Clichy

Clichy est une commune française du département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France, située au nord-ouest de Paris dans sa première couronne.

Clichy-la-Garenne redirige ici.

Pour les articles homonymes, voir Clichy (homonymie).

Clichy

L'église Saint-Médard restaurée à partir de 1623 par saint Vincent de Paul, alors curé de la paroisse.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Nanterre
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Boucle Nord de Seine
Maire
Mandat
Rémi Muzeau
2020-2026
Code postal 92110
Code commune 92024
Démographie
Gentilé Clichois
Population
municipale
62 485 hab. (2018 )
Densité 20 287 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 54′ 16″ nord, 2° 18′ 23″ est
Altitude Min. 23 m
Max. 35 m
Superficie 3,08 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Clichy
(bureau centralisateur)
Législatives 5e circonscription des Hauts-de-Seine
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Clichy
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
Clichy
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Clichy
Géolocalisation sur la carte : France
Clichy
Liens
Site web ville-clichy.fr/

    Les termes de Clichy-la-Garenne et Clichy-sur-Seine sont souvent employés afin d'éviter la confusion avec Clichy-sous-Bois qui est dans la même région.

    Géographie

    Localisation

    Clichy est une commune limitrophe de Paris, limitée au sud-ouest par Levallois-Perret, au nord-est par Saint-Ouen-sur-Seine, au nord-ouest par la Seine (en face d’Asnières-sur-Seine) et enfin au sud par le 17e arrondissement de Paris.

    Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes :

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 308 hectares ; l'altitude varie de 23 à 35 mètres[1].

    Climat

    Clichy a un climat de type océanique dégradé : l'influence océanique est prépondérante et se traduit par des étés relativement frais (19 °C en moyenne), des hivers doux (4 °C en moyenne) avec des pluies fréquentes en toute saison et un temps changeant. Les pluies y sont plus faibles (641 millimètres) que sur les côtes et quelques pointes de température sont à signaler au cours d'un même hiver ou d'un même été. Le climat de la ville connaît par ailleurs une certaine variabilité d'une année sur l'autre, certains hivers ou étés pouvant connaître des pics de température ou de précipitations.

    Relevés de la station Paris-Montsouris 1961-1990[2],[3]
    MoisJanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDécAnnée
    Températures minimales moyennes (°C) 2,0 2,6 4,5 6,7 10,1 13,2 15,2 14,8 12,6 9,4 5,2 2,9 8,3
    Températures moyennes (°C) 4,2 5,3 7,8 10,6 14,3 17,4 19,6 19,2 16,7 12,7 7,7 5,0 11,7
    Températures maximales moyennes (°C) 6,3 7,9 11,0 14,5 18,4 21,6 23,9 23,6 20,8 16,0 10,1 7,0 15,1
    Moyennes mensuelles de précipitations (mm) 55.0 45.4 52.2 49.5 62.0 53.2 58.3 46.0 52.9 54.9 57.0 55.1 641.6

    Voies routières

    Clichy contient sept routes départementales (D1, D17, D 17b, D 19, D110, D 911 et D 912).

    La RD 1 est une départementale qui traverse Clichy du nord-ouest au nord-est et est constituée du quai de Clichy et du quai Éric-Tabarly.

    Les deux principales départementales qui traversent Clichy du nord au sud sont la RD 911 et RD 19. Ces deux routes sont à sens unique. La RD 911 (boulevard Jean-Jaurès) va en direction de Paris et la RD 19 (rue Martre) en direction des communes d'Asnières et de Gennevilliers.

    La RD 17 traverse la ville de Clichy d'est en ouest et va de la gare de Clichy - Levallois à la place de la République-François Mitterrand, suivie de la D 17B jusqu'à Saint-Ouen.

    La RD 912 (boulevard Victor-Hugo) entre la porte de Clichy et Saint-Denis constitue la Route de la Révolte pendant la Révolution française.

    Desservie par le boulevard périphérique de Paris, mais sans bretelle d'accès au périphérique extérieur, le territoire de la commune est mitoyen de la capitale par la porte de Clichy et la porte Pouchet.

    Depuis les années 2000, la commune devait être traversée par l'autoroute A15 prévue à l'origine pour rejoindre le périphérique grâce au BUCSO (Boulevard Urbain Clichy Saint-Ouen)[4],[5].

    En 2018, ce schéma d'aménagement a été remplacé par un simple projet d'avenue urbain, baptisé Avenue de la Liberté, reliant, sur la même emprise, le pont de Gennevilliers au boulevard Victor-Hugo (RD 912)[6],[7]. Avec l'arrivée de la Cité judiciaire de Paris le 16 avril 2019[8] porte de Clichy, la préfecture d’Île-de-France a relancé également l'étude de l'ouverture de la bretelle d'accès porte de Clichy au périphérique extérieur[9].

    Voies de communication et transports en commun

    Clichy est desservie par le métro, le tramway, le RER et le Transilien et le réseau de bus d’Île-de-France Mobilités.

    Métro
    Tramway
    • Épinettes-Pouchet
    • Porte de Clichy
    RER
    Transilien SNCF
    Bus
    Personnes à mobilités réduites

    Grâce au département des Hauts-de-Seine, à la région Île-de-France, Île-deFrance Mobilités et le département des Yvelines, Clichy bénéficie du service de transport PAM78-92 pour les personnes à mobilités réduite[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Clichy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[15] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[18],[19].

    Morphologie urbaine

    Façade Art nouveau.
    Maison bourgeoise.

    La commune de Clichy se caractérise par une densité importante (19 606 habitants/km2 en 2016[20]. L’Insee découpe la commune en six « grands quartiers » soit Centre-ville, Bac d’Asnières – Valiton – Fournier, Berges de Seine – Quartier Nord, Victor-Hugo – République, Entrée de ville, Moreuil - Gambetta, eux-mêmes découpés en 22 îlots regroupés pour l'information statistique[21].

    Les grands parcs

    La ville propose plus de 26 sites ouverts à la balade dont 4 grands parcs : le parc Roger-Salengro, le parc des impressionnistes, le parc Marcel Bich et la parc Mozart[22],[23].

    Construit sur une ancienne friche industrielle, le parc des impressionnistes de Clichy fait 5 hectares et a été inauguré en 2010[24],[25]. Ce terrain a été surélevé avec l'apport de remblais de principaux chantiers de l'entreprise Eiffel dont les terres excavées lors de l'édification de la Tour Eiffel[26].

    Le parc Roger-Salengro de Clichy, espace vert de 2,4 hectares géré par la ville de Clichy, se trouve dans le quartier République. En 1897, Léo Delibes a financé sa construction, ayant résidé chez sa belle-mère Mademoiselle Denain à Clichy juste en face du futur parc. Il comprend des rares arbres centenaires comme un cyprès chauve de Louisiane, un pin du Bhouthan, oranger des Osages et arbre aux mouchoirs[27],[28].

    D'une surface d'1,4 hectare, le parc Mozart, situé dans la quartier Victor Hugo, a été créé sur les anciens terrains des usines Citroën et il a été inauguré en 1995[29].

