Puteaux

Puteaux est une commune française sur la rive gauche de la Seine, dans le département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Puteaux (homonymie).

Ne doit pas être confondu avec Putot.

Puteaux

L'hôtel de ville.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Hauts-de-Seine
Arrondissement Nanterre
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Paris Ouest La Défense
Maire
Mandat
Joëlle Ceccaldi-Raynaud
2020-2026
Code postal 92800
Code commune 92062
Démographie
Gentilé Putéoliens
Population
municipale
44 837 hab. (2018 )
Densité 14 055 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 53′ 06″ nord, 2° 14′ 20″ est
Altitude Min. 29 m
Max. 78 m
Superficie 3,19 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Courbevoie-2
Législatives 6e circonscription des Hauts-de-Seine
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Puteaux
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-Seine
Puteaux
Géolocalisation sur la carte : France
Puteaux
Géolocalisation sur la carte : France
Puteaux
Liens
Site web puteaux.fr

    Sur le nord du territoire de la commune est implanté une large part du quartier d'affaires de la Défense (qui s'étend aussi sur celui de Courbevoie, Nanterre et, depuis 2010, La Garenne-Colombes) : certains des édifices les plus emblématiques de la Défense  la Grande Arche, le Centre des nouvelles industries et technologies (CNIT) et le centre commercial Les Quatre Temps  sont à Puteaux.

    Géographie

    Localisation

    Située sur la rive gauche de la Seine, la ville de Puteaux est limitrophe de Neuilly-sur-Seine et de Paris (Bois de Boulogne) côté Seine, de Courbevoie au nord (la séparation se faisant sur le quartier d'affaires de La Défense), de Nanterre à l'ouest et de Suresnes au sud. Le territoire de cette commune comprend la totalité de l'île de Puteaux (traversée par le pont de Puteaux), île qui depuis 1935 est mitoyenne (par comblement d'un bras de la Seine) de l'île du Pont appartenant à Neuilly-sur-Seine (île traversée par le pont de Neuilly emprunté par la ligne 1 du métro).

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 319 hectares ; l'altitude varie de 29 à 78 mètres[1].

    Voies routières

    Quai de Dion-Bouton, le long de la Seine.

    La ville de Puteaux est desservie par la route nationale 13, qui lui donne un accès direct à Paris (Porte Maillot), via Neuilly-sur-Seine. Sur les berges de la Seine, la route départementale 7 permet de connecter Puteaux aux communes du nord et du sud des Hauts-de-Seine. Le pont de Puteaux, qui traverse la Seine permet un accès direct au bois de Boulogne.

    Pistes cyclables

    Peu de pistes cyclables sont disponibles dans la ville[2]. La ville compte trois stations du système de vélos en libre service Vélib'.

    Transports en commun

    Quais du tramway T2 à Puteaux.

    La commune de Puteaux est desservie par :

    Le permet de relier Puteaux au quartier des Champs-Élysées en un quart d'heure et au centre de Paris (hôtel de ville) en une demi-heure. Il est accessible à partir du centre-ville de Puteaux :

    • soit directement, à pied, en rejoignant le quartier d'affaires par une des passerelles ou passages qui relient Puteaux à La Défense (par exemple la passerelle des Terres Blanches ou la passerelle de l'Orme, par la rue Arago, la passerelle des Vignes, par la rue Roque de Fillol, ou l'escalier en haut de la rue Édouard-Vaillant),
    • soit en correspondance tram ou train depuis la gare de Puteaux,
    • soit en correspondance bus, notamment avec les bus 141144158157 qui permettent de rejoindre soit la station La Défense soit la station Pont de Neuilly.

    Le et le relient, eux, le quartier autour de la gare Saint-Lazare et d'Opéra.

    La commune est également bien reliée à plusieurs grands pôles régionaux tels que Versailles-Chantiers et Saint-Quentin-en-Yvelines par le , Issy - Val de Seine par le ou Marne-la-Vallée et Cergy-Pontoise par le , et bien connectée à ses plus proches voisines :

    Enfin, la desserte locale est assurée par les bus gratuits (Buséolien 1(541a) et Buséolien 2(541b)) disposant d'une information voyageurs en temps-réel, ainsi que par un petit train municipal pendant la saison d'été.

    Depuis , la ville compte trois stations Vélib' dans le bas de Puteaux : une première à l'angle de la rue Jean-Jaurès et du boulevard Richard-Wallace, une deuxième en bas du boulevard Richard-Wallace, et une troisième boulevard Alexandre-Soljenitsyne. Le conseil général des Hauts-de-Seine envisage la mise en place sur son territoire d'un système similaire.

    Urbanisme

    Typologie

    Puteaux est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[6] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[7],[8].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[9],[10].

    Cités du Haut de Puteaux.

    Morphologie urbaine

    L’Insee découpe la commune en quatre « grands quartiers » soit Défense, Bergères, Mairie, Centre, eux-mêmes découpés en 18 îlots regroupés pour l'information statistique[11].

