Montataire

Montataire est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Montatairiens.

Montataire

La cité Louis-Blanc ; au fond, le château et la collégiale Notre-Dame.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Senlis
Intercommunalité Communauté d'agglomération Creil Sud Oise
Maire
Mandat
Jean-Pierre Bosino
2020-2026
Code postal 60160
Code commune 60414
Démographie
Gentilé Montatairiens
Population
municipale
13 461 hab. (2018 )
Densité 1 263 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 15′ 22″ nord, 2° 26′ 21″ est
Altitude Min. 26 m
Max. 110 m
Superficie 10,66 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Creil
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune d'un pôle secondaire)
Élections
Départementales Canton de Montataire
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Montataire
Géolocalisation sur la carte : Oise
Montataire
Géolocalisation sur la carte : France
Montataire
Géolocalisation sur la carte : France
Montataire
Liens
Site web http://www.mairie-montataire.fr/

    Géographie

    Localisation

    Quartier du plateau au nord de la commune.

    Montataire est la dixième ville de l'Oise par son nombre d'habitants, avant le chef-lieu d'arrondissement de Clermont et derrière Pont-Sainte-Maxence[1]. Elle se situe dans le sud du département de l'Oise, dans l'agglomération creilloise[2] et à km à l'ouest de Creil, à une distance orthodromique de 45 km au nord de Paris. La distance routière de la capitale est de 51 km par Creil et la RD 1016.

    La ville se compose des deux quartiers de Vitel et Gournay (ce dernier étant partagé avec Creil) et du hameau de Magenta.

    Communes limitrophes

    Montataire compte sept communes limitrophes, dont Saint-Vaast-lès-Mello est celle avec laquelle les limites communes sont les plus longues : du hameau de Magenta à l'ouest jusqu'à la vallée d'Ardoise au nord. Par contre, Saint-Maximin ne touche à Montataire que sur 600 m, au milieu de l'Oise, et la limite avec Saint-Leu-d'Esserent dépasse à peine les 1 000 m. Montataire est établie en continuité urbaine avec Creil de par leur quartier commun de Gournay / Usines, et avec Thiverny, dont les premières maisons en venant de la gare de Montataire sont encore situées sur le territoire communal de Montataire.

    Voies de communication et transports

    Montataire se situe sur la RD 123 Creil - Cires-lès-Mello, route qui suit la rive gauche du Thérain et qui permet de rejoindre Beauvais par la RD 12. C'est l'unique route d'importance à traverser le centre-ville, mais en même temps un axe à forte circulation. Il communique au sud-est de la commune avec la RD 200, qui établit le lien entre l'ancienne RN 16 (actuelle RD 1016) au nord de Nogent-sur-Oise et la rive droite de l'Oise en direction de Saint-Leu-d'Esserent et Beaumont-sur-Oise, ainsi qu'avec la RD 201. Cette route représente la déviation sud de Creil et établit le lien avec la RD 1017 (ancienne nationale 17) ainsi qu'avec la RD 1330 pour le chef-lieu d'arrondissement de Senlis et l'A1 (sortie n° 8 Senlis / Creil). Sur le plan local, la RD 92e relie le centre-ville à la commune voisine de Thiverny et rejoint ensuite la RD 200 en direction de Saint-Leu-d'Esserent.

    En 2019, la circulation est difficile sur l'axe principal de la commune, emprunté chaque jour par des milliers de voitures et poids poids lourds, et rendent difficiles les déplacements motorisés le matin et le soir[5].

    En transports collectifs, la ville est desservie par le rail et par une ligne d'autobus urbain.

    La gare de Montataire se situe sur la ligne de Creil à Beauvais, à 800 m au sud de la mairie, dans la zone industrielle, pas très loin du centre-ville mais éloignée du quartier du plateau.

    Les habitants ont donc intérêt à utiliser la gare de Creil, bien plus attractive et située à 3,6 km de la mairie de Montataire, et plus proche encore des quartiers de Vitel et Gournay. Elle est le point ce convergence de plusieurs lignes depuis Paris-Nord, Pontoise, Beauvais, Amiens et Compiègne ; desservie par les trains du TER Picardie ainsi que des Intercités, elle propose notamment des trains pour Paris avec un temps de trajet de 30 min environ et seulement deux arrêts intermédiaires.

    La ligne de bus A des transports en commun de Creil (STAC) dessert Montataire au départ de l'hôpital de Creil, en passant par le centre-ville et la gare de Creil. Entre la gare de Creil et l'arrêt Jean-Jaurès, l'itinéraire est différent en fonction du sens de la desserte. À partir de la mairie de Montataire, le quartier du plateau est desservi dans un seul sens par un itinéraire en boucle. En 2011, la fréquence est d'un bus toutes les 10 ou 13 min du lundi au vendredi, en fonction des périodes de la journée, avec une amplitude du service allant de 5 h 05 à 20 h 12. L'horaire est allégé pendant les vacances scolaires, quand l'horaire des samedis s'applique[6]. Les dimanches, la fréquence est d'un bus toutes les 45 min. Une autre ligne, la E, dessert une partie du quartier de Gournay et le Parc industriel Européen depuis la gare de Creil, sans passer par le centre de Montataire. En soirée, un service spécifique appelé « Flexo » assure deux départs vers tous les arrêts des lignes A et E, au départ de la gare de Creil, sans possibilité de montée aux arrêts intermédiaires. Enfin un service de transport à la demande nommé « Résago » établit la liaison avec le hameau de Magenta et la commune de Saint-Vaast-lès-Mello.

    Hydrographie

    Les étangs de Thiverny; à l'emplacement d'une ancienne carrière.

    Montataire se trouve sur la rive droite de l'Oise et au confluent de celle-ci avec le Thérain.

    Le Thérain est bordé de nombreux étangs.

    Topographie et relief

    Habitat troglodytique, dit caverne de Bernard l'Ermite, rue de l'Église.

    Le centre-ville est bâti sur la rive gauche du Thérain, dans une plaine limitée au sud par la rivière (qui coule ici dans un sens ouest-est), et au nord par les coteaux accidentés d'un plateau. Celui-ci monte rapidement jusqu'à 70 m d'altitude, puis plus successivement jusqu'au point culminant à l'extrémité nord-ouest du territoire communal, à 100 m au-dessus du niveau de la mer. À l'est du centre-ville, le plateau s'approche de 200 m du Thérain et forme une proéminence rocheuse, siège du château, de l'église et du cimetière. Puis la limite du coteau s'aligne dans un sens sud-ouest - nord-est, parallèle à l'Oise, mais avec un important recul : ici, place est laissée à une seconde plaine, plus vaste que celle du centre-ville, accueillant les cités ouvrières de Vitel et Gournay, ainsi que, près de l'Oise et des deux côtés de l'embouchure du Thérain, la zone industrielle. Elle est partagée avec les trois communes limitrophes de Creil, Thiverny et Saint-Leu-d'Esserent (ces deux dernières ne participant qu'en faible proportion).

    Sur la rive droite du Thérain, la zone industrielle s'étend également sur la plaine qui fait face au centre-ville au sud. Plus en amont cependant, des marais et des étangs formés par des anciennes carrières (ZNIEFF type 1 n° national 220013813[7]) prennent le relais, et la vallée du Thérain se rétrécit considérablement jusqu'au niveau du hameau de Magenta, à l'ouest.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[10]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]

    • Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 660 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Senlis », sur la commune de Senlis, mise en service en 1959[14] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[15],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 724,6 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Le Bourget », sur la commune de Bonneuil-en-France, dans le département du Val-d'Oise, mise en service en 1920 et à 32 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[18] à 11,6 °C pour 1981-2010[19], puis à 12,1 °C pour 1991-2020[20].

    Urbanisme

    Typologie

    Montataire est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[21],[22],[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Creil, une agglomération intra-départementale regroupant 23 communes[24] et 123 989 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[25],[26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune d'un pôle secondaire[Note 6]. Cette aire regroupe 1 929 communes[27],[28].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (45,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (41,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,2 %), zones urbanisées (25,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (16,8 %), forêts (7,9 %), mines, décharges et chantiers (3 %), eaux continentales[Note 7] (2,3 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[30].

    Description du tissu urbain

    La ville a donc dû s'étendre sur le plateau, au nord, du fait que le plateau était entièrement occupé par les habitations, usines et infrastructures de transports. Les quartiers pavillonnaires de la première moitié du XXe siècle sont construits à flanc de coteau, et les quartiers de logements collectifs construits à partir des années 1960 surplombent la ville ancienne de près de 40 m. S'y ajoute une zone pavillonnaire près de l'église et du cimetière, à proximité immédiate du centre ancien. Le plateau reste essentiellement occupé par des surfaces agricoles et son aspect est plutôt dénudé, avec toutefois des vues s'ouvrant loin sur les alentours. À l'extrémité nord-est près de Nogent, l'on trouve encore des espaces naturels le long du vallon des Fonds de Montataire.

    Le long du parcours du Thérain, en dépit de l’industrialisation précoce, la nature reste présente par intermittence avec les usines, et des sentiers de promenade permettent de découvrir les paysages de la rivière, notamment au parc municipal et en parallèle à la RD 123.

    En 2014 est livrée l'opération de l'Orée- des-champs, dans le quartier des Martinets, comprenant 15 logements HLM et 30 maisons en accession sociale à la propriété[31].