    Situé entre la rue des cailloux, la rue Chance MiIly et l'avenue Anatole France, le parc Marcel Bich a été inauguré sur les anciens terrains BIC en 2013 avec une surface d'1 hectare[30],[31].

    Logement

    Clichy est une commune fortement urbanisée, qui connait une hausse importante de sa population d’environ 3 000 habitants entre 2006 et 2016[32].

    En 2016, elle comptait 27,6% de logement HLM loué (30,3% en 2011), 29,2% de propriétaire (25,2% en 2011). Le nombre de logements familiaux (3 pièces et plus) est en hausse entre 2011 (45,7%) et 2016 (48,1%)[33].

    En 2016, la population de « nouveaux habitants » est de 7,1%[33].

    Lutte contre l'insalubrité et l'habitat indigne

    La ville possède sur son territoire une zone urbaine sensible : Entrée de Ville - Victor Hugo[34].

    Pour lutter contre l'habitat indigne, entre 1986 et 2007, 4 OPAH classiques ont été conduites avec la rénovation partielle ou complète de 571 immeuble (6 000 logements)[35].

    En 2003, selon le Plan Local de l'Habitat, Clichy comporte 15% des résidences principales considérées comme indignes par l'ANAH. La première convention de l’éradication de l'habitat indigne entre 2003 et 2008 a permis de traiter 55 immeubles très dégradés (79% de l'objectif) et 623 logements (soit 93% de l'objectif initial)[35].

    Sur la période 2008-2013, une OPAH-renouvellement urbain (OPAH-RU) a été mis en place pour traiter 114 immeubles. Durant cette même période, Clichy a engagé 7 plans de sauvegarde de copropriété dégradée[36].

    En 2010, la deuxième convention de l'éradication de l'habitat (période 2009-2014) indigne prévoit de s'attaquer à 760 logements indignes[35].

    En 2017, la troisième convention de l'éradication de l'habitat indigne (période 2017-2021) cible 475 immeubles soit 6 993 logements[36].

    En mars 2014, l'article 92 de la loi ALUR, permet de lutter contre les logements insalubres avec le permis de louer. Le décret d'application de ce dernier sort le 19 décembre 2016[37]. Clichy est la deuxième ville des Hauts-de-Seine à l'adopter le 25 juin 2018 (après Gennevilliers).

    Toponymie

    Clipiacum en 652[38], Clippicum superius en 635[38], Clichy en l’Aunois[38], Clippiaco en 717[39], Clichiaci in Garenna (Clichy la Garenne)[40].

    La localité est citée sous le nom de Clippiaco dans le cartulaire général de Paris (717), Clipiacum dans une donation de Louis le Gros de...[Quoi ?] Au Moyen Âge, le bourg s'est ensuite appelé Clichiaci in Garenna (Clichy la Garenne) dans un écrit de 1625 en raison du fait que le lieu était prisé par les Chasses royales (une garenne désignant à l'origine un espace réservé à certaines espèces de gibier)[41],[42]. Il faut cependant se méfier de ce type de toponyme, car le terme de « garenne » a parfois été utilisé comme synonyme de « varenne » qui désigne aussi bien une terre inculte qu'arable et limoneuse[43].

    La commune fut nommée officiellement Clichy-la-Garenne au moins jusqu'en 1818[44]. La commune a également porté le nom révolutionnaire de Clichy-sur-Seine durant la Révolution, puis Clichy-la-Patriote de 1793 à 1795[réf. nécessaire]. Elle est encore parfois appelée Clichy-la-Garenne[45],[42] de façon non officielle afin d'éviter une éventuelle confusion avec la commune de Clichy-sous-Bois dans le département de la Seine-Saint-Denis.

    Histoire

    En 2020, un site préhistorique du Paléolithique moyen, rempli d'outils taillés selon une technologie typique de l'homme de Néandertal, est mis au jour près des berges de la Seine dans la commune[46].

    Moyen Âge

    Au VIe siècle, le territoire s'étendait :

    Toujours au VIe siècle, il apparait clairement dans une charte de Chilpéric Ier (roi des Francs), la mention d'un palacio Clippiaco.

    Solidus de Dagobert Ier et saint Éloi frappé à Marseille. Cabinet des Médailles, Paris. Buste diadémé à droite. Roi des Francs
    Clotaire II, Dagobert Ier et saint Arnoul. Grandes Chroniques de France. Paris, XVe siècle.

    Les premières traces de Clichy remontent en 625, dans les chroniques du palais royal de Clippiacum (Clichy). Clotaire II, père de Dagobert Ier, y a en fait installé sa résidence principale et sa cour depuis 614. L'École du Palais, qui se répartit entre le quartier latin de Paris et la plaine de Clichy-Levallois, forme tous les enfants des grands dignitaires du royaume (saint Éloi, saint Ouen, saint Didier…). C'est dans cette école que le prince Dagobert fait la rencontre de ses futurs administrateurs.

    Clichy fut un temps lieu de résidence des rois mérovingiens et domaine de Dagobert Ier (il y épouse Gomatrude en 626), elle se nommait à l'époque Clippiacum. Son territoire devint ensuite chasse royale. En 626, le concile de Clichy défend aux clercs et aux laïcs de pratiquer l’usure. Il en résulte dans tout le royaume une explosion des taux d'intérêt. Saint Sigisbert (Sigebert III), fils du roi Dagobert Ier, nait en 630 au palais de Clichy. Au terme d'une assemblée exceptionnelle, se déroulant en 633, des laïcs et des ecclésiastiques, Sigebert III est nommé roi d’Austrasie (Francie orientale), d'Aquitaine et de Provence.

    La bonne réputation de Gaël provenant aux oreilles de saint Ouen et par l’intermédiaire d'Éloi, conseiller de Dagobert, la paix est négociée à Clichy en 636 entre Dagobert et Gaël roi de Domnonée, au nord de la Bretagne. La Bretagne est alors pacifiée. Quelques années après avoir habilement négocié la paix entre la Neustrie (France-Occidentale) et l'Austrasie (France-Orientale) à Cologne, le diplomate saint Ouen se retire dans la villa royale de Clichy, où il s'éteint en 684. Le palais se trouvait vraisemblablement sur le monticule où est toujours située l'église du Vieux-Saint-Ouen[47].

    En 717, Chilpéric II fait donation à l'abbaye de Saint-Denis de la forêt de Rouvray (l'unique vestige de cette forêt est le bois de Boulogne) qui s'étend de Neuilly-sur-Seine (aujourd'hui Saint-Cloud) à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)[48].

    Dans une charte signée en 741 à Clichy, dans le palais public (expression rencontrée pour la première fois), Charles Martel renouvelle la donation à l'abbaye de Saint-Denis de « tout le village de Clichy, avec ses terres, ses édifices, ses maisons, ses laboureurs, ses esclaves, ses vignes, ses près, ses cours d'eau, possédés par les personnes de l'un ou l'autre sexe ». En 885, les Normands détruisent le palais royal et les villages environnants.

