Saint-Cloud

Saint-Cloud (/sɛ̃.klu/ ) est une commune française située dans le département des Hauts-de-Seine, en région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Cloud (homonymie).

Saint-Cloud

Saint-Cloud vu du pont de Saint-Cloud, avec l'église Saint-Clodoald.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Nanterre[1]
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Paris Ouest La Défense
Maire
Mandat
Éric Berdoati
2020-2026
Code postal 92210
Code commune 92064
Démographie
Gentilé Clodoaldiens
Population
municipale
30 038 hab. (2018 )
Densité 3 973 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 50′ 38″ nord, 2° 13′ 09″ est
Altitude Min. 28 m
Max. 164 m
Superficie 7,56 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Saint-Cloud
(bureau centralisateur)
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
Saint-Cloud
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
Saint-Cloud
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Cloud
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Cloud
Liens
Site web www.saintcloud.fr

    Elle est principalement connue pour le parc de Saint-Cloud qu'elle abrite.

    Géographie

    Localisation

    Au début du XXe siècle, vue depuis Bellevue vers la boucle de la Seine.

    Saint-Cloud est une commune située à vol d'oiseau à 9,9 kilomètres à l'ouest de la cathédrale Notre-Dame de Paris[2]. Elle s'étend sur les pentes qui dominent la rive gauche de la Seine en face du bois de Boulogne. La ville est située à trois kilomètres de la porte de Saint-Cloud et de la porte d'Auteuil (16e arrondissement de Paris). La commune est bordée au nord par Suresnes, à l'ouest par Rueil-Malmaison, Garches et Marnes-la-Coquette et au sud par Sèvres et Ville-d'Avray. Sa limite orientale est matérialisée par la Seine qui la sépare des communes de Boulogne-Billancourt et de Paris (bois de Boulogne) via la passerelle de l'Avre.

    Géologie et relief

    Escalier en centre-ville.

    La superficie de la commune est de 756 hectares ; l'altitude varie de 28 à 164 mètres[3].

    Saint-Cloud est construite sur une colline. De nombreux escaliers, et même des escalators, parcourent la ville.

    Escalier et escalator se rencontrent souvent en ville.

    Climat

    Le climat de l'Île-de-France est de type océanique dégradé. Les stations d'observation les plus utilisées pour la météorologie à Saint-Cloud sont les stations franciliennes de Météo-France : Orly et aéroport de Vélizy-Villacoublay[4]. Le climat dans les départements de la petite couronne parisienne est caractérisé par un ensoleillement et des précipitations assez faibles. Le tableau suivant permet de comparer le climat francilien avec celui de quelques grandes villes françaises :

    Ville Ensoleillement
    (h/an)
    Pluie
    (mm/an)
    Neige
    (j/an)
    Orage
    (j/an)
    Brouillard
    (j/an)
    Médiane nationale 1 852835162550
    Orly[5] (Saint-Cloud) 1 797615162031
    Paris 1 66263712178
    Nice 2 7247331271
    Strasbourg 1 693665262851
    Brest 1 5301 21071276
    Bordeaux 2 03594433169

    Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station d'Orly recueillies sur la période 1961 - 1990 :

    Relevés météorologiques en Île-de-France (station d'Orly 1961-1990)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,7 1,3 3 5,3 8,8 11,9 13,8 13,4 11,2 7,9 3,8 1,6 6,9
    Température moyenne (°C) 3,3 4,4 6,8 9,8 13,5 16,7 18,9 18,6 16 11,9 6,8 4,1 10,9
    Température maximale moyenne (°C) 5,8 7,5 10,7 14,2 18,1 21,5 24 23,8 20,9 15,9 9,8 6,6 14,9
    Humidité relative (%) 86 80 76 72 72 71 70 71 77 83 86 86 78
    Source : Infoclimat[6]
    Relevés météorologiques en Île-de-France (station d'Orly 1961-1990)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Nombre de jours avec gel 12,4 10,3 7 1,6 0 0 0 0 0 0,2 5,4 11,6 48,6
    Source : Infoclimat[6]
    Relevés météorologiques en Île-de-France (station d'Orly 1961-1990)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
    Record de froid (°C)
    date du record
    −16,8
    1985
    −15
    1956
    −9,4
    2005
    −4,3
    1921
    −1,3
    1957
    3,2
    1975
    6,7
    1922
    5,6
    1923
    1,7
    1952
    −3,9
    1955
    −9,6
    1921
    −13,3
    1964
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16,5
    2003
    20
    1990
    24,5
    1955
    29,4
    1949
    35
    1922
    37
    1947
    39,2
    1947
    40
    2003
    33
    1949
    31,3
    1921
    20,1
    1993
    17,3
    1989
    Source : JournalduNet[5]

    Voies routières

    La commune de Saint-Cloud est connue de bon nombre d'automobilistes pour être le point de départ de la première autoroute française : l'A13.

    La France réalisa ses premières études en 1927 pour créer l'autoroute de l'Ouest qui devait relier la capitale à la Normandie. Retardé par le caractère historique du parc de Saint-Cloud, le projet fut déclaré d'utilité publique le et s'accompagna de la reconstruction du pont de Saint-Cloud. Le tunnel de Saint-Cloud fut utilisé par les Allemands comme dépôt d'explosifs de presque 10 tonnes de munitions, en particulier de torpilles de la Kriegsmarine[7]. La façade du tunnel d'origine (actuel sens Paris → province) a été entièrement refaite lors du percement du deuxième tube (actuellement province → Paris). Ce tunnel d'origine, à double sens, était équipé d'un système de feux rouges horizontaux pour les sens de circulation. Ces deux tubes ont des longueurs de 832 et 900 mètres. Jusqu'en 1974, l'A13 s'arrêtait au niveau du pont de Saint-Cloud. Depuis, elle est reliée au périphérique parisien par le viaduc de Saint-Cloud qui surplombe la Seine et par un tunnel sous le nord de Boulogne-Billancourt.

    À la suite de la catastrophe du tunnel du Mont-Blanc, des exercices sont réalisés dans les tunnels français afin de valider les procédures de secours, ce fut le cas le dans le tunnel de Saint-Cloud[8].

    Pistes cyclables

    En 2013, Saint-Cloud est doté de quelques pistes cyclables[9]:

    L'une se situe tout le long de la rue Pasteur, sur une longueur d'un peu plus d'km, dans les deux sens, en partie droite de la chaussée. Elle prolonge ainsi la piste cyclable du boulevard du Général-de-Gaulle à Garches. Une extension sur le trottoir de l'avenue du Général-Leclerc[10] permet de rejoindre l'entrée « Grille d'Orléans » du parc de Saint-Cloud, située rue du Commandant-Lareinty. Le projet du prolongement de cette dernière piste à destination de ville-d'Avray, sur le trajet de la D985, n'a toutefois pas été retenu dans le schéma d'aménagement communal. De la vigilance s'impose sur le tronçon de la rue Pasteur, des voitures stationnant à droite de la piste et les ouvertures de portière sont parfois intempestives.

    Une autre est constituée d'une emprise sur le trottoir de la rue de Suresnes et de la rue de la Porte-Jaune, approximativement entre la rue de Verdun et l'avenue du Maréchal-Foch. Bien que séparées de la chaussée, ces voies sont également à emprunter avec prudence : elles sont en principe à sens unique et des piétons s'y trouvent fréquemment, notamment avec des poussettes d'enfant.

    Enfin, un tronçon situé sur le trottoir sud du pont de Saint-Cloud permet de relier, dans les deux sens, Boulogne à l'entrée du parc de Saint-Cloud et à la rue Dailly. Ces voies permettent aux vélos un passage nettement plus aisé depuis qu'elles ont été construites. Leur tracé est toutefois complexe côté Saint-Cloud et coupe des voies de circulation importantes, en principe protégé par des feux de circulation. Attention, ceux-ci ne fonctionnent pas toujours bien et les voitures peuvent arriver assez vite à ces endroits.

    Transports en commun

    Une rame Citadis est à quai à la station Parc de Saint-Cloud sur la ligne 2 du tramway d'Île-de-France.
    Une rame Z 6400 est à quai à la gare de Saint-Cloud sur la ligne L du Transilien.

    Saint-Cloud est reliée de plusieurs façons au réseau de transport de l'Île-de-France :

    De nombreuses lignes de bus relient Saint-Cloud à Paris et aux communes limitrophes, via les réseaux de bus de l'Île-de-France :

    La ville met à disposition gratuitement un minibus, le « Clodoald » qui effectue, au départ de la mairie, deux circuits à travers la ville[11].

    La gare de Saint-Cloud s'est rendue célèbre le lors d'un des accidents ferroviaires les plus graves en France : 135 blessés dans la collision de deux trains de banlieue[12].

    Saint-Cloud sera situé sur la ligne 15 du métro automatique Grand Paris Express, dont la mise en service est prévue à l'horizon 2030.

    À pied

    Le territoire de Saint-Cloud est traversé par le GR1 (chemin de grande randonnée), entre Paris à l'est et Marnes-la-Coquette à l'ouest.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Cloud est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[16] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[19],[20].

    Occupation des sols

    Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

    Occupation des sols en 2018
    Type d’occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Tissu urbain discontinu 47,8 % 359
    Espaces verts urbains 43,8 % 329
    Équipements sportifs et de loisirs 5,1 % 38
    Cours et voies d'eau 3,3 % 25
    Source : Corine Land Cover[21]

    Morphologie urbaine

    L’Insee découpe la commune en douze îlots regroupés pour l'information statistique[22].

    Saint-Cloud, la nuit, depuis le pont de Saint-Cloud.

    La commune est divisée en cinq quartiers : Coteaux/Bords-de-Seine, Fouilleuse/Val d’Or, Montretout/Coutureau, Pasteur/Magenta, Centre[23].

    Le , deux jours après la signature de la convention d’armistice du Siège de Paris, un incendie dévaste la ville[24]. La ville est alors rebâtie à la fin du XIXe siècle et prend un caractère de plus en plus résidentiel. Elle forme une agglomération serrée, dominée à mi-côte par la flèche de pierre de son église, et sillonnée par de petites rues si escarpées qu'il a fallu sur plusieurs points établir des escaliers. La municipalité développe peu à peu une culture tournée vers le tourisme et la fête. De nombreux artistes et écrivains choisissent de s’installer à Saint-Cloud. À la sortie de la Seconde Guerre mondiale, l’urbanisation de la ville s’accélère. Mais rapidement, naît la volonté de stabiliser la population, notamment par une réglementation plus restrictive en matière de construction. L’accent est mis sur la conservation du cadre de vie[25].

    Occupation des sols en 2003
    Type d'occupation Pourcentage Superficie
    (en hectares)
    Espace urbain construit 43,76 % 328,95
    Espace urbain non construit 29,49 % 221,66
    Espace rural 26,76 % 201,14
    Source : Iaurif[26]

    Habitat

    Saint-Cloud se place comme l'une des villes de banlieue les plus chères de France : le prix du m² y est presque aussi élevé que dans les autres communes les plus « huppées » des Hauts-de-Seine. Début 2019, le prix moyen des appartements anciens s'élevait à 6 974 €/m2, en croissance de 1,1 % sur un an et 4,8 % sur 5 ans[27].

    Logements[28]Nombre en 2015 % en 2015nombre en 2010 % en 2010
    Total14190100 %14013100 %
    Résidences principales12.73889,8 %12.75791,1 %
    * Dont HLM1.90515,0 %1.43111,2 %
    Résidences secondaires et
    logements occasionnels
    4703,3 %4052,9 %
    Logements vacants[Note 3]9826,9 %8506,1 %
    Dont :
    * maisons2.06414,5 %2.16715,5 %
    * appartements11.44980,7 %11.65983,2 %

    La commune ne respecte pas ses obligations concernant le parc de logements sociaux prévu par l'article 55 de la Loi SRU et, en 2017-2019, a été déclarée en état de carence par le préfet, ce qui implique que les permis de construire sont délivrés par le préfet, qui exerce le droit de préemption urbain[29],[30].

    Projets d'aménagements

    Depuis 2005, l'aménagement de la ZAC Bords de Seine représente un très gros projet qui vise l’aménagement de 1,1 hectare cédé à la ville par Dassault Aviation, terrain situé dans le quartier des Coteaux entre l’avenue de Longchamp au sud, l’avenue Bernard-Palissy à l’ouest, la rue Charles-Blum au nord et le quai Marcel-Dassault à l’est[31].

    Toponymie

    Les mentions anciennes de la localité sont : Niovicentovicum[32], Noviintovico sur une pièce de monnaie mérovingienne[32], Nogianis[32], Novientum villa en 692[32], Novigentum en 765[32]. Puis Sanctus Clhodoaldus en 811[33], Saint Floud[34] 841, Sanctus Clodoaldus en 1222[32], Sanctus Cloaldus[32], Saint Clout Juxta Parisius en 1332[33], Saint Clout[32].

