Épineuse

Épineuse est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Spinosiens et les Spinosiennes.

Épineuse

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité Communauté de communes de la Plaine d'Estrées
Maire
Mandat
Christophe Yssembourg
2020-2026
Code postal 60190
Code commune 60210
Démographie
Gentilé Spinosiens, Spinosiennes
Population
municipale
252 hab. (2018 )
Densité 35 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 23′ 52″ nord, 2° 33′ 18″ est
Altitude Min. 81 m
Max. 142 m
Superficie 7,12 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Estrées-Saint-Denis
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Épineuse
Géolocalisation sur la carte : Oise
Épineuse
Géolocalisation sur la carte : France
Épineuse
Géolocalisation sur la carte : France
Épineuse

    Géographie

    Communes limitrophes

    La commune d'Épineuse se situe à 58 kilomètres au sud d'Amiens, à 34 kilomètres à l'est de Beauvais, à 20 kilomètres à l'ouest de Compiègne et à 61,5 kilomètres au nord de Paris[1].

    Topographie et géomorphologie

    La commune s'étend entre 81 mètres et 142 mètres au-dessus du niveau de la mer. La mairie du village se situe à 118 mètres d'altitude. Le point le plus bas se situe à la limite sud du bois de Favières et le point le plus élevé du territoire se trouve à l'intersection des limites communales entre Fouilleuse, Bailleul-le-Soc et Épineuse. Le bois de Favières, au sud, se situe entre 81 et 100 mètres d'altitude. Le territoire se compose d'un plateau et de quelques vallons tel le fond d'Éraine au nord-est du village, le fond de l'Hardière se prolongeant vers la commune de Maimbeville et se situe également à proximité de la vallée des Chats-Huants, sur les territoires voisins de Maimbeville et Fouilleuse, au nord-ouest[2]. Le territoire, qui a sa direction principale du nord au sud, constitue une plaine découverte dépourvue d'eau, et traversé par un ravin courant au nord du chef-lieu[3].

    Les cailloux sont brisés en petits fragments, tel qu'on le voit au sud du village[4]. Sur cette étendue de la région du nord du Clermontois se développe un terrain de formation crayeuse[5]comme en témoigne deux anciennes carrières se trouvant au nord du chef-lieu[2]. La commune se trouve en zone de sismicité 1, c'est-à-dire très faiblement exposée aux risques de tremblement de terre[6].

    Milieux naturels

    Hormis le tissu urbain, qui recouvre 2,6 % du territoire (18 hectares), la surface communale se compose à 81 % de cultures sur 583 hectares. L'ensemble des espaces boisés comprenant les bois de Favières et Saint-Antoine au sud, le bois Robin au nord-ouest ainsi que les parcelles aux lieux-dits « les Grands Ruots », « l'Argillière » et « le Chauffour » rassemblent 114 hectares, soit 15,8 % de la surface communale. Les vergers et prairies s'étendent sur 4,5 hectares[7],[2].

    Hydrographie et eau potable

    Aucun cours d'eau ne traverse la commune. Deux mares, l'une à l'ouest du village, la seconde au nord, sont les seuls éléments aquatiques présents sur le territoire. Les fonds de l'Hardière et d'Éraine font partie du bassin versant du ruisseau Béronnelle, rejoignant la Brêche, sous-affluent de la Seine par l'Oise. Un château d'eau se situe à l'est du village[2]. La partie basse du fond de l'Hardière, au nord, se situe au-dessus d'une nappe phréatique sous-affleurante[8].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

    • Moyenne annuelle de température : 10,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,2 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 690 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,1 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[15] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[16],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[17]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 33 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[19] à 10,6 °C pour 1981-2010[20], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[21].

    Urbanisme et aménagement du territoire

    L'habitat est uniquement concentré dans le chef-lieu Épineuse. La commune ne possède pas de hameaux sur son territoire[2].

    Le village, situé au milieu d'une grande plaine découverte, est formé de plusieurs rues sinueuses bordées de mares, il comprenait 64 maisons en 1890. À cette époque, les rues sont appelées rues d'Amiens, d'En Haut, ruelle Saint-Lucien, Langreux, des Poissonniers, du Château, et du Cul-de-Sac[a 1]. Les rues actuelles se nomment rues Spuller, de Favières, Nicolas-Dubus, Caboche, Armand-Barbès, Gambetta, Ferdinand-Borée et place Bernard-Nicolas[22].