    En 1193, Philippe-Auguste détache Clichy du domaine royal pour en faire une seigneurie féodale, en échange du château de Pierrefonds, au profit de Gaucher de Châtillon (il en sera le premier seigneur), allié de la famille royale (il était petit-fils de Robert de France). Par mariages successifs, la seigneurie passe, par les « dames de Clichy », de familles nobles en familles nobles.

    Philippe Auguste (vue d’artiste), dernier roi de France à s'être établi au palais royal de Clichy. Recueil des rois de France, vers 1550.

    Au XIIe siècle, la paroisse de Clichy englobe Monceau, Courcelles, les Ternes, Levallois, le Roule, Ville l'Évêque et s'étend jusqu'aux portes du Louvre (porte Saint-Honoré). La partie « levalloisienne » de la seigneurie de Clichy se spécialise dans la viticulture (1215). Elle doit approvisionner en vins de messe l'abbaye de Saint-Denis dont elle dépend. Levallois s'identifie alors au site de « la Vigne aux prêtres ».

    En 1334, le sire de Ferrières est seigneur de Clichy. Un conflit l'oppose à l'abbaye de Saint-Denis sur le « droit d'épave », droit lucratif puisque la Seine était une grande voie de communication de l'époque (cet épisode pourrait être la référence de l'île des Ravageurs dont Eugène Sue parle dans les Mystères de Paris). Vers 1400, un intendant chargé d'administrer le territoire au nom du seigneur. Puis apparait un nouveau seigneur ; Pierre II de Giac, seigneur de Soupy, de Josserand, de Saint-Germain-du-Bois-Remy, de Châteaugay, etc., premier grand chambellan de France, chancelier du duc de Berry, puis chancelier de France, il mourut en 1427.

    Durant la guerre de Cent Ans, Jeanne d'Arc, lors du siège de Paris en 1429, vint camper à Monceau avant d'attaquer la porte Saint-Honoré. Jeanne d'Arc rassemble son armée sur la plaine de Clichy pour la levée des armées au son de « Mont-Joye-Saint-Denis[49] » (cri de ralliement des armées féodales). Cet épisode précède la conquête infructueuse de Paris par Charles VII en 1429. Au Moyen Âge, la plaine de Clichy, lieu résidentiel recherché de par son état de remises de garenne pour les chasses royales, prend le nom de Clichy-la-Garenne.

    Les Templiers et les Hospitaliers

    En 1261, les chevaliers de l'ordre du Temple achètent à Eudes de Rosay et André de Clichy le fief du Rosay, qui portait le nom alors de Clichy en Launnois (apud Clichiacum in Alneto) et y fondent une commanderie sur le chemin descendant à l'abbaye de Livry. Puis en 1267, Henri de Grandpré, seigneur de Livry, cède à l'ordre 280 arpents de bois et de terres, ainsi que les droits afférents, incluant les droits de justice[50]. En 1284, Ils obtiennent de Jean, de son fils et de Pierre de Clacy, 62 arpents de bois entre Livry et Bondy[51].

    En 1277, Philippe III le Hardi accorde aux habitants de Clichy dans les bois de Livry le droit d'usage pour le pâturage et aussi le droit d'y prélever du bois de chauffage, il y entend ces droits aux Templiers[52],[51]. Mais en 1290, une contestation s'élève entre les Templiers et Pierre de Chambly, seigneur de Livry, qui prétendait que les garennes mais aussi la haute, moyenne et basse justice lui appartenait. Ils transigèrent et délimitèrent les seigneuries par des bornes, Pierre de Chambly obtient le droit exclusif de chasser la grosse bête dans toutes les terres de Clichy et dans les bois du Temple. Les Templiers, le droit de chasse au lièvre, au counin, au goupil et à toutes les autres bêtes dans les garennes, ils conservèrent la haute, la moyenne et la basse justice contre une indemnité de 800 livres tournois[53],[51].

    Les Templiers en sont dépossédés en 1312 par Philippe le Bel mais lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple le pape Clément V fulmina au profit des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[54].

    Les Templiers développèrent les pâturages et la vigne en défrichant la forêt. Les Hospitaliers possédaient 650 arpents de terre dont environ 550 de bois. Le revenu était en 1733 de 1 700 livres[51].

    La commanderie de Clichy relevait du temps des Templiers du la maison du Temple à Paris et du temps des Hospitaliers elle était membre de la maison du Temple.

    Le prieur de France en restera le seigneur jusqu'à la Révolution française où ils en sont dépossédée lors de la confiscation des biens de l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem.

    De la Renaissance à la Révolution

    Selon l’abbé Lecanu, historien de Clichy, il existerait une très grande proximité entre saint Vincent de Paul, curé de Clichy entre 1612 et 1625, sainte Louise de Marillac, Antoine Portail et la paroisse de Clichy.

    « La Providence ménagea à saint Vincent de Paul l'occasion de connaître à Clichy, Mademoiselle Le Gras. Elle avait des liens intimes avec le château de Clichy et y passait souvent. En 1595, son père Louis de Marillac était tuteur d’Alexandre Hennequin et du sieur de la Bazinière, co-seigneurs de Clichy. Il résida souvent au château de Clichy avec sa jeune fille »

     Abbé Lecanu, membre de la Société des Antiquaires de Normandie et plusieurs autres Sociétés Savantes, Histoire de Clichy-la-Garenne, Éditions Poussielgue[55]

    Âgé de 31 ans, il devient donc le curé de Saint-Sauveur-Saint-Médard à Clichy, ville appelée par la suite Clichy-La-Garenne où il fait ses débuts en pastorale paroissiale. Il reconstruit l'église qui tombait en ruine avec les deniers du culte, des paroissiens et des notables de 1622 à 1630. Cette église existe toujours au XXIe siècle. Le cardinal de Bérulle le fait nommer curé fin 1611. Il prend possession de la cure le  ; c'est une paroisse de six cents habitants, semi-rurale - elle est surtout habitée par des maraîchers - et Vincent y est à l'aise ; il fait le catéchisme, répare le mobilier de l'église. En 1613, saint Vincent de Paul entre comme précepteur, dans l'illustre famille des Gondi. Pendant son séjour dans la maison de Gondi ; ou il devait « faire sa résidence continuelle et actuelle ». Un historien du XIXe lui prête ses propos : « Je m'éloignais tristement de ma petite église de Clichy, mes yeux étaient baignés de larmes et je bénis ces hommes et ces femmes qui venaient vers moi et j'avais tant aimés ». Il pouvait aussi retourner aisément dans sa paroisse, surtout lorsque les Gondi séjournaient à Paris dans leur hôtel de la rue Pavée-Saint-Sauveur. En 1617, il fonde, avec les dames aisées de la ville, les « Dames de la Charité » pour venir en aide aux pauvres. En 1623, il créa la « Compagnie des Filles de la Charité ». Elles prirent ensuite le nom de « Compagnie des Filles de la Charité de Saint-Vincent de Paul ». Leur nombre se multiplia rapidement. Cet ordre eut à Clichy sa maison mère depuis le début du XVIIe siècle jusqu'aux années 1970. Il quitta la paroisse en 1627.

