Étouy

Étouy est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Étouysiens et les Étouysiennes.

Étouy

L'église Saint-Martin depuis les champs.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC du Clermontois
Maire
Mandat
Alain Randon
2020-2026
Code postal 60600
Code commune 60225
Démographie
Gentilé Étouysiens, Étouysiennes
Population
municipale
771 hab. (2018 )
Densité 81 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 25′ 11″ nord, 2° 21′ 53″ est
Altitude Min. 66 m
Max. 124 m
Superficie 9,53 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Clermont
Législatives 7e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Étouy
Géolocalisation sur la carte : Oise
Étouy
Géolocalisation sur la carte : France
Étouy
Géolocalisation sur la carte : France
Étouy
Liens
Site web https://www.etouy.fr

    Géographie

    Localisation

    Communes limitrophes

    La commune d'Étouy se situe à 20 km à l'est de Beauvais, 34 km à l'ouest de Compiègne, 53 km au sud d'Amiens et à 62 km au nord de Paris[1].

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    La commune se situe entre 66 m et 124 mètres au-dessus du niveau de la mer. La mairie du village se trouve à 72 m. Le point le plus bas de la commune se trouve dans les marais de la Brêche à la limite sud-est du territoire et le site le plus élevé se localise au point de rencontre avec les limites communales de Fournival et d'Avrechy. La ferme de Cohen se trouve à 119 mètres d'altitude, le moulin d'Étouy à 68 mètres. Au nord du village se trouve le vallon du fond des greffes, le reste du territoire se trouve sur un plateau[2]. Le territoire s'étend dans la plaine à gauche de la rivière. Le chef-lieu est situé dans la vallée[3].

    On voit des gros silex de tous côtés de la vallée de la Brêche, d'Étouy à Hatton. Près du village où la craie dure est aussi à découvert, les bancs sont séparés de silex qui remplacent les rognons. On voit des cailloux en abondance autour de la ferme de Cohen[4]. Des limons de Plateau se sont formés à Cohen. De larges bandes de terrains argileux font apparaître des graviers et limons anciens sur la rive droite de la Brêche. Des alluvions modernes tapissent le fond de cette rivière[5]. La commune se situe en zone de sismicité 1, très faiblement exposée aux tremblements de terre[6].

    Hydrographie

    Étouy se trouve sur la rive gauche de la Brêche, sous-affluent de la Seine, naissant à Reuil-sur-Brêche et se jetant dans l'Oise à Villers-Saint-Paul. La Brêche pénètre sur le territoire communal par deux bras[7] par les marais de Litz. Le bras principal passe par le moulin à eau d'Étouy où il marque à partir de ce point limite communale avec La Neuville-en-Hez et la lisière avec la forêt de Hez-Froidmont. Le bras secondaire[7] traverse se divise en autres rus au lieu-dit « la Fontaine Marinet » avant de rejoindre le cours d'eau principal au sud du village. La rivière coule ensuite sous le pont de la rue de la Forêt et au pied de l'ancien moulin d'En Bas. La rivière quitte la commune par le sud-est et se dirige ensuite vers Ronquerolles[2]. Les zones les moins élevés du territoire se situent au-dessus de plusieurs nappes phréatiques sous-affleurantes[8].