    Voies de communications et transports

    La commune d'Épineuse est desservie par une unique route départementale, la D 161, reliant Catenoy à la D 75 près de Bailleul-le-Soc. Elle traverse le chef-lieu par les rues Spuller et Gambetta. Plusieurs routes communales relient le village aux communes alentour de Maimbeville et d'Avrigny. Une voie étroite débute de la D 161 à l'entrée nord du village pour se terminer en impasse. Une voie contourne également le nord-ouest de l'agglomération[2].

    La gare la plus proche est celle de Estrées-Saint-Denis à 7,2 km kilomètres à l'est sur la ligne d'Ormoy-Villers à Boves reliant Compiègne à Amiens. Située sur la ligne Paris-Nord - Lille, la gare de Clermont-de-l'Oise se trouve à 10 kilomètres à l'ouest[1].

    La commune est desservie par le réseau Atriom du Compiègnois du conseil général de l'Oise par les LR33B de Clermont à Catenoy et de Clermont à Compiègne, par la LR33C d'Estrées-Saint-Denis à Compiègne ainsi que par deux lignes de transports scolaires : l'une se dirigeant vers le collège d'Estrées-Saint-Denis, les deux suivantes vers les établissements du secondaire de l'agglomération de Clermont[23]. Une navette de regroupement pédagogique intercommunal a été mise en place avec les communes d'Avrigny, Blincourt et Fouilleuse [24].

    L'aéroport de Beauvais-Tillé se trouve à 32,8 km à l'ouest de la commune et l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle se trouve à 43,8 km au sud[1]. Il n'existe aucune liaison entre la commune et ces aéroports par des transports en commun.

    Le GR 124A, branche du GR124 reliant Litz à Orrouy traverse le territoire du nord-ouest au sud-est. Il arrive sur le territoire par le fond de l'Hardière puis traverse le village par les rues Ferdinand-Borrée, Nicolas-Dubus et Spuller. Il quitte la commune en rejoignant Avrigny[2]. Le circuit no 6 de cyclotourisme de l'Oise traverse la commune en suivant le tracé de la route départementale 161[25].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes d’Épineuse
    Maimbeville Fouilleuse Bailleul-le-Soc
    Catenoy Sacy-le-Grand Avrigny

    Urbanisme

    Typologie

    Épineuse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[26],[27],[28].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[29],[30].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,1 %), forêts (14,4 %), zones urbanisées (3,5 %)[31].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[32].

    Toponymie

    La commune a porté les noms suivants au cours de son histoire : « Spinosa » en 937, « Spinosae » en 1157 puis « Spinogilum », « Espineuses » en 1218 puis « Espineuzes », « Espineuse » et « Spineuses ». Le nom actuel d'« Épineuse » désignait à l'origine un lieu rempli d'épines[a 1].

    Histoire

    Moyen Âge

    Un diplôme de Hugues le Grand, de 937, fait mention d'une localité dite « Spinosa in pago Relvacensi », qui lui avait été cédée en précaire par l'abbaye Saint-Martin de Tours. Peut-être faut-il identifier « Spinosa » avec Épineuse, bien que le souvenir de Saint-Martin, si commun pourtant dans le pays, ne s'y soit pas conservé[33].

    La seigneurie appartenait, dès le XIIe siècle, à une famille qui avait pris le nom d'Épineuse. Parmi ces seigneurs, on connais Simon d'Épineuse qui vivait en 1197 et 1218, Maheu, chevalier, seigneur d'Épineuse, en 1356. Sur le territoire d'Épineuse, se trouve le bois de Favières, érigé en fief en 1238 par Mahaut, comtesse de Clermont, en faveur de Jean de Villers-Saint-Paul, bailli de son comté, pour les bons services qu'il lui avait rendus : ce bois était à l'époque entre le bois de Royaumont et le bois Saint-Lucien de Beauvais.

    À la fin du XIVe siècle, les seigneuries d'Étouy, de Haucourt et de Warty appartenaient à des représentants de cette famille. En 1373, le seigneur d'Épineuse, chevalier, tenait du château de Clermont le château d'Épineuse, avec toute justice et seigneurie, et d'Estrées-Saint-Denis. Marie d'Épineuse, veuve de Renaud de Heilly, chevalier, donna en 1440 la seigneurie d'Épineuse à l'hôtel-Dieu et à l'hôpital Saint-Antoine de Paris, qui possédait un prieuré près de là, à Catenoy[a 1].