    Fresque de St Vincent de Paul à Clichy
    Place St Vincent de Paul à Clichy, Curé de Clichy

    C'est également à Clichy que « monsieur Vincent » fit la rencontre d’Antoine Portail, son plus cher et plus ancien compagnon à la Congrégation de la Mission[56]. Après avoir été son élève en cours de catéchisme, l'abbé Portail fut son premier assistant, le premier secrétaire de la Congrégation et le premier directeur des Filles de la Charité. Il mourut en 1660, la même année que deux autres Clichois : Louise de Marillac et Vincent de Paul.

    Saint Vincent de Paul devient le patron de Clichy.

    Début mai 2017, disparue depuis des décennies, la relique du saint, a été retrouvée à Clichy, en marge des travaux de rénovation par les ouvriers qui travaillaient au chantier de rénovation de l’église Saint-Médard. C’est un tout petit morceau d’os ; En l’occurrence, un os du bras. Précieusement conservé dans un tube de verre, avec dorures et scellés. L’objet était dissimulé sous une latte du plancher du clocher. cette relique a été offerte à Clichy en 1830 par l’archevêché de Paris. Un don en mémoire du passage de Saint Vincent de Paul dans la commune, au XVIIe siècle. Une plaque apposée au-dessus des fonts baptismaux évoque effectivement l’existence de la relique : « Dans cette église bâtie par Saint-Vincent de Paul, on vénère un ossement de son bras droit ». Elle aurait disparu entre 1934 et 1970. La rumeur rapporte qu’elle aurait été subtilisée par une religieuse ou quelqu’un qui craignait pour cet objet sacré[57].

    Le quartier du Roule est détaché de Clichy en 1690. Il est bientôt érigé en paroisse indépendante (1697) et, en 1722, il devient partie intégrante de Paris.

    La seigneurie d'Asnières échoit par mariage à Guillaume Bautru qui à sa mort laisse deux filles : l'une mariée au marquis de Vaubrun, l'autre au comte de Maulevrier, frère du célèbre Jean-Baptiste Colbert, ministre du roi Louis XIV. Ces deux personnalités gèrent en commun le patrimoine de leurs femmes, mais ils meurent prématurément au service du roi, car ils exercent tous les deux le métier militaire. Marguerite Bautru, marquise de Vaubrun devient l'unique propriétaire. Elle occupe réellement le château seigneurial et se livre à de multiples travaux d'agrandissement et d'embellissement portant notamment sur la réfection du parc du château. Elle fait planter des arbres tout le long des grands axes de sa propriété (la largeur de la rue de Clichy, près de la place de Clichy, souligne la fin de cette seigneurie).

    En 1784, Clichy perd un tiers de son territoire. Louis XVI accorde aux fermiers généraux la construction d'une enceinte absorbant les terrains clichois situés au-delà de l'actuelle place de Clichy. Le mur se construit à la limite des actuels boulevard de Clichy, des Batignolles, de Courcelles et de Monceau.

    Période contemporaine

    Le premier conseil municipal se réunit le et élit Georges Soret en qualité de premier de la commune. De 1790 à 1795, Clichy est un canton du district de Franciade (Saint-Denis). À la même époque, l'activité clichoise principale est la blanchisserie (elle principalement établie au bord de la Seine). En 1793, Bernardin, ancien religieux, demande et obtient le changement de nom de Clichy-la-Garenne en « Clichy-la-Patriote » avant de reprendre son nom en 1795.[réf. nécessaire]

    Au début du XIXe siècle, la construction de la ligne de chemin de fer Paris-Saint-Germain va isoler la moitié sud-ouest de Clichy, qui dès lors va se développer plus tardivement et très différemment du reste de la ville (à l’instar d’autres communes telles que Colombes et l’écart de Bois-de-Colombes, future Bois-Colombes). Durant la défense de Paris devant les Russes en 1814, le général Moncey établit son quartier général à la barrière de Clichy. En 1815, Clichy, évacuée, est livrée au pillage des Prussiens et des Anglais qui y campent et y saccagent les habitations. La reddition de Paris, et le refus de combattre des généraux qui l'accompagnent, décident Napoléon à abdiquer à Fontainebleau le 6 avril.

    Dès 1822, Jean-Jacques Perret lance sur ce territoire une opération d’envergure. Il lance la construction de lotissements, mais son opération échoue, ce qui a pour conséquence de l’entraîner dans une fulgurante faillite. À la suite de cela, Nicolas Eugène Levallois reprend les lotissements, cette fois-ci l’opération connaît un grand succès. Cela lance réellement le développement, sur une base nettement plus rectiligne, du futur « village Levallois », du nom de son constructeur, d'abord en tant que nouveau quartier de Clichy. En 1830, une partie au sud-est de la commune de Clichy est érigée en nouvelle commune éphémère : les Batignolles-Monceau, limitrophe de Paris (alors encore plus petite qu'aujourd'hui).

    Dans l’obligation de quitter Boulogne ou il avait acheté la verrerie de son beau-père, Louis-Joseph Maës, futur maire de la ville, installe, en 1842, sa nouvelle fabrique dans la commune. Sous l’impulsion de Louis Clémandot, directeur de la cristallerie, Louis-Joseph Maës cherche à développer de nouvelles techniques et à mettre au point des matières originales pour ses futures créations, tant au niveau des compositions qu’au niveau des colorations. Ces innovations vaudront à la Cristallerie de Clichy une renommée internationale. Elles seront récompensées aux Expositions universelles dès 1850. La Cristallerie de Clichy compte plus de 300 ouvriers dans les années 1860 et devient la troisième cristallerie française. La cristallerie cesse toute activité dès 1896.

    En 1846, Le conseil municipal de Clichy autorise l’appellation de « village Levallois » à ce nouveau quartier au sud-ouest de la ville séparé par la ligne de chemin de fer et en plein développement. La municipalité, représentée par Louis-Joseph Maës, fondateur de la cristallerie en 1842[58], qui sera maire de 1858 à 1870, contribue par son action à développer le « village Levallois » jusqu'à ce que ses résidents demandent leur indépendance.

    En 1860, Clichy reprend une partie de son territoire définitif lors de l'annexion par Paris des territoires des anciennes communes qui se trouvaient à l'intérieur des fortifications de Thiers. La partie nord-ouest de l'ancienne commune de Batignolles-Monceau située à l'extérieur de la ligne de défense fut alors réintégrée à Clichy.

    En 1866, Napoléon III promulgue une loi portant création de la commune de Levallois-Perret à partir de l'ancien « village Levallois », celle-ci prenant effet le , la ville de Clichy perdant près de la moitié de son territoire pour obtenir sa délimitation actuelle, le long de la ligne de chemin de fer qui constituera pourtant aussi un moyen de communication important avec Paris commun aux deux communes, qui se partagent alors l'actuelle gare de Clichy - Levallois.

    Carte du réseau de la STCRP de 1925, montrant les cinq anciennes lignes de tramway passant par Clichy.