    On peut distinguer plusieurs grandes zones géographiques à Puteaux :

    Le « Bas de Puteaux », compris entre la ligne de chemin de fer et la Seine, est le quartier le plus anciennement urbanisé. Dans le quartier populaire du Vieux Puteaux, autour de la vieille église et du Théâtre des Hauts-de-Seine (rue Henri-Martin), plusieurs immeubles anciens privés et HLM ont fait l'objet d'opérations de rénovation (rue Benoît-Malon, rue Voltaire et rue Gerhard notamment). Dans le Bas de Puteaux se trouve également l'hôtel de ville et une zone commerçante aux alentours des rues Jean-Jaurès, Eichenberger et Chantecoq. L'hôtel de ville a été construit en 1934, et présente une architecture typique de cette époque (voir photo). Le boulevard Richard-Wallace se veut quant à lui une sorte de « Champs-Élysées » putéolien.

    Le « Haut de Puteaux » se situe à l'ouest de la ligne de chemin de fer, sur un plateau qui a accueilli, dès le XIXe siècle, un certain nombre d'usines et de manufactures. Ces dernières ayant été démantelées à la suite du déclin industriel de la commune, le quartier a été massivement urbanisé au XXe siècle. Ainsi se côtoient des formes architecturales variées composant un paysage urbain contrasté : maisons de ville (en régression), parc social composé de bâtiments de brique typique des années 1950, résidences des années 1960-1970 et enfin copropriétés de standing édifiées après les années 1990 en lieu et place d'anciens pavillons. Les immeubles remplacent peu à peu les pavillons de banlieue et le visage de la ville a radicalement changé depuis ces quinze dernières années. La résidence HLM Lorilleux illustre bien l'histoire de ce quartier, ayant ainsi été construite à l'emplacement des anciennes usines de fabrication d'encre homonymes. Les résidences HLM des rosiers, Cartault, Marcellin-Berthelot, Bernard-Palissy ont été édifiées suivant un schéma similaire.

    Immeuble rue Monge.

    Le « quartier de la Défense » se situe au nord, son cœur est séparé des autres quartiers de Puteaux par le boulevard circulaire. Il constitue l'un des principaux quartiers d'affaires d'Europe, s'étend quasiment aux deux tiers sur le territoire de Puteaux (le reste étant partagé entre Courbevoie, Nanterre et, depuis 2010, La Garenne-Colombes). Il s'est développé depuis la fin des années 1950, un peu à l'écart du reste de la ville. Il comprend des bureaux, mais aussi des habitations (Tour Défense 2000, résidence Boieldieu, Tour Ève…). Le CNIT, l'Arche de la Défense et le centre commercial des Quatre Temps se trouvent à Puteaux.

    Enfin, l'« île de Puteaux » sur laquelle il n'y a pas d'habitation, à part quelques péniches, abrite de nombreuses structures sportives (terrains de tennis, de football, gymnase, piscine intérieure et extérieure chauffée). Sur cette île se situe aussi le parc Lebaudy, connu pour sa roseraie.

    Noms des voies

    Plusieurs voies de la commune ont changé de nom[Quand ?] : rue Bernard-Palissy (anciennement rue Charles-X), rue du Bicentenaire (rue du Centenaire), quai de Dion-Bouton (quai National), rue Jean-Jaurès (rue de Paris), rue Roque-de-Fillol (rue des Coutures), place Stalingrad (place du Marché), rue Lucien-Voilin (rue des Damattes), rue Marius-Jacotot (rue de la Croix), rue de Verdun (rue de Neuilly), et avenue du Général-de-Gaulle (avenue du Président-Wilson).

    Habitat

    Logements[12]Nombre en 2016 % en 2016nombre en 2011 % en 2011
    Total23 542100 %22 960100 %
    Résidences principales20 72288,0 %20 82990,7 %
    → Dont HLM5 86528,3 %5 39425,9 %
    Résidences secondaires et
    logements occasionnels
    8383,6 %7743,4 %
    Logements vacants[Note 3]1 9828,4 %1 3565,9 %
    Dont :
    → maisons6882,9 %7593,3 %
    → appartements22 63196,1 %21 84995,2 %

    Projets d'aménagements

    Les projets sont nombreux[Quoi ?].

    Outre[Quand ?] un important programme de rénovation de son centre ancien (OPAH), la ville est engagée[Quand ?] dans l'aménagement de plusieurs ZAC (du théâtre, Cœur de ville, Pressensé, Charcot, des Bergères).

    En outre, plusieurs projets concernent la zone de La Défense située sur le territoire de Puteaux, en particulier des opérations liées au recalibrage[Quoi ?] du boulevard circulaire Sud[Quand ?].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme puteoli en 1113[13][réf. à confirmer] ou Puteolis au XIIe siècle[14], Putiaus (sans date).

    Deux interprétations principales du toponyme Puteaux se dégagent. Il s'agit peut-être d'un latin *Putid-ellum[14] (comprendre le gallo-roman *PUTIDELLOS au pluriel), dérivant du latin putidum, « puant »[15], qui a donné l'ancien français putel « bourbier, mare »[14], à savoir au pluriel putiaus « les bourbiers » ou « les mares ». On peut y voir également un latin *Puteolos « petit puits » (comprendre le gallo-roman *PUTEOLOS) avec attraction de l'ancien français puteal « qui appartient à un puits » ou « profond comme un puits »[16] pour justifier du maintien du t sonore qui normalement aurait dû s'amuïr à l'intervocalique, cf. les Puisieux et autres Puzieux, etc. dont certains ont des formes anciennes du type Puteolis[17].

    L'astérisque (*) utilisée devant les deux mots cités par ces deux sources indiquent qu'il n'existe aucun document ancien ne mentionnant ces noms communs.

    Histoire

    La station des tramways de Puteaux, dans les années 1910.
    ... puis par la STCRP.

    Le roi de France Louis VI le Gros dote largement l'abbaye de Saint-Victor et lui donne en particulier le territoire de « Puteoli proximit nantonensi » (Puteaux à proximité de Nanterre).

    En 1147 (avant de partir en croisade), le roi Louis VII le Jeune confirme par une charte cette dotation et par une autre donne à l'abbé Suger, futur régent, l'ordre de continuer son œuvre de défrichement.

    En 1148, Suger crée un domaine agricole dénommé Putiauz, qui deviendra le village de Puteaux.

    Le propriétaire du territoire (l'abbaye de Saint-Victor) connaît très rapidement des vicissitudes, et en 1633 elle est absorbée par la congrégation de France, avant d'être dissoute en 1790.

    Les différentes interactions entre les abbayes ne permettent pas de suivre ce territoire mais on peut certifier qu'il n'appartient pas à l'abbaye de Saint-Denis car :

    • lors de la résolution d'un problème d'excommunication, l'abbé de Saint-Denis est absent,
    • lors de l'autorisation de la construction de l'église Notre-Dame-de-Pitié, l'abbé de Saint-Denis est absent,
    • en 1691, lorsque Louis XIV s'empara de la manse de Saint-Denis pour la transférer à la maison royale de Saint Louis, il est fait allusion à une donation de Dagobert Ier, qui est un faux grotesque.

    En 1698, Antoine-Charles, duc de Gramont construit une demeure à Puteaux pour s'éloigner de la Cour.

    Au XIXe siècle, période où Puteaux s'industrialise fortement, comme toute la banlieue parisienne, on y cultive encore les roses. Sur l'île de Puteaux il y a une ferme modèle appartenant à M. de Rothschild[18] ; son frère Salomon possède pour sa part un château juste à côté, à Suresnes.

    Durant la crue de la Seine de 1910, Puteaux est inondée comme les villes voisines situées le long du fleuve. Le , le quotidien Le Matin écrit : « À Puteaux […] les égouts sont remplis à la suite des infiltrations et commencent à déborder. Les caves des maisons bordant la rive ont à l'heure actuelle 1,50 mètre d’eau »[19].

    Durant la Seconde Guerre mondiale, Puteaux est la cible de bombardements aériens alliés, visant notamment les usines fournissant du matériel militaire aux forces armées de l'occupant allemand.

    Sous son mandat de maire entre 1969 et 2004, Charles Ceccaldi-Raynaud transforme profondément Puteaux. Après avoir été une banlieue ouvrière, celle-ci devient, comme de nombreuses communes du département à la même période, l'une des plus aisée de l'ouest de Paris, notamment grâce aux taxes perçues sur le nouveau quartier de La Défense. Cela lui permet de bénéficier d'un grand nombre d'employés municipaux et de logements sociaux, alimentant les soupçons de clientélisme[20].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    Antérieurement à la loi du [22], la commune faisait partie du département de la Seine. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine et son arrondissement de Nanterre après un transfert administratif effectif au .

    Elle faisait partie de 1793 à 1893 du Canton de Courbevoie, année où elle idevient le chef-lieu du canton de Puteaux du département de la Seine puis des Hauts-de-Seine. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Courbevoie-2.

    Puteaux relève du conseil de prud'hommes de Nanterre, de la cour administrative d'appel de Versailles, de la cour d'appel de Versailles, de la cour d'assises des Hauts-de-Seine, du tribunal administratif de Cergy-Pontoise, du tribunal d'instance de Puteaux, du tribunal de commerce de Nanterre, du tribunal de grande instance et du tribunal pour enfants de Nanterre[23].

    Intercommunalité

    Puteaux et Courbevoie ont créé, au , la communauté d'agglomération Seine-Défense.

    Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[24].

    La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de 300 000 habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

    La commune a donc également été intégrée le à l'établissement public territorial Paris Ouest La Défense, qui succède à la communauté d'agglomération Seine-Défense[25].

    Tendances politiques et résultats

    La ville est dirigée de 1948 à 1969 par Georges Dardel (SFIO), puis de 1969 à 2004 par Charles Ceccaldi-Raynaud (SFIO puis RPR puis UMP). En 2004, ce dernier démissionne pour raisons de santé. Sa fille, Joëlle Ceccaldi-Raynaud (UMP), première adjointe, est élue à sa place par le conseil municipal. Après avoir été la députée suppléante de Nicolas Sarkozy pour la 6e circonscription des Hauts-de-Seine (Puteaux / Neuilly-sur-Seine), Joëlle Ceccaldi-Raynaud en est devenue la titulaire aux élections législatives de juin 2007.

    La gestion de la ville par Charles, puis par Joëlle Ceccaldi-Raynaud est considérée par certains  l'opposition et parfois certaines personnes de leur propre camp politique dans les Hauts-de-Seine  comme autoritaire et clientéliste. Cette critique a régulièrement des échos dans les médias[26].

    En septembre 2005, Charles Ceccaldi-Raynaud annonce son intention de redevenir maire à la place de sa fille, mais celle-ci refuse de démissionner. Ceci donne lieu à plusieurs « accrochages » lors d'un conseil municipal[27]. Charles Ceccaldi-Raynaud se présente sans succès contre sa fille à l'élection municipale de mars 2008 : élu conseiller municipal, il démissionne depuis compte tenu de l'illégalité de la présence simultanée de trois conseillers municipaux en lien de famille direct : Vincent Franchi, fils de Joëlle Ceccaldi-Raynaud et petit-fils de Charles Ceccaldi-Raynaud, est en effet conseiller municipal depuis les élections de 2008.

    En mars 2014, Joëlle Ceccaldi-Raynaud est réélue lors des élections municipales. Néanmoins, le 11 mai 2015, le Conseil d'État annule ces élections ainsi que pour les villes de Asnières-sur-Seine et Clichy, deux autres villes du département des Hauts-de-Seine[28],[29],[30]. Le 13 mai 2015, le préfet nomme alors une « délégation spéciale » présidée par Gérard Payet[31]. À la suite des élections municipales qui ont suivi, la liste « Union pour Puteaux » conduite par Joëlle Ceccaldi-Raynaud est élue dès le premier tour, le 14 juin 2015, avec 60,77 % des suffrages exprimés[32].

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 40 000 et 49 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 43[33].

    Liste des maires

    Liste des maires de Puteaux depuis la Libération de la France[34].
    Période Identité Étiquette Qualité
    août 1944 août 1944 Firmin Aury    
    août 1944 1945 Henri Buisine    
    1945 1947 Jean Nennig PCF  
    1947 1948 Roger Deniau SFIO  
    1948 1969 Georges Dardel SFIO Homme politique
    1969 2004[35] Charles Ceccaldi-Raynaud[36],[37],[38] SFIO
    puis PSD
    puis RPR
    puis UMP
    Avocat
    sénateur des Hauts-de-Seine (1995 → 2004)
    député de la sixième circonscription des Hauts-de-Seine (1993 → 1995)
    vice-président du Conseil régional d'Île-de-France (1976 → 1993)
    vice-président du Conseil général des Hauts-de-Seine (1973 → 1989 / 2004 → 2011)
    président de l'EPAD(1987 → 1998)
    Démissionnaire
    avril 2004[39] En cours
    (au 25 mai 2020)
    Joëlle Ceccaldi-Raynaud UMPLR Clerc de notaire, fille du précédent
    députée des Hauts-de-Seine (6e circ.) (2002 → 2012)
    présidente de l'EPAD puis EPADESA (2009[40] → 2014)
    1re vice-présidente de Defacto (2009 → ?)
    Vice-présidente de la CA Seine-Défense (2011 → 2015)
    Vice-présidente de l'EPT Paris Ouest La Défense (2016 →)
    Réélue pour le mandat 2020-2026[32],[41],[42]

    Jumelages

    Au 22 juin 2015, Puteaux est jumelée avec[43] :

    Établissements publics

    Les sièges du Bureau d'enquêtes sur les événements de mer (BEAmer[44] et du Bureau d'Enquêtes sur les Accidents de Transport Terrestre (BEA-TT)[45] sont situés dans la tour Voltaire à Puteaux.

    Affaire de la « fusillade de Puteaux »

    En 1971 à Puteaux pendant la campagne municipale, un colleur d'affiches socialiste, Salah Kaced, 31 ans, est tué par un ou des partisans de Charles Ceccaldi-Raynaud, alors maire. Un procès a lieu en 1974, qui fait la une des journaux (Le Figaro, L'Aurore, Le Monde). Comme des employés de la mairie se trouvaient impliqués, Charles Ceccaldi-Raynaud est jugé au civil responsable de la fusillade et est condamné à verser plus de 200 000 francs de dommages et intérêts à la partie civile[46].

    Ce fait-divers a inspiré les cinéastes Pierre Granier-Deferre pour son film Adieu poulet (1975) avec Lino Ventura et Patrick Dewaere et André Cayatte pour Il n'y a pas de fumée sans feu (1973) avec Annie Girardot.

    Affaire MonPuteaux.com

    En 2004, la mairie de Puteaux a porté plainte pour diffamation contre Christophe Grébert, un Putéolien auteur d'un blog[47] critique sur la gestion municipale. En , après deux ans de procédure, le blogueur a été relaxé par la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris, qui juge les affaires de presse. La mairie a fait appel et un nouveau procès a eu lieu le devant la 11e chambre de la cour d'appel de Paris. L'arrêt du a confirmé la relaxe en se fondant sur la bonne foi du blogueur[48]. Cette affaire a été très commentée sur la blogosphère, ainsi que par les médias traditionnels, popularisant en France le phénomène des blogs locaux ou blogs dits citoyens.