    Époque moderne

    Épineuse, carte de Cassini.

    La cure d'Épineuse était à la collation du chapitre de Clermont, qui percevait les dîmes du terroir. Les dîmes, censives et champarts, étaient affermés 2410 livres en 1743[a 1]. En 1752, une épidémie de catarrhe suffocant sévit en été dans cette localité et y causa une grande mortalité[a 2]. Les religieux de Saint-Antoine étaient encore seigneurs de la paroisse en 1789. Cette même année, le bois de Favières appartenait au marquis Gouy d'Arsy et à sa sœur. Il devient en 1793 propriété de la nation[a 1]. On cultivait encore 5 arpents de vignes en 1789[a 2].

    En 1789, le cahier des doléances des habitants réclame : la périodicité des États-généraux, la réforme des abus de la justice, la suppression des enrôlements forcés de la milice, l'abolition des privilèges pécuniaires du clergé et la noblesse, la répartition des impôts entre tous les citoyens indistinctement, la responsabilité des ministres, la vente d'une partie des domaines du roi pour acquitter les dettes de l'État. En ce qui concerne particulièrement leurs paroisses, leurs plaintes portent sur les points suivants : ils payent d'imposition diverses 3 livres 4 sous par mine, tout le territoire doit en plus un droit de champart de 10 gerbes du cent, et aux ecclésiastiques, une dîme de 7 gerbes du cent. Les habitants en demandent l'abolition. Le territoire a été mis en capitainerie en 1783 par le capitaine des princes de Condé, qui l'a cédé en 1788 au duc de Bourbon. Ce prince, bien que n'étant pas seigneur du lieu et n'ayant aucune propriété, y fait élever une quantité prodigieuse de gibier qui ravage les récoltes. Le terroir, entouré des 4 grandes bois de Favières, de Luchy, d'Avrigny et Robin, où le prince conserve des biches, cerfs, sangliers, a ses récoltes réduites d'un quart. Les habitants réclament la destruction de tout le gibier, ils demandent qu'à l'avenir on ne soit plus condamné aux galères pour fait de chasse et de contrebande, que les aides et la gabelle soient supprimées, que le tiers-état soit nommé à tous les emplois comme la noblesse. Les députés de la paroisse, à l'assemblée du bailliage de Clermont, furent : Zacharie Bulté et Antoine Denin, laboureurs[a 2].

    Époque contemporaine

    Le 7 octobre 1870, le ballon monté Armand Barbès, parti de la place Saint-Pierre à Paris, assiégée par les Prussiens, piloté par Alexandre Jacques Trichet et monté par Eugène Spuller et Léon Gambetta, atterrit à Épineuse après avoir passé les lignes ennemies[34]. À sa descente de ballon, Gambetta fut reçu par M. Dubus, maire d'Épineuse, qui le conduisit courageusement dans sa voiture au-delà des lignes prussiennes. Le dimanche , en présence des représentants du département, au milieu d'une foule sympathique accourue de tous les points de la région, M. Spuller, ministre des Affaires étrangères, inaugura le monument élevé sur la place d'Épineuse à la mémoire de Gambetta[a 3]. En 1890, la population était exclusivement agricole. Un moulin à vent, situé à l'ouest du village, avait été converti en exploitation rurale. Il existait une carrière de moellons sur le territoire[a 2]. À cette époque, la population du village était de 240 habitants et celle du moulin à vent de 4 habitants.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1973 1980 Henri Lathuin    
    mars 1980 1987 Jean Leroy    
    mars 1987 11 janvier 2007[35] Bernard Nicolas   ancien instituteur puis secrétaire de mairie
    Décédé en fonction
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2007 2014 Jean-Pierre Tazzolio DVG inspecteur apres vente
    avril 2014[36] En cours
    (au 30 août 2014)
    Christophe Yssembourg   Employé

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].

