Grandvilliers (Oise)

Grandvilliers est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.

Pour l’article homonyme, voir Grandvilliers (Eure).

Grandvilliers

L'hôtel de ville de Grandvilliers

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Beauvais
Intercommunalité CC de la Picardie Verte
(siège)
Maire
Mandat
Jacques Larcher
2020-2026
Code postal 60210
Code commune 60286
Démographie
Gentilé Grandvillois, Grandvilloises
Population
municipale
2 880 hab. (2018 )
Densité 434 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 40′ 01″ nord, 1° 56′ 30″ est
Altitude Min. 177 m
Max. 204 m
Superficie 6,64 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Grandvilliers
(ville-centre)
Aire d'attraction Beauvais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Grandvilliers
(bureau centralisateur)
Législatives 2e circonscription de l'Oise
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Grandvilliers
Géolocalisation sur la carte : Oise
Grandvilliers
Géolocalisation sur la carte : France
Grandvilliers
Géolocalisation sur la carte : France
Grandvilliers
Liens
Site web http://www.grandvilliers.fr/

    Géographie

    Description

    La rue Frédéric-Petit en 2017.

    Grandvilliers est un bourg rural du Plateau picard, situé au nord-ouest du département de l'Oise, à 28 kilomètres au nord de Beauvais, 100 km au nord de Paris et 40 km au sud-ouest d'Amiens.

    La commune est située sur l'ncien itinéraire de la route nationale 1 (actuelle RD 901).

    Elle est desservie par la gare de Grandvilliers, sur la ligne de Beauvais au Tréport-Mers (réseau TER Picardie), située au sud du bourg.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Grandvilliers
    Sarcus Sarnois Dargies
    Sommereux
    Brombos Briot
    Halloy
    Cempuis

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 9,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 13,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 827 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Arnoult », sur la commune de Saint-Arnoult, mise en service en 2001[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,2 °C et la hauteur de précipitations de 766,9 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 26 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Grandvilliers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Grandvilliers, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[17] et 3 675 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70 %), zones urbanisées (20,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6 %), prairies (3,8 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    En picard, le nom de la commune est Grandviyé[24].

    Histoire

    Grandvilliers et ses environs en 1885.
    • Le nom du bourg proviendrait d'une ancienne villa détruite par les Huns au Ve siècle, mais aucune source archéologique n'atteste cette étymologie.
    • Au XIIe siècle, l'abbé de Saint-Lucien de Beauvais, Évrard de Monchy, crée Grandvilliers.
    • En , Édouard III d'Angleterre loge à Grandvilliers, en route pour la bataille de Crécy.
    • Un grand incendie dévaste le bourg le , et le détruisit presque entièrement. Huit cents chaumières furent brûlées, l'église dévastée, dont il ne resta que le portail sud (classé monument historique).
    • Grandvilliers est chef-lieu de district de 1790 à 1795.
    • Grandvilliers est le centre de grandes manœuvres de l'armée en 1910. Les dirigeables Clément-Bayard, Liberté et des avions y évoluèrent, avec un terrain d'atterrissage à Briot. Des pionniers de l'aviation, comme Hubert Latham, y prirent part. Le président Armand Fallières se rendit à Grandvilliers pour ces manœuvres, qu'une plaque commémorative, rescapée de l'incendie de 1940, rappelle.
    • Lors de la Première Guerre mondiale, la commune est située à l'arrière du front, et sa gare sert au déplacement des troupes et des matériels ainsi qu'à l'évacuation des malades et prisonniers.
      Un aérodrome militaire est aménagé en 1918 à la limite de Sommereux, sensiblement à l'emplacement des éoliennes actuelles. Il accueille début avril les 5e et 141e escadrilles, équipées de Sopwith, la 207e équipée de Breguet 16, sans doute dans le cadre de la Bataille d'Amiens. À la fin du même mois, le terrain voit passer la 237e escadrille équipée de Sopwith 1½ Strutter puis de Breguet 16, la 286e équipée de SPAD S.XVI, la 21e équipée de 10 Dorand AR.1 puis de SPAD bi-places. La 45e escadrille séjourne au terrain de Grandvilliers/Sommereux du au , avec ses Breguet XIV A-2, suivie de la 102e, du au , avec ses SPAD puis Breguet XIV. D'autres escadrilles stationnent également, plus ou moins longuement, sur ce terrain[25]
      La commune subit également un bombardement le 19 ou le , rue de Rouen, soulevant, selon les sources, un caisson d'artillerie ou une cuisine roulante et la projetant sur le toit d'une ferme[26],[27], .
    • Au début de la Seconde Guerre mondiale, durant la Bataille de France, le bourg est très lourdement bombardé du 6 au . Un recensement daté de juillet 1940 indique 161 maisons complètement brûlées, 20 inhabitables, une quinzaine endommagées. Une partie des édifices publics (l'ancienne halle au blé, la salle des fêtes et l’hôtel de ville) sont détruits. Dès son retour, le maire, Frédéric Petit, organise le logement des sinistrés, le remembrement et la reconstruction de la commune, qui débute avec des bâtiments provisoires dès 1942[28]
    • Lors des combats de la Libération de la France, elle subit encore des bombardements en 1944, avant d'être libérée le par des soldats anglais du 44e RTR[29].
    Grandvilliers est décorée de la Croix de guerre 1939-1945, qui lui a été remise le , par legénéral Warabiot et en présence de la maréchale Leclerc, du conseiller général Weil-Raynal, du maire... La citation à l'ordre du régiment indique « Sévèrement meurtri de 1939 à 1944, bombardé et incendié volontairement en mai et juin 1940. A vu sa population réduite de 312 habitants, 250 foyers détruits, 50 civils blessés, 34 tués ou morts en déportation. Ses survivants, animés du plus ardent patriotisme et du plus grand mépris du danger, ont opposé une résistance héroïque sous toutes ses formes et de tous les instants à l'occupant. Centre stratégique important, a subi stoïquement les bombardements alliés. A pris une part très active à la Libération du territoire les 30 et 31 août 1944[28] »
    • La reconstruction débute de manière définitive en et s'acheva en .
    • L'hôtel de ville est reconstruit en 1956.
    • Le , 24 personnes périssent dans l'incendie qui ravage la maison de retraite ; datant de 1920, elle avait été inspectée récemment. Le président François Mitterrand vient sur les lieux dans la matinée, accompagné de Pierre Joxe et de Joseph Franceschi. Il revient en 1989 pour inaugurer la nouvelle maison de retraite[30].

    Politique et administration

    La communauté de communes de la Picardie verte dans le département de l'Oise

    .

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.

    Elle était depuis 1793 le chef-lieu du canton de Grandvilliers[31]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton est modifié, passant de 23 à 101 communes et la commune en est désormais le bureau centralisateur.

    Intercommunalité

    La commune fait partie de la communauté de communes de la Picardie verte créée le , et qui succédait notamment au SIVOM de Grandvilliers (23 communes, créé le ).

    Tendances politiques et résultats

    Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans l'Oise, la liste DVD du maire sortant Jacques Larcher remporte la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 940 voix (67,28 %, 20 conseillers municipaux élus dont 6 communautaire), devançant largement celle DVG menée par Daniel Delattre, qui a obtenu 457 voix (32,71 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire. Lors de ce scrutin, 33,29 % des électeurs se sont abstenus[32]

    Lors des élections municipales de 2020, seule la liste du maire sortant Jacques Larcher était candidate, et a donc remporté la totalité des 626 suffrages exprimés (23 conseillers municipaux élus, dont 6 communautaires), lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France où 65,06 des électeurs se sont abstenus et 5,89 % d'entre eux ont voté blanc ou nul[33].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[34]
    Période Identité Étiquette Qualité
    4 avril 1800 2 juin 1807 Charles Lenglier   Marchand à Feuquières
    Député du Tiers état aux États généraux de 1789 pour le bailliage d'Amiens du 4 avril 1789 au 30 septembre 1791, juré au tribunal révolutionnaire, receveur du district (impôts)
    1807 1814 Antoine Delamarre[35]   Notaire et procureur fiscal,
    Député de l'Oise (1792 → 1793, An IV → 1797 et An VIII → 1803)
    1814 1819 Pierre Marie Augustin Beaurain de Gevescourt   Propriétaire
    1819 1824 Antoine Delamarre[35]   Notaire et procureur fiscal,
    Député de l'Oise (1792 → 1793, An IV → 1797 et An VIII → 1803)
    1824 1825 Louis Nicolas Caudel des Zalleux   Rentier et propriétaire
    1825 1848 François-Dorothée Thuillot   Receveur à cheval de la régie des droits réunis à la résidence de Chaumont
    Propriétaire d'une briqueterie[36]
    1848 1853 Marie Pierre François Tavernier   Propriétaire
    1853 1856 François-Dorothée Thuillot   Receveur à cheval de la régie des droits réunis à la résidence de Chaumont
    1856 1869 Étienne Sébastien Herve   Pharmacien
    1869 1870 Simon Vincent Halleur   Propriétaire
    1870 1889 Frédéric Bourdeaux   Propriétaire et marchand
    1889 1896 Victor Galippe   Pharmacien
    1896 1900 M. Éléonore Bocquet   Négociant et huissier
    1900 1904 Narcisse Dupuis    
    1904 1925 Eugène de Saint-Fuscien[Note 7] Radical Conseiller général de Grandvilliers (1904 → 1935)
    1925 1947 Frédéric Petit[Note 7]   Exploitant d'une usine de tissage,
    Fondateur du club de football de l'Amiens AC
    1947 1948 Fernand Lemaire    
    1948 1977 Maurice Goré   Quincailler
    Président de l’ass. synd. de reconstruction[37] (en 1954)
    1977 1979 André Bourdon    
    1979[38] 2001 Guy Bouvier[39] DVD puis UMP Artisan menuisier
    Conseiller général de Grandvilliers (1982 → 2008)
    mars 2001[40] En cours
    (au 23 février 2021)
    Jacques Larcher DVD Directeur de la coopérative linière de Grandvilliers (retraité)
    Réélu pour le mandat 2020-2026[41] ,[42],[43],[44] .

    Sécurité

    Confronté à une insécurité jugée préoccupante, la municipalité a décidé d'installer un système de vidéosurveillance dans la commune. Après une première expérience de trois caméras, un programme de 20 caméras sera installé en 2012/2013[45].

    Distinctions et labels

    Ville fleurie : une fleur attribuée 2008 par le concours des villes et villages fleuris, et la deuxième obtenue en 2015. La ville était candidate à une troisième fleur en 2018[46]

    Politique de développement durable

    Le premier projet d'écoquartier de Picardie, baptisé « Espace Chantereine », axé entièrement sur le développement durable et intégrant la démarche HQE (Haute Qualité Environnementale), a été lancé en 2007 par la commune sur 4,5 hectares situés à proximité de la gare, derrière la rue Eugène-de-Saint-Fuscien.

    Conçu afin de minimiser l'impact sur l'environnement et réaliser des économies d'énergie, chaque parcelle de l'éco-quartier sera équipée d’une cuve de récupération d'eau de pluie (d'une capacité de 5 000 litres). Par ailleurs, un système de gestion des eaux par noues sera mis en place, un procédé plus économique et plus écologique, favorisant la biodiversité dans les espaces urbains.

    « Nous prévoyons des promenades piétonnes, des places de parking, une mare paysagère et un paysagement haut de gamme. Mais pas seulement, au niveau des réseaux, ActurbA vise une évacuation naturelle des eaux pluviales. Le chauffage sera assuré par biomasse (lin). Sur chaque parcelle, nous enterrons une cuve de récupération d'eau de pluie de 5 000 litres. Outre les traditionnels réseaux d'eaux usées, EDF, eau potable et téléphone, l'éclairage est également installé par nos soins. Celui-ci sera également voué à l'écologie (basse consommation) »[47].

    Les travaux du lotissement ont débuté le et sont actuellement[Quand ?] toujours en cours[48].

    Le chauffage de ce quartier sera réalisé par le réseau de chaleur, créé en 2009 par la commune et exploité en régie. L'énergie est fournie par la biomasse de la coopérative Lin 2000 qui valorise ainsi ses déchets. Labellisé pôle d'excellence rurale, ce réseau de chaleur bénéficie de larges subventions d'investissements par l'État, le conseil général de l'Oise, la Communauté de communes de la Picardie Verte et l'ADEME. Ce réseau assurera également le chauffage des logements HLM de l'OPAC, de l'hôpital, de la piscine…[49]

    La commune a mené en 2018 avec l'association Chemins du Nord - Pas-de-Calais - Picardie un recensement de ses chemins ruraux[Note 8] afin de les aménager. Il en subsiste 18 km, dont 2 km de chemins bordés par une haie, 7 km bordés par des bandes enherbées, 1,46 km bordé par un talus, une faible longueur bordée d’arbres. Une partie des anciens chemins a disparu ou a été rétrécie, par extension de l'agriculture ou de l'urbanisation[50].

    Jumelages

    •  Athy (Irlande) depuis 2004[51]
      Depuis le 1er juillet 2011, une délégation composée de membres de l'association, d'habitants d'Athy et de jeunes Français et Irlandais s'est rendue aux commémorations officielles du début de la bataille de la Somme.
      En 2012 - La ville d'Athy commémore également les 800 ans de Grandvilliers : exposition de cartes postales anciennes de Grandvilliers (prêt des Ed. Delattre) au Heritage Center en mai et décoration de vitrines. En 2013, La Balad'Irlandaise (comité de jumelage Grandvilliers-Athy) fêtait les 10 ans de sa création et en 2014 serons fêtés les 10 ans de la signature de la charte de jumelage à Grandvilliers. (Balad'Irlandaise)
    •  Bockenheim an der Weinstraße (Allemagne) depuis le
      En 2013, le jumelage a fêté ses 30 ans d'existence.

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[52]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[53].

    En 2018, la commune comptait 2 880 habitants[Note 9], en diminution de 4 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 5271 6331 6591 5811 8111 8911 8611 8151 866
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7761 7771 7411 6401 7151 7001 7511 6451 647
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 6211 6921 7231 5921 4551 6151 5841 3171 649
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    2 1182 3502 6612 6902 7612 8932 9883 0552 995
    2018 - - - - - - - -
    2 880--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[54].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (28,5 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (54,8 %) est supérieur de plus de deux points au taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 45,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,1 %, 15 à 29 ans = 21,1 %, 30 à 44 ans = 16,1 %, 45 à 59 ans = 18,4 %, plus de 60 ans = 24,3 %) ;
    • 54,8 % de femmes (0 à 14 ans = 16,7 %, 15 à 29 ans = 16,5 %, 30 à 44 ans = 16,9 %, 45 à 59 ans = 18 %, plus de 60 ans = 31,9 %).
    Pyramide des âges à Grandvilliers en 2007 en pourcentage[55]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7 
    90  ans ou +
    2,2 
    8,9 
    75 à 89 ans
    14,8 
    14,7 
    60 à 74 ans
    14,9 
    18,4 
    45 à 59 ans
    18,0 
    16,1 
    30 à 44 ans
    16,9 
    21,1 
    15 à 29 ans
    16,5 
    20,1 
    0 à 14 ans
    16,7 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[56]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Principaux équipements

    L'entrée du collège Ferdinand-Buisson.
    • Piscine Océane de la communauté de communes, équipée d'un grand bassin, d'un toboggan, d'une baquette bouillonnante, d'une plaque à bulles, d'une pataugeoire pour les petits, d'un hammam et d'un sauna.
    • Lycée professionnel Jules-Verne, créé en 1993, forme 250 lycéens.
    • Collège Ferdinand-Buisson
    • Centre culturel, dans une ancienne laiterie
    • La cité des métiers, ouverte par la communauté de communes en , qui s'inscrit dans un partenariat avec la maison de l'emploi et de la formation du Pays du Grand Beauvaisis, Pôle emploi et la chambre de métiers et de l'artisanat de l'Oise, et qui permet d'offrir des services de formation et d'information à destination de publics variés : jeunes, scolarisés ou non, demandeurs d'emploi, salariés en reconversion[57]...
    • Gare de Grandvilliers TER Picardie (Ligne Beauvais - Abancourt - Le Tréport)
    • Brigade de gendarmerie, qui anime la communauté de brigades de Grandvilliers.

    Manifestations culturelles et festivités

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    Grandvilliers est connu pour sa brocante, qui a lieu le second dimanche de juillet. Elle regroupe, sur la quasi-totalité du bourg, km de stands et plus de 1000 exposants. La qualité de certains exposants en font une des principales brocantes du Nord de la France, qui attire de nombreux brocanteurs européens (anglais, belges, hollandais, danois, allemands et irlandais).

    Grandvilliers est renommé pour l'organisation d'un festival rock chaque troisième week-end de septembre, appelé Arthur's Day Festival. Cet évènement fédère un millier de festivaliers sur deux soirées, dans une salle de spectacles en centre-ville.

    Son marché du lundi date de l'Ancien Régime, ainsi que la foire de la Sainte-Cécile, foire traditionnelle aux bestiaux, qui a lieu le lundi suivant la Sainte-Cécile ().

    La ville est, depuis « Relais Info Point Europe » pour la Picardie Verte.

    Le , s'y sont déroulées les 1res rencontres européennes de la jeunesse organisées par le conseil général et la F.C.J.O (Fédération des comités de jumelage de l'Oise).

    La ville de Grandvilliers commémore en 2012 les 800 ans de sa création. Cet anniversaire donne lieu à de nombreuses festivités, principalement le , jour fixé pour la commémoration de la signature de la Charte par Philippe de Dreux et Evrard, abbé de Saint-Lucien. Ce jour-là, , grand'messe, reconstitution théâtrale et repas médiéval...

    Les 1er et , grande fête médiévale.

    Économie

    • Usine de bitume fluxé et d'émulsion bitumineuse New Road,
    • Centrale d'enrobé Enrobé +,
    • Entreprise d'emboutissage Luchard Industries (équipementier automobile) (128 salariés en 2016, groupe GMD)[58],
    • Mécanique SETO (Électrotechnique de l'Oise, 40 salariés),
    • Négoce coopératif de produits pharmaceutiques Sogiphar (130 salariés);
    • Supermarché Carrefour Market (60 salariés).
    • Supermarché Intermarché, ouvert en 1995, et qui s'est déplacé à son emplacement actuel en 2016. En 2019, le magasin emploie 62 salariés. Son extension de 500 m² est rejetée en 2019 par la municipalité[59].
    • Société coopérative agricole LIN 2000 assure le teillage et le peignage du lin (40 salariés).
    • Linéa recherche en semence de lin.
    • Artémis, bureau d'études et de maîtrise d'oeuvre en Voirie et Réseaux Divers, créé en Novembre 2002 assure une assistance aux collectivités (communes et communautés de communes) sur les départements de l'Oise, de la Seine-Maritime, de la Somme et de l'Eure.

    La verrerie Saverbat, mise en redressement judiciaire en et qui comptait alors 35 salariés, est liquidée en 2017, faute de repreneur agréé par le tribunal de commerce[60].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Gilles, inscrite à l'inventaire des Monuments historiques[61], a vu ses extérieurs récemment rénovés, avec notamment son portail sud du XIVe siècle. À l'intérieur se trouve une peinture de Besson datée de 1649, représentant l'Assomption de la Vierge[62]. Le maître-autel en marbre rouge et plomb doré, de la première moitié du XVIIIe siècle, proviendrait de l'abbaye de Beaupré[63]. Le portail sud est classé à l’inventaire des monuments historiques.
    • Chapelle Saint-Jean, antérieure à 1543, désaffectée, elle fut la chapelle de l'ancien cimetière de Grandvilliers, qui l'entourait avant la création de l'actuel cimetière. Il est envisagé de transformer en équipement culturel[64].
    • Sur la place Halleur, une des quatre fontaines de la commune établies vers 1830. Elle a été restaurée en 2004[46].
    • L'aire de loisirs, qui comprend deux étangs de pèche ainsi que des aménagements pour les familles[30].

    Personnalités liées à la commune

    Bossuet.
    Buste du général Warabiot par Léon Lamotte, sculpteur.
    • Bossuet, abbé de Saint-Lucien et seigneur-patron de Grandvilliers.
    • Pierre-Antoine Marteau (1706-1770), médecin né à Grandvilliers, publie en 1748 un traité sur la chaleur et en 1770 un traité sur l'analyse des eaux minérales.
    • Étienne Nicolas de Calon ( à Grandvilliers - à Paris), député à la Convention, né à Grandvilliers, chevalier de Saint-Louis en 1789[65]. Il fit don à sa ville natale d'un cachet représentant son blason armorié, qui est depuis le blason de la ville.
    • Antoine Delamarre[35], né le à Saint-Thibault - mort à Grandvilliers le , député de l'Oise à la Convention.
      Il est nommé maire de Granvilliers en 1807. Cet homme juste et avisé œuvra pour le développement de nombreuses productions agricoles et d'élevages à Granvilliers, comme à Arras et à Lille ; productions qui subsistent encore de nos jours. Il aimait rappeler « rien n'est pire que ceux qui ne mangent pas à leur faim », sa propriété subsiste encore à Grandvilliers, devant laquelle une plaque commémorative rappelle cette période.
    • François Louis Suleau (1757-1792), Journaliste et avocat né à Grandvilliers, partisan dévoué de la royauté, il meurt le , sa tête placée au bout d'un pique est portée en triomphe dans tout Paris.
    • Victor-Amédée Le Besgue (1791-1875), mathématicien né à Grandvilliers, le fils d’un commissaire près le tribunal du district de Grandvilliers, il a travaillé sur la théorie des nombres.
    • Général Henri Saget[66], né à La Flèche le , officier topographe qui contribua à la réalisation de la carte d'état-major, quitta l'armée en 1886 avec le grade de général de brigade, fut élu conseiller général du canton de Grandvilliers puis président du conseil général de l'Oise (1886-1890). À ce titre, il contribua à faire passer la ligne de chemin de fer Paris - Beauvais - Le Tréport/Mers par Grandvilliers. La ville commémore son action en donnant le nom d'avenue Général-Saget à la rue qui conduit à la gare. Son buste ornait la Place Barbier de 1878 à la Seconde Guerre mondiale, époque où son métal a été récupéré par les Allemands[67].
    • Eugène Blot (1830-1899), sculpteur, est né et est mort à Grandvilliers.
    • Victor Galippe (1848-1922), microbiologiste et médecin français, est né
    • Eugène de Saint-Fuscien, médecin, maire en 1904, conseiller général, son action pendant la Première Guerre mondiale lui vaut la Croix de guerre de la ville. Confronté à la misère, il s'attaque aux fléaux sociaux. Il perfectionne l'hôpital et l'hospice de Grandvilliers[30].
    • Général Louis Warabiot[28], né à Grandvilliers le , commandeur de la Légion d'honneur[68], combattant des deux guerres mondiales, ancien de la 2e DB, ancien vice-président du conseil général de l'Oise.
    • Raymond Allavoine, né à Grandvilliers le , mort à Courbevoie le , ingénieur, pilote automobile, il gagne notamment le tour de France automobile de 1922 sur un cyclecar Benjamin[réf. nécessaire].
    • Georges Lucien Vacossin (es), sculpteur né à Grandvilliers le , décédé le ..

    Héraldique

    Les armes de Grandvilliers se blasonnent ainsi :
    d'or aux trois bande d'azur, au chef d'argent chargé d'une fleur de lys de gueules accompagnée de deux fer de pique d'azur.

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Une rue de la commune rappelle l'action de ce maire.
    8. Le cadastre de 2018 mentionne les chemins ruraux suivants :
      • CR n° 1 : de Grandvilliers à Grez par l’Abîme.
      • CR n° 2 : ch. de Moliens ou ancien ch. de Formerie.
      • CR n° 8 : dit de Grosserve à Cempuis.
      • CR n° 9 : dit Tour de ville.
      • CR n° 10 : dit chemin Durand.
      • CR n° 11 : dit ancien chemin de Poix.
      • CR n° 12 : dit ch. de Chantemerle par Grosserve.
      • CR n° 13 : dit Tour de ville ( rue Philippe. de Dreux).
      • CR n° 15 : dit chemin de Sarnois à Petit-Halloy.
      • CR n° 16 : dit chemin de ronde.
      • CR n° 17 dit ancien chemin de Feuquières.
      • CR n° 18.
      • CR n° 19 : dit de Cempuis à Grandvilliers.
      • CR n° 22 : de Grandvilliers à Briot.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Saint-Arnoult - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
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    9. « Station Météo-France Saint-Arnoult - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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    11. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    25. Alain Lefebvre, L'aviation militaire à l'ouest et au sud d'Amiens : pendant la Grande guerre, Hornoy-le-Bourg, éditions Aurea Vallis, , 318 p. (ISBN 978-2-9541941-7-2), p. 221-233.
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    27. Section photographique de l'armée, « Photo : Grandvilliers. Une ferme : caisson d'artillerie projeté sur un toit par suite de l'explosion d'une bombe d'avion », Fonds des Albums Valois - Département de l'Oise - Volume 26, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    28. Jean-Yves Bonnard, Les communes décorées de l'Oise : Croix de guerre 39/45, ONAC, coll. « Les sentiers de l'histoire », , 92 p. (ISBN 978-2-11-151411-9, lire en ligne [PDF]), p. 46.
    29. « Un morceau d'histoire : la Libération », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 330, , p. 20.
    30. Pierre-Emmanuel Reger, « Grandvilliers, cité historique, économique et écologique vu du ciel : Reconstruite en partie après la Seconde Guerre mondiale, Grandvilliers possède un riche passé historique. C'est aussi un des poumons économiques de la Picardie verte », Le Réveil de Neufchâtel, (lire en ligne, consulté le ).
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    32. Ministère de l'Intérieur - Grandvilliers
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    36. Élie Julien, « Grandvilliers : Daniel Delattre, l’élu qui donne des noms aux rues : Passionné par l’histoire de l’Oise et fin connaisseur de sa commune, ce collectionneur de cartes postales a retrouvé deux histoires d’habitants de la commune pour nommer les rues de Grandvilliers », Le Parisien, édition de l'Oise, (www.leparisien.fr/grandvilliers-60210/grandvilliers-daniel-delattre-l-elu-qui-donne-des-noms-aux-rues-13-03-2018-7605852.php, consulté le ).
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    38. « Le stade Guy Bouvier et le tennis Pierre Mouton », Le Bonhomme picard, .
    39. Matthias Schweisguth, « Guy Bouvier est mort. Il avait été maire durant 22 ans : Natif de Grandvilliers, Guy Bouvier a été maire durant quatre mandats. Il a transformé et modernisé la principale ville du nord- ouest de l’Oise », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3432, , p. 5 « Conseiller municipal depuis 1959, Guy Bouvier avait été maire de Grandvilliers de 1979 à 2001. Il a été conseiller général du canton de Grandvilliers de 1982 à 2008 (...) Guy Bouvier devient maire en 1979. Il est réélu en 1983, 1989, 1995. Après hésitation en 2000, il se retire et laisse la tête de liste à son premier adjoint Jacques Larcher en 2001 ».
    40. « Jacques Larcher à la mairie de Grandvilliers », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ) « Jacques Larcher, 49 ans, directeur de société, a été élu maire à une très large majorité. Il obtient vingt voix sur vingt-trois et succède ainsi à Guy Bouvier, qui pendant vingt et un ans a dirigé la commune. Ce dernier avait décidé de ne pas se représenter pour se consacrer à son mandat de conseiller général et avait d'ailleurs fait de Jacques Larcher son « héritier ».
    41. « Grandvilliers : Le maire en lice pour un 3e mandat », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3271, , p. 8.
    42. Matthias Schweisguth, « Troisième mandat pour Jacques larcher », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3283, , p. 8.
    43. Matthias Schweisguth, « Jacques Larcher se représente : Jacques Larcher brigue un quatrième mandat. Il présentera une liste de 23 candidats aux élections municipales de 2014 », Le Bonhomme picard, édition Breteuil - Crèvecœur, no 3585, , p. 23 « Élu pour la première fois en 1977, il a d'abord effectué trois mandats comme adjoint, puis deux en tant que maire ».
    44. « Un 4e mandat pour Jacques Larcher à Grandvilliers », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ) Le maire sortant Jacques Larcher étant seul candidat, il a été réélu pour un quatrième mandat à l’unanimité moins une voix attribuée à Catherine Daniel[réf. nécessaire].
    45. Matthias Schweisguth, « Lutte contre la délinquance : Onze caméras installées cette année », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, , p. 8.
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    50. Matthias Schweisguth, « A la chasse des chemins ruraux : La commune recense ses chemins ruraux pour les aménager. Certains ont été labourés et n’existent plus », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3492, , p. 7.
    51. site de la Balad'irlandaise (Comité de Jumelage Grandvilliers-Athy)
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    60. Matthias Schweisguth, « La société Saverbat ferme : L’entreprise de briques de verre pour le bâtiment ferme ses portes. Les quinze derniers salariés ont reçu leurs lettres de licenciement », Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no 3436, , p. 6.
    61. « L'église », notice no PA00114708, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    62. « Tableau : Assomption de la Vierge », notice no PM60000885, base Palissy, ministère français de la Culture.
    63. « L'autel », notice no PM60000886, base Palissy, ministère français de la Culture.
    64. « Sur les traces de la chapelle Saint-Jean », Hebdomadaire Le Réveil, .
    65. « Étienne, Édouard, Nicolas de Calon (1726 - 1807) », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
    66. « Henri Saget », base Léonore, ministère français de la Culture.
    67. Daniel Delattre, Ce canton où nous vivons : Grandvilliers, Delattre à Grandvilliers, .
    68. « Louis Warabiot », base Léonore, ministère français de la Culture.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Louis Graves, Cantons de Formerie, Granvilliers et Marseille-en-Beauvaisis [« Précis statistique sur le canton de Grandvilliers »], vol. III, Res Universis (réimpr. 1991) (1re éd. 1840), 115 p. (ISBN 978-2-87760-607-3 et 2-87760-607-4), avec carte.
      Tout ce qui concerne l'historique, la géographie, l'ethnologie et la démographie du canton avant 1840 provient exclusivement du Précis statistique de Louis Graves dont le nom est souvent "oublié". Il est le premier grand historien de l'Oise et a publié de nombreux ouvrages sur le département. Ses livres sur chaque cantons de l'Oise, réédités, peuvent se consulter dans toutes les grandes bibliothèques publiques, notamment aux Archives départementales.
    • Ludovic Wargnier, Histoire générale du canton de Grandvilliers, Paris/Amiens, Le livre d'Histoire-Lorisse, coll. « Monographie des villes et villages de France de Micberth », (réimpr. 1985-2005) (1re éd. 1874), 171 p. (ISBN 978-2-87760-174-0 et 2-87760-174-9)
    • [PDF] Abbé L. Meister, Épigraphie du Canton de Grandvilliers : Inscriptions antérieures au XIXe siècle, Beauvais, Avonde & Bachelier, (lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

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