    En 1792, la commune fut nommée La Montagne-Chérie et de Pont-la-Montagne[35],[25].

    L'étymologie de Novigentum indique un mot gaulois composé de Noviio "nouveau" + suff. -entum[36],[37]. Le toponyme peut se traduire par "le Nouvel habitat"[38].

    Histoire

    Les origines

    Le lieu était occupé à l'époque gallo-romaine par des locuteurs gaulois depuis peu comme l'atteste le mot Noviocentum, "Nouvel habitat"[38].

    Au Ve siècle, l'ermite Clodoald, petit-fils de Clovis et fils de Clodomir Ier, roi d'Orléans, s'éloigna des querelles de pouvoir menées par ses oncles, en s’installant à Novigentum, sur les bords de Seine, un hameau alors peuplé de bûcherons et de pêcheurs. Il y fonda un ermitage où il mourut en 560[34]. Disciple de l'ermite Séverin de Paris, il y fait construire un monastère, dont il reste encore un mur (place du Moustier). Ce Moutier était dédié à saint Martin de Tours[39]. Après sa mort en 560, des miracles furent rapportés autour de son tombeau et il est canonisé au cours du VIIe siècle. Le village prend alors le nom de Sanctus Clodoaldus qui donna Saint-Floud, puis Saint-Cloot et enfin Saint-Cloud[39]. Le saint a légué aux évêques de Paris ses droits seigneuriaux : ceux-ci seront jusqu'en 1839, ducs de Saint-Cloud et pairs de France[40].

    Une abbaye se développa en ce lieu. Le premier abbé de Saint-Cloud connu est Johannes abbas de sancto Flodoaldo (Jean, abbé de Saint-Cloud) en 765, il signe en troisième position, juste après l'abbé de Saint-Denis et celui de Saint-Germain-des-Prés[41]. L'église de Saint-Cloud devint collégiale avec neuf chanoines par la Bulle du pape Alexandre III en l'an 1165[42].

    Les rassemblements à l’occasion des pèlerinages vers la ville du saint sont à l’origine de l’actuelle fête de Saint-Cloud, l'une des plus anciennes fêtes foraines de France. En effet, cette fête n'est que la suite des divertissements profanes qui accompagnaient, dès le Moyen Âge, les solennités religieuses de la fête patronale, célébrée à la date anniversaire de la mort de Clodoald, le [43].

    Le Moyen Age

    Saint-Cloud connut les invasions normandes de 845, 856, 861 et 885 qui venaient pour piller Paris.

    Pendant la guerre de Cent Ans en 1358, les Anglais prirent le village, le brûlèrent et massacrèrent les habitants.

    Saint-Cloud fut incendiée en 1411, lors des combats entre Armagnacs et Bourguignons[39].

    En 1433, les habitants furent écrasés de réquisitions[44].

    En 1556, Henri II fit construire le pont de pierre de Saint-Cloud, et Henri III autorisa les habitants de s'entourer de murailles et de fossés. La seigneurie appartenait à l'évêque de Paris. Dans la plus belle maison de Saint-Cloud, vendue à Catherine de Médicis, qui la donna à Jérôme de Gondi en 1577.

    Les temps Modernes

    En 1589, Henri III, qui s’était installé dans le château de Saint-Cloud édifié par Jérôme de Gondi pour conduire le siège de Paris, tenu par les Ligueurs, y est assassiné par le moine Jacques Clément. Henri IV y est reconnu roi.

    À proximité de Paris et sur la route de Versailles[45], le château de Saint-Cloud fut acheté par Louis XIV et donné à son frère le duc Philippe d'Orléans. Il créa son parc à partir de 1658. En 1674, Louis XIV fit érigée en duché pairie pour les archevêques de Paris. En 1717, le tsar Pierre le Grand visita Saint-Cloud.

    Louis XVI en fit l’acquisition en 1785 pour l’offrir à sa femme Marie-Antoinette. Puis, le château comme le parc jouèrent un rôle important dans l’histoire de France tout au long du XIXe siècle.

    Napoléon Bonaparte y réalisa son coup d’État du 18 brumaire an VIII () et en fit sa résidence favorite. Il employa 3 141 000 francs à restaurer le château, où s'étalèrent les magnificences de la cour impériale de Napoléon Ier[44]. Le mariage civil de Napoléon et de Marie-Louise y est célébré en 1810.

    Le pont de Saint-Cloud, dans sa version ordonnée par Napoléon en 1808.

    En 1814, St Cloud fut occupé par le général russe comte de Langeron, qui respecta le château et les habitants.

    En 1815, à la fin de l'épopée napoléonienne, le maréchal prussien Gebhard Leberecht von Blücher s'installe au château. Ivre de vengeance, il lacère les soieries et les tentures, dévaste la chambre et la bibliothèque[40].

    Dès 1817, le palais devint résidence royale, et la montagne de Montretout fut convertie, par la suite en un jardin réservé pour le duc de Bordeaux.

    Louis XVIII y commença des casernes et des bâtiments achevés par Charles X, qui, le , le quitta pour toujours.

    Charles X signe à Saint-Cloud les Ordonnances de qui abolissent la Charte et provoquent sa chute. C'est de là qu'il part pour l'exil. Napoléon III y fut proclamé Empereur le .

    L'Inondation de Saint-Cloud
    Paul Huet, 1855
    Musée du Louvre

    En 1855, le peintre romantique Paul Huet peint L'Inondation de Saint-Cloud, tableau salué avec enthousiasme par Delacroix : « Votre Grande inondation est un chef-d'œuvre, elle pulvérise la recherche des petits effets à la mode ! », lui écrit-il le et il lui obtient une médaille supplémentaire à l'exposition universelle de Paris[46].

    Le , c’est à Saint-Cloud qu’eut lieu la première course cycliste en France[Note 4].

    Les ruines de Saint-Cloud (1870).

    Le , la guerre franco-allemande de 1870 est déclarée à la Prusse dans un conseil tenu au château[40]. Après la défaite française, le , le château, jusque là occupé par les Prussiens durant le siège de Paris, fut incendié, selon la version allemande, par un obus tiré par les Français depuis la forteresse du Mont-Valérien. Les Prussiens qui n'avaient aucun intérêt à défendre un édifice français, détruit par les Français eux-mêmes, ne firent rien pour empêcher l'incendie et laissèrent le château brûler. Cependant, les Français affirmèrent avoir retrouvé dans les ruines plusieurs traces de pétrole[47]. Il s'agirait cependant d'une légende, la responsabilité de l'incendie étant vraisemblablement française[45]. Fort heureusement, l'impératrice-régente Eugénie avait ordonné le déménagement des œuvres d'art les plus précieuses vers le garde-meubles.

    Quoi qu'il en soit, la ville sort presque totalement détruite de la guerre, seules 21 maisons restant debout. Il fallut alors la reconstruire[45].

    Dès 1901, les Tramways mécaniques des environs de Paris faisaient circuler une ligne de tramway sur les quais de Seine, du pont de Saint-Cloud à Pierrefitte-sur-Seine.

    Au début du XXe siècle, le tout récent quartier des Coteaux passe à la postérité grâce aux exploits retentissants des aérostiers de l’Aéro-Club de France, parmi lesquels Alberto Santos-Dumont[25].

    De 1882 à 1987, la commune hébergeait une des deux écoles normales supérieures, devenue aujourd'hui l'École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud (ENS LSH, installée à Lyon).

    le XXe siècle

    Plusieurs aménagements contemporains changent radicalement la physionomie de la ville, faisant disparaître petits commerces, guinguettes et restaurants, notamment autour de la place Georges-Clemenceau, porte d'entrée de Saint-Cloud depuis Paris. En 1974, un viaduc automobile est achevé, longeant le centre-ville ; permettant de rejoindre le tunnel de Saint-Cloud, qui voit passer en 2008 100 000 voitures par jour. En 1971, Francis Chaveton perd la mairie, notamment à cause du mécontentement de la population face à la construction des bureaux de la Colline, dessinés par l'architecte Noël Le Maresquier, des immeubles en verre fumé qui accueillent 132 entreprises sur 162 562 m2. Le nouvel édile, Jean-Pierre Fourcade, entame une rénovation du centre-ville, 570 des 700 logements y étant alors considérés comme vétustes[45].

    En 1972, un an après sa reconnaissance par l'ONU, Interpol installe son quartier général à Saint-Cloud, 20, rue Armengaud ; cette organisation internationale déménage en 1989 à Lyon dans le quartier de la Cité internationale.

    En 1995, l'entreprise Dassault libère un espace de 1,1 ha, la ZAC Rives-de-Seine, qui est ensuite aménagée pour accueillir 4 500 m2 de bureaux, une centaine de logements et des équipements publics[45].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    L'hôtel de ville.

    Antérieurement à la loi du [48], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine après un transfert administratif effectif au . Initialement intégrée à l'arrondissement de Boulogne-Billancourt de ce département, Saint-Cloud a été rattachée à l'arrondissement de Nanterre le afin d'adapter les limites des arrondissements à la structuration des intercommunalités du département[49].

    Pour l'élection des députés, la ville fait partie de la septième circonscription des Hauts-de-Seine

    Elle faisait partie de 1793 à 1964 du canton de Sèvres, année où elle devient le chef-lieu du canton de Saint-Cloud[35]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est désormais le bureau centralisateur, est modifié, passant de une à cinq communes.

    La commune relève du tribunal d'instance[50] ainsi que du tribunal de police de Boulogne-Billancourt[51] et de la cour d'appel de Versailles.

    Intercommunalité

    Avec Garches et Vaucresson, Saint-Cloud faisait partie de la communauté d'agglomération Cœur de Seine, créée le .

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[52].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

    La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Paris Ouest La Défense, qui succède à la communauté d'agglomération Cœur de Seine[53].

    Tendances politiques et résultats

    Au référendum sur le traité constitutionnel pour l’Europe du , les Clodoaldiens votent très majoritairement pour la Constitution européenne, avec 76,93 % en faveur contre 23,07 % en défaveur, avec un taux d’abstention de 23,34 %[54],[55].

    À l’élection présidentielle française de 2007[56], le premier tour voit arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 53,44 % soit 8 785 voix, suivi de François Bayrou avec 20,76 % soit 3 413 voix, puis de Ségolène Royal avec 14,67 % soit 2 411 voix, et enfin de Jean-Marie Le Pen avec 5,63 % soit 925 voix, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 5 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 74,17 % soit 11 681 voix pour Nicolas Sarkozy contre 24,83 % soit 4 067 voix pour Ségolène Royal, résultat beaucoup plus tranché que la moyenne nationale[57] qui fut, au second tour, de 53,06 % pour Nicolas Sarkozy et 46,94 % pour Ségolène Royal. Pour cette élection présidentielle, le taux de participation a été très élevé. On compte 18 455 inscrits sur les listes électorales clodoaldiennes, 89,56 % soit 16 528 voix ont participé aux votes, le taux d’abstention fut de 10,44 % soit 1 927 voix, 0,54 % soit 90 voix ont effectué un vote blanc ou nul et enfin 99,46 % soit 16 438 voix se sont exprimées.

    Liste des maires

    Depuis la Libération, quatre maires se sont succédé à Saint-Cloud :

    Liste des maires successifs[58]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1er juillet 1945 mars 1971 Francis Chaveton CD Conseiller général de Saint-Cloud (1964 → 1973)
    21 mars 1971[59] avril 1992 Jean-Pierre Fourcade[60] RI puis
    UDF-PR
    Inspecteur des finances,
    Ministre (1974 → 1977),
    Sénateur des Hauts-de-Seine[61] (1977 → 2011),
    Conseiller général de Saint-Cloud (1973 → 1989)
    avril 1992[62] 13 juin 2005[Note 5] Bertrand Cuny UDF puis
    UMP
    Ancien élève de l’école polytechnique, ingénieur général de l'armement, chef d'entreprise
    Directeur à la DATAR (1976 → 1981)
    Président de la CA Cœur de Seine (? → ?)
    13 juin 2005[64],[65] En cours
    (au 31 janvier 2016)
    Éric Berdoati UMP-LR puis
    DVD
    Escrimeur, chef d'entreprise,
    Député des Hauts-de-Seine (2010[66] → 2012)
    Conseiller général puis départemental de Saint-Cloud (2011 →)
    Président de la CA Cœur de Seine (? → 2015)
    Vice-président de l'EPT Paris Ouest La Défense (2016 →)
    Réélu pour le mandat 2014-2020[67],[68]
    Réélu pour le mandat 2020-2026

    Politique environnementale

    Compte tenu de l'ensemble des 23 squares et jardins publics et du parc, la ville offre un ratio (espaces verts par habitant) très important pour une commune si proche de Paris : 166 m2 d'espaces verts par Clodoaldien[69].

