Aubergenville

Aubergenville est une commune française du département des Yvelines, dans la région Île-de-France, située le long de la Seine à 41 km à l’ouest de Paris et 13 km à l’est de Mantes-la-Jolie.

Aubergenville

L'hôtel de ville.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Yvelines
Arrondissement Mantes-la-Jolie
Intercommunalité Grand Paris Seine et Oise
(siège)
Maire
Mandat
Gilles Lécole
2020-2026
Code postal 78410
Code commune 78029
Démographie
Gentilé Aubergenvillois
Population
municipale
11 974 hab. (2018 )
Densité 1 356 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 57′ 33″ nord, 1° 51′ 21″ est
Altitude Min. 47 m
Max. 142 m
Superficie 8,83 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Aubergenville
(ville-centre)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aubergenville
(bureau centralisateur)
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Aubergenville
Géolocalisation sur la carte : Yvelines
Aubergenville
Géolocalisation sur la carte : France
Aubergenville
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Aubergenville
Liens
Site web aubergenville.fr

    Ses habitants sont appelés les Aubergenvillois[1].

    Géographie

    Position d’Aubergenville dans les Yvelines.

    Situation

    La commune d’Aubergenville se situe dans le nord du département des Yvelines, sur la rive gauche de la Seine, à 12 km à l'est de Mantes-la-Jolie, sous-préfecture, et à 30 km au nord-ouest de Versailles, préfecture du département.

    Les communes limitrophes sont Flins-sur-Seine à l’est, Épône et Nézel à l’ouest, Aulnay-sur-Mauldre et Bazemont au sud. Au nord, la Seine sépare Aubergenville de Juziers et Gargenville.

    Son centre se situe à flanc de coteau, avec le bourg ancien ainsi qu’une zone d'aménagement concerté (ZAC) et une cité datant des années 1970, construite dans le domaine de l’ancien château d'Acosta et composée de nombreux immeubles de logements sociaux intégrés dans le parc.

    L’urbanisation s’est largement étendue d’une part vers la Seine avec la gare, des zones d’activités, un centre commercial (le Family Village), un centre aquatique (Les bains de la Seine et Mauldre, ouvert en juin 2009) et la cité-jardin d’Élisabethville, et d’autre part vers le plateau qui se trouve à la limite nord de la plaine de Versailles, où a été implanté plus récemment le lycée Vincent-Van-Gogh.

    Un hameau se trouve à l’écart, Vaux les Huguenots, dans un creux tourné vers la vallée de la Mauldre.

    Hydrographie

    Le territoire communal longe la rive gauche de la Seine sur environ 2,5 km. Il inclut, en partie un étang qui est un bras mort de la Seine, le Giboin, fréquenté par les amateurs de pêche à la ligne.

    La nappe aquifère des alluvions de la Seine est exploitée par la société Lyonnaise des eaux qui en assure le traitement dans son usine de Flins-sur-Seine pour l'approvisionnement en eau potable de nombreuses communes du nord des Yvelines. Des stations de pompages sont implantées dans la partie nord du territoire d'Aubergenville (mais aussi dans les communes voisines des Mureaux, Flins-sur Seine, Épône et Mézières-sur-Seine, l'ensemble constituant le « champ captant d'Aubergenville »). De ce fait la moitié nord du territoire aubergenvillois est soumise à un périmètre de protection éloigné, dans lequel les activités, installations et dépôts sont réglementés[2],[3].

    La commune est concernée par les risques d'inondations liées aux crues de la Seine dans la frange nord du territoire. Les zones inondables ont été classées en zone verte : au nord d'Élisabethville, zone soumise à un risque élevée dans laquelle toute construction est interdite pour maintenir le champ d’expansion de crue de la Seine, et zones bleue et rouge clair : zones occupées par l'usine Renault de Flins, également très exposées au risque d'inondation dans lesquelles toute urbanisation nouvelle est prohibée, mais l'entretien et le renouvellement des installations existantes est permis. Le Giboin est classé en zone marron, zone destinée à préserver les capacités de grand écoulement de la Seine[4].

    Aubergenville est aussi indirectement concernée par des crues éventuelles de la Mauldre, rivière importante du Bassin parisien et qui conflue avec la Seine, sur la commune d'Épône, quelques centaines de mètres à l'ouest d'Elisabethville, en partie aval du territoire communal.

    Climat

    Le climat d'Aubergenville est un climat tempéré de type océanique dégradé[5] caractéristique de celui de l'Île-de-France. Les températures moyennes s'échelonnent entre 2 et 5 °C en hiver (janvier) et 14 et 25 °C en été (juillet). La pluviométrie moyenne, relativement basse, s'établit à environ 600 mm par an. Les mois les plus pluvieux vont d'octobre à janvier.

    Occupation des sols simplifiée

    Le territoire de la commune se compose en 2017 de 43,82 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 13,05 % d'espaces ouverts artificialisés et 43,13  % d'espaces construits artificialisés[6].

    Voies de communications et transports

    Les voies de communication sont concentrées dans la basse vallée avec la départementale no 113, l’autoroute de Normandie (A 13) et la voie ferrée Paris-Rouen-Le Havre, sans oublier la Seine navigable.

    Réseau routier

    Aubergenville est desservie par l'A13 (l'autoroute de Normandie allant de Paris à Caen en passant près de Rouen) et par l'ancienne RN 13, devenue la RD 113.

    Desserte ferroviaire

    La gare d'Aubergenville-Élisabethville.

    La ville est desservie par la gare d'Aubergenville-Élisabethville, sur la ligne . La ligne effectue les liaisons entre les gares de Paris-Saint-Lazare, de Vernon - Giverny et de Mantes-la-Jolie. Elle est située sur la ligne de Paris-Saint-Lazare au Havre.

    En 2024, la gare sera desservie par le prolongé, permettant ainsi un accès facilité à la gare de La Défense.

    Autocars

    Urbanisme

    Typologie

    Aubergenville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Aubergenville, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[10] et 14 227 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[11],[12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[13],[14].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Adalberga[15], Adalberghavilla, Bourgenvilla, Albergenvilla, Hulbergenvilla[16],[17], Aubergenvilla en 942[18], Burgenvilla[19] en 1106[20], Aubergeinvilla, Obergenvillam en 1164[20], Obergenvilla au XIIIe siècle[21], Aubergenville en 1351[22].

    Histoire

    Aubergenville qui s'est appelé autrefois « Obergenvilla », « Bourgenvilla », « Albergenvilla » et « Hulbergenvilla » était situé sur la route nationale 190 de Saint-Germain-en-Laye à Mantes-la-Jolie.

    L'historien Émile Réaux suppose qu'une bourgade gauloise succédant à un campement préhistorique était situé plus bas que son emplacement actuel, et qu'il était traversé par la Route de quarante sous (RN 13). En effet des haches en pierre polie, des pointes en bronze ou en fer, des parures, des poteries... y ont été découvertes. Le village primitif ayant, vraisemblablement, été abandonné à l'époque des invasions normandes[16],[17].
    L'édification du village actuel remonte selon toute vraisemblance au XIe siècle qui faisait partie de l'apanage donné par Galeran Ier comte de Meulan à son fils Richard de Neaufle. Elle devint une seigneurie autonome, fief de Pierre d’Aubergenville dès 1065[23]. Après être passée dans différentes mains, la seigneurie appartenait en 1339 à Guillaume d'Aubergenville puis à Jean de Meulan évêque de Meaux, de Noyon puis de Paris qui mourut en 1363. Après sa mort, en 1366, la seigneurie est vendue aux enchères et adjugée au chapitre de l'église Notre Dame de Paris qui la conserve jusqu'en 1789.

    La fondation du village, actuel, adossé au coteau de Montgardé, d'Aubergenville remonte au XIe siècle. L'église, placée sous le vocable de Saint Ouen commencée vers la fin XIIIe siècle a été terminée au XVe siècle.

    Trois châteaux existaient dans la commune :

    • le château de la Garenne, qui se trouvait sur la rive gauche de la Seine à proximité de l'embouchure de la Mauldre. Il a été détruit pour laisser la place aux logements construits par Renault pour ses cadres supérieurs et dirigeants, il subsiste néanmoins deux grilles en fer forgé appartenant au château, dont l'une sert aujourd'hui d'entrée à la résidence privée du château de la Garenne. Toujours visible également la ferme de la garenne, partie du domaine de la Garenne qui comptait 25 hectares de terrains de chasse et 125 hectares de bois et broussailles.
    • le château d'Acosta construit près du village au début du XVIIIe siècle par Joseph Emmanuel Tellès d'Acosta chevalier de Saint-Louis, ancien mestre de camp de cavalerie. Il a disparu en 1965. Un grand ensemble de logements sociaux a remplacé le château et intégré son parc.
    • le château de Montgardé, le seul qui subsiste, dominant la vallée de la Mauldre au-dessus de Nézel.

    Le registre paroissial d'Aubergenville, à la fin de l'année 1694 indique 4 baptêmes, 2 mariages et 41 inhumations. Le curé en indique la raison :

    « L'année 1694 fut nommée l'année de la famine, les bleds de la récolte de 1693 étaient de si mauvaise qualité que le pain ne nourrissait point comme à l'ordinaire. Peu de temps après avoir mangé, on était encore dévoré de la faim. C'est à cela qu'on doit la mortalité qui arriva alors. Le prix du bled en 1693 était de 45"15' le septier mesure de Paris et en 1694 le septier de bled valait 61"3' prix commun »[24],[25]

    Le curé d'Aubergenville indique sur le registre paroissial de la fin de l'année 1709 :

    « L'hiver 1709 fut le plus froid dont on ait connaissance. La gelée ne pritque le 5 janvier, mais si violemment que ce jour là même la glace s'arrêta sur la Seine. Les bleds gelèrent totalement. L'orge qu'on sema à la place produisit en si grande abondance qu'on nomma cette année l'année de l'orge. On l'a appelée avec raison l'année du grand hiver. Jusqu'à la récolte, la disette fut extrême. Le marc d'argent fut taxé à 33"55'. Le septier de bled mesure de Paris valait 44". Dans les mois de janvier et février ou le désastre n'était point constaté le grain se vendait comme en 1708. Il monta à 60" quand le désastre fut connu.[26]... »,[27].

    En 1843, la gare (actuellement dénommée Aubergenville-Élisabethville) est construite sur la ligne Paris-Saint-Lazare-Rouen.

    En 1921, la cité-jardin d’Élisabethville est créée le long de la Seine sur le domaine du château de la Garenne. Une partie de cette localité s’étend sur la commune voisine d’Épône. Cette villégiature comprend alors un parcours de golf, un casino et se lotit à partir d'un cahier des charges assez strict de nombreuses villas anglo-normandes et pavillons de style qui contribuent à l'élégance de ce centre de séjour. Les années 1920 marquent aussi la création de la « plage de Paris », située sur la Seine, accompagnée d'un magnifique hôtel-restaurant (l'Ermitage de la plage), maintenant disparu.Le site est aujourd'hui réaménagé. Elisabethville est désormais une zone résidentielle.

    Le 10 mai 1944, un bombardier Lancaster de la Royal Air Force s'écrase sur le territoire de la commune. Sept aviateurs (6 britanniques et un néo-zélandais) trouvent la mort et sont enterrés dans le cimetière d'Aubergenville.

    En 1952, l’implantation de l’usine Renault de Flins, située principalement dans le territoire de la commune d’Aubergenville, donne un élan décisif au développement de la ville.

    En 2008, débute la construction du Family Village, un centre commercial de nouvelle génération. Suivi d'un centre aquatique, « Les Bains de Seine et Mauldre », il a été inauguré en juin 2009 par Bernard Laporte, alors ministre des Sports. Enfin, en 2011 est inauguré la Maison des Associations.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[28]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1947 Gaston Jouillerat    
    1947 1953 André Soulat RPF  
    1953 1971 Gaston Jouillerat UNR  
    mars 1971 mars 1989 Nelly Rodi RPR Sage-femme
    Sénatrice des Yvelines (1986 → 1995)
    Conseillère générale d'Aubergenville (1973 → 1992)
    mars 1989 mars 2001 Alain Pierre PS  
    mars 2001[29] mars 2014[30] François Bony RPR puis UMP Retraité, maire honoraire (2015)
    mars 2014 octobre 2017[31] Sophie Primas UMP-LR Directrice commerciale
    Sénatrice des Yvelines (2011 → )
    Vice-présidente de la CU Grand Paris Seine et Oise (2016 → 2017)
    Démissionnaire à la suite de sa réélection comme sénatrice
    octobre 2017 mai 2020 Thierry Montangerand DVD Kinésithérapeute[31]
    mai 2020 En cours Gilles Lécole LR Conducteur de trains puis formateur retraité, ancien adjoint
    10e vice-président de la CU Grand Paris Seine et Oise (2020 → )

    Rattachements administratifs et électoraux

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[32], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Yvelines et à son arrondissement de Mantes-la-Jolie après un transfert administratif effectif le . Pour l'élection des députés, elle est rattachée à la neuvième circonscription des Yvelines

    En matière d'urbanisme et de projets, elle est incluse dans le territoire de l'opération d'intérêt national Seine-Aval[33].