    En , Joëlle Ceccaldi-Raynaud et Charles Ceccaldi-Raynaud ont par ailleurs été condamnés par la 14e chambre correctionnelle du tribunal de Nanterre pour diffamation contre Christophe Grébert[49], pour avoir insinué sur le site officiel de la municipalité que le blogueur avait des « penchants pédophiles ». Joëlle et Charles Ceccaldi-Raynaud devront payer chacun 2 500 euros d'amende et solidairement 3 000 euros de dommages et intérêts au blogueur. Ils ont par ailleurs été condamnés à faire paraître un communiqué judiciaire sur le site municipal, ainsi que dans Le Parisien. Cette condamnation a été confirmée par un arrêt de la cour d'appel de Versailles, le . Enfin, le , la Cour de Cassation a rejeté le pourvoi de Charles et Joëlle Ceccaldi-Raynaud[50].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[51],[Note 4]

    En 2018, la commune comptait 44 837 habitants[Note 5], en augmentation de 2,16 % par rapport à 2013 (Hauts-de-Seine : +1,74 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1301 1401 2401 2562 0182 7042 9163 9594 346
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    5 4037 6139 4289 59412 18115 58615 73617 64619 965
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    24 34129 13132 22333 50337 95838 23343 82937 36941 097
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    39 64037 94635 51436 11742 75640 78042 98144 68344 662
    2018 - - - - - - - -
    44 837--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[52] puis Insee à partir de 2006[53].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (15,7 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (17,7 %).

    À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (51,3 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %). La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 48,7 % d’hommes (0 à 14 ans = 18,9 %, 15 à 29 ans = 22,9 %, 30 à 44 ans = 27,6 %, 45 à 59 ans = 17,1 %, plus de 60 ans = 13,4 %) ;
    • 51,3 % de femmes (0 à 14 ans = 17,6 %, 15 à 29 ans = 21,8 %, 30 à 44 ans = 24,4 %, 45 à 59 ans = 18,4 %, plus de 60 ans = 17,8 %).
    Pyramide des âges à Puteaux en 2007 en pourcentage[54]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90  ans ou +
    0,7 
    3,6 
    75 à 89 ans
    7,0 
    9,6 
    60 à 74 ans
    10,1 
    17,1 
    45 à 59 ans
    18,4 
    27,6 
    30 à 44 ans
    24,4 
    22,9 
    15 à 29 ans
    21,8 
    18,9 
    0 à 14 ans
    17,6 
    Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2007 en pourcentage[55]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90  ans ou +
    1,0 
    4,8 
    75 à 89 ans
    7,8 
    10,2 
    60 à 74 ans
    11,0 
    18,5 
    45 à 59 ans
    18,9 
    24,7 
    30 à 44 ans
    23,3 
    21,0 
    15 à 29 ans
    19,9 
    20,6 
    0 à 14 ans
    18,1 

    Enseignement

    Puteaux est située dans l'académie de Versailles.

    Établissements scolaires

    La ville administre dix écoles maternelles[Note 6], sept écoles élémentaires[Note 7] et dispose d'un établissement privé (école maternelle et école élémentaire)[56].

    Le département gère deux collèges : « Les Bouvets » et « Maréchal-Leclerc »[57] ; Le bâtiment de ce dernier collège a été édifié en 2001, en remplacement du collège Anatole-France autrefois situé dans le même quartier dans le bas de Puteaux[réf. nécessaire], et la région Île-de-France deux lycées[58] : le lycée Agora et le lycée professionnel Vollin (dont le nom est celui du maire durant la période 1912-1925).

    Le lycée Agora, situé dans le bas de Puteaux, est connu pour avoir un des faibles taux de réussite au bac de France et classé plusieurs fois dernier des Hauts-de-Seine. Cependant ce taux est depuis trois ans en constante augmentation ce qui est encourageant pour ce lycée à difficultés sociales[réf. nécessaire].

    Manifestations culturelles et festivités

    Jean Dujardin qui a joué dans OSS 117 : Le Caire, nid d'espions tourné dans les salons de l'hôtel de ville.

    Forte de ses cinquante tournages en à peine quarante ans, Puteaux est apprécié de nombreux cinéastes.[réf. souhaitée]

    Santé

    Hôpital communal de Puteaux.

    Le centre hospitalier de Puteaux dispose de cent lits[59]. Il est équipé de scanner, et propose les consultations externes en radiologie, échographie et Doppler. L'hôpital de Puteaux possède un service de soins palliatifs à la pointe en matière de traitement de la douleur et d'accompagnement de fin de vie[60].

    Sports

    Le club sportif municipal de Puteaux est un club omnisports.

    Rugby à XV

    La section du CSM Puteaux, créée en 1955 puis devenue Puteaux rugby XV en 2003, a été :

    Boxe thaï

    • Puteaux Scorp Thaï

    Cultes

    Les Putéoliens disposent de lieux de culte catholique, évangélique, israélite et musulman.

    Culte catholique

    Depuis , la commune de Puteaux fait partie du doyenné de la Boucle-Nord, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[61].

    Au sein de ce doyenné, les cinq lieux de culte catholique sont la « maison d'église » Notre-Dame-de-Pentecôte et les quatre lieux de culte qui relèvent de la paroisse de Puteaux[62],[63] : l'église Notre-Dame-de-Pitié, la chapelle L’Œuvre-du-Sacré-Cœur, l'église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours et l'église Sainte-Mathilde.