    La ville a défini une politique environnementale liée au développement durable, en s'appuyant sur la mise en place d’un agenda 21 local, dans cinq directions majeures :

    • la lutte contre le réchauffement climatique
    • la préservation des ressources et la biodiversité
    • la solidarité dans l’espace et dans le temps
    • l’épanouissement de l’être humain
    • une économie responsable, tant d’un point de vue social qu’environnemental[70].

    Ville internet

    En 2008, Saint-Cloud a reçu le label « Ville Internet @@@ »[71].

    Jumelages

    Au , Saint-Cloud est jumelée avec :

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[73],[Note 6]

    En 2018, la commune comptait 30 038 habitants[Note 7], en augmentation de 3,19 % par rapport à 2013 (Hauts-de-Seine : +1,74 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0421 6602 3601 9531 9352 3163 4173 4573 828
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 4055 6115 2488 9564 8624 1265 3805 6606 374
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7 1958 3549 72511 92113 51916 34116 59717 61420 671
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    26 47228 15828 13928 56128 59728 15729 38529 19430 193
    2018 - - - - - - - -
    30 038--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[35] puis Insee à partir de 2006[74].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges (2007)

    Pyramide des âges à Saint-Cloud en 2007 en pourcentage[75]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    1,3 
    6,4 
    75 à 89 ans
    9,0 
    11,9 
    60 à 74 ans
    13,1 
    19,9 
    45 à 59 ans
    20,0 
    22,1 
    30 à 44 ans
    22,5 
    17,3 
    15 à 29 ans
    15,2 
    22,2 
    0 à 14 ans
    18,9 
    Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2007 en pourcentage[76]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    1,0 
    4,8 
    75 à 89 ans
    7,8 
    10,2 
    60 à 74 ans
    11,0 
    18,5 
    45 à 59 ans
    18,9 
    24,7 
    30 à 44 ans
    23,3 
    21,0 
    15 à 29 ans
    19,9 
    20,6 
    0 à 14 ans
    18,1 

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (21,1 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois supérieur au taux départemental (17,7 %).

    À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,7 %) est supérieur au taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 47,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,2 %, 15 à 29 ans = 17,3 %, 30 à 44 ans = 22,1 %, 45 à 59 ans = 19,9 %, plus de 60 ans = 18,5 %) ;
    • 52,7 % de femmes (0 à 14 ans = 18,9 %, 15 à 29 ans = 15,2 %, 30 à 44 ans = 22,5 %, 45 à 59 ans = 20 %, plus de 60 ans = 23,4 %).

    Au , le nombre de ménages était de 12611, en augmentation de 610 par rapport à 1999. La part des ménages dont la personne de référence est active est de 68 %, et le nombre moyen de personnes par ménage était de 2,3[77].

    Enseignement

    Saint-Cloud est située dans l’académie de Versailles.

    Établissements scolaires

    École allemande internationale de Paris.

    La ville administre 11 écoles maternelles et écoles élémentaires communales[69].

    Le département gère deux collèges : le collège Gounod qui accueille chaque année environ 400 élèves[78] et le collège Verhaeren qui compte environ 700 élèves par an (Verhaeren était un poète qui a passé les dernières années de sa vie à Saint-Cloud)[79]; et la région Île-de-France 2 lycées : le lycée Alexandre-Dumas (ancien lycée Florent-Schmitt)[80] et le lycée Santos-Dumont (lycée des métiers de l'hôtellerie et de la gestion des entreprises)[81].

    L’entrée de l’Institution Saint-Pie-X.

    Saint-Cloud dispose également de quatre écoles maternelles et élémentaires privées[69] dont l'école Montessori bilingue[82], deux collèges privés, le lycée privé (pour filles) « Institution Saint-Pie-X » des dominicaines du Saint-Esprit[83], l'école allemande Deutsche Schule Paris (EN)[84] et l'école américaine American School of Paris (EN)[85].

    Vie universitaire

    À Saint-Cloud est installé le pôle « métiers du livre » de l'université Paris-Nanterre. Ce pôle regroupe depuis 1999 les formations dans les domaines suivants : métiers du livre, édition, librairie, bibliothèques, documentation, image, audiovisuel, multimédia[86].

    Manifestations culturelles et festivités

    La foire de Saint-Cloud, fête foraine a lieu chaque année début septembre. Elle tire son origine des pèlerinages du Moyen Âge.Elle était autrefois très célèbre et réputée pour son pain d'épices et ses mirlitons. Pierre Giffard écrit vers 1878 : « La foire de Saint-Cloud, la fête de Neuilly, sont les deux solennités suburbaines qui font réellement courir tout Paris[87]. ». Cette fête a peu à peu perdu son importance, et est aujourd'hui une simple fête foraine locale.

    Le festival Rock en Seine a lieu dans le parc de Saint-Cloud, propriété du conseil départemental.

    Santé

    Saint-Cloud accueille :

    • le centre hospitalier des 4 villes : depuis le , ce centre regroupe le centre hospitalier intercommunal Jean-Rostand » (qui regroupait déjà Chaville, Sèvres et Ville d’Avray) et le centre hospitalier de Saint-Cloud »[88]
    • le centre René-Huguenin de lutte contre le cancer, et la maison des patients qui accueille toute personne malade et son entourage[89].
    • Construction de nouveaux locaux pour l'institut Curie qui englobe le centre René-Huguenin.
    • la clinique chirurgicale du Val d'Or, qui est située assez loin du quartier du même nom.
    • la maison de retraite Lelégard, inaugurée le à la suite de deux legs de deux Clodoaldiennes : en 1880, Marie-Zéphérine Lelégard lègue toute sa fortune à la ville pour " la construction d'un hôpital qui prendra le titre d'Asile de la vieillesse" ; en 1881, Laure Camille Lucile Tessier veuve Laval[90] lègue 200 000 francs et sa demeure pour accueillir les "vieillards malades ou impotents". Cette maison, non adaptée à ce but fut vendue et la décision est prise de réunir en un seul lieu "les hospices à fonder en vertu des legs Laval et Lelégard" ; l'asile Lelégard sera construit sous la direction de l'architecte-voyer Alfred-Jean Herbinet. Source : "Et Lelégard fut", Saint-Cloud magazine, , no 313, p. 5.

    Sports

    • La piscine municipale des Tourneroches accueille plus de 110 000 nageurs chaque année[91]. En 2009-2010, elle fait l'objet d'importants travaux de réaménagement. la piscine est renouvelée en inox des travaux de 6 mois de l'été de 2016
    • Fin 2009, la municipalité construit trois courts de tennis en revêtement synthétique intégrés au nouveau « club de tennis des Tennerolles »[92].
    • Construction en 2009 d'une salle d'escrime et d'un mur d'escalade sur le Mail des Coteaux. Salle Antoine de Saint-Exupéry.

    Médias

    Saint-Cloud héberge sur ses quais de Seine les studios Franay de France Télévisions ainsi qu'une partie des locaux du groupe NRJ.

    Les studios Franay sont fermés. Construction d'immeubles d'habitations sur le terrain.

    Cultes

    Les Clodoaldiens disposent de lieux de culte catholique, israélite et protestant.

    Culte catholique

    Depuis , la commune de Saint-Cloud fait partie du doyenné des Collines, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[93].

    Au sein de ce doyenné, les lieux de culte catholique relèvent de la paroisse de Saint-Cloud[94],[95] : l'église Notre-Dame-des-Airs (dans le quartier Val d’Or - Fouilleuse), l'église Saint-Clodoald (dans le centre), l'église Stella-Matutina (dans le quartier Montretout-Coutureau), l'église Saint-Joseph-Artisan (dans le quartier Coteaux - 18-Juin).

    Culte israélite

    Le culte israélite se pratique à l'association juive clodoaldienne[96].

    Culte protestant

    Le culte protestant se pratique à la paroisse de Saint-Cloud de l'Église réformée de France[97].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 52 018 , ce qui plaçait Saint-Cloud au 197e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[98].

    Emploi

    Saint-Cloud compte un très grand nombre d'entreprises parmi lesquelles beaucoup de sièges sociaux et de commerces. Cette activité dense génère près de 20 000 emplois sur le territoire et les actifs proviennent de toute la région. Le tertiaire représente la part la plus importante des activités, mais une grande variété de secteurs est représentée : l'aéronautique, la communication et le cinéma, l'informatique et ses services, les secteurs technologiques de pointe, la construction et les équipements du bâtiment, la sécurité, la gestion financière et administrative.

    Entreprises et commerces

    Ont leur siège social dans la commune :

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[99].

    Le jardin Stern, œuvre de Jean Claude Nicolas Forestier, inscrit au titre des monuments historiques en 2006.

    À noter parmi les constructions de l'architecte décorateur Louis Süe, la villa de Jeanne Paquin en 1912 au 33 rue du Mont-Valérien et la villa de Jane Renouardt au 2 rue de Buzenval qu'il réalisa de 1924 à 1925 (non inscrite) en compagnie des artistes peintres André Mare et Jean Claude Nicolas Forestier et la Compagnie des Arts français.

    On trouve également au 22 rue Armengaud, une villa (privée, non inscrite) construite en 1902 par l'architecte des bâtiments de France de l'époque, Édouard Arnaud, dont on peut voir un autre immeuble au no 1 rue Danton (Paris 6e), immeuble appliquant le principe de construction en béton, y compris les décorations de façades, de style Art déco, ainsi qu'un troisième au no 16 rue Octave-Feuillet (Paris 16e), primé à l'occasion du concours de façades de la ville de Paris en 1900.

    Monuments et sites, inventaire au
    Intitulé Ensemble classé Ensemble inscrit
    Hôtel, galerie extérieure, jardin, fontaine, 7 et 9 rue d'Orléans x
    Domaine national de Saint-Cloud x
    Intitulé Monument classé Monument inscrit
    Bâtiments situés dans l'hippodrome x
    La villa Mirande 3, rue de Montesquiou par l'architecte Louis Süe x
    Chapelle de l'ancien hôpital de la Reine x
    Église du Centre ou Saint-Clodoald, 14 place Charles-de-Gaulle x
    Bâtiment dit Double du Grand Livre, 38 rue d'Orléans x
    Cascade et bassin du Grand Jet x
    Immeuble 11, place de la Libération x
    Intitulé Site classé Site inscrit
    Restes du château de Béarn et parc qui les entoure
    Bords de Seine x
    Rives de la Seine x
    Quartiers anciens x
    Hippodrome de Saint-Cloud x
    Source : Iaurif[100]

    À cette liste s'est rajouté le jardin Stern, avenue Pozzo-di-Borgo[101] : créé en 1927 par Jean Claude Nicolas Forestier, ce jardin en terrasses enjambant la voie de chemin de fer a été inscrit au titre des monuments historiques en 2006[102]. En , le hall de Villa Eugénie est aussi inscrit notamment pour son vitrail art déco signé Raphaël Lardeur. Le Château de Pélican est aussi un monument de la ville, bien qu'il ne soit pas protégé au titre des Monuments historiques.

    Domaine National de Saint-Cloud

    L'entrée du Pré Saint-Jean.

    C'était dans le domaine national de Saint-Cloud, également appelé parc de Saint-Cloud, que se trouvait le château, résidence de villégiature de plusieurs souverains français. Les jardins à la française, dessinés par Le Nôtre, ont été conservés.

    Le parc a été classé à l'inventaire des monuments historiques dès 1900[103],[104].

    La superficie du domaine est de 460 hectares, se trouvant pour la plus grande partie dans la commune de Saint-Cloud. Contrairement à une croyance tenace, le « pavillon de Breteuil », siège du Bureau international des poids et mesures, n'est pas établi à Sèvres, mais à Saint-Cloud[105] (son adresse postale a été toutefois rattachée à Sèvres).

    Le parc appartient à l'État français, à l'exception du « Pré Saint-Jean » qui appartient au conseil général des Hauts-de-Seine. C'est dans le « Pré Saint-Jean » que chaque dernier week-end de septembre, est organisé le Famillathlon dans le cadre de la fête du « Week-end du sport en famille ».

    Il accueille régulièrement des événements tels que les visites au jardin ou « Park in progress », nuit européenne de la jeune création[106].

    Jardin des Tourneroches

    Vue sur Paris depuis le Jardin des Tourneroches.

    Ce jardin[107] offre l’une des vues panoramiques les plus saisissantes du département, centrée sur la tour Eiffel, embrassant le bois de Boulogne et Paris depuis le balcon naturel des coteaux. Ces terrains ont appartenu depuis 1860 à la puissante famille de Goyeneche, Grands d'Espagne et ducs de Gamio. Pendant ces années la propriété s'appelait Castel Gamio.

    La maison, dite villa des Tourneroches a été construite dans les années 1930. Le docteur Débat achète la propriété située de part et d'autre de la rue du Mont-Valérien ; ce domaine porte déjà une maison, des communs et un jardin aménagé au début du siècle ; il fait raser la maison et bâtir sa demeure, une maison de gardien ainsi qu'une maison proche de la gare ; il conserve le parc, les communs et le pigeonnier préexistants[108].

    Églises

    • Saint-Clodoald

    Cette église néo-médiévale, domine le centre de la vieille ville. Elle a été rebâtie sous le Second Empire par l'architecte Pierre-Félix Delarue, entre (pose de la première pierre) et (bénédiction), à la place de l'ancienne collégiale qui abritait la crypte renfermant le tombeau peut-être apocryphe de saint Clodoald[109]. À l'intérieur de l'église, sous l'autel de la chapelle dédiée à saint Cloud, une châsse contient ses reliques. Dans la nef, se trouve une belle chaire en chêne sculptée par Guilbert en 1900[24]. Cette église repose sur les soubassements de l'église précédente, construite en 1778[109]. Elle a été classée à l'inventaire des monuments historiques le [110],[111]. Cette église, élevée dans le style gothique a été décorée par les soins de l'impératrice Eugénie qui offrit l'autel en marbre blanc.

    • Stella-Matutina

    Cette église a été consacrée en 1965[112],[113].

    Les architectes Alain Bourbonnais, Thierry Bouts et Raoul Vergez lui ont donné la forme d'une immense tente circulaire en bois, métal et verre, reposant en neuf points sur un socle de béton, le vaisseau est précédé par un auvent en forme de proue. « Par leurs lignes convergentes, la toiture de cuivre et la charpente de sapin procurent une saisissante impression d'envolée et de perspective, accentuée par la disposition concentrique des bancs autour de l'autel »[40].

    • Saint-Joseph-Artisan
    • Notre-Dame-des-Airs

    L'église Notre-Dame-des-Airs, construite en 1919, doit son vocable au souvenir de la fréquentation du lotissement par des pionniers de l'aviation tels que Santos-Dumont[114],[115].

    • L'ancienne chapelle de l'hospice

    Cette chapelle de style Louis XVI, faisait partie de l'hospice fondé en 1787 par Marie-Antoinette[43]. cette chapelle est la seule partie encore existante de cet hospice. Elle a été classée à l'inventaire des monuments historiques le [116],[117].

    Le bâtiment de la mairie

    La mairie de Saint-Cloud.

    La construction de la mairie commencée en sur les plans de l'architecte voyer communal J. Berault fut suspendue par décision du conseil municipal du . Les travaux ayant repris en , la mairie entre en fonction au début de 1874. Agrandi en 1924 par l'architecte communal Henri Renard, le bâtiment est surélevé et augmenté en 1966 selon les plans de l'architecte Maurice Benezech[118].

    Hippodrome de Saint-Cloud

    L'hippodrome de Saint-Cloud se situe au nord-ouest de Saint-Cloud. Il fut inauguré le . C'est aujourd'hui un hippodrome de galop, avec une piste de 2 300 mètres en herbe avec corde à gauche, qui s'étend sur 75 hectares.

    Pont de Saint-Cloud

    Le pont reliant Saint-Cloud et Boulogne-Billancourt

    Le premier pont de Saint-Cloud apparaît dans l'histoire en 841 lors d'un conflit entre Charles le Chauve et Lothaire Ier[119]. La Seine peut donc être franchie à cet endroit depuis douze siècles et la tradition voulait qu'aucun roi de France ne le traversât, sous peine de mort subite : les souverains passaient donc la Seine en barque. François Ier étant mort à Rambouillet, on fit défiler son convoi sur le pont et la gênante tradition se trouva rompue sans risque, le roi étant déjà mort[40]. Le pont de bois fut alors démoli et en 1556, son fils Henri II fit construire un magnifique pont constitué de onze arches de pierre de taille. Ce pont a lui-même été démoli durant la seconde Fronde et remplacé par un pont aux arches de bois. Napoléon ordonna sa réfection en 1808, il avait alors une largeur de 12,8 m. Il fut ensuite reconstruit en 1940 et élargi à 30 mètres, pour une longueur de 186 mètres. Le tablier métallique à parements de cuivre de Sube passe la Seine d'un seul jet, simplement posé sur six rangées de colonnes de béton armé[43]. De façon à permettre la circulation le long des quais, des passages souterrains ont été aménagés sur les deux rives.

    Les réservoirs de l'Avre

    Ces quatre réservoirs construits entre 1891 et 1938, permettent le stockage de l'eau avant son acheminement vers Paris. Cette eau est acheminée depuis le département d'Eure-et-Loir grâce à un aqueduc de 102 kilomètres de long[120], passant par la passerelle de l'Avre.

    Monument à Santos-Dumont

    Santos Dumont posant sur la statue en son honneur en 1913.

    Avenue de Longchamp, à Saint-Cloud, une statue de bronze commandée par l'Airclub de France représente le personnage de la mythologie grecque Icare, en l'honneur de Santos Dumont. Le monument est situé place Santos-Dumont, près du parc d'aérostation des Coteaux de Saint-Cloud (parc d'aérostation de l'aéro-club de France), où Santos-Dumont a effectué ses expériences avec le « plus lourd que l'air », et a été inauguré le .

    Musée des Avelines

    Le musée des Avelines.

    Ce musée[121] est installé dans l'ancienne propriété construite en 1936 par un riche industriel pharmaceutique, Daniel Brunet, amateur d'architecture antique. En 1979, le conseil municipal achète le domaine pour en faire un pôle culturel. Le musée des Avelines ouvre ses portes au public en 1988[122].

    Saint-Cloud et la littérature

    En 1748, Louis-Balthazar Néel publie Voyage de Paris à St-Cloud par mer et retour par terre, une microaventure d'un voyageur qui va de Paris à St-Cloud[123].

    En 1929, Jean Cocteau entra pour la seconde fois à la clinique de Saint-Cloud tenter de se désintoxiquer de l'opium. Il en profita pour écrire Les Enfants terribles en 17 jours[47] !

    Saint-Cloud et le cinéma

    Plusieurs films et téléfilms ont été tournés à Saint-Cloud[124], notamment :

    Saint-Cloud et la philatélie

    En 1970, l'émirat de Ras el Khaïmah a émis un timbre représentant le tableau de Georges Rouget Napoléon reçoit le sénatus-consulte qui le proclame empereur des Français, à Saint-Cloud, .

    En 1982, un timbre français sur les écoles normales supérieures a été émis (vente premier jour le ), et mentionne l'ENS de Saint-Cloud.