    La cité Jouffroy-Renault, édifiée à la fin du Second Empire dans les années 1870-1880, est la première réalisation importante dans le domaine du logement social à Clichy. Cette cité, construite dans une impasse par l’architecte Léon Henri Picard dit Hervey Picard, est composée de 76 pavillons semblables, constitués d’un étage surmonté d’un comble, et d’un jardinet devant. Elle est fondée en 1865 par Mme Thénard, veuve du frère cadet de Louis Jacques Thénard (1777-1857), savant chimiste promu baron de l’Empire par Napoléon Ier. Les pavillons sont alors loués avec promesses de vente, payables en 15 ans par mensualités. Un système qui a beaucoup prospéré de nos jours, mais qui, financé par un simple particulier, représentait alors un moyen d’accession à la propriété très « social ». Cette cité est représentative de l’effort réalisé au XIXe siècle par des bourgeois et industriels « philanthropes ».

    En 1882, commémoration au cimetière de la rue Chance-Milly (cimetière sud de Clichy), de l'épisode de la prise de la redoute de Montretout lors la Bataille de Buzenval du pendant la guerre franco-prussienne. Six Clichois ont donné leur noms aux rue de Clichy cette année : le sous-lieutenant Castérès, le sergent-major Morice, le caporal Leroy, le clairon Huntziger, les gardes Poyer, Klock et Martissot. Tous font partie du 34e bataillon dit de Clichy. En 1889, une jeune employée en blanchisserie fera bien parler d’elle, il s’agit de Louise Joséphine Weber, plus connue sous le nom de la Goulue, « immortalisée » par Henri de Toulouse-Lautrec. En , l’affaire de Clichy.

    En 1910, c’est le début de l’industrialisation. Les architectes Paponot et Simoneta construisent les entrepôts du Printemps. Plus tard, ceux-ci seront classés monument historique. La ville fut desservie aussi par de nombreuses lignes de tramways, qui seront exploitées dans le réseau de l'ancienne STCRP, avant son absorption dans la RATP, qui les remplacera par un réseau de bus et le prolongement de la ligne 13 du métro parisien, et l'exploitation par la SNCF (via la gare de Clichy-Levallois) des lignes ferroviaires de la banlieue ouest de Paris depuis Saint-Lazare et de l'ancienne ligne de la petite ceinture de Paris (ligne aujourd'hui fermée depuis l'ouverture de la ligne B du Réseau express régional d'Île-de-France).

    Durant la crue de la Seine de 1910, Clichy est inondée comme les villes voisines situées le long du fleuve. Le 28 janvier, le quotidien Le Matin écrit : « Par la suite de la rupture du grand collecteur, tout le quartier de la mairie est inondé sous une hauteur de 1,50 mètre. On y accède que par des ponts volants jetés en hâte »[59].

    Après la guerre, Citroën bâtit une usine à Clichy, pour faire face à la forte demande d'automobiles, son usine du quai de Javel à Paris ne suffisant pas à y répondre.

    En 1935, à la demande de la commune, Jean Prouvé dessine la future « Maison du Peuple de Clichy » qui sera construite entre 1935 et 1940. La Maison du Peuple de Clichy est à la fois « un joyau architecturale de la première couronne »[60] et « un bijou mécanique »[61] classé aux monuments historiques en 1983[62]. En 1937, survient la fusillade de Clichy. En 1940, Maurice Thorez revient sur ces évènements et écrit un texte virulent, dans lequel il s'en prend à Léon Blum et ses ministres pour cette fusillade.

    En 1948, s’installe dans la commune le siège social de la société BiC, qui produit notamment des stylos et accessoires jetables. Elle fêtera ses 60 ans de présence sur le territoire de la commune, en 2008. À ce jour, elle emploie 8 500 salariés dans le monde dont 500 au siège social de Clichy. Clichy est aussi le siège du groupe L'Oréal. Dans les années 2000, plusieurs affaires judiciaires ont concerné la ville de Clichy : l’affaire Didier Schuller, l’affaire du Clichois et l’affaire des HLM des Hauts-de-Seine.

    Politique et administration

    L'Hôtel-de-Ville pavoisé pour le 14 juillet 2019
    L'escalier d'honneur de l'Hôtel-de-Ville.

    Rattachements administratifs et électoraux

    Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[63], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine et à son arrondissement de Nanterre après un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie de 1801 à 1893 du canton de Neuilly-sur-Seine, année où elle devient le chef-lieu du canton de Clichy du département de la Seine[64]. Lors de la mise en place des Hauts-de-Seine, la ville est divisée en 1967 entre le canton de Clichy dont elle demeure le chef-lieu, le surplus étant intégré au canton de Levallois-Perret-Nord[65]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la ville est désormais le bureau centralisateur d'un nouveau canton de Clichy, qu'elle constitue en totalité.

    Intercommunalité

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[66].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015 prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT). La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Boucle Nord de Seine[67].

    Tendances politiques et résultats

    François Mitterrand en 1981 et François Hollande en 2012 ont lancé le début de leur campagne présidentielle victorieuse à Clichy[68]. François Hollande a ainsi déclaré « C'est à Clichy que tout a commencé ».

    Gilles Catoire est réélu lors des élections municipales de mars 2014. Toutefois, le Conseil d’État annule le 11 mai 2015 ces élections ainsi que pour les villes d'Asnières-sur-Seine et de Puteaux, deux autres communes du département des Hauts-de-Seine. Celles de Clichy sont annulées au motif que la liste de Didier Schuller s'est indûment appropriée les étiquettes de l'UMP et du MoDem au détriment de la liste officielle de Rémi Muzeau[69]. Dans l'attente de la tenue de nouvelles élections, la ville est gérée par une délégation spéciale nommée par le Préfet des Hauts-de-Seine[70]. Les élections municipales partielles sont organisées les 15 et 21 juin 2015, où l'ancien maire Gilles Catoire et son opposant Didier Schuller ne se représentent pas[71]. Le candidat Rémi Muzeau (Les Républicains) obtient 48,83 % des suffrages exprimés à l'issue du premier tour, le 14 juin 2015[72]. À l'issue du second tour, le candidat Rémi Muzeau l'emporte avec 57,82 % des suffrages exprimés[73]. Il annonce en janvier 2020 sa candidature à un second mandat aux Élections municipales de 2020 dans les Hauts-de-Seine[74], face à six listes menées par Oussama Adref (UDMF) ; Mireille Lambert (LO) ; Liliane Pradier (RN) ; Daniel Dutheil (POID) ; Alain Fournier (EELV) ; Paul Rieusset (PS)[75]

    Liste des maires

    Liste des maires de Clichy depuis la Libération de la France[76]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1944 Marcel Bacquet    
    1944 1945 Georges Levillain[77] SFIO Président du comité de Libération (1944-1945)
    1945 1947 Jean Mercier[78] PCF Conseiller général de la Seine (1945 → 1953)
    1947 1977 Georges Levillain[77] SFIO puis PS Médaille de la Résistance française
    Conseiller général de la Seine (1959 → 1967)
    Vice-président du conseil général de la Seine
    Conseiller général de Clichy (1967 → 1976),
    1977 1983 Gaston Roche PS  
    1983 1984 Jacques Delors[79] PS Ministre de l'Économie, des Finances et du Budget (1981 → 1984)
    Président de la Commission européenne (1984 → 1994)
    Démissionnaire à la suite de sa nomination à la Commission européenne
    1985[80] mai 2015[69] Gilles Catoire[81] PS Professeur agrégé
    Conseiller général de Clichy (1988 → 1994 et 1996 → 2015)
    Élection de mars 2014 annulée par le Conseil d’État le 11 mai 2015[82]
    juin 2015[83] En cours
    (au 25 mai 2020)
    Rémi Muzeau LR
    puis DVD[84]
    Ancien chef d'entreprise
    Conseiller départemental de Clichy (2015 →)
    Suppléant du député Patrick Balkany[85] (5e circ. des Hauts-de-Seine) (2012 → 2017)
    Président de l'EPT Boucle Nord de Seine (2020 → 2021)
    Vice-président du conseil départemental des Hauts-de-Seine (2020 →)
    Réélu pour le mandat 2020-2026[86]

    Politique de développement durable

    • La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2007[87].
    • Le 23 septembre 2017, la ville a lancé la 1re journée citoyenne de la propreté, au cours de laquelle les habitants ont pu participer à un nettoyage grandeur nature de la ville[88],[89].