    Culte évangélique

    Depuis les années 1970, l'Église évangélique de Puteaux-La Défense[64] , appartenant au mouvement des Assemblées de Dieu de France, pratique le culte évangélique.

    Culte israélite

    L'association cultuelle et culturelle israélite de Puteaux administre la synagogue Beth Aaron[réf. nécessaire].

    Culte musulman

    L'association solidarité islamique de Puteaux administre la mosquée Er-Rahma[65].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 35 215 , ce qui plaçait Puteaux au 6 340e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[66].

    Entreprises et commerces

    La ville de Puteaux a un long passé industriel, en particulier dans les domaines de l'automobile (De Dion-Bouton, mais aussi Unic, Saurer et Daimler-Benz), de l'aéronautique (Zodiac Aerospace), de l'armement (les Ateliers de Puteaux étaient désignés par les initiales APX), de la radio (Sonora-Radio), des encres (Charles Lorilleux), des parfums (Coty), etc.

    Mais la ville s'est aujourd'hui reconvertie et son économie dépend essentiellement du secteur des services, en particulier avec le quartier d'affaires de La Défense situé pour les deux tiers sur le territoire de la commune. Aux bureaux (dont un nombre important de sièges sociaux) s'ajoute notamment l'activité commerciale générée par Les Quatre Temps et par les commerces du CNIT, tous deux situés sur le territoire de Puteaux.

    Cette activité, et les rentrées de taxe professionnelle qu'elle suscite (la taxe professionnelle provenant des entreprises du quartier d'affaires de La Défense et situées sur le territoire communal lui rapporte une trentaine de millions d'euros par an[67]), contribuent à faire de Puteaux une des communes les plus riches de France en termes de budget municipal rapporté au nombre d'habitants : le budget de la ville prévu pour 2008[68] s'élève à 155 millions d'euros (budget de fonctionnement) pour seulement 42 000 habitants. En cela, la situation de la commune est proche de celle d'autres communes telles que Courbevoie, Gennevilliers, Roissy-en-France ou Rungis qui perçoivent également d'importantes rentrées de taxe professionnelle. Cette manne a permis à la ville de ne pas s'endetter, et même de constituer des réserves dont le montant est estimé à plus de 100 millions d'euros (elles avaient même atteint jusqu'à 228 millions d'euros). Faisant partie des 83 communes les plus favorisées fiscalement de la Région, la commune contribue au FSRIF (le Fonds de solidarité de la région Ile-de-France), créé en 1991. En 2007, ces communes ont versé 185 millions d'euros aux 147 communes dont le niveau de vie de la population est le plus faible. Puteaux a versé 17 millions. À titre de comparaison, Paris a versé 103 millions d'euros et Courbevoie 14 millions.

    Culture locale et patrimoine

    Gravé dans « le marbre », on trouve au-dessus de l'entrée principale de la mairie la formule suivante : « La ville de PUTEAUX, sous l'égide des vertus républicaines favorise l' essor du travail, des sciences, des lettres et des arts ». C'est dans cette optique qu'elle honore ses artistes.

    Lieux et monuments

    La commune comprend de nombreux monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[69].

    L'église Notre-Dame-de-Pitié est classée monument historique par arrêté du .

    Le cimetière ancien se trouve 40 rue des Bas-Rogers et le nouveau cimetière 467 boulevard Aimé-Césaire à Nanterre, sur un terrain concédé par cette commune[70].

    Théâtre et opéra

    Théâtre des Hauts-de-Seine, rue Henri-Martin.

    C'est à Puteaux qu'en 1835 Vincenzo Bellini composa son dernier chef-d’œuvre, I puritani, qui était d'autre part l'opéra favori de la future reine Victoria[71].

    Cinéma

    En 1895 est construite 3 bis rue Gerhard une salle de spectacle, qui prend le nom de « Casino ». Dès le début du XXe siècle, des séances de cinéma y ont lieu : les premières auraient commencé en 1905 (ce qui en ferait un des plus anciens cinémas du monde) et les dernières dans les années 1960. Occupé par la suite par une entreprise, il revient propriété de la mairie à la fin des années 2010 pour être réhabilité afin d'agrandir l'école maternelle Parmentier, qui la jouxte. Le bâtiment n'est pas classé monument historique[72].

    De nombreuses scènes de film ont été tournées à Puteaux (liste détaillée).

    Espaces verts

    Peinture

    Puteaux a servi de modèle dans un tableau de Maurice de Vlaminck de 1915.