    Sur le plan judiciaire, Aubergenville fait partie de la juridiction d’instance de Mantes-la-Jolie et, comme toutes les communes des Yvelines, dépend du tribunal de grande instance ainsi que de tribunal de commerce sis à Versailles[34],[35].

    La commune faisait partie depuis 1801 du canton de Meulan jusqu'en 1967, année où, dans le cadre de la mise en place du département des Yvelines, elle devient chef-lieu du canton d'Aubergenville[36]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune en est désormais le bureau centralisateur.

    Intercommunalité

    La commune était le siège de la Communauté de communes Seine-Mauldre créée en 2004.

    Dans le cadre des prescriptions de la Loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (loi MAPAM), qui impose la création de territoires d'au moins 200 000 habitants en Île-de-France[37], cette intercommunalité fusionne avec d'autres pour former le la communauté urbaine Grand Paris Seine et Oise dont la ville est désormais le siège.

    Jumelages

    Villes jumelées.

    Tendances politiques et résultats

    Élections présidentielles

    Résultats des deuxièmes tours :

    Élections législatives

    Résultats des deuxièmes tours :

    Élections européennes

    Résultats des deux meilleurs scores :

    Élections régionales

    Résultats des deux meilleurs scores :

    Élections départementales

    Résultats des deux meilleurs scores :

    Élections municipales

    Résultats des deuxièmes tours ou du premier tour si dépassement de 50 % :

    Politique environnementale

    Le vieux mûrier devant la mairie.

    La ville participe au concours des villes et villages fleuris et possède deux fleurs depuis 2009[48].

    Un vieux mûrier noir, situé devant la mairie a reçu le label arbre remarquable de l'association A.R.B.R.E.S. en 2007[49]. Probablement âgé de plus de cent ans, il a un aspect couché, certaines branches touchant le sol où elles ont drageonné. Il mesure environ 10 m de large[50].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[51],[Note 3]

    En 2018, la commune comptait 11 974 habitants[Note 4], en augmentation de 3,44 % par rapport à 2013 (Yvelines : +1,62 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    574655659620571495504545494
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    466450481479483474527523472
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4684885065608401 1181 0891 1021 942
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 7297 51310 24210 01011 77611 66712 12611 86711 625
    2018 - - - - - - - -
    11 974--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[52].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Sports

    La ville d'Aubergenville possède plusieurs clubs de sport comme : le handball, football, tennis, rugby, natation, basket, danse, athlétisme, judo, karaté, boxe, capoeira, tir à l'arc, gymnastique.

    Plusieurs titres départementaux et régionaux ont été gagnés dans diverses disciplines.

    Économie

    Usine Renault-Flins.
    • Industrie automobile (Renault, usine de Flins), À noter que l'usine Renault, bien que nommée usine de Flins, s'étend à 80 % sur le territoire de la commune d'Aubergenville.
    • Zones d’activités diverses
    • Family village[53] Marques Avenue
    • Agriculture : maraîchage dans la basse vallée, grande culture (céréales) sur le plateau.

    Culture locale et patrimoine

    L'église Saint-Ouen.

    Lieux et monuments

    • L'Église Saint-Ouen : située au centre du vieux bourg, sa construction remonte au XIIe siècle. Le clocher massif de section carrée date du XIVe siècle. Il a été couvert d’ardoise en 1766.
    • L'Église Sainte-Thérèse-de-l’Enfant-Jésus : située à Élisabethville, elle a été construite en 1927 par l’architecte Paul Tournon. C’est, après Saint-Jean de Montmartre et Notre-Dame du Raincy, une des premières églises en béton construite en France. Les sculptures visibles sur la façade, œuvre du sculpteur Carlo Sarrabezolles, ont été réalisées dans le béton frais, il s'agissait d'une première à l'époque. Le bâtiment est classé à l’inventaire des monuments historiques.
    • Le Dolmen de La Noue de Bié.
    • Le Château de Montgardé du XVIIIe siècle.
    • Le Château du Vivier du XVIIIe siècle.
    • Le Temple protestant au hameau de Vaux les Huguenots.