    Habitat

    Logements[32]Nombre en 2016 % en 2016nombre en 2011 % en 2011
    Total5364100 %5129100 %
    Résidences principales506494,4 %483694,3 %
    → Dont HLM213642,2 %194740,3 %
    Résidences secondaires et
    logements occasionnels
    10,0 %10,0 %
    Logements vacants[Note 8]2995,6 %2925,7 %
    Dont :
    → maisons217840,6 %2123*41,4 %
    → appartements304756,8 %285655,7 %

    Malgré un patrimoine important de logements sociaux, entre 1 000 et 1 200 familles sont, en 2019, en attente de relogement en HLM, et, dans l'ensemble du bassin Creillois, plus de 5 000. La municipalité de Jean-Pierre Bosino souhaite donc poursuivre le développement du parc social, ainsi que du parc de logements intermédiaires pour répondre aux besoins des habitants[33].

    Toponymie

    La situation géographique de Montataire, avec un plateau surmontant la vallée, à la confluence de l’Oise et du Thérain, a fait de ce site un endroit stratégique. C’est pourquoi il a toujours été occupé et qu’il s’est ensuite fortement industrialisé.

    Elle est traversée par la rivière le Thérain qui se jette dans l’Oise à Creil et qui lui a donné son nom. En effet, Montataire est un dérivé du latin « Mons ad theram » qui signifie, « la montagne près du Thérain ». Le nom de la ville changea plusieurs fois :

    • « Mont a terre » pour ses montées (vers les plateaux du haut) ;
    • puis « Montataire » dont le nom est le même aujourd'hui.

    Histoire

    Les origines

    Montataire a été habitée au moins depuis le mésolithique (période moyenne de l’âge de pierre entre le paléolithique : âge de la pierre taillée et le néolithique : âge de la pierre polie).

    De l’époque gauloise, une torque d’or a été découverte à Montataire. Elle figure aujourd’hui au cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale. Ce bijou appartenant à un dignitaire gaulois a été mis au jour par des ouvriers qui travaillaient à la construction de la voie ferrée inaugurée par le baron de Condé en 1846.

    Il apparaîtrait que Jules César ait séjourné avec ses troupes sur le territoire de Montataire.

    Des fouilles ont également permis de découvrir un cimetière mérovingien regroupant 292 sépultures du Ve au VIIe siècle. Des sarcophages sont toujours visibles au-dessus de la fontaine du jubilé.

    XIe siècle : Construction du château et de l'église

    Au XIe siècle, Hugues de Clermont fait construire le château et l'église qui seront remaniés à plusieurs reprises. Au XIIe siècle, le château est fortifié et un mur d’enceinte est bâti autour de la ville pour se protéger des attaques. À partir du XVe siècle les Madaillan acquièrent le château, le reconstruisent, bâtissent les écuries puis l'embellissent.

    Vers 1095, Pierre l'Ermite aurait séjourné à Montataire, dans une maison troglodytique, peu avant son départ pour la première croisade, à laquelle participait Renaud de Montataire, qui fit fortifier le château et construire l'église.

    En 1846, le baron de Condé achète le château, le restaure et en écrit l'histoire.

    XIVe siècle : la révolte paysanne des Jacques

    En mai 1358 a lieu la Jacquerie, révolte paysanne qui durera un mois. Elle est menée par Guillaume Calle qui établit son quartier général à Montataire. Ce soulèvement contre la noblesse devait gagner près de 15 départements actuels et se soldera par la mort de 20 000 paysans[34].

    Après la Révolution, les murs d’enceinte de la ville sont détruits.

    Si, à Montataire, on vit de la culture, de l’élevage et du commerce, comme partout en France, le XIXe puis le XXe siècle sont ceux de l’industrialisation. On peut citer notamment des fabriques de boutons, de sabots, de chaussettes, de lunettes, de corsets, de cidre, une papeterie…

    Montataire dans la Nouvelle histoire de Paris (1841)

    La commune est ainsi décrite en 1841 dans la Nouvelle histoire de Paris de Julien de Gaulle : « Montataire est situé sur une montagne presque vis-à-vis de Creil. Ce village se montre aux yeux du voyageur de la manière la plus pittoresque. De ce lieu on jouit d'une des plus belles vues de la contrée, et peut-être de la France. Le Thérain, ruisseau qui va se jeter dans l'Oise à un quart de lieue de Nogent, baigne le pied de la montagne. Le château, situé au sommet de la montagne, est dans une position extrêmement agréable ; il fut construit dans le XIIIe siècle. Henri IV venait souvent y visiter les Lesparre de Madaillan.
    On voit encore auprès du village des portes et des vestiges de vieilles fortifications ; quelques parties des anciens murs subsistent encore. Si l'on juge de la ville par son ancien cimetière, son étendue était considérable. Elle était habitée par beaucoup de protestants, avant la ligue ; deux tombes de plomb des Madaillan se voient encore dans le château.
    On assure que c'est dans l'église de Montataire que l'ermite Pierre fit ses premiers sermons pour exciter à la croisade[35]
     »
    .

    L'industrialisation

    La centrale électrique de l'Usine des Forges, au début du XXe siècle, avec sa machine à vapeur (au fond) alimentant une dynamo, à droite.

    En 1792 est créée l’usine qui, rachetée par les frères Mertian, deviendra l'Usine des Forges puis, successivement, la société des ponts et travaux en fer d'Henri Joret, Usinor, Sollac puis Arcelor, usine sidérurgique.

    De nombreuses industries s'implantent à Montataire, notamment : Cima Wallut qui produisait des machines agricoles, Brissonneau et Lotz devenues par la suite Chausson où étaient fabriqués des véhicules automobiles et des locomotives, l'usine Still-Saxby où sont fabriqués des chariots élévateurs, les établissements Voirin devenus Harris-Marinoni, puis Heidelberg et enfin Goss International, spécialisés dans la fabrication de rotatives…

    Le développement de ces entreprises et le besoin de main-d'œuvre constant ont entraîné un accroissement de la population important, d'où l'expansion de nouveaux quartiers.

    Ce furent tout d’abord les cités Mertian et Louis Blanc vers 1880, puis les cités Jules Uhry, Jules Guesde, Jean Biondi et enfin le quartier des Martinets dans les années 1960.

    La ville est desservie en 1882 par la ligne de Creil à Beauvais en gare de Montataire, facilitant les déplacements et favorisant le développement économique.

    Montataire est frappée par une série de restructurations et de fermetures d'usine dans les années 1990-2000, qui plonge l'agglomération dans la crise : fermeture définitive de l'usine Chausson en 1996, restructuration de l'usine Arcelor en 2004, restructuration de Goss, fermeture de Still-Saxby en 2012, poussant le taux de chômage local à des niveaux record (22 % en 2010, et 50 % parmi les jeunes de moins de 25 ans)[36].

    En 2010, le groupe ArcelorMittal, malmené par la crise économique mondiale, cherche à revendre le château[37].

    Le XXe siècle et ses conflits

    Lors de la Seconde Guerre mondiale, les troupes allemandes occupent la ville, les usines, le château, et les Jeunesses hitlériennes[réf. nécessaire] l'école Joliot-Curie. Les habitants de Montataire se sont illustrés, nombreux[évasif], dans la Résistance à l’État nazi. Maurice Mignon, « le colonel Théo » dirige le détachement Valmy qui regroupe les résistants des villes de Montataire, Nogent, Creil et ses environs. Beaucoup[évasif] furent déportés à cause de leur appartenance à des réseaux de résistance, pour sabotage, mais aussi pour raisons politiques.

    Pendant la guerre d'Algérie, les habitants et le conseil municipal expriment[réf. nécessaire], dès 1961, leur opposition au conflit, réclament des négociations pour l'autodétermination et pour le cessez-le-feu qui sera effectif le .

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la troisième circonscription de l'Oise.

    Elle faisait partie de 1793 à 1973 du canton de Creil, année où elle devient le chef-lieu du canton de Montataire[38]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de 10 à 15 communes.

    Intercommunalité

    Les quatre communes de Creil, Nogent-sur-Oise, Montataire et Villers-Saint-Paul décident de se rapprocher en 1965 afin de mener divers projets structurants, tels que le développement de la station d’épuration, la construction de ponts et de la déviation de la nationale 16, le développement de zones industrielles et commerciales, la construction de l’hôpital et la création de l’IUT. Ils créent pour cela le district urbain de l’agglomération creilloise (DUAC), qui devient en 1999 une communauté de communes[39], puis devient en communauté d'agglomération par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [40],[41]. Cette transformation s'est accompagnée d'un accroissement des compétences de la CAC, notamment avec la maison du tourisme[39].