    Distinctions et labels

    En 2000, Clichy a reçu le label « Ville Internet @@ »[90] puis "Ville Internet @@@" à partir de 2006[90].

    Depuis 2007, la commune est récompensée par trois fleurs au concours des villes et villages fleuris[91].

    En 2017, Clichy obtient le deuxième niveau (sur quatre) du label "Ville Active et Sportive", label créé la même année par le ministère des sports. Ce label récompense, pour le premier niveau et le deuxième niveau, les villes qui proposent une politique sportive innovante et une offre d’activités physiques et sportives diversifiée et qui gèrent et utilisent un parc d’équipements sportifs, sites et espaces de nature, en adéquation avec l’offre de pratique sportive proposée. Ainsi Clichy compte plus de 40 clubs dont quelques centenaires. Ce label a été reconduit, avec le deuxième niveau[92].

    Jumelages

    Jumelages et partenariats de Clichy.
    VillePaysPériode
    borough londonien de Southwark[93]Royaume-Unidepuis
    Heidenheim an der Brenz[93]Allemagnedepuis le
    Rubí[93]Espagnedepuis le
    Sankt Pölten[93]Autrichedepuis
    Santo Tirso[93]Portugaldepuis

    Par ailleurs, la commune de Clichy a signé des contrats de partenariat en 2000 avec la commune de Ouakam au Sénégal[94] et en 2008 avec les communes de Sidi Rahhal au Maroc, Antsirabé à Madagascar, Saint-Louis au Sénégal, Kaboul en Afghanistan, Sofia en Bulgarie, Brasov en Roumanie et en 2010 avec Ivano-Frankovsk en Ukraine[94],[95].

    Population et société

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[96],[Note 3]

    En 2018, la commune comptait 62 485 habitants[Note 4], en augmentation de 5,45 % par rapport à 2013 (Hauts-de-Seine : +1,74 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3601 6061 2793 0183 0973 6054 1575 9116 433
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    12 27017 47313 66614 59917 35424 32026 74130 69833 895
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    39 52141 78746 67650 16550 42755 69256 47553 02955 591
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    56 31652 47747 76446 89548 03050 17957 16259 45860 387
    2018 - - - - - - - -
    62 485--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[65] puis Insee à partir de 2006[97].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Pyramide des âges (2007)
    Pyramide des âges à Clichy en 2007 en pourcentage[98]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    0,9 
    3,1 
    75 à 89 ans
    5,6 
    9,3 
    60 à 74 ans
    9,2 
    17,6 
    45 à 59 ans
    17,0 
    27,0 
    30 à 44 ans
    24,5 
    23,6 
    15 à 29 ans
    24,4 
    19,2 
    0 à 14 ans
    18,3 
    Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2007 en pourcentage[99]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    1,0 
    4,8 
    75 à 89 ans
    7,8 
    10,2 
    60 à 74 ans
    11,0 
    18,5 
    45 à 59 ans
    18,9 
    24,7 
    30 à 44 ans
    23,3 
    21,0 
    15 à 29 ans
    19,9 
    20,6 
    0 à 14 ans
    18,1 

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (14,2 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,7 %).

    À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,4 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 48,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 19,2 %, 15 à 29 ans = 23,6 %, 30 à 44 ans = 27 %, 45 à 59 ans = 17,6 %, plus de 60 ans = 12,7 %) ;
    • 51,4 % de femmes (0 à 14 ans = 18,3 %, 15 à 29 ans = 24,4 %, 30 à 44 ans = 24,5 %, 45 à 59 ans = 17 %, plus de 60 ans = 15,7 %).

    Enseignement

    Clichy est située dans l'académie de Versailles.

    Établissements scolaires

    En 2016, la ville administre 22 écoles primaires communales dont 12 écoles maternelles et 10 écoles élémentaires[100]. Trois collèges (collèges Jean-Jaurès, Jean-Macé et Vincent-Van-Gogh) sont également présents, ainsi que deux lycées (lycées Newton et René-Aufray).

    Enseignement supérieur
    Enseignement professionnel
    • École supérieure d’hôtellerie Luxury Hotelschool Paris[103].
    • École de programmation White Rabbit, créée en 2019 et destinée notamment aux jeunes sans diplôme ou issus des quartiers prioritaires, labellisée « Grande école du numérique » par le groupement d'intérêt public (GIP) mis en place par le gouvernement en 2015[104]

    Manifestations culturelles et festivités

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    Le Rutebeuf est le théâtre et cinéma municipal de la ville de Clichy. Le Pavillon Vendôme accueille l'office de tourisme ainsi que le centre d'art contemporain, qui accueille plusieurs expositions dans l'année.

    Au mois de janvier, la galette citoyenne rassemble près de 2 000 personnes au pavillon Vendôme.

    Au mois de mars, ont lieu les Foulées de Clichy, grande course rassemblant près de 2 000 coureurs, et la Semaine des droits des femmes.

    En mai, la Chasse aux Œufs a lieu au parc Salengro.

    En juin, la Fête de la Ville rassemble plus de 10 000 personnes autour du thème du Moyen Âge au parc des Impressionnistes, ainsi que le carnaval des centres loisirs.

    En juillet et août, Clichy Plage a lieu au terrain Pasteur et accueille plus de 12 000 personnes.

    En octobre, Octobre Rose et la Clichoise s'inscrivent dans la lutte contre le cancer du sein.

    Sports

    En 2018, la commune dispose de plusieurs installations sportives, notamment la piscine municipale Gérard-Durant, le Stade Georges-Racine, six gymnases et un stand de tir[105].

    Une course annuelle est organisée, intitulée « Les Foulées de Clichy » avec deux parcours, de km et de 10 km.

    La ville possède un club d'échecs, nommée Clichy Échecs 92, qui fait partie du top 12 français[réf. nécessaire].

    Cultes

    Les Clichois disposent de lieux de cultes catholique, israélite, musulman et protestant.

    Culte catholique

    Depuis janvier 2010, la commune de Clichy fait partie du doyenné de la Boucle-Nord, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[106].

