Transport en France

La France a un réseau dense et maillé de 146 km de routes et 6,2 km de voies ferrées pour 100 km2 ; les réseaux de transport sont pour la plupart structurés « en toile d’araignée » avec pour cœur la capitale Paris[2]. La totalité des rues, routes et parkings en France occupe une surface de 17 000 km2.

Carte montrant les temps de parcours par la route depuis Paris. Chaque couleur correspond aux lieux dont le temps de parcours depuis Paris est compris entre H et H + une heure.
Évolution des statistiques "Production des transports en volume (France)" d'après données des Comptes des transports 2011[1]

En 2019, le transport intérieur en France s'établit à 988,3 milliards de voyageurs-kilomètres. La majorité des trajets sont effectués en voiture individuelle.

Tableau général

Infrastructures

La totalité des rues, routes et parkings en France occupe une surface de 17 000 km2[3],[4].

Longueur des voies et nombre d'aéroports :

Transports en France[5]
Voies ferrées 32 175 km
Routes 894 000 km
Canaux 8 500 km
Gazoduc 14 232 km
Oléoduc 3 024 km
Nombre d'aéroports (2003) 477

Transport de voyageurs

En 2019, le transport intérieur de voyageurs en France s'établit à 988,3 milliards de voyageurs-kilomètres. Le transport collectif intérieur de voyageurs en France s'établit à 189,6 milliards de voyageurs-kilomètres[6].

Transport intérieur de voyageurs par mode (année de référence : 2019)[6]
Mode Précision milliards de voyageurs-kilomètres
Transport individuel[Note 1] 798,7
Transport collectif Autobus, autocars et tramways 60,7
Transports ferrés[Note 2] 112,7
Transport aérien[Note 3] 16,2

Le transport individuel, pour un total de 798,7 milliards de voyageurs-kilomètres, se décompose comme suit :

Transport individuel (année de référence : 2019)[6]
milliards de voyageurs-kilomètres
Voitures particulières françaises (VP) 708,6
Véhicules légers étrangers (VP et VUL) 78,7
Deux-roues motorisées 11,3

Les transports ferrés, pour un total de 112,7 milliards de voyageurs-kilomètres, se décomposent comme suit :

Transports ferrés (année de référence : 2019)[6]
milliards de voyageurs-kilomètres
TGV 61,9
Trains interurbains 5,5
Convention Conseil régional 15,2
Train TER Île-de-France 19,5
Métros 10,6

Transport de marchandises

Le transport terrestre de marchandise s'élève à 362,3 milliards de tonnes-kilomètres, sans les oléoducs. Le poids des oléoducs dans le volume de transport de marchandises est de 11,8 milliards de tonnes-kilomètres[7].

Transport terrestre de marchandises (année de référence : 2019)[7]
milliards de tonnes-kilomètres
Routier 322,3
Ferroviaire 32,6
Fluvial 7,4

Le transport routier intérieur, pour un total de 322,3 milliards de tonnes-kilomètres, se décompose comme suit :

Transport routier intérieur (année de référence : 2019)[7]
milliards de tonnes-kilomètres
Pavillon français 193,5
Pavillon étranger 128,8

Le transport ferroviaire intérieur, pour un total de 32,6 milliards de tonnes-kilomètres, se décompose comme suit :

Transport ferroviaire intérieur (année de référence : 2019)[7]
milliards de tonnes-kilomètres
Conventionnel 25,3
Combiné 7,3

Transport ferroviaire

Chemins de fer

La longueur totale du réseau de Chemins de fer est de 31 939 km (dont 31 840 km exploités par la SNCF) ; celui-ci est géré par SNCF Réseau (depuis le ) anciennement Réseau Ferré de France (RFF). Il comprend, entre autres, 14 176 km de lignes électrifiées et 12 132 km à double voie (ou plus). L’endettement des transports ferroviaires en France est de 33,7 milliards d'euros (2013)[8].

Les lignes électrifiées le sont sous deux tensions distinctes : 1 500 V continu et 25 000 V monophasé.

Il existe deux écartements :

  • lignes à écartement normal (1 435 mