Liste de monuments détruits en France
La liste des monuments détruits en France répertorie l'ensemble des monuments détruits (totalement ou en majeure partie) et jamais reconstruits sur le territoire français. Ils sont classés dans l'ordre chronologique de date de destruction.
Liste principale
Disparus au Moyen Âge
- les thermes de Julien (à Paris) : détruits aux deux tiers ;
- les arènes de Lutèce (à Paris) : démantelées (sauf la base) à partir du IIIe siècle ;
- le forum de Lutèce.
Disparus à la Renaissance
- le Louvre médiéval (à Paris) : donjon (démoli en 1527), partie sud-ouest (démolie en 1546-49 et 1559-74), partie nord-est (démolie en 1624-54) ;
- l'Hôtel Saint-Pol (à Paris) : détruit au XVIe siècle ;
- l'enceinte de Philippe Auguste (à Paris) : abandonnée aux XVIe siècle et XVIIe siècle ;
- la ville et la cathédrale de Thérouanne (en Artois) : rasées en 1553 ;
- Le Château de Courtrai (Lille) (1305-1577) démantelé de 1577 au début du XVIIe siècle[1],[2] ;
- le château de Lusignan : détruit en 1574 et démantelé en 1586.
Disparus à l'époque classique (Henri IV, Louis XIII, Louis XIV, Louis XV, Louis XVI)
- le Château de Beauté-sur-Marne, détruit en 1626 ;
- Chapelle Notre-Dame-des-Ardents de Lille (1651) ;
- la tour de Nesle à Paris, démolie en 1663 ;
- le château de Wasselonne, détruit en 1674 ;
- l'Hôtel du Petit-Bourbon (à Paris), démoli en 1660 ;
- Les Piliers de Tutelle de Bordeaux, sanctuaire romain détruit en 1677 ;
- le Trophée des Alpes, abattu sur ordre de Louis XIV en 1705 ;
- la Rotonde des Valois (à côté de la basilique Saint-Denis), démolie en 1719 ;
- l'Hôtel de Soissons (à Paris), démoli en 1748 ;
- le Petit Châtelet (à Paris), démoli en 1782 ;
- le Grand réservoir à Paris destiné au nettoyage du grand égout construit en 1740, démoli en 1779 ;
- le Château de Madrid (à l'ouest de Paris) : vente décidée en 1787, adjugé en puis démoli ;
- l'église des saints-Innocents et son cimetière (à Paris), démolis (sauf la Fontaine des Innocents) en 1786 ;
- l'abbaye de Saint-Maur, démolie vers 1750 ;
- le Château d'Isenbourg (à Rouffach) : démolit en 1751 ;
- le cloître de Notre-Dame-en-Vaux à Châlon-en-Champagne, détruit à partir de 1759 ;
- la cathédrale Saint-Nazaire d'Autun, démolie en 1783 ;
- la cathédrale Saint-Étienne de Besançon, démolie entre 1668 et 1675 ;
- le Château du Verger, démantelé de 1776 à 1783.
- Le Palais Comtal d’Aix-en-provence, démolie entre 1778 et 1786 pour cause de vétusté.
Disparus durant la Révolution française et le Premier Empire
- la Bastille (à l'est de Paris) : démolie en 1789-90[3] ;
- la Tour du Temple (à Paris) : démolie en 1808-1809 ;
- le Grand Châtelet (à Paris) : détruit en 1808 ;
- l'église Saint-Jacques-la-Boucherie (à Paris) : détruite (sauf la Tour Saint-Jacques) en 1793 ;
- l'église Saint-André-des-Arts (à Paris): église paroissiale, vendue en 1797 et détruite en 1807 ;
- l'abbaye Sainte-Geneviève (à Paris) : abbatiale détruite en 1807 ;
- l'abbaye Saint-Victor (au sud-est de Paris) : démolie en 1811 ;
- l'abbaye royale de Chaalis (au nord-est de Paris, près de Senlis) ;
- l'abbaye de Royaumont (au nord de Paris, près de l'Oise) : abbatiale détruite en 1792 ;
- l'abbaye du Lys à Dammarie-les-Lys: vendue en 1797 ;
- la Chartreuse de Champmol à Dijon : démolie progressivement à partir de 1791 par Emmanuel Crétet ;
- le Château Neuf de Saint-Germain-en-Laye : saisi comme bien national, vendu puis démoli ;
- le Château vieux de Meudon (au sud-ouest de Paris) : ravagé par un incendie en 1795, démoli en 1803 ;
- le Grand Château des princes de Condé à Chantilly (au nord de Paris, près de l'Oise) : vendu en 1799 et démoli ;
- le château de Colbert à Sceaux (au sud de Paris) : démoli vers 1803 ;
- le château de Berny à Fresnes : démoli à partir de 1808 ;
- le château d'Amboise : détruit aux deux tiers de 1806 à 1810 ;
- le château de Richelieu (en Touraine) : démoli après 1805 ;
- le château de Grenelle transformé en 1794 en poudrerie détruite par une explosion ;
- le château de Marly (Yvelines) : vendu en 1799 et démoli à partir de 1806 ;
- le donjon du château de Caen : démoli à partir de 1793 en réaction à l'emprisonnement de Claude-Antoine Prieur-Duvernois et Charles-Gilbert Romme ;
- la Sainte-Chapelle de Dijon: démolie en 1802 ;
- la cathédrale Saint-André d'Avranches: en partie effondrée en 1794 puis démolie en 1802 et 1812 ;
- la cathédrale Notre-Dame de Cambrai : vendue en 1796 et démolie ;
- la cathédrale Notre-Dame-en-Cité d'Arras : rasée vers 1805[4] ;
- la cathédrale de Boulogne-sur-Mer ;
- la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Lambert de Liège : abattue en 1794-1803 ;
- la cathédrale Saint-Donatien de Bruges ;
- l'église abbatiale Saint-Nicaise de Reims
- la collégiale Saint-Sauveur de Blois : démolie en 1793 ;
- la collégiale Saint-Pierre de Lille : détruite à partir de 1794 ;
- l'église Notre-Dame-la-Grande de Valenciennes: vendue en 1798 et démolie[5] ;
- la cathédrale Vieux-Saint-Vincent de Mâcon : démolie (sauf la façade) à partir de 1799 ;
- la cathédrale Notre-Dame de Tulle : chœur et transept détruits en 1796 ;
- la cathédrale Saint-Étienne d'Agen : démantelée à la Révolution et ses ruines définitivement abattues en 1835[6] ;
- la basilique Saint-Martin de Tours : voûtes effondrées en 1797, le reste de l'édifice finalement détruit en 1802 ;
- la nef de la basilique Saint-Eutrope de Saintes: abattue en 1803 ;
- l'abbaye de Cluny (près de Mâcon) : démolie (aux 9/10èmes) en 1810 ;
- l'abbaye de Cîteaux : démolie à partir de 1791 ;
- l'abbaye de Clairvaux : abbatiale démolie à partir de 1812 ;
- l'abbaye de Jumièges : chœur et voûtes démolis en 1802-1824 ;
- l'abbaye Saint-Jean-des-Vignes près de Soissons : démolie (sauf la façade) à partir de 1809 ;
- le couvent des Visitandines de Chaillot, bâtiments de l'ancien château de Chaillot à l'ouest de Paris : démoli en 1794, désaffecté depuis le début de la Révolution ;
- le château d'Orsay : vendu comme « bien national » et démoli en 1798 ;
- l'église Notre-Dame-des-Accoules (à Marseille) : démolie (sauf le clocher) pour avoir abrité des réunions politiques séditieuses en 1794 ;
- le Prieuré Saint-Valentin (à Rouffach) : démolit en 1805 ;
- l'Abbaye Saint-Victor de Marseille : cloître détruit en 1793 et le reste (sauf l'église pour avoir abrité des forçats) en 1794 pour avoir abrité des réunions des fédéralistes.
Disparus sous la Restauration
- le grand Château des princes de Saxe à Chaumot : entièrement démoli en 1818 ;
- la Machine de Marly, remplacée par des pompes plus performantes en 1817 ;
- l'hôtel Thellusson (à Paris) : détruit en 1826 ;
- l'Abbaye Saint-Corneille de Compiègne : détruite en 1822 ;
- le château de Chanteloup : démoli (sauf la pagode) dans les années 1820 ;
- le château de Boulainvilliers dans la commune de Passy (Seine) (de nos jours le 16e arrondissement de Paris), édifié en 1381 avant d’être démantelé en 1826 et découpé en parcelles[7] ;
- le château vieux de Saint-Ouen ;
- Maison Caron de Beaumarchais sur la Place de la Bastille à Paris détruite en 1829 pour le passage du canal Saint-Martin.
Disparus sous la Monarchie de Juillet
- Le château Charolais dans le 9e arrondissement de Paris détruit en 1842;
- Le château de Saint-Leu, démoli en 1837 car l'entretien du château était trop coûteux.
Disparus sous la IIe République et le Second Empire
- le château de Neuilly incendié lors de la Révolution de 1848 ;
- les grands travaux de transformations de Paris sous le Second Empire, pilotés par Georges Eugène Haussmann, entraînent la transformation de quartiers entiers de Paris et la destruction de monuments et d'hôtels particuliers ;
- l'amphithéâtre romain de Poitiers : détruit en 1857 malgré son remarquable état de conservation ;
- l'hôtel de Forbin (à Marseille) : détruit en 1862 pour le percement de la rue Impériale ;
- le château d'Ecquevilly : pillé et ruiné peu à peu à la suite de la Révolution, les ruines du château de Fresne-Ecquevilly furent démolies en 1864.
Disparus pendant la guerre franco-allemande de 1870
- l’ancienne église des dominicains de Strasbourg qui abritait la bibliothèque de la ville, détruite lors du siège de Strasbourg en 1870 ;
- le palais royal de Saint-Cloud : incendié par les bombardements de l'armée française durant le siège de Paris, puis démoli en 1892.
Disparus sous la IIIe République
- le château neuf du Grand Dauphin à Meudon (au sud-ouest de Paris) : incendié en 1871, remplacé par un observatoire en 1877 ;
- le palais d'Orsay (à Paris) : incendié en 1871 ;
- le palais des Tuileries : siège officiel du pouvoir depuis 1789, incendié par des Communards en 1871 durant la Semaine sanglante, puis démoli en 1883 ;
- le château de Randan, propriété acquise par Louis-Philippe en 1821 qui fut détruite par un incendie dans la nuit du 25 au ;
- le château royal de Dijon, déclassé Monument Historique le et par la suite démoli par morceaux ;
- Exposition universelle de 1855 : Palais de l'Industrie détruit à partir de 1896 (remplacé par le Grand Palais) ;
- Exposition universelle de 1878 : Palais du Trocadéro démoli en 1937 (remplacé par le Palais de Chaillot) ;
- l'église Saint-Martin de Marseille : détruite en 1887 pour le percement de la rue Colbert ;
- Le château du Maine ou «château de Fantaisie» dans le 14e arrondissement de Paris détruit en 1898 pour la construction d'un dépôt de tramways
- Exposition universelle de 1889 : galerie des Machines démolie en 1909 ;
- La borne milliaire de Limoges est détruite avant le par le Service des travaux publics de la ville, mais est classée, trop tard, au titre des monuments historiques en 1900 ;
- Clocher en bois de l'église Saint-Jean de Troyes, effondré en 1911 ;
- Ancienne église Saint-Martin de Cosne-d'Allier du XIIe siècle, démolie en 1903 pour en construire une nouvelle.
- Tour Pitrat à Lyon, détruite en 1875.
Détruits durant la Première Guerre mondiale
- abbaye médiévale de Mont-Notre-Dame (02220)
- abbaye de Vauclair (02860)
- Reims détruite à 60 %[8] ;
- La basilique Saint-Remi de Reims (restaurée).
- L'église gothique d'Ablain-Saint-Nazaire (Pas-de-Calais)
- Saint-Quentin (Aisne)
- Noyon (Oise), dont la cathédrale fortement endommagée pendant l'opération Alberich (1917)
- Arras (Pas-de-Calais) : à hauteur 80%, dont le beffroi gothique flamboyant, reconstruit à l'identique
- Lens (Pas-de-Calais), à hauteur de 90%
- Béthune (Pas-de-Calais), à hauteur de 60%
- Albert (Somme)
- Péronne (Somme)
- Le château fort de Coucy à Coucy-le-Château-Auffrique (Aisne)
- La forteresse de Ham (Somme).
Détruits dans l'entre-deux-guerres
- Le château de la Muette dans le 16e arrondissement de Paris) édifié vers 1890 en remplacement d'un château de 1745. Détruit vers 1920 pour lotissement avec la plus grande partie de son parc. Le château actuel de la Muette est situé 20 mètres au nord ;
- Le château de la Tuilerie dans le 16e arrondissement de Paris) édifié en 1782, détruit en 1927 pour lotissement avec la plus grande partie de son parc : création d'un quartier résidentiel autour de la place Rodin.
Détruits durant la Seconde Guerre mondiale
- le centre de Valenciennes : ravagé par un incendie en ;
- une partie du centre de Tours, ravagé par les incendies de ;
- Amiens (détruite à 60% par un incendie déclaré à la suite de raids aériens)
- Dunkerque (deuxième ville de l'Histoire après Guernica à être ravagée par des bombes incendiaires), en 1940.
- Entre le 5 et le 8 juin 1940, le centre de Beauvais (Oise) a été détruit à plus de 50% par les bombardements allemands. Le 5 juin neuf bombes tombèrent sur le quartier de la préfecture, le centre-ville fut touché, un avion vola même au ras de l’hôtel de ville. Le 6 juin, six bombes tombèrent sans exploser sur la cathédrale. 1 978 maisons sur 4 250 furent totalement détruites et 250 furent inhabitables, 60 monuments classés sur 82 avaient disparu.
- la synagogue consistoriale du quai Kléber (Strasbourg 1898-1941) ;
- la ville de Lorient est presque entièrement rasée en 1943-1944 par les bombardements alliés qui échoueront dans l'objectif de détruire la base sous-marine, malgré le déversement de 4 000 tonnes de bombes ;
- Le bombardement du Havre détruit la ville à 82 % ;
- Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) : À la fin de la guerre, Boulogne est déclarée détruite à 85 %, il s'agit de l'une des villes de France qui a connu le plus de bombardements aériens.
- Brest ;
- Cherbourg ;
- Saint-Nazaire (exception de la base sous-marine et de l'église) ;
- Saint-Malo ;
- Royan ;
- Calais (Pas-de-Calais) : en 1944, la ville de Calais est détruite à 75% et des quartiers comme Calais-Nord sont totalement rasés.
- le pont transbordeur de Marseille : détruit en 1944 ;
- le château du roi René (à Marseille) : détruit en 1940 pour la construction de l'autoroute A7 ;
- le château des Tourres (à Marseille) : détruit le , pilonné pendant plusieurs jours par l'armée allemande car refuge des troupes françaises lors de la libération de la ville ;
- Jetée-Promenade de Nice : détruite en 1944 par l'armée allemande pour récupérer l'acier de sa structure ;
- Caen, Saint-Lô, Vire, Condé-sur-Noireau, Falaise, Aunay-sur-Odon, Évrecy, Lisieux, Villers-Bocage sont détruites lors des bombardements alliés visant à désorganiser la défense allemande en . De nombreux édifices du Bocage normand sont détruits ou très endommagés lors des combats d'artillerie de la bataille de Normandie.
- Saint-Dié-des-Vosges, Gérardmer, La Bresse, Xonrupt-Longemer et les villages de la vallée de la Meurthe, et du Neuné sont détruits par l'armée allemande de septembre à novembre 1944 dans le cadre de l'Opération Waldfest.
- Château de Radinghem (Pas-de-Calais), dynamité par les Allemands en 1944.
- Le château de Carheil est détruit par un incendie au début de .
Disparus sous la IVe République
- Hôtel de Franchiscou à Marseille : rasé en 1950 pour la reconstruction du quartier de l'Hôtel-de-Ville ;
- Château de Montgrand à Marseille : détruit en 1950 pour la construction de la chocolaterie de Provence ;
- Château des Aygalades à Marseille : détruit dans les années 1950 ;
- Château de Charentonneau à Maisons-Alfort : détruit dans les années 1950.
Disparus sous la Ve République
- Gare Montparnasse, à Paris, détruite pour permettre la construction de la tour Montparnasse ;
- Château de Villers-Saint-Paul, monument historique inscrit, détruit en 1970 ;
- Gare de la Bastille, à Paris, détruite en 1983 pour permettre la construction de l'opéra Bastille ;
- Gare du Bourbonnais, à Lyon, détruite à la fin des années 1950 pour permettre la construction du marché gare ;
- Château du Plessis-Chamant, monument historique, détruit en 1960 ;
- Caserne Charras, à Courbevoie, monument historique inscrit, détruite en 1962 (la façade de l'avant-corps central a été préservée et remontée dans un parc)
- Palais Rose de l'avenue Foch, détruit en 1969 ;
- Pavillons Baltard des Halles de Paris (1971-1973) ;
- Château de Hautefeuille, dans l'Yonne, à Saint-Martin-sur-Ouanne, détruit au milieu des années 1970 ;
- Église Notre-Dame de Villeneuve à Montrevault-sur-Èvre du XIXe siècle, détruite par une tornade en 1978 ;
- Église Saint-Gilles à Avrillé en Maine-et-Loire du XIXe siècle, démolie en 1983 ;
- Théâtre de l'Eldorado, à Lyon, monument historique inscrit, démoli en 1993 ;
- Viaduc de Souzain, monument historique inscrit, détruit en 1995 ;
- Église Notre-Dame Le Fief-Sauvin en Maine-et-Loire du XIXe siècle, démolie en 1997 ;
- Église du bourg de Belgeard en Mayenne du XIIe siècle, démolie en 2003 ;
- Église Saint-Vaast de La Bassée dans le Nord de 1920, démolie en 2003 ;
- Église Saint-Joseph de Saint-Georges-des-Gardes, détruite en 2006 ;
- Église Sainte Anne de Loos dans le Nord du début du XXe siècle, détruite par un incendie criminel en 2007 ;
- Château de Bellevue du XVIIIe siècle à Yvrac en Gironde, détruit en 2012 ;
- Piscine Molitor, monument historique, détruite en 2012 (quelques éléments de façade sont préservés dans la nouvelle construction) ;
- Sacristie de la chapelle de l'Hôpital Laennec de Paris, classée monument historique, rasée « par erreur » en 2012 ;
- Église Saint-Pierre-aux-Liens de Gesté, partiellement détruite en 2013 ;
- Église Saint-Jacques d'Abbeville, détruite en 2013 ;
- Église Saint-Aubin-du-Pavoil à Segré en Maine-et-Loire du XIXe siècle, démolie en 2013 ;
- Hôtel Colomb de Daunant, à Nîmes, monument historique inscrit, détruit en 2013 ;
- Halle Esquillan à Fontainebleau détruite en 2013;
- Atelier Nadar, à Marseille, monument historique classé, détruit en 2014 lors d'un effondrement par négligence ;
- Hôtel Ferrier, à Riez, monument historique classé depuis 1986, détruit en 2014 (il menaçait de s'écrouler par manque d'entretien) ;
- Villa Primerose, à Fort-de-France, monument historique inscrit, détruite par un incendie en ;
- Presbytère de la Cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Perpignan, détruite en 2016 ;
- Cinéma l'Eden à Saint-Jean-d'Angély détruit par le feu en ;
- Château de Lézignac à Graulhet dans le Tarn détruit par le feu le ;
- Grange dîmière du XIIIe siècle à Oissery en Seine-et-Marne, démolie en 2014 ;
- Église Saint-Martin de Sablé-sur-Sarthe dans la Sarthe du XIXe siècle, démolie en 2017 ;
- Manoir de Cesson à Saint-Brieuc (Côtes d'Armor) détruit par le feux le ;
- Château de Lagny-le-Sec dans l'Oise du XIXe siècle, démoli en ;
- Église Notre Dame à Asnan dans la Nièvre du XIXe siècle, démolie en 2018 ;
- Bâtiments d'époque romane (meyerhof) à Rosheim dans le Bas-Rhin, détruits en 2018 ;
- Maison de 1755 à Sermersheim dans le Bas-Rhin, démolie en 2018 ;
- Maison éclusière dite "maison blanche" datant de 1732 à Briare dans le Loiret, démolie en ;
- Château de Carlevan du XIXe siècle à Allauch dans les Bouches-du-Rhône, détruit en ;
- Flèche et charpente de la cathédrale Notre-Dame de Paris, détruites lors d'un incendie le ;
- Presbytère de Bussang dans les Vosges du XVIIIe siècle, détruit le ;
- Chapelle Saint-Joseph du collège Saint-Paul de Lille détruite en février 2021
Liste complémentaire
Disparus à l'époque moderne
- la fontaine du Parvis Notre-Dame (à Paris) : détruite en 1748
Durant la Révolution et le Premier empire
- la pompe de la Samaritaine (à Paris) : détruite en 1813 ;
- l'église Saint-Jean-en-Grève (à Paris) : détruite entre 1797 et 1800 ;
- le couvent des Grands-Augustins (à Paris) ;
- le collège de Navarre (à Paris) : démoli à partir de 1811 ;
- l'abbaye royale de Longchamp: détruite en 1795 ;
- la fontaine de la Régénération (à Paris) : détruite vers 1800 ;
- le château d'Anet : démoli (sauf une aile) à partir de 1797 ;
- l'abbaye Saint-Mathieu de Fine-Terre (à l'ouest de Brest) : en partie démolie en 1796 ;
- l'abbaye de Villeneuve-lès-Nantes : détruite durant la révolution ;
Abbayes en ruines :
- l'abbaye de Lure (entre Vesoul et Belfort) : vendue en 1797 et détruite.
- l'abbaye de Haute-Seille (est de la Lorraine) ;
- l'abbaye de Saint-Arnould (nord de la Lorraine) ;
- l'abbaye de Trois-Fontaines (est de la Champagne) ;
- l'abbaye de Morimond (est de la Champagne) : vendue comme bien national en 1791, puis tomba graduellement en ruines au cours du XIXe siècle ;
- l'abbaye de Vauclair (au sud de Laon) ;
- l'abbaye d'Orval (Lorraine belge, entre Sedan et Longwy) : incendiée en 1793.
- l'abbaye de Villers-la-Ville (nord de la Wallonie) ;
- l'abbaye d'Aulne (ouest de la Wallonie) ;
- l'abbaye de Cambron (ouest de la Wallonie)
- l'abbaye Saint-Winoc de Bergues ;
- l'abbaye Saint-Bertin à Saint-Omer (Artois) ;
- l'abbaye du mont Saint-Éloi (Artois) ;
- l'abbaye de Watten ;
- l'abbaye Saint-Josse de Dommartin ;
- l'abbaye de Valsery (est de la Picardie) ;
- l'abbaye de Longpont (est de la Picardie) ;
- l'abbaye Saint-Lucien de Beauvais (ouest de la Picardie) ;
- l'abbaye de Moreaucourt (ouest de la Picardie) ;
- l'abbaye de la Victoire (sud de la Picardie) ;
- la collégiale Saint-Thomas de Crépy-en-Valois (sud de la Picardie) ;
- l'abbaye Saint-Arnoul de Crépy-en-Valois (sud de la Picardie) ;
- l'abbaye d'Hérivaux (nord de l'Île-de-France) ;
- l'abbaye de Preuilly (est de l'Île-de-France) ;
- l’abbaye des Vaux-de-Cernay (ouest de l'Île-de-France) ;
- l'abbaye Notre-Dame d'Abbecourt (ouest de l'Île-de-France) ;
- le prieuré de Poissy (ouest de l'Île-de-France) ;
- l'abbaye de Bonneval (Orléanais) ;
- l'abbaye de la Cour-Dieu (Orléanais) ;
- l'abbaye de La Prée (centre du Berry) ;
- l'abbaye de Marmoutier (Touraine) ;
- l'abbaye de Mortemer (est de la Normandie) ;
- l'abbaye de Valmont (est de la Normandie) ;
- l'abbaye de Saint-Wandrille (est de la Normandie) ;
- l'abbaye Châtillon-lès-Conches (est de la Normandie) ;
- l'abbaye de Fontaine-Guérard (est de la Normandie) ;
- le prieuré de Saulseuse (est de la Normandie) ;
- l'abbaye Notre-Dame du Bec (est de la Normandie) ;
- l'abbaye du Val-Richer (centre de la Normandie) ;
- l'abbaye de Saint-Évroult (sud de la Normandie) ;
- l'abbaye de Montebourg (ouest de la Normandie) ;
- l'abbaye de Hambye (ouest de la Normandie) ;
- l'abbaye de Savigny (ouest de la Normandie) ;
- l'abbaye de la Roë (Maine) ;
- l'abbaye Notre-Dame du Nid-au-Merle (est de la Bretagne) ;
- l'abbaye de Bon-Repos (ouest de la Bretagne) ;
- l'abbaye de Beauport (ouest de la Bretagne) ;
- l'abbaye de Carnoët (ouest de la Bretagne) ;
- l'abbaye de Landévennec (ouest de la Bretagne) ;
- l'abbaye des Fontenelles (ouest du Poitou) ;
- l'abbaye de Maillezais (ouest du Poitou) ;
- l'abbaye des Châteliers (île de Ré) ;
- l'abbaye de Cherlieu (nord de la Franche-Comté) ;
- l'abbaye de Flavigny (est de la Bourgogne) ;
- l'abbaye de La Couronne (Angoumois) ;
- l'abbaye de La Sauve-Majeure (ouest de l'Aquitaine) ;
- l'abbaye de Léobard (nord du Quercy).
Disparus après la Restauration
- l'éléphant de la Bastille (à Paris) : détruit en 1846
- le château de la Rochefoucauld (Liancourt) : presque entièrement détruit en 1830 ;
- le château de Montagu (sud de l'Île-de-France)[9],[10].
Notes et références
- A.-J. Bijsterveld, M. Boone et M. J. M. Damen, Jaarboek voor middeleeuwse geschiedenis 14 (2011), Uitgeverij Verloren, , 237 p. (ISBN 978-90-8704-287-5, lire en ligne)p. 154-155
- Société d'artistes et gens de lettres, Anciens châteaux, demeures féodales, forteresses, citadelles et ruines historiques de l'Europe avec les traditions, légendes ou chroniques qui s'y rattachent et le récit des faits et gestes des possesseurs de ces manoirs : ouvrage orné de 90 gravures, G. A. Laligant, libraire-éditeur, p.
- Héloïse Bocher, Démolir la Bastille, Vendémiaire, , 224 p. (ISBN 978-2-36358-030-6 et 2-36358-030-3)
- Inventaire sur le site culture.gouv.fr. Consulté le 25 juillet 2012
- Notre-Dame de Valenciennes sur notre-dame-de.valenciennes.fr. Consulté le 25 juillet 2012.
- Histoire de Cathédrale Saint-CapraisAgen (Lot-et-Garonne) sur le site uquebec.ca. Consulté le 25 juillet 2012.
- Le 16e arrondissement: itinéraires d'histoire et d'architecture de Luc Thomassin, Action artistique de la ville de Paris, 2000.
- François Cochet, « La reconstruction de Reims après 1918 », dans Vingtième Siècle, coll. « Revue d'histoire » (no 22), (DOI 10.3406/xxs.1989.2141, lire en ligne), p. 145-147
- château de marcoussis
- vieux-marcoussis.
Voir aussi
Articles connexes
- Liste de monuments détruits en Belgique
- Bande noire, spéculateurs qui, sous la Révolution française, achetaient à bas prix châteaux, abbayes, monuments d'art, afin de les occuper, de les revendre avec profit ou de les démolir et d'en vendre les matériaux.
Liens externes
Bibliographie
- Louis Réau, édition augmentée par Michel Fleury et Guy-Michel Leproux, Histoire du vandalisme : les monuments détruits de l'art français, Paris, Robert Laffont « Bouquins », , 1190 p. (ISBN 2-221-07015-1)édition augmentée. 1re édition : 1958
- Léopold Niepce, Les monuments d’art de la primatiale de Lyon détruits ou aliénés pendant l’occupation protestante en 1562, réd. Lyon, René George, 1998
- Henry Adams La Farge, L'Europe blessée, inventaire photographique des monuments détruits, Paris, Office de Centralisation d'Ouvrages - Querido, , 38 p.
- Pierre Pinon, Paris détruit. Du vandalisme architectural aux grandes opérations d'urbanisme, Paris, Parigramme, , 317 p. (ISBN 978-2-84096-638-8)
- Claude de Montclos, La mémoire des ruines : anthologie des monuments disparus en France, Mengès, , 320 p. (ISBN 978-2-85620-323-1)
- Alfred Fierro, Dictionnaire du Paris disparu. Sites et monuments, Paris, Parigramme, , 321 p. (ISBN 978-2-84096-099-7)
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