    Personnalités liées à la commune

    • Yannick Alléno (1968), grand chef cuisinier triplement étoilé au Guide Michelin depuis 2007, né à Puteaux.
    • Arletty (1898-1992), actrice et chanteuse, a vécu dans son enfance au 5-7, rue de Paris (aujourd’hui rue Jean-Jaurès), puis au 55 et 33, quai National (devenu quai De Dion-Bouton)[73] et y a effectué une partie de sa scolarité, à l'institution Martinois.
    • Chimène Badi (1982), chanteuse, a vécu rue de la République.
    • Nathalie Baye (1948), actrice, a vécu rue Saulnier.
    • Vincenzo Bellini (1801-1835), compositeur italien de musique romantique, mort à Puteaux.
    • Jean Barraqué (1928-1973), compositeur né à Puteaux
    • Jean-Claude Bobin (1943-2021) peintre né à Puteaux ; a peint de nombreux tableaux de Puteaux.
    • Alexandre Brasseur (1971), acteur, habite Puteaux.
    • Gérard Cousin (1961-2005), animateur de radio, né à Puteaux.
    • Jean Davy (1911-2001), comédien, né à Puteaux.
    • Michel Delpech (1946-2016) chanteur, y est mort.
    • Garra Dembélé (1986), footballeur professionnel, a vécu à Puteaux, a été scolarisé à l'école primaire Marius-Jacotot mais également apprenti footballeur à l'INF avec la promotion 1986-1987 qui sera médiatisée au début des années 2000 par le programme de Canal+ À la Clairefontaine.
    • Emmanuelle Devos (1964), actrice, née à Puteaux.
    • Jean Dubois, membre de la bande à Bonnot a été employé aux usines De Dion-Bouton et Darracq.
    • Jean Ducret (1887-1975), international de football.
    • André Durst (1895-1983), dessinateur, musicien et scénariste de bandes dessinées français, fils du suivant.
    • Auguste Durst (1842-1930), artiste peintre né et mort à Puteaux.
    • Nicolas Fillon (1986), athlète spécialiste du 400 m, habite à Puteaux.
    • Gustave Guillaumet (1840-1887), peintre orientaliste, né à Puteaux.
    • Helenio Herrera (1910-1997), footballeur, a entraîné le club de Puteaux en 1944-1945.
    • Félix Stanislas Jasinski (1862-1901), graveur polonais, mort à Puteaux.
    • Gérard Jugnot (1951), acteur, réalisateur, scénariste et producteur. Il est venu habiter la commune avec ses parents à neuf ans.
    • František Kupka (1871-1957), peintre tchèque, mort à Puteaux.
    • Georges Legagneux (1882-1914)- pionnier de l'aviation, y est né.
    • Léon Levavasseur (1863-1922), pionnier de l'aviation et des canots de course à moteur, mort à Puteaux.
    • Charles Lorilleux (1827-1893), industriel, ancien maire de Puteaux.
    • Louis Michaud (1912-1991), homme politique, né à Puteaux.
    • Georges Milton (1886-1970), chanteur et acteur, né 32, rue Arago.
    • Isabelle Morini-Bosc (1956), journaliste, habite Puteaux.
    • Alain Mosconi (1949-), nageur, médaillé olympique et recordman du monde, né à Puteaux.
    • Alexandre Raineau (1986), footballeur professionnel, a vécu rue Bernard-Palissy, a été scolarisé à l'école maternelle de l'ancien couvent, à l'école primaire Marius-Jacotot et au collège Les Bouvets mais également apprenti footballeur à l'INF avec la promotion 1986-1987, médiatisée au début des années 2000 par le programme de Canal+ À la Clairefontaine.
    • Henri Sannier (1947), journaliste et animateur de télévision, né à Puteaux.
    • Norbert Tarayre (1982), chef cuisinier, possède le restaurant Saperlipopette ! à Puteaux.
    • Jan Vakowskaï (1932-2006), artiste peintre, a vécu à Puteaux et y est mort.
    • Jacques Villon (1875-1963), peintre, dessinateur et graveur, mort à Puteaux.
    • Maurice Schilles (1888-1957), coureur cycliste, champion olympique en tandem en 1908, est né à Puteaux.

    Héraldique, logotype et devise

    Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd'hui :

    D'azur à trois fleurs de lis d'or, à l'écusson de gueules en abîme chargé de trois besants d'argent

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Pascal Anziani, Puteaux, entre tradition et modernité, ville de Puteaux, 2010.
    • Jean-Émile Denis, Puteaux, chroniques du temps des puits, ville de Puteaux, 1969.
    • Pierre Gaudin et Roland Colas, Histoire des rues de Puteaux, ville de Puteaux, 1987.
    • Roland Colas, Puteaux se penche sur son passé, ville de Puteaux, 1989.
    • Puteaux, terre d'aviation.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    6. Les dix écoles maternelles ont pour nom : Ancien Couvent, Marius-Jacotot, République, Benoît-Malon, Parmentier, Félix-Pyat, Défense 2000, Les deux Coupoles, La Rotonde et Pyramide.
    7. Les sept écoles élémentaires ont pour nom Marius-Jacotot, République, Benoît-Malon, Jean-Jaurès, Eugène-Petitot, La Rotonde et Pyramide.