    Au sein de ce doyenné, les trois lieux de culte catholique relèvent de la paroisse Saint-Vincent-de-Paul : l'église Saint-Vincent-de-Paul, l'église Saint-Médard et l'église Notre-Dame-Auxiliatrice[107].

    Culte israélite

    La synagogue Beth el Chelanou, dotée d'une architecture moderne a été inaugurée en 1993[108].

    Culte musulman

    La communauté musulmane dispose du Centre cultuel et culturel, situé au 19, rue des 3 Pavillons »[109].

    Culte protestant

    La communauté protestante de Clichy partage avec celle de Levallois-Perret, le temple de « la Petite étoile » administré par l'association cultuelle de l’Église protestante unie de Levallois-Clichy[110].

    Lieux de sépulture

    La ville dispose de deux lieux de sépulture: Le cimetière nord de Clichy, situé rue du Général-Roguet, et le cimetière sud de Clichy, rue Chance-Milly[111].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 26 591 , ce qui plaçait Clichy au 20 247e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[112].

    Entreprises et commerces

    Après 20 ans de reconversion économique, Clichy est devenue un pôle économique puissant : 375 000 m2 de bureaux, 1 100 commerces et 35 000 emplois[réf. nécessaire]. Plusieurs grandes entreprises y ont leur siège social : L’Oréal, BiC, Monoprix, Trace Partners, Société parisienne de canalisations, Etam, G7, Amazon France…

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Statue de saint Vincent de Paul offerte en 1876 par Nicolas Levallois à la paroisse de Clichy-la-Garenne - derrière l'église.
    • L'église Saint-Médard, agrandie en 1900 par l'adjonction d'une église contiguë dédiée à saint Vincent de Paul, se trouve place Saint-Vincent-de-Paul à Clichy-La-Garenne au niveau du 96 boulevard Jean-Jaurès (anciennement boulevard Saint-Vincent-de-Paul).
      La paroisse de Clichy est l'une des plus anciennes de la région parisienne[réf. nécessaire]. Au temps du roi Dagobert Ier (VIIe siècle), elle accueillit un concile régional. Bien des saints de cette époque y ont passé comme le rappellent les vitraux supérieurs de l'église.
      Une église Saint-Médard est mentionnée à la fin du XIIIe siècle à Clichy. Reconstruite en 1525, elle est restaurée à partir de 1623 par saint Vincent de Paul, alors curé de la paroisse. Elle est achevée le jeudi saint de l'année 1630. C'est une église à plan en croix latine, avec une nef unique et une fausse voûte. En 1944, on démolit l'hôtel restaurant Au rendez-vous des chauffeurs accolé au portail de la cure pour créer la place Saint-Vincent-de-Paul. En 1998, la place est réaménagée pour les piétons. Des éclairages illuminent l'église Saint-Médard et la fresque représentant en trompe-l’œil M. Vincent. Une plaque gravée accrochée au-dessus des fonts baptismaux mentionne : Dans cette église bâtie par Saint Vincent de Paul, on vénère un ossement de son bras doit, son crucifix, la chaire où il a baptisé. Dans le jardin du presbytère on voit un arbre qu'il a planté.
    En 1966, le père Roger Chabrel lance une transformation complète du sanctuaire et du mobilier liturgique. La réalisation fut confiée à deux artistes, Pierre et Vera Székely.
    Pour animer le mur de chevet qui manquait de chaleur, Vera Székely imagina un grand bas-relief tissé et plissé de couleur ocre. Au-dessus de l’autel fut installé un lustre en métal découpé dont les éléments symbolisent la couronne d’épines du Christ. Pierre Székely réalisa en granit gris de Bretagne (hommage discret à la nombreuse population de Clichy), l’autel, l’ambon, le tabernacle et le siège de l’officiant[113].

    La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[114].

    • Pavillon Vendôme, classé monument historique le 27 juin 1983[115].
      Construit à la fin du XVIIe siècle comme pavillon de chasse, le pavillon est rénové pour l'actrice Françoise Moreau, maîtresse de Philippe de Vendôme.
      Le bâtiment est acquis en 1989 par la municipalité. En 2016, la municipalité y a installé un centre d'art contemporain et l'office de tourisme de la ville. Son jardin est ouvert aux Clichois[116].
    • Hôpital Beaujon.
      Conçu par l’architecte Jean Walter et mis en service en mars 1935, on dit de lui : « Il constitue alors une véritable innovation architecturale : c’est le premier hôpital non pavillonnaire monobloc, les 13 étages étant censés conjuguer les avantages économiques d’une structure verticale et les vertus hygiéniques de l’altitude. Il faisait référence aux hôpitaux d’outre-Atlantique et lui a valu en France le surnom d’« hôpital gratte-ciel ». Pendant la dernière guerre et sous l'occupation nazie, il est devenu lazaret pour l'armée allemande[117].
    Le coût élevé de sa rénovation et la volonté de l'État ainsi que de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris de restructurer l'offre hospitalière du Nord parisien tout en faisant des économies amène à prévoir son regroupement avec l'Hôpital Bichat-Claude-Bernard au sein du campus Hospital-Universitaire Grand Paris-Nord (ou CHU GPN) prévu à Saint-Ouen-sur-Seine vers 2027[118],[119],[120],[121].
    • La Maison du peuple a été construite, pendant le Front Populaire (1935-1939) par les architectes Eugène Beaudouin, Marcel Lods, Jean Prouvé et l'ingénieur Vladimir Bodiansky. Le bâtiment est construit à la place d'un ancien marché ouvert et est reconnu pour les solutions techniques innovantes de l'époque dont la plus exemplaire reste le mur-rideau. Les murs construits en métal ne sont pas porteurs et sont simplement suspendus à la structure. La bâtiment est également doté d'un toit en verrière mobile, distribuant un maximum de lumière.
      Le rez-de-chaussée sert toujours de marché couvert, (marché de Lorraine) mais la transformation de l'édifice en salle des fêtes, initialement réalisable en trois quarts d'heure, n'est actuellement plus possible (plancher amovible condamné). La Maison du Peuple est considérée comme une œuvre précurseur de l'architecture moderne en France. La qualité de la réalisation et son caractère novateur exceptionnel sont à l’origine du classement de la Maison du Peuple comme monument historique, en 1983.
    La Maison du Peuple de Clichy était à la fois « un joyau architectural de la première couronne »[122], « un bijou mécanique »[123] et pouvait être « considérée comme un chef-d'œuvre ».[124]
    Façade Entrepôt des Grands Magasins du Printemps - Clichy.
    • Entrepôts du Printemps.
      Née en 1905, la société des magasins du Printemps se développe rapidement ; en 1910 est achevé, boulevard Haussmann, le nouveau magasin du Printemps. En 1908, une annexe est construite à Clichy. Bâtiment modifiable, il a successivement servi d'entrepôt, d'atelier de confection puis de bureaux. Il est limité à gauche par l'entrée monumentale et, à droite, par le passage menant à la rue d'Alsace. Le bâtiment central a été conçu par les architectes Popinot et René-Auguste Simonet selon les techniques nouvelles de l'ingénieur François Hennebique, inventeur du ciment armé et du décorateur Alexandre Bigot, céramiste très en vogue à l'époque Art Nouveau. Le bâtiment donne, à l'arrière, sur une cour vitrée. La travée de gauche est constituée d'une arche d'une seule volée, abritant un hall, et trois étages entièrement métalliques.Le décor de la façade joue sur les structures métalliques et la brique. Cette brique est agrémentée de céramique dessinant le nom de l'établissement, et de carreaux de grès flammé jaune et bleu. Pour le tiers gauche de l'édifice construit en 1923 par les architectes Demoisson et Wybo, l'angle droit et le béton ont remplacé l'arc de cercle le métal. Une terrasse surmontée de sheds s'est substituée aux combles.
      La coupole du " Printemps Haussmann ", réalisée en 1923 par le grand maître verrier Brière, a été déposée de ses 3185 panneaux de verre en 1939 et mise à l'abri dans les entrepôts de Clichy. Après les risques de bombardements, les pièces ont été oubliées. Ce n'est qu'en 1973 que les vitraux sortent de l'oubli et sont remis en place.
    Plaque en mémoire du Compositeur Léo Delibes - Face parc Roger Salengro.
    • Le parc Roger-Salengro qui s’est appelé parc Denain pendant plus de 40 ans, provient du morcellement de la propriété de madame Léo Delibes, fille d’Elisabeth Désirée Mesnage-Denain, dont le nom d’artiste était Mademoiselle Denain, sociétaire de la Comédie Française. Le , Paul Louis Hellet, alors maire de Clichy et Mme. Léo Delibes, signent une convention par laquelle elle donne bail à la ville, avec promesse de vente de plusieurs parcelles. Les travaux d’aménagement s’inspirent du style romantique. Les allées sont tracées, la pièce d’eau est redessinée et est agrémentée de rochers artificiels et peuplée de poissons rouges. Un terrain est réservé pour les jeux des enfants. Un pavillon d’habitation est édifié par Bertrand Sincholles pour le garde républicain. En 1897, le parc Denain est ouvert au public. La propriété de M. Saule et les terrains de MM. Dumur et Grousseaud, ainsi que de Mme veuve Eugène Shoell sont ensuite annexés pour étendre le parc.

