[39].

    En 2018, la commune comptait 379 habitants[Note 7], en augmentation de 6,16 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    210200224248553268249247256
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    263256235260253250244258231
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    229228226221262232209208257
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    285269242265294320318350367
    2018 - - - - - - - -
    379--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (15,7 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,8 %) est supérieur au taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 47,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,3 %, 15 à 29 ans = 12,7 %, 30 à 44 ans = 22 %, 45 à 59 ans = 29,3 %, plus de 60 ans = 16,7 %) ;
    • 52,8 % de femmes (0 à 14 ans = 24,4 %, 15 à 29 ans = 15,5 %, 30 à 44 ans = 23,8 %, 45 à 59 ans = 21,4 %, plus de 60 ans = 14,9 %).
    Pyramide des âges à Avrigny en 2007 en pourcentage[42]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1,3 
    90  ans ou +
    0,0 
    4,7 
    75 à 89 ans
    5,4 
    10,7 
    60 à 74 ans
    9,5 
    29,3 
    45 à 59 ans
    21,4 
    22,0 
    30 à 44 ans
    23,8 
    12,7 
    15 à 29 ans
    15,5 
    19,3 
    0 à 14 ans
    24,4 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[43]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Héraldique

    La commune d'Avrigny porte :

    D’argent à une quintefeuille de sinople accompanée de neuf merlettes du même posées en orle.

    Lieux et monuments

    La commune ne compte aucun monument historique classé ou inscrit sur son territoire.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[17].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Ouvrages

    • A. Debauve et E. Roussel, Clermont et ses environs, Res Universalis, , 160 p.
    1. p. 27
    2. p. 30
    3. p. 27 et 28
    4. p. 28 et 29
    5. p. 29
    6. p. 28

    Autres sources

    1. « orthodromie : distance à vol d'oiseau », sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
    2. « Carte 1/15 000e » sur Géoportail..
    3. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, page 55
    4. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, pages 12 et 13
    5. Claude Teillet, Histoire de Clermont-en-Beauvaisis, des origines à nos jours, 1995, page 14, Office d'édition du livre d'histoire
    6. « Géorisques : Mieux connâitre les risques sur le territoire - Avrigny », sur www.georisques.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Carte de remontée des nappes », sur www.innondationsnappes.fr (consulté le ).
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