    En 2018, la commune comptait 252 habitants[Note 7], en diminution de 3,82 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    207254276265270297263271259
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    251258248248249245246236235
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    200218213205195197184196188
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    168173177196230233273265245
    2018 - - - - - - - -
    252--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (14,7 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (51,6 % contre 48,4 % au niveau national et 49,3 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 51,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 26,2 %, 15 à 29 ans = 15,6 %, 30 à 44 ans = 24,8 %, 45 à 59 ans = 20,6 %, plus de 60 ans = 12,7 %) ;
    • 48,4 % de femmes (0 à 14 ans = 23,5 %, 15 à 29 ans = 15,2 %, 30 à 44 ans = 31,1 %, 45 à 59 ans = 13,6 %, plus de 60 ans = 16,7 %).
    Pyramide des âges à Épineuse en 2007 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90  ans ou +
    1,5 
    3,5 
    75 à 89 ans
    3,8 
    9,2 
    60 à 74 ans
    11,4 
    20,6 
    45 à 59 ans
    13,6 
    24,8 
    30 à 44 ans
    31,1 
    15,6 
    15 à 29 ans
    15,2 
    26,2 
    0 à 14 ans
    23,5 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[42]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Héraldique

    Les armes d'Épineuse se blasonnent ainsi :

    d'hermine à l'écusson de gueules chargé à dextre d'une étoile d'or.

    Lieux et monuments

    La commune ne compte aucun monument historique classé ou inscrit sur son territoire.

    • Église Saint-Aignan : l'église, placée sous l'invocation de saint Aignan, possède un portail du XVIIIe siècle. Il est surmonté d'un clocher, carré et couronné par un chapeau couvert d'ardoises. La nef est garnie de pierres tombales et de briques. Tout l'édifice est lambrissé. On conserve dans cette église des reliques apportées de Rome en 1679 par Charles Levasseur : elles comprennent une partie du crâne occipital de saint Fidence, l'os du coude de saint Hippolyte, l'os radius de saint Gallican et l'os radius de sainte Fortunée[a 4].
    • « Le Monument d'Epineuse » : ce monument, œuvre de M.Woillez, se compose d'un soubassement carré portant un pylône en pierre des Vosges, sur les quatre flancs duquel on lit les inscriptions suivantes : « Le 7 octobre 1870, Gambetta, accompagné de son ami Spuller, est sorti de Paris assiégé, dans le ballon de l'Armand Barbès. Ce ballon, après avoir essuyé le feu de l'ennemi, est venu atterrir dans le bois de Favières, territoire d'Épineuse. Les habitants de l'Oise, pour consacrer ce souvenir, ont érigé de monument au grand citoyen, qui fut organisateur de la défense nationale. Inauguré le 13 octobre 1889 sous la présidence de M. Spuller, ministre des Affaires étrangères, M. Duflos étant préfet de l'Oise, M. Chaudey, sous-préfet de Clermont. »[a 3]
    • Manoir du XVIe siècle, dit Tourelle du vieux couvent : près de l'église paroissiale se trouve un grand bâtiment du XVIe siècle, construit en pierres de taille, à fenêtres garnies de moulures prismatiques et de meneaux croisés[a 2]. Il se compose également d'une tour.
    • Monument aux morts.

    Personnalités liées à la commune

    Tableau de Jules Didier et Jacques Guiaud représentant le départ, le 7 octobre 1870, de l'« Armand Barbès » qui atterrira à Épineuse, emmenant Gambetta accompagné de Spuller, et du « George Sand ».
    • Léon Gambetta et Eugène Spuller, qui atterrirent en ballon monté à Épineuse le dans le bois de Favières pour échapper au siège de Paris par les Prussiens. En 1889, Eugène Spuller, ami fidèle de Gambetta, inaugura un monument en mémoire de Gambetta sur la place du village. Deux rues de la commune portent leur nom[43].

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • A. Debauve et E. Roussel, Clermont et ses environs, Res Universalis, , 160 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[12].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Ouvrages

    1. p. 107
    2. p. 108
    3. p. 109
    4. p. 107 et 108

    Autres sources

    1. « orthodromie : distance à vol d'oiseau », sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
    2. « Carte 1/15 000e » sur Géoportail..
    3. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, page 107
    4. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, page 13
    5. Histoire de Clermont-en-Beauvaisis, des origines à nos jours, Claude Teillet, 1995, page 13, Office d'édition du livre d'histoire
    6. « Géorisques : Mieux connâitre les risques sur le territoire - Epineuse », sur www.georisques.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Synthèse des zonages du patrimoine naturel et paysager, de la faune, de la flore et des habitats naturels sur la commune d'Épineuse », sur www.donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Carte de remontée des nappes », sur www.innondationsnappes.fr (consulté le ).
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