    Il forme un vaste triangle de 2 400 m2 entre le boulevard de Lorraine (boulevard du Général-Leclerc) et la rue du Général-Roguet et la rue de Villeneuve. Le 10 juillet 1910 Ernest-Louis Gaudier, maire de Clichy, inaugure officiellement le parc dans sa dernière version. Le parc se dote d’œuvres d’art offertes par le conseil général à la commune de Clichy.

    Ces sculptures que nous pouvons encore admirer aujourd’hui ont pour noms Terre endormie de Noémie Debienne, Nymphéa de Julien Caussé, La leçon de Frédéric Tourte.
    En 1937, le parc est renommé Roger Salengro, en hommage à l’homme politique français, maire de Lille, ministre de l’intérieur du Front populaire, qui se donna la mort le , victime de violentes calomnies de l’extrême droite.

    Clichy au cinéma et à la télévision

    Clichy dans la littérature

    Héraldique, logotype et devise

    Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :

    De gueules aux trois pals de vair, au chef d'or chargé d'une couronne antique aussi de gueules accostée de deux huchets contournés du même.

    Ce sont les armes de Gaucher III de Châtillon, premier seigneur de Clichy, en 1193, date de sa prise en charge. Auparavant le dernier seigneur royal était le roi Philippe Auguste. Entre Gaucher et lui, un échange fut réalisé avec les terres de Clichy et celui du château de Pierrefond.

    La couronne est le souvenir du séjour des rois francs sur le territoire. Principalement Dagobert Ier et sa famille marquèrent leurs liens profonds entre eux et le palais de Clichy. (Manuscrits et édits de France).

    Les huchets (cors de chasse), rappellent les anciennes remises de chasse royale, d'où vient l'appellation de Clichy-la-Garenne. En 1788, on dénombre quinze réserves de chasse sur le territoire de Clichy, où cerfs, chevreuils, lièvres et lapins de garenne sont entretenus pour les chasses du roi et des seigneurs de la région.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Histoire de Clichy-La-Garenne, par l'abbé Lecanu, membre de la Société des Antiquaires de Normandie et plusieurs autres Sociétés Savantes, Éditions Poussielgue 12 rue du croissant, Paris 1848
    • Le Patrimoine des communes des Hauts-de-Seine - Flohic Éditions - 1994
    • Clichy-la-Garenne vingt siècles d'histoire - Collection Prestige de la Ville/Édition Actica - 1974
    • Maire Clichy-la-Garenne, Anatole Laruelle, 1900-1908, source : La Gazette de Clichy et de Levallois, 30 mai 1912, Lien vers la gazette
    • Collectif, direction de l’éducation de Clichy, Clichy-la-Garenne, coll. Citoyens de demain, 1989.
    • Collectif, La maison du peuple de Clichy-la-Garenne, 1992.
    • Marc Gaillard, Les Belles heures de Clichy, éd. Martelle, 1992.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    Nota : les références des Archives nationales ont été reclassées et les références actuelles sont changées[128].

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    74. Anne-Sophie Damecour, « Municipales à Clichy : le maire sortant Rémi Muzeau (DVD) veut confirmer face à une gauche divisée : Élu pour la première fois en 2015 après l’annulation du scrutin de 2014, le maire sortant espère un véritable vote d’adhésion. Ses principaux adversaires de gauche lui reprochent sa politique en matière d’urbanisme. », Le Parisien, édition des Hauts de Seine, (lire en ligne, consulté le ).
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    117. Gwenael Bourdon, « A Saint-Ouen, l’hôpital du futur doit pousser en pleine ville : D’ici 2027, un campus rassemblera les activités des hôpitaux Bichat (Paris) et Beaujon (Hauts-de-Seine), ainsi qu’une université. A l’image d’autres regroupements annoncés en Ile-de-France, ce projet à 1 Md€ inquiète le personnel et des élus », Le Parisien, édition de Seine-Saint-Denis, (lire en ligne, consulté le ) « L'hôpital abritera 816 lits d'hospitalisation, soit 26 % de moins que Beaujon et Bichat. Et 635 équivalents temps plein de moins que les deux sites en 2016 (-11 %), selon l'AP-HP. En 2018, ils totalisaient 61 500 séjours en hospitalisation complète, 47 500 en ambulatoire, et plus de 100 000 passages aux urgences ».
    118. « Campus hospitalo-universitaire Grand Paris Nord – Projet d’Intérêt Général : Le comité de pilotage du Campus hospitalo-universitaire du Grand Paris Nord (CHU GPN), réuni sous la présidence de Michel Cadot, préfet de la région d’Île-de-France, préfet de Paris, le 29 mai 2019, a donné un avis favorable quant à la qualification en Projet d’Intérêt Général (PIG) de l’opération, sur le fondement du bilan de la mise à disposition du public du dossier. La concertation autour de ce projet se poursuit, avec l’objectif d’une déclaration d’utilité publique (DUP) en 2020. », Actualités, Préfecture de la région Île-de-France, (consulté le ).
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