    Voies de communications et transports

    Étouy est desservie par la route départementale 151 (D 151), allant de Clermont-de-l'Oise à Grandvillers passant par Crèvecœur-le-Grand et Froissy. Depuis Ronquerolles, par l'est, cet axe passe par les rues Saint-Martin et de Crèvecœur. Il quitte la commune par l'ouest en se dirigeant vers Bulles. La route départementale 55 (D 55), reliant route de Saint-Just-en-Chaussée à Sainte-Geneviève traverse la commune du nord au sud en arrivant de Fournival, sur le plateau picard. Elle passe par la rue de l'Église et rejoint la D 151 au début de la rue de Crèvecœur. Cet axe reprend son itinéraire rue Saint-Martin en prenant la rue de Litz puis rejoint le village du même nom en passant par le moulin d'Étouy où elle quitte la commune. Quelques routes communales sont présentes sur le territoire comme la rue de la Forêt menant à la Neuville-en-Hez par la forêt de Hez-Froidmont. Une voie communale relie le nord du village au hameau de Bizancourt (commune d'Avrechy). Une dernière voie de ce type relie la D 55 à la route communale de Bizancourt-Étouy en passant par la ferme de Cohen. Le village est accessible par la sortie  Ronquerolles - Agnetz - Etouy (par D 151) par la route nationale 31 en venant de Compiègne (Reims) ou bien par la bretelle de sortie  Etouy - Litz (par D 55). En venant de Beauvais (Rouen), Étouy n'est accessible par la sortie  La Rue-Saint-Pierre - La Neuville-en-Hez - Litz - Etouy puis par les D 9, D 537 et D 55[2].

    L'ancienne halte d'Étouy, en forêt de Hez-Froidmont.

    Le halte d'Étouy, situé dans la forêt de Hez-Froidmont fut ouverte en 1870 sur la ligne de Rochy-Condé à Soissons (sur le territoire de la commune de La Neuville-en-Hez). Elle était située au PK 22,430 de cette ligne entre les gares de Beauvais et de Clermont-de-l'Oise. Faute de mauvaise rentabilité, les tronçons de cette ligne furent fermés à partir de 1964[9]. La section la Rue Saint-Pierre - Étouy fut déclassée à partir du [10]. Le déclassement du tronçon entre Étouy - Clermont-de-l'Oise le entraîna la fermeture de la halte[11].

    Actuellement, la gare ferroviaire la plus proche se situe à Clermont, sur la ligne de Paris-Nord à Lille, à km kilomètres au sud-est[1].

    Le réseau des cars interurbains de l'Oise, exploité par Keolis Oise, dessert la commune par les lignes 33A reliant Clermont à Beauvais par Bresles et C7 du Le Mesnil-sur-Bulles à Agnetz. Ces lignes ne fonctionnent que du lundi au vendredi, un service limité étant en plus proposé le samedi en période scolaire. Cette dernière ligne permet également le transport scolaire vers les établissements secondaires de Clermont et de Breuil-le-Vert[12].

    La commune se trouve à 18 km à l'ouest de l'aéroport de Paris-Beauvais et à 47,7 km au nord de l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle[1]. Il n'existe aucune liaison entre la commune et ces aéroports par des transports en commun.

    La commune est traversée par le sentier de grande randonnée 124 A, partant du lieu-dit « la Pièce de Lamotte » où il se sépare du GR 124 et se termine à Orrouy. Depuis de la pièce de Lamotte, il longe la Brêche sur la rive droite en se dirigeant vers l'aval. Il prend ensuite les rues du Moulin, Saint-Martin, Libera et d'Airion pour rejoindre la commune du même nom en se dirigeant vers l'est[2]. De plus, Étouy est situéE au départ du circuit de randonnée no 7 du GEP Centre Oise appelé Circuit des Deux Vallées. Partant de l'église Saint-Martin, il emprunte le chemin du tour de ville, la rue du Libera et par la rue d'Airion ; il rejoint les communes d'Airion et d'Agnetz. Il revient dans la commune par la rue de Ronquerolles, le chemin rural du Moulin, la rue de Litz, le fond des Greffes et le chemin de la Croix Rouge et la rue de l'Église[13].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[14]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[15].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[16]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[14]

    • Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 656 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[18] complétée par des études régionales[19] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Airion », sur la commune d'Airion, mise en service en 1989[20] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[21],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 663,5 mm pour la période 1981-2010[22]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 19 km[23], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[24] à 10,6 °C pour 1981-2010[25], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[26].

    Milieux naturels

    Hormis les zones urbanisées, qui couvrent 40 hectares de la superficie (4.3 %), les cultures recouvrent 83.3 % du territoire sur 770 hectares et les espaces boisés 91 hectares (9.6 %). Ces derniers se situent dans la vallée de la Brêche, au sud du chef-lieu. Une partie du bois de Ronquerolles ainsi que quelques parcelles au nord-est et au nord-ouest du village se trouvent sur le territoire. L'ensemble des espaces herbacés humides (sur délaissés) et hors prairies et pelouses comptabilisent 24 hectares de la superficie[27],[2]. Les bois périphériques à la forêt de Hez-Froidmont ainsi que les bords de la Brêche faisant partie du réseau salmonicole du plateau picard sont inscrits en zone Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1[28],[29]. La vallée de la Brêche constitue un corridor écologique potentiel[30]. Les marais de Litz et d'Étouy[31] ainsi que la liaison biologique entre la forêt de Hez-Froidmont et le bois de Ronquerolles[32] se trouvent sur deux biocorridors de grande faune (sangliers et chevreuils).

    Urbanisme

    Typologie

    Étouy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[33],[34],[35].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[36],[37].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (85,1 %), forêts (6,9 %), zones urbanisées (5 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[38].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[39].

    Hameaux et lieux-dits

    L'habitat se concentre majoritairement dans le chef-lieu. Le seul hameau de la commune est la ferme de Cohen, au nord du territoire. Le lieu-dit du moulin d'Étouy, au sud-ouest, est occupé par des habitations[2].

    Morphologie urbaine

    Le village d'Étouy est situé sur la rive gauche de la Brêche, en s'étendant à la fois dans la vallée et sur le coteau qui la limite au nord. En 1890, des 237 maisons dont se composait le village, 106 formaient une longue rue, appelée rue Saint-Martin. Le quartier du haut se composait des rues des quatre rues du Buart, de l'Église, du Château et de la place communale, comprenant en tout 51 habitations. Les rues de la Gare, des Groseilliers, du Cul-de-Sac et du Moulin s'étendaient entre la rue Saint-Martin et la Brêche. La rue Libéra forme le commencement du chemin d'Airion. Il existe une place garnie de tilleuls[a 1]. Cohen est une ferme située dans la plaine, entre Étouy et Bizancourt (commune d'Avrechy)[a 2]. Lamotte-Filiaux était un écart, aujourd'hui détruit, sur la rive droite de la Brêche à gauche du chemin d'Étouy à La Neuville-en-Hez[a 3]. De nos jours, la morphologie du village est restée intacte hormis l'apparition de lotissements à la sortie ouest et à la limite sud du village.

    Toponymie

    L'ordre chronologique des différents noms de la commune est le suivant[a 1]:

    • 1170 : « Estoi »
    • 1241 : « Estoy »
    • 1245 : « Estoui » ou « Hestoi »
    • 1303 : « Estoy »
    • 1793 : « Etouy »[40].
    • 1801 : « Estouy »[40]
    • De nos jours : « Étouy »

    Histoire

    Moyen Âge

    En 1254, le seigneur de la commune était Ansoult d'Étouy, chevalier, qui fonda, avec sa femme Marguerite, une chapelle dans son château. Le curé d'Étouy, qui y devait dire la messe chaque jour, excepté les dimanches et fêtes, reçut, pour lui et ses successeurs, 4 arpents de vignes à la Bruyère, 1 muid d'avoine sur la dîme de la paroisse, 3 mines de terre près du moulin et la monture gratuite gratuite au moulin. En 1280 et 1284, Oudart, chevalier, était sire de la paroisse. Anceau d'Étout était seigneur dans la première moitié du XIVe siècle. En 1373, la terre appartint à Jean d'Épineuse, chevalier. Il y avait encore dans le village 80 hôtes, fermiers à demi libres, qui recevaient du seigneur une maison et quelques terres et qui devaient des corvées, des redevances et la taille. C'était un dernier reste de servage. En 1400, un seigneur d'Épineuse possédait encore le village. Marie d'Épineuse vendit cette terre, vers 1450, à Jean de Soiecourt, qui la revendit à son tour, en 1458, à Renaud de la Personne de Saint-Paul, qui avait épousé Marguerite de Bergues-Cohen. Celle-ci, demeurée veuve, donna en 1486 la seigneurie d'Étouy à son frère, Jacques de Berghes, qui la vendit, en mai 1492, à Gilles d'Ongnies, seigneur de Bruay et de Chaulnes, conseiller et chambellan du roi[a 1]. La ferme de Cohen a pris le nom de sa fondatrice, Marguerite de Berghes-Cohen, veuve de Renaud de Saint-Paul. La famille de Cohen était l'une des familles les plus célèbres de l'Artois. Il existait jusqu'au XVe siècle une ferme appelée la ferme des Essarts, dont les terres étaient contiguës à la garenne d'Étouy. Elle était située près de l'endroit où s'élevait encore, au milieu du XIXe siècle, un orme plusieurs fois séculaire appelé l'orme des Essarts. Elle avait appartenu, au XIIIe siècle, à la maison de Trie. L'hypothèse de sa destruction serait due à un incendie. En 1487, Marguerite de Berghes fonda, sur le chemin de Paris à Amiens (qui passait alors par la ferme de l'Argillière, commune de Fournival), une ferme qu'elle appela la ferme ou cense de Cohen. Elle y réunit 83 muids, 2 mines et demie de terre, à la mesure de Bulles. À sa prière, le duc de Bourbon, comte de Clermont, érigea en fief la nouvelle terre, et ses possesseurs se sont toujours qualifiés, jusqu'en 1789, seigneurs de Cohen. Jacques de Berghes, frère de Marguerite, vendit Cohen en même temps qu'Étouy, en mai 1492, à Gilles d'Ongnies, seigneur de Chaulnes, et ces deux terres sont demeurées unies depuis lors[a 4].

    De la Renaissance au XVIIe siècle

    Monument funéraire d'Adrien de Vignacourt, seigneur d'Étouy de 1608 à 1628 et de Louise Saint-Périer, sa femme. Il se trouve dans l'église Saint-Martin.

    Gilles d'Ongnies, seigneur d'Étouy, mourut en 1507, laissant la seigneurie à Philippe, son fils aîné, qui se qualifiait seigneur d'Étouy, de Chaulnes et Cohen, et qui mourut en 1514. Louis d'Ongnies, seigneur d'Étouy, son fils, épousa Antoinette de Rasse et vécut jusqu'en 1576. Il fit partie, en 1566, de l'assemblée des grands du royaume, réunie à Moulins. Son fils aîné, François d'Ongnies, périt en 1567 à la Bataille de Saint-Denis, sans avoir été marié. Les droits de François passèrent à l'un de ses frères, Charles d'Ongnies, dit de Rosse, qui hérita du comté de Chaulnes, de la baronnie de Briot et des terres d'Étouy, Cohen et Lataule. Il fut, comme son père, bailli et gouverneur du comté de Clermont et présida, en cette qualité, le , l'assemblée des trois ordres du comté pour l'élection des députés des États généraux de Blois. Étouy passa, après Charles, à Louise, sa fille, qui avait épousé Philibert-Emmanuel d'Ailly, vidame d'Amiens, baron de Picquigny : Louise et son mari vendirent cette terre, en 1606, à Jacques d'Estampes, seigneur d'Applincourt, qui céda, par échange, le , à Adrien de Vignacourt, seigneur de La Rue-Saint-Pierre et Litz, lieutenant de 100 cuirassiers sous le prince Alexandre de Vendôme, chevalier de l'ordre du roi. Ce seigneur quitta son château de La Rue-Saint-Pierre pour venir habiter Étouy. Il y mourut de la pierre, au mois de , à l'âge de 71 ans. Il fut inhumé dans l'église paroissiale, où sa statue, placée sur le tombeau, est encore visible. Sa femme, Louise de Saint-Périer, morte 7 mois auparavant, à l'âge de 43 ans, fut enterrée près de lui. Adrien ne laissait que des enfants mineurs : Aloph, son fils aîné, né à Étouy le , avait eu pour parrain son oncle, Aloph de Vignacourt, grand maître de l'ordre de Malte. Il porta le titre de marquis de Vignacourt. Il jouit de la seigneurie d'Étouy de 1636 au , date de sa mort dans son château. Il avait commandé, pendant les campagnes de 1674 et 1675, le ban et l'arrière ban du comté de Clermont. Adrien-Claude, son fils aîné, ne jouit pas longtemps des seigneuries d'Étouy, Litz et La Rue-Saint-Pierre, qui furent saisies et adjugées, le , à Pierre Rioult, sieur d'Ouilly, écuyer, conseiller et secrétaire du roi.