    Dans le cadre des prescriptions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[42], la CAC fusionne avec la communauté de communes Pierre - Sud - Oise pour former, le , la communauté d'agglomération Creil Sud Oise (ACSO) dont est désormais membre la ville.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[43]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1790 1793 François Poirée    
    1793 1797 Jean Menessier    
    1797 1804 Laurent Dufour    
    1804 1824 Joseph Boucherez   Président de l’assemblée cantonale de Creil
    1824 1830 Charles Eustache Loberaye    
    1830 1832 Louis Poirée    
    1832 1870 André Fröhlich[44]   Gérant des Forges et fonderies de Montataire
    1870 1878 Georges Ferdinand de Condé   Baron de Condé
    Conseiller d'état
    Inspecteur général des chemins de fer
    Propriétaire du château de Montataire
    Conseiller général de Creil (1868 → 1878)
    1878 1886 Célestin Marcel Hérouard Parti radical  
    1886 1892 Maxime Barbier Parti radical  
    1892 1895 Émile Cuénin Parti radical Pharmacien
    1895 1904 Dominique Fauré-Hérouard Parti radical Conseiller d'arrondissement
    1904 1919 Jules Daussin Parti radical Conseiller général de Creil (1910 → 1919)
    1919 1938 Auguste Génie SFIO Ouvrier métallurgiste et militant syndicaliste
    1938 1945 Fernand Fournier SFIO Commerçant
    Conseiller général de Creil (1945 → 1973)
    Conseiller général de Montataire (1973 → 1976)
    mai 1945 juin 1966 Marcel Coene PCF Militant syndical, résistant
    suspendu en 1951-1952
    juin 1966 mars 1983 Robert Trin PCF  
    mars 1983 mars 1994[45] Maurice Bambier PCF Militant syndical
    Secrétaire fédéral du Parti communiste français
    Conseiller général de Montataire (1976 → 1994)
    Décédé en fonction
    mars 1994[46] En cours
    (au 19 décembre 2019[47])
    Jean-Pierre Bosino PCF Ouvrier chez Chausson, militant syndical,
    Sénateur de l'Oise (mai 2014[48] → juin 2017[49]
    Conseiller départemental de Montataire (2017 → )
    Vice-président de la communauté de l'agglomération creilloise ( ? → 2016)
    Vice-président de l'ACSO (2017 → )
    Réélu pour le mandat 2014-2020[50],[51]

    Distinctions et labels

    En 2019, la commune affiche trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[52].

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[53],[Note 9]

    En 2018, la commune comptait 13 461 habitants[Note 10], en augmentation de 4,81 % par rapport à 2013 (Oise : +1,44 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8088209081 0101 1691 1791 5352 2262 657
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 3703 5814 4844 6045 1055 8015 3765 2965 936
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    6 7527 1417 3477 8097 5187 3927 3687 6188 555
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    9 63010 02013 16612 85512 35312 04812 20912 62613 345
    2018 - - - - - - - -
    13 461--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[54].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges en 2007

    La population de la commune était relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (16,6 %) était en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,5 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune était supérieure à la population masculine. Le taux (51,9 %) était du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge était , en 2007, la suivante :

    • 48,1 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,1 %, 15 à 29 ans = 22 %, 30 à 44 ans = 20,6 %, 45 à 59 ans = 19,9 %, plus de 60 ans = 15,3 %) ;
    • 51,9 % de femmes (0 à 14 ans = 21,3 %, 15 à 29 ans = 21,6 %, 30 à 44 ans = 20,2 %, 45 à 59 ans = 19,1 %, plus de 60 ans = 17,7 %).
    Pyramide des âges à Montataire en 2007 en pourcentage[55]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,5 
    3,8 
    75 à 89 ans
    6,4 
    11,3 
    60 à 74 ans
    10,8 
    19,9 
    45 à 59 ans
    19,1 
    20,6 
    30 à 44 ans
    20,2 
    22,0 
    15 à 29 ans
    21,6 
    22,1 
    0 à 14 ans
    21,3 
    Pyramide des âges du département de l'Oise en 2007 en pourcentage[56]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,8 
    4,5 
    75 à 89 ans
    7,1 
    11,0 
    60 à 74 ans
    11,5 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,7 
    22,0 
    30 à 44 ans
    21,6 
    20,0 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    19,9 

    Enseignement

    Le lycée André-Malraux.

    En 2019, la ville compte[57] :

    • 6 écoles maternelles et 742 enfants inscrits
    • 5 écoles élémentaires et 1 141 enfants inscrits
    • 2 groupes scolaires regroupant une école maternelle et une école élémentaire
    • 1 classe pour les moins de trois ans à l'école maternelle Jacques Decour 2 et M. et L. Bambier

    Le collège Anatole-France scolarise environ 700 élèves.

    Deux lycées sont implantés dans la ville : le lycée général et technologique et le lycée professionnel « André-Malraux »

    Santé

    La commune est impactée par la fermeture de la maternité de Creil[47].

    La réalisation d'un EPHAD, envisagée en 2014, n'a pu être réalisée durant la mandature municipale 2014-2020, et les personnes âgées valides sont accuiellies à la résidence Maurice-Mignon[58].

    Autres services publics

    La commune dispose en 2019 d'un bureau de poste ainsi que d'une agence de Pôle emploi, situés dans la partie basse de la ville[47].

    Dans le quartier des Martinets, où réside plus de la moitié de la population, seule la commune apporte des services publics, avec notamment une mairie annexe[47].

    Le bureau de police a fermé en 2016, après une mise en sommeil en 2015. Le commissariat dont dépend la ville est celui de Nogent-sur-Oise, et la municipalité n'a pas souhaité mettre en place une police municipale afin de ne pas se substituer aux responsabilités de l'État[59],[60].