    Le 1994, un timbre postal d'une valeur de 3,70 F représentant la grande cascade du parc de Saint-Cloud, dessiné et gravé par Pierre Béquet a été émis[125].

    Le , un feuillet de deux timbres, ainsi qu'un entier postal, ont été émis avec pour sujet le domaine national de Saint-Cloud[126]

    Personnalités liées à la commune

    • Henri III (1551-1589), roi de France assassiné à Saint-Cloud.
    • Philippe d'Orléans (1640-1701) (Monsieur), frère de Louis XIV, mort en 1701 dans son château de Saint-Cloud où il vivait depuis 1658.
    • Henriette d'Angleterre (1644-1670), fille du roi Charles Ier d'Angleterre et d'Écosse et de la reine Henriette de France, épouse de Philippe d'Orléans ; morte dans le château de Saint-Cloud.
    • Napoléon Bonaparte (1769-1821), fit du château de Saint-Cloud sa résidence favorite et y réalisa le coup d’État du 18 brumaire an VIII ().
    • Jules Sénard (1800-1885), avocat, homme politique français, député, maire de Saint-Cloud de 1871 à 1874.
    • Charles Zidler (né le à Saint-Cloud mort le à Saint-Cloud), impresario et homme de spectacle français, cofondateur du Moulin Rouge à Paris créateur de l'Hippodrome au pont de l'Alma, maître d’œuvre de deux cavalcades du Carnaval de Paris
    • Émile Verhaeren (1855-1916), poète belge flamand d'expression française, habitait Saint-Cloud. Un des deux collèges de la ville porte son nom.
    • Florent Schmitt (1870-1958), compositeur, habitait Saint-Cloud. Le lycée général et technologique de la ville a porté son nom avant de prendre celui d'Alexandre Dumas.
    • Helena Rubinstein (1870-1965), industrielle et fondatrice de la société du même nom, fait construire à Saint-Cloud un laboratoire pour la fabrication industrielle de ses crèmes, jusqu'à sa transformation en usine au début des années 1930[127].
    • Alberto Santos-Dumont (1873-1932), pionnier brésilien de l'aviation, en 1901, en s'élançant depuis les coteaux de Saint-Cloud, il remporta la compétition réservée aux dirigeables et consistant à couvrir en moins de 30 minutes la distance entre Saint-Cloud et la tour Eiffel. Un des deux lycées de la ville porte son nom.
    • Marcel Dassault (1892-1986), ingénieur, entrepreneur et homme politique français, installa ses usines à Saint-Cloud.
    • Jean Andrivet (1899-1976), judoka français, l’un des pionniers de cette discipline en France et 1er Président du Collège des Ceintures Noires a vécu à Saint-Cloud.
    • Jean Devaivre (1912-2004), résistant, et cinéaste français (Grand Prix de Locarno, Voile d'Or en 1949 pour la Ferme des 7 péchés) habitait Saint-Cloud depuis 1949, jusqu'à sa mort en 2004.
    • Lino Ventura (1919-1987), acteur italien du cinéma français, habitait Saint-Cloud où il est mort.
    • Jocelyn Beaufils, dit Jocelyn Quivrin, né le à Dijon, mort le à Saint-Cloud, acteur français.
    • Philippe Dumat, acteur, y est décédé le .
    • Jean-Marie Le Pen (1928), homme politique, habite à Saint-Cloud, dans le domaine de Montretout.
    • Jean-Pierre Fourcade (1929), homme politique, ancien maire de Saint-Cloud de 1971 à 1992.
    • Anicet Le Pors (1931), homme politique, ancien sénateur des Hauts-de-Seine.
    • Lucien Olivier (1919-1994), médecin et archéologue, mort à Saint-Cloud où il habitait.
    • Geneviève de Fontenay (1932), présidente du Comité Miss France.
    • Daniel Rodighiero (1940-), international français de football.
    • Jean-Claude Killy (1943), skieur alpin et coureur automobile, triple médaillé d'or aux Jeux Olympiques de Grenoble en 1968.
    • Mireille Audibert (1944-1993), comédienne, morte à Saint-Cloud.
    • Maurice Allais (1911- 2010), prix Nobel d'économie, mort à Saint-Cloud.
    • Jean-Pierre Mignard (1951), avocat, né à Saint-Cloud.
    • Hervé Guibert (1955-1991), écrivain, né à Saint-Cloud.
    • Marine Le Pen (1968), femme politique, habite à Saint-Cloud, dans le domaine de Montretout.
    • Paul Lasne (1989), footballeur
    • Marion Maréchal (1989), femme politique, a longtemps vécu à Saint-Cloud.
    • Fernand Gravey (1905-1970), acteur, repose au cimetière (carré B).
    • Mylène Farmer (1961), auteure, compositrice, productrice, interprète, y vit[128].

    Héraldique, logotype et devise

    Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui : D'azur à une fleur de lis d'or défaillante à senestre, accostée d'une crosse contournée du même.

    Pour approfondir

    Bibliographie

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    • Christine Lahaussois, Comment reconnaître une porcelaine de Saint-Cloud ?, éditions des Musées nationaux, , (ISBN 2711851877).
    • André Marie, Saint-Cloud, cité historique, 1966.
    • André Marie, Saint-Cloud, 14 siècles d'Histoire, Bourgades d'hier, villes d'aujourd'hui, Graphedis éditeur, 1979.
    • Michel et Gilles Martinez, Saint-Cloud : le château, le parc, la fête, collection Mémoire en images, Tome I, éditions A. Sutton, , (ISBN 2849101710).
    • Michel et Gilles Martinez, Saint-Cloud, collection Mémoire en images, Tome II, éditions A. Sutton, , (ISBN 2849104205).
    • Mariette Portet, Saint-Cloud, les Hauts-de-Seine, 1966.
    • Hélène Sueur, Saint-Cloud, le domaine national, éditions Monum, collection Itinéraires du patrimoine, , (ISBN 2858222347).
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    • Marius Vachon, Le château de Saint-Cloud, son incendie en 1870 : Inventaire des œuvres d'art détruites ou sauvées, 1re édition en 1880, réédition BiblioLife, , (ISBN 111098510X).
    • Collectif, Caisse nationale des monuments historiques et des sites, Le domaine national de Saint-Cloud, les monuments historiques de France.
    • Pierre Dumez, Mon vécu d'adolescent (A St Cloud) et l'Histoire 1938-1945, Éditions Persée, 2018.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
    4. plaque commémorative sur la grille du parc en bordure de Seine
    5. Bertrand Cuny, maire, démissionne en juin 2005[63].
    6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

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