    Insee

      Autres sources

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      13. Dans la charte de Châlons en Champagne créant l'abbaye de Saint Victor (de Paris)
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      25. Décret n° 2015-1658 du 11 décembre 2015 relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Nanterre sur Légifrance.
      26. Comme les quotidiens Libération, Le Monde, Le Parisien (édition des Hauts-de-Seine) et la magazine d'actualité L'Express, qui en a fait sa couverture le 20 octobre 2005.
      27. Relatés dans une dépêche de l'AFP du 21 novembre 2005.
      28. Tristan Quinault Maupoil, « Hauts-de-Seine : trois élections municipales annulées par le Conseil d'État », Le Figaro, (lire en ligne).
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      30. Béatrice Jérôme, « À Puteaux, le clientélisme de la mairie ruine l’opposition », Le Monde, (lire en ligne).
      31. « Elections municipales partielles les 14 et 21 juin », le site de la mairie, (consulté le ).
      32. Réélue le 19 juin 2015 après l'annulation des élections municipales de 2014 : Ariane Riou, « Joëlle Ceccaldi-Raynaud réélue triomphalement », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne) « la maire (LR) a été réélue, quelques semaines après l'annulation par le Conseil d'Etat de sa première élection en 2014 pour irrégularités (...) Dimanche dernier, la fille de Charles Ceccaldi-Raynaud, son prédécesseur aux manettes de la ville depuis 1969, avait reçu 60,77% des voix, obtenant ainsi trente-sept sièges de conseillers municipaux, soit trois de plus que lors de l'élection de l'année dernière. Une quatrième victoire consécutive à Puteaux pour Joëlle Ceccaldi-Raynaud (...) A l'issue du conseil, onze adjoints ont été nommés, dont Vincent Franchi, fils de la maire en place, conseiller départemental des Hauts-de-Seine et également fraîchement nommé président de la SEM 92 (société d'aménagement de droit privé) ».
      33. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
      34. « Les maires de Puteaux », sur http://www.francegenweb.org/ (consulté le ).
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      37. Florence Hubin, « L’ancien maire de Puteaux, Charles Ceccaldi-Raynaud, est mort : A la tête de la ville pendant 35 ans, Charles Ceccaldi-Raynaud, père de Joëlle -l’actuelle maire- s’est éteint ce jeudi à l’âge de 94 ans », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ) « A son arrivée en France, il est d'abord élu à Bondy (Seine-Saint-Denis), avant de rejoindre Puteaux en 1965. Il dirige l'office HLM de la ville et rejoint la liste du maire socialiste Georges Dardel. Il lui succède en 1969, et se représente aux municipales de 1971 sans l'investiture du PS ».
      38. AFP, « Mort de l’ancien maire de Puteaux Charles Ceccaldi-Raynaud : Il était l’un des derniers représentants de cette génération d’élus incarnée par Charles Pasqua, symbole de la transformation des Hauts-de-Seine en un département riche après avoir été une banlieue ouvrière », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ) « Surnommé « le Renard argenté », ce Corse avait commencé sa carrière politique à la SFIO avant de rejoindre les rangs du mouvement gaulliste à la fin des années 1960. Élu pour la première fois à Puteaux en 1969, il avait été contraint de passer la main à sa fille en 2004 pour des raisons de santé (...) L’ancien homme fort de la ville a également occupé les fonctions de député entre 1993 et 1995 lors du passage au ministère du budget de Nicolas Sarkozy, dont il était le suppléant, puis sénateur de 1995 à 2004. Il a aussi été conseiller général et conseiller régional ».
      39. Eric Nunès, « Joëlle Ceccaldi-Raynaud, toujours sur la voie de son père : A 58 ans, la maire de Puteaux (Hauts-de-Seine) poursuit son chemin politique dans les pas de son père, Charles Ceccaldi-Raynaud », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
      40. J. M., « Joëlle Ceccaldi-Raynaud élue à la tête de l'Epad : La députée-maire de Puteaux a remporté le vote face au maire PCF de Nanterre Patrick Jarry… », 20 minutes, (lire en ligne, consulté le ) « Jean Sarkozy en rêvait, c'est une autre « fille de » qui rafle la mise. La députée-maire UMP de Puteaux Joëlle Ceccaldi-Raynaud a été élue ce vendredi à la tête de l'Epad par 14 voix contre 4 ».
      41. D.L., « Municipales à Puteaux : les adversaires de Joëlle Ceccaldi-Raynaud resserrent les rangs : Préambule à la constitution d’une liste pour les municipales, l’opposition de gauche lance, ce jeudi, le « Printemps putéolien », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ).
      42. Florence Hubin, « A Puteaux, la mère reste maire, le fils devient premier adjoint : Onzième et dernier adjoint en 2008, super-adjoint avec six délégations en 2014, Vincent Franchi devient pour cette nouvelle mandature le premier adjoint de sa mère, Joëlle Ceccaldi-Raynaud (LR) », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ) « Réélue haut la main le 15 mars dernier avec 65 % des suffrages exprimés, Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire (LR) de Puteaux depuis avril 2004, présidait ce lundi matin le premier conseil municipal de sa cinquième mandature (...) De quoi renforcer les craintes des opposants, qui avaient assuré pendant toute leur campagne que « Joëlle Ceccaldi mettrait son fils à sa place pendant le prochain mandat » et raviver leurs critiques face à cette « dynastie familiale », la ville étant dirigée par la famille Ceccaldi depuis cinquante ans ».
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      71. La jeune princesse fait fréquemment référence à l'opéra dans son journal à partir de mai-juillet 1835, deux ans avant d'être couronnée reine du Royaume-Uni. Voir The girlhood of Queen Victoria; a selection from Her Majesty's diaries between the years 1832 and 1840.
      72. Florence Hubin, « Le plus vieux cinéma de Puteaux sera transfomé en école », leparisien.fr, 15 janvier 2017.
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