    Aubergenville et le cinéma

    Film tourné dans la commune :

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes d'Aubergenville se blasonnent ainsi :
    parti de un et coupé de deux : au 1, de sable au lévrier d'argent; au 2 et au 5, de gueules aux cinq burèles d'argent; au 3, d'azur aux quatre épis de blé d'or rangés en fasce; au 4, d'azur semé de fleurs de lys d'or; et au 6, de sable à la roue dentée d'argent; à la barre de sinople chargée d'une barre d'argent brochant sur le tout

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Aubergenville », Union des maires des Yvelines (consulté le ).
    2. « Périmètres de protection des captages », DRASS Île-de-France, (consulté le ).
    3. [PDF] « La Distribution de l'eau potable dans les Yvelines en 2004 », DRASS Île-de-France (consulté le ).
    4. « Plan de Prévention des Risques d’Inondation de la vallée de la Seine et de l'Oise - Département des Yvelines -Notice de présentation », Préfecture des Yvelines, (consulté le ).
    5. Climat des Yvelines sur le site de Météo-France
    6. [PDF]« Occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) », sur cartoviz.iau-idf.fr (consulté en ).
    7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Unité urbaine 2020 d'Aubergenville », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    11. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    15. MULON (Marianne). Noms de lieux d'Île-de-France. (1997), p. 83.
    16. Monographie communale
    17. Émile Réaux, Histoire de la Châtellenie d'Aubergenville
    18. GUERARD (Benjamin), Cartulaires de France: Cartulaire de l'Église Notre-Dame de Paris, t. 4, (1850), p. 72.
    19. Dérivent d'une propriété d'origine franque Victor R. Belot, Coutumes et folklores en Yvelines, préface de Paul-Louis Tenaillon, président du Conseil général des Yvelines de 1977 à 1994, membre émérite de l'Académie des Sciences morales, des Lettres et des Arts de Versailles, Librairie Guénégaud, 1977 (FRBNF 34588328), page 238
    20. Revue internationale d'onomastique, volumes 18 à 19, page 86.
    21. Hippolyte Cocheris, Conservateur de la Bibliothèque Mazarine, Conseiller général du département de Seine-et-Oise, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874
    22. Auguste Longnon, Pouillé de la Province de Sens, 1904, p. 121, 156, 211
    23. Monique Bardy, La Grande Histoire des Yvelines, Édijac, Pontoise, 1989, p. 16.
    24. Registre paroissial d'Aubergenville 1674-1720 page 104 (milieu bas page de gauche
    25. Textes et tableaux tirés de l'histoire de Meulan et de sa région
    26. 211
    27. Psychosociologie de la famine
    28. Anne Lumet, Aubergenville, hier, aujourd'hui, demain, Les éditions Wauquier, , p. 68-73.
    29. « La liste des maires - "Troisième tour" des élections municipales », Le Courrier de Mantes, .
    30. « François Bony devient maire honoraire », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ) « Élu premier magistrat d'Aubergenville en 2001, il avait décidé de passer la main pour les élections municipales de 2014, alors qu'il était âgé de 74 ans. C'est à son ancienne adjointe aux finances, la sénatrice Sophie Primas, qu'il avait confié la responsabilité de mener l'équipe de l'UMP ».
    31. « Thierry Montangerand, futur maire d’Aubergenville », Le Parisien, édition des Yvelines, (lire en ligne, consulté le ) « C’est Thierry Montangerand, son actuel adjoint à la politique et à l’action sociale, qui devrait hériter du poste de maire de cette ville de 11 500 habitants. Cet homme y travaille depuis des décennies comme kinésithérapeute ».
    32. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
    33. « Les communes et les intercommunalités du territoire de l’OIN Seine Aval », Epamsa (consulté le ).
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    53. Site familyvillageaubergenville
    54. Les Valachman, Juifs étrangers, avaient été éprouvés par l’arrestation du père de la famille en mai 1941. Les Monod ont caché Mme Valachman durant toute la guerre en tant qu’infirmière, et trouvèrent des familles d'accueil pour ses deux enfants, Henri, 17 ans, et Denise, 8 ans. Les motivations des Monod étaient religieuses, humanitaires et patriotiques.
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