    Manifestations culturelles et festivités

    Économie

    Montataire est une commune industrielle frappée par la désindustrialisation à la fin du XXe siècle et qui comprend notamment deux entreprises principales :

    • AkzoNobel, entreprise produisant des laques et peintures[61] ;
    • Arcelor, entreprise produisant des tôles d'acier laminées[62] ;

    Le site de fabrication de rotatives Goss, qui a fermé en 2013 entrainant le licenciement 243 emplois à Montataire, a été racheté par l'intercommunalité afin amorcer un processus de retour d'activité en 2020[63],[64],[58]. La friche Still Saxby est occupé en 2019 par un village économique, réunissant des organismes d'insertion, de formation ou des associations, et qui commence à redonner vie au site[58].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Montataire ne compte qu'un seul monument historique sur son territoire :

    • Collégiale Notre-Dame, rue de l'Église (classée monument historique par liste de 1862[65]) : Construite à l'extrémité est de la proéminence rocheuse, au nord du château, elle domine la vallée de l'Oise et occupe l'emplacement d'un lieu de culte utilisé au moins depuis l'époque gallo-romaine. La première église a été construite à la fin du XIIe siècle, mais ses fenêtres étaient encore plein cintre comme à l'époque romane. Au nombre de quatre de chaque côté de la nef, elles sont murées depuis longtemps : en effet, l'essentiel de cette église primitive subsiste toujours. C'est la partie plus basse de la nef, à l'ouest, non voûtée et couverte d'une charpente avec fausse voûte du XVIe siècle.
      Le reste de l'église a été édifié au XIIIe siècle, d'un seul tenant, à commencer par le chœur polygonal, bien que les trois bas-côtés le long de l'église primitive soient d'une hauteur moindre que les trois bas-côtés de la partie centrale de la nef. Les pierres de réserve visibles depuis le parvis montrent qu'il était initialement prévu de démolir la partie ancienne pour obtenir ainsi un bâtiment homogène, mais il paraît que le seigneur de Montataire changea d'avis par le respect pour l'œuvre de ses ancêtres. La partie neuve de l'église comporte donc trois travées, dont celle du centre moins large que les autres ; une abside carrée au sud du chœur mais seulement un local bas au nord ; le chœur de deux travées ; ainsi que le clocher qui s'élève au-dessus de la dernière travée du bas-côté nord. Il est dépourvu de flèche.
      La physionomie de l'église se caractérise par la différence de niveau entre les deux parties de la nef, et aussi par les toitures pointues en pierre des bas-côtés. Le portail principal sur la façade occidentale comporte un quadruple archivolte, au décor sculpté très abîmé, et un tympan nu. La disparition du gable dont on voit encore les traces est assez récente. Le portail secondaire au sud est précédé d'une avancée ogivale surmontée d'un gable. À triple archivolte, ses chapiteaux sont mieux conservés, et le tympan présente un groupe d'Annonciation monolithique. À l'intérieur, l'église frappe par la rareté de son mobilier et paraît vide. Comme à Creil et Nogent, l'on note la présence d'une cheminée[66],[67].

    On peut également signaler :

    La fontaine du Jubilée.
    • Château de Montataire, allée des Marronniers : Construit au XIIe siècle par le comte Renaud II de Clermont (vers 1074 - vers 1154) sur la demande du roi Louis VI le Gros[68], il se compose d'un corps de logis en équerre flanqué de quatre tours rondes de diamètres différents. Le bâtiment a été remanié à diverses reprises jusqu'au XIXe siècle[69]. Le parc accueille aujourd'hui plusieurs immeubles de logements. Des visites guidées du château sont organisées par les propriétaires des lieux.
      Le château n'est pas accessible au public, et peut être vu de loin, depuis la rue Lénine à l'est.
    • Petit château ou château Khardys, allée des Marronniers : Il rappelle le château de Montataire de par son style néogothique, mais ne possède que deux tourelles d'angle.
    • Fontaine du Jubilé, à gauche de l'entrée du petit château : Édifiée en 1897 pour le soixantième anniversaire de l'accès au trône de la reine Victoria du Royaume-Uni.
    • Monument aux morts, devant la mairie : Il rend hommage aux soldats morts pour la France lors des deux guerres mondiales et à la guerre d'Algérie.
    • Monument des Déportés, rue des Déportés, près du Thérain : Consacré aux personnes déportés et le plus souvent assassinés sous l'Occupation pour leur origine, leurs idées ou leur engagement politique.
    • Monument à toutes les victimes de la guerre d'Algérie.
    • Parc urbain public, rue André-Gnisti, au sud du Thérain et à l'ouest de la zone industrielle : Parc de 30 ha avec un grand plan d'eau à l'emplacement d'une ancienne carrière, espace naturel et étang de pêche[70].
    • La vigne du Bois-Godart, plantée en 2015, et dont les premières vandanges ont eu lieu en 2017[71],[52].