    XVIIIe siècle

    Etouy et ses alentours, carte de Cassini.

    En mars 1689, les justices d'Étouy, Litz et La Rue-Saint-Pierre furent réunies en un seul siège, qui fut fixé à Étouy. Les héritiers de Pierre Rioult vendirent les trois seigneuries à Thomas Rivié, secrétaire du roi. C'est de ce dernier que le maréchal de Berwick, duc de Fitz-James, en fit l'acquisition en 1732. Jusqu'en 1789, les trois terres d'Étouy, Litz et La Rue-Saint-Pierre restèrent unies au duché de Fitz-James[a 5].

    Le château d'Étouy, ayant cessé d'être habité, ne tarda pas à être détruit. Il n'existait déjà plus en 1758. Les grands fossés qui l'entouraient indiquaient encore la place. En 1789, le duc de Fitz-James possédait, sur le territoire communal, deux fermes et un moulin à Étouy, la ferme de Cohen, 44 arpents de prés et la garenne, contenant 223 arpents de taillis, soit au total 1577 mines de terres, prés et bois, dont le revenu était élevé à 15672 livres. Les trois fermes furent vendues en fructidor an IV et le moulin en brumaire an VI. La cure d'Étouy était à la collation de l'abbesse de Saint-Paul-lès-Beauvais, qui ne percevait cependant qu'une faible partie des dîmes, la plus grande part appartenait au couvent de Wariville. Ces dîmes se levaient à raison de 7 du 100. Quant au menues dîmes à percevoir sur les fruits : pommes, poires, et sur les lins, elles se prélevaient même sur les arbres des jardinages et des clos. Elles appartenaient par tiers aux religieuses de Wariville, au curé d'Étouy et au prieur de Breuil-le-Vert[a 5]. L'ancien hameau de Lamotte Filiaux, comprenait une habitation étant le chef-manoir d'un fief appartenant, au XVIIe siècle, à Philippe de Remy, chevalier, où la terre avait pris le nom de Lamotte-du-Remy. En 1743, elle était à Jean-Claude Forget, seigneur de la Tache, capitaine général des fauconneries du cabinet du roi. On aurai dû écrire « Lamotte-Filleau », puisque cette terre avait pris le nom de Jean de Filleau, président de l'élection de Clermont, auquel elle avait été inféodée, en octobre 1609, par Adrien de Vignacourt[a 3].

    Époque moderne

    La garenne d'Étouy, contenant 60 hectares, et le bois du Quesnoy, de 42 hectares d'étendue, ont été défrichés au milieu du XIXe siècle. En 1890, la population du chef-lieu était de 739 habitants, celle du moulin des aires de 2 habitants, 6 habitants au moulin d'en haut et 7 habitants à la ferme de Cohen[a 6]. La commune possédait à cette époque deux moulins à farine sur la Brêche et une importante fabrique de cartons. La population était en grande partie occupée aux travaux agricoles. La commune fournissait aussi, de toute ancienneté, un grand nombre d'ouvriers terrassiers et nettoyeurs de rivière qui vont travailler dans un rayon assez étendu. La plus grande partie des anciens marais communaux de la Planesse et des Aires, partagés en 1794, était occupée par des pépinières d'arbres fruitiers, de peupliers, ormes et de toutes les essences forestières. Les jeunes arbres et plants des pépinières d'Étouy, depuis longtemps renommés, font en hiver l'objet d'un commerce important. La commune était desservie par une halte, établie dans la forêt de Hez-Froidmont sur la ligne de Beauvais à Clermont[a 3].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune fait partie depuis 1942 de l'arrondissement de Clermont du département de l'Oise, en région Hauts-de-France[41]. Pour l'élection des députés, elle dépend depuis 1988 de la septième circonscription de l'Oise.

    La commune fait partie depuis 1801 au canton de Clermont[41]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié et agrandi.

    Intercommunalité

    La commune est membre de la communauté de communes du Clermontois.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1989 2014 Monique Debosque UMP  
    mars 2014[42] juillet 2017[43] Maxime Minot SE
    puis LR
    Adjoint de direction en accueil collectif de mineurs
    Député de l'Oise (7e circ.) (2017 → )
    Démissionnaire à la suite de son élection comme député.
    septembre 2017 [44],[45] En cours
    (au 8 juillet 2020)
    Alain Randon LREM[46] Conseiller en gestion agricole dans l’Oise
    Vice-président de la CC du Clermontois (2020 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[47]

    Jumelages

    En 2011, Étouy n'est jumelée avec aucune commune[48].

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[50].

    En 2018, la commune comptait 771 habitants[Note 7], en diminution de 2,16 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    747818863868863865828813810
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    814805737763791745754674674
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    656740782715713722698670688
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    681624663691814772790793795
    2013 2018 - - - - - - -
    788771-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune était relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (18,7 %) était en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (17,5 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune était supérieure à la population féminine (50,9 % contre 48,4 % au niveau national et 49,3 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge était, en 2007 la suivante :

    • 50,9 % d’hommes (0 à 14 ans = 23,2 %, 15 à 29 ans = 16,5 %, 30 à 44 ans = 22,5 %, 45 à 59 ans = 20,7 %, plus de 60 ans = 17 %) ;
    • 49,1 % de femmes (0 à 14 ans = 18,5 %, 15 à 29 ans = 14,9 %, 30 à 44 ans = 25,6 %, 45 à 59 ans = 20,5 %, plus de 60 ans = 20,6 %).
    Pyramide des âges à Étouy en 2007 en pourcentage[52]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,9 
    75 à 89 ans
    6,7 
    12,1 
    60 à 74 ans
    13,1 
    20,7 
    45 à 59 ans
    20,5 
    22,5 
    30 à 44 ans
    25,6 
    16,5 
    15 à 29 ans
    14,9 
    23,2 
    0 à 14 ans
    18,5 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[53]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Enseignement

    Étouy dépend de l'académie d'Amiens.

    La commune dispose[Quand ?] d'une école élémentaire, regroupant les classes de la petite section au CM2.

    Le collège le plus proche se situe à Clermont pour un enseignement public ou bien à Agnetz pour le privé.

    Culture

    Étouy possède en 2011 :

    • 11 associations sportives et culturelles[54] ;
    • une salle des fêtes.

    Santé

    La commune ne possède pas d'établissements sanitaires.

    L'hôpital général le plus proche est celui de Clermont, à km. Cependant, un institut médico-éducatif pour autistes d'Étouy et le nouveau siège de l'ADAPEI60[55] ont été inaugurés en sur le territoire communal[56].

    Sports

    Etouy possède[Quand ?] une équipe de football : l'US Etouy. Un stade est prévu à cet effet à la limite nord du village[réf. nécessaire].

    Médias

    Aucune rédaction de presse n'est installée dans le village, des correspondants relayant les informations locales pour les quotidiens Le Parisien, Le Courrier picard et l'hebdomadaire Le Bonhomme picard. Aucune radio n'est basée[Quand ?] dans le village.

    Cultes

    L'église Saint-Martin est le seul lieu de culte de la commune. On y pratique le culte catholique romain. Elle est située dans la paroisse du chœur du Christ, dans la paroisse de Clermont[pas clair].

    Économie

    Etouy possède peu de commerces à cause de sa situation rurale. On trouve cependant[Quand ?] un restaurant, un bar-tabac et un relai de Poste[réf. nécessaire].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune ne possède pas de monuments historiques sur son territoire. On note cependant :

    • Église Saint-Martin[57] : cette église, placée sous l'invocation de Saint-Martin possède une chœur du XVIe siècle. La nef, la façade et le clocher ont été reconstruits dans les années 1870. Le chœur, bâti en pierres d'appareil, possède de larges contreforts. On voit sur l'un d'eux une pierre incrustée en saillie portant cette inscription : « Remor de mor Retarde joie 1544 ». Sur un autre contrefort est inscrit vers la corniche : « 1549 Espérance M'abuse ». À l'intérieur, le chœur est élevé, vaste, polygonal, éclairé par de longues fenêtres. Les voûtes, à nervures réticulées, ont des clefs pendantes. On lit sur l'une d'elles la date de 1560.
    Sous une large arcade à plein cintre, percée dans le mur du bas côté méridional, sont placées deux statues en pierre dure, de grandeur naturelle, dont la tête et les mains sont en marbre : elles représentent Adrien de Vignacourt et Louise de Saint-Périer, sa femme, les mains jointes, à genoux devant des prie-Dieu. Adrien est revêtu de son armure complète de fer que recouvre une cotte d'armes à larges manches; sur le prie-Dieu sont gravées ses armoiries, qui sont : « d'argent à trois fleurs de lys au pied coupé de gueules, surmontées d'un lambet de même[a 7] ». La statue d'Adrien de Vignacourt[58] et de Louise de Saint-Périer[59] font l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis 1903[60].
    • Maison bourgeoise, Rue de Crèvecœur
    • Monument aux morts, Rue Saint-Martin
    • Moulin à eau, Rue des Glaieuls
    • Calvaire, à l'angle des rues d'Airion et de Libera, sur les hauteurs du village
    • Tombeau de la famille Warnier de Senemont, derrière l'église Saint-Martin

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes d'Étouy se blasonnent ainsi :
    d’argent à la double tête d'aigle bicéphale de sable accompagnée de trois fleurs de lys au pied nourri d’azur, surmontée d’un lambel aussi de sable, chaque pendant chargé d’une moucheture d’hermine du champ, à la bordure componée d’azur et de gueules de seize pièces

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • A. Debauve et E. Roussel, Clermont et ses environs, Res Universalis, , 160 p.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[17].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes

      Ouvrages

      • A. Debauve et E. Roussel, Clermont et ses environs, Res Universalis, , 160 p.
      1. p. 115
      2. p. 118
      3. p. 119
      4. p. 118 et 119
      5. p. 116
      6. p. 120
      7. p. 116/118

      Autres références

      1. « orthodromie : distance à vol d'oiseau », sur le site lion1906.com, site personnel de Lionel Delvarre (consulté le ).
      2. « Carte 1/15 000e » sur Géoportail (consulté le 14 avril 2013)..
      3. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, page 109
      4. Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Clermont, arrondissement de Clermont (Oise), 1838, 211 pages, pages 12 et 13
      5. Histoire de Clermont-en-Beauvaisis, des origines à nos jours, Claude Teillet, 1995, page 14, Office d'édition du livre d'histoire.
      6. « Géorisques : Mieux connâitre les risques sur le territoire - Étouy », sur www.georisques.gouv.fr (consulté le ).
      7. « Bras de la Brêche entre Litz et Étouy », sur services.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
      8. « Carte de remontée des nappes », sur www.innondationsnappes.fr (consulté le ).
      9. Journal Officiel de la République Française du 22 février 1964, page 1 828.
      10. Journal Officiel de la République Française du 2 février 1972, page 1 278.
      11. Journal Officiel de la République Française du 22 août 1973, page 9 122.
      12. « Transports en commun à Étouy (cartes, arrêts et lignes) », sur Oise mobilité (consulté le ).
      13. GEP Centre Oise, 14 Randonnées en Centre Oise, carte et descriptif page 13-14
      14. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
      15. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
      16. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
      17. Glossaire – Précipitation, Météo-France
      18. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
      19. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
      20. « Station Météo-France Airion - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
      21. « Orthodromie entre Étouy et Airion », sur fr.distance.to (consulté le ).
      22. « Station Météo-France Airion - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
      23. « Orthodromie entre Étouy et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
      24. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      25. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      26. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
      27. « Synthèse des zonages du patrimoine naturel et paysager, de la faune, de la flore et des habitats naturels sur la commune d'Étouy », sur www.donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
      28. « Forêt de Hez-Froidmont et ses bois périphériques, fiche znieff détaillée », sur inpn.mnhn.fr (consulté le ).
      29. « Réseau de cours d'eau salmonicoles du plateau Picard, fiche znieff détaillée », sur www.donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
      30. « Corridors écologiques à Étouy », sur www.donnes.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
      31. « Biocorridor de grande faune no 8 de grande faune à Étouy », sur www.donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
      32. « Biocorridor de grande faune no 9 de grande faune à Étouy », sur www.donnees.picardie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
      33. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
      34. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
      35. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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      37. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
      38. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
      39. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
      40. « Anciens noms de la commune », sur www.annuaire-mairie.fr (consulté le ).
      41. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
      42. « À 26 ans, Maxime Minot étrenne son costume de maire », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
      43. Julien Heyligen, « Le maire chéri d’Etouy fait ses adieux à la population : Étouy, samedi 15 juillet 2017. Maxime Minot (LR), la voix enrouée, s’adresse une dernière fois à ses habitants avant le feu d’artifice du village. », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
      44. « Alain Randon succède à Maxime Minot à Étouy », Le Courrier Picard, (lire en ligne, consulté le ).
      45. Carlos da Silva, « À Etouy, le nouveau maire Alain Randon veut imprimer sa marque : Le nouveau maire, qui succède au jeune député Maxime Minot, veut travailler dans une certaine continuité, tout en nuançant un peu le programme de l’équipe élue en 201 », Le Courrier Picard, (lire en ligne, consulté le ).
      46. « Avec Macron, j’ai vécu l’élection impossible », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
      47. « Alain Randon à la tête de la mairie de nouveau », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3606, , p. 18.
      48. « Statistiques communales d'Etouy », sur annuaire-mairie.fr (consulté le ).
      49. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
      50. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
      51. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
      52. « Évolution et structure de la population à Étouy en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
      53. « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
      54. « Les associations culturelles d'Etouy », sur pays-clermontois.fr (consulté le ).
      55. « L'Etablissement d'accueil aux handicapes d'Étouy », sur sanitaire-social.com (consulté le ).
      56. « Pose la première pierre de l'IME d'Etouy », sur ars.picardie.fr (consulté le ).
      57. Dominique Vermand, « Etouy, église Saint-Martin », Diocèse : Beauvais, Églises de l'Oise - Art roman et gothique, (consulté le ).
      58. « Statue d'Adrien de Vignacourt », notice no PM60003414, base Palissy, ministère français de la Culture.
      59. « Statue de Louise de Saint-Périier », notice no PM60003415, base Palissy, ministère français de la Culture.
      60. « Monument funéraire d'Adrien de Vignacourt et de Louise de Saint-Périer », notice no PM60000750, base Palissy, ministère français de la Culture.
      61. « André Vantomme a sa rue - Trois inaugurations en une : Trois inaugurations en une le 19 octobre : celle des 14 logements de l’Opac, celle de la rue de la Ferme et, surtout, celle de la rue du Sénateur André Vantomme qui a vécu un vibrant hommage », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3521, , p. 7 « André Vantomme, ému, a dévoilé la plaque portant son nom. Il n’est pas courant d’avoir une rue à son nom à deux mètres de chez soi ! ».
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