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    D'azur au rocher d'or, sommé d'une tour du même ouverte, ajourée et maçonnée de sable, accostée de deux étoiles de six rais aussi d'or, au pont en poutre métallique de sable, supporté par deux piles d'or brochant sur le pied du rocher, le tout posé sur une champagne cousue de gueules, supporté à dextre par un lion contournée, la patte senestre sur la tour et la dextre sur la pile dextre du pont, empiétant une enclume en bande et à senestre, par un chien, la patte dextre sur la tour et la senestre sur la pile senestre du pont, empiétant un marteau en bande, les deux animaux brochant sur la champagne, accostant, en pointe, une lettre M capitale calligraphiée surmontée d'une étoile de six rais, le tout aussi d'or.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Maryse Bideault et Claudine Lautier, Île-de-France Gothique 1 : Les églises de la vallée de l'Oise et du Beauvaisis, Paris, A. Picard, , 412 p. (ISBN 2-7084-0352-4), p. 218-227
    • Georges Ferdinand Émile de Condé (baron), Histoire d'un vieux château de France : Monographie du château de Montataire, Paris, Picard, , 484 p. (lire en ligne)
    • D. Faure-Hérouart, Histoire de Montataire depuis son origine jusqu'à nos jours, Méricourt-l'Abbé, Imprimerie de H. Douchet, , 232 p.
    • Raymond Lavigne, Montataire debout depuis les Jacques, Paris, Messidor, , 172 p. (ISBN 2-209-06454-6)
    • Eugène Lefèvre-Pontalis, « Église de Montataire / Château de Montataire », Congrès archéologique : Séances générales tenues à Beauvais en 1905, Paris et Caen, A. Picard et H. Delesques, no 72, , p. 117-120 (lire en ligne, consulté le )

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[11].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
    9. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Résumé statistique national (fichier Excel) » (consulté le ) sur le site « INSEE ».
    2. Code INSEE de l'unité urbaine : 60601. Montataire est une commune banlieue ; cf. « Composition de l'unité urbaine 2010 de Creil », sur INSEE (consulté le ).
    3. « Communes limitrophes de Montataire » sur Géoportail..
    4. « Communes limitrophes de Montataire » sur Géoportail..
    5. Hervé Sénamaud, « Municipales à Montataire : traverser la ville aux heures de pointe, un vrai calvaire : À l’approche des élections municipales 2020, « Le Parisien » met l’accent sur cinq villes clés du département et analyse les enjeux de la campagne. Cette semaine, les transports et la voirie », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    6. Cf. [PDF] « Horaire de la ligne A (valable sauf en juillet et août) », sur Creilbus, les bus de l'agglomération Creilloise (consulté le ).
    7. Cf. « Description de la znieff Marais de la plaine et anciennes carrières de Saint-Vaast-lès-Mello », sur DREAL Picardie (consulté le ).
    8. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    9. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    10. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    11. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    14. « Station Météo-France Senlis - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    15. « Orthodromie entre Montataire et Senlis », sur fr.distance.to (consulté le ).
    16. « Station Météo-France Senlis - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    17. « Orthodromie entre Montataire et Bonneuil-en-France », sur fr.distance.to (consulté le ).
    18. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    19. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    20. « Station météorologique de Le Bourget - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    21. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    23. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Unité urbaine 2020 de Creil », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    25. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    26. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    27. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    28. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    29. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    30. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    31. « Un nouveau quartier inauguré », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
    32. Tableaux LOG T2 et LOG T7, Recensement général de la population 2016, document mentionné en liens externes.
    33. Hervé Sénamaud, « Municipales à Montataire : plus de 1000 familles en attente d’un logement social : À l’approche des élections municipales en 2020, Le Parisien analyse les enjeux de campagne. Cette semaine : le logement. En la matière, la politique sociale du maire sortant, Jean-Pierre Bosino (PCF), ne plaît pas à tout le monde », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    34. Source : Archives municipales de Montataire et direction de la Communication de la mairie de Montataire (Tel. 00 33 44 64 44 44).
    35. Julien de Gaulle (préf. Charles Nodier), Nouvelle histoire de Paris et de ses environs : avec des notes et une introduction par M. Ch. Nodier, t. 5, Paris, P. M. Pourrat frères, , 586 p. (lire en ligne), p. 31.
    36. Montataire victime "collatérale" de l'économie mondialisée, article de Thomas Haley, Mediapart, le 21 novembre 2011
    37. Eric de Legge, « ArcelorMittal cherche à se débarrasser du château de Montataire », sur Journaldunet.com, .
    38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    39. « La CAC », Votre ville, Ville de Creil (consulté le ).
    40. Le passage en communauté d’agglomération, mode d’emploi sur le site de la Communauté de l'agglomération creilloise
    41. « CA Creilloise (N° SIREN : 246000111) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
    42. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
    43. « Les maires de Montataire », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    44. Données CNRS sur André Fröhlich.
    45. « Hommage à Maurice Bambier », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    46. « Jean-Pierre Bosino élu maire de Montataire », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le ).
    47. Hervé Sénamaud, « Municipales à Montataire : comment lutter contre la fuite des services publics ? : À l’approche des élections, Le Parisien analyse les enjeux de la campagne. Cette semaine, retour sur un phénomène qui marque les habitants : le départ de services du quotidien », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    48. Sébastien Crépel, « Le maire PCF de Montataire, Jean-Pierre Bosino, entre au Sénat », L'Humanité, (lire en ligne, consulté le ).
    49. « Fin de mandat de Sénateur pour Jean-Pierre Bosino : le maire de Montataire “souhaite qu’une VIe République s’impose” », Oise Média, (lire en ligne, consulté le ).
    50. Frédéric Noury, « Jean-Pierre Bosino bousculé sur sa gauche », Le Parisien, édition de l'Oisez, (lire en ligne, consulté le ) « Élu par 28 voix et 5 bulletins blancs, Jean-Pierre Bosino (PCF) a passé l'écharpe tricolore pour la troisième fois : « C'est un moment particulier. Voici 7 ans, jour pour jour, j'étais élu pour la première fois après le décès de Maurice Bambier. Un an plus tard, pour la première séance du nouveau conseil, nous avions accueilli les ouvriers de Chausson en pleine lutte ».
    51. Arrantxa Belderrain, « Montataire (60) : une belle victoire pour Jean-Pierre Bosino, maire sortant PCF : Jean-Pierre Bosino (PCF) est réélu au premier tour avec 55,62 % des suffrages exprimés. La situation était inédite à Montataire pour lui, puisqu'il devait faire face à la division à gauche.… », France 3 Hauts-de-France, 24/03/2014, mis à jour le 27/07/2017 (lire en ligne, consulté le ).
    52. Julien Heyligen, « Municipales : Montataire, ville verte ou ville grise ? : Avant les municipales 2020, «le Parisien» se penche sur cinq villes clés de l’Oise et analyse les enjeux de la campagne. Cette semaine, l’environnement et la propreté », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    53. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    54. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    55. « Évolution et structure de la population à Montataire en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    56. « Résultats du recensement de la population de l'Oise en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    57. « Vie scolaire », Enfance-jeunesse, sur http://www.mairie-montataire.fr (consulté le ).
    58. Hervé Sénamaud, « Municipales à Montataire : les promesses de 2014 ont-elles été tenues ? : Avant les élections municipales, Le Parisien se penche sur cinq villes clés de l’Oise. Premier épisode, les promesses de 2014 avec ce qui a été fait, ou pas, et l’avis des habitants et des élus », Le Parisien], édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    59. Simon Gourru, « Montataire veut retrouver son commissariat de secteur », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    60. Simon Gourru, « Montataire : la réouverture du commissariat a du plomb dans l’aile : La mairie essaye d’obtenir de nouveau un commissariat de secteur. Une lettre du préfet vient de doucher ses ambitions », Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
    61. AkzoNobel Home
    62. ArcelorMittal> Home
    63. « Reprise de Goss : la réunion entre direction et salariés... sur le parking », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    64. « La société Goss liquidée », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    65. « Église Notre-Dame », notice no PA00114752, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    66. Cf. L. Duthoit, « Monuments historiques : Église de Montataire », Comité archéologique de Senlis, Comptes-rendus et mémoires, année 1873, Senlis, Imprimerie de Ernest Payen, 1re série, vol. IX, , p. 159-162 (ISSN 1162-8820, lire en ligne) ; et Pierre Durvin, Église Notre-Dame de Montataire, Société Archéologique de Creil, s.d. ; Lire en ligne sur le site de l'association Mons ad Theram. L'étude de Duthoit comporte des différences d'interprétation de l'époque de construction des premières travées des bas-côtés et du clocher. Le choix a été fait de suivre l'interprétation de l'étude de Durvin, plus récente.
    67. Dominique Vermand, « Montataire, collégiale Notre-Dame », Diocèse : Beauvais, Eglises de l'Oise - Art roman et gothique, (consulté le ).
    68. Cf. « Patrimoine architectural », sur Montataire (site officiel) (consulté le ).
    69. Philippe Seydoux, Châteaux et gentilhommières des Pays de l'Oise : Tome I. Beauvaisis, Vexin, Pays de Bray, Plateau picard et Pays de Clermont, Paris, Éditions de la Morande, s.d. (2009), 323 p. (ISBN 978-2-902091-38-6 et 2-902091-38-9), p. 235-237.
    70. Cf. « Parcs, jardins, balades », sur Montataire (site officiel) (consulté le ).
    71. Édith Lasry-Segura, « Montataire : ils produisent la première cuvée de la commune depuis 1789 ! : Ce samedi, l’association des Vignerons du Bois-Godart à Montataire a mis en bouteille le premier vin bio de la commune. La dernière cuvée remontait à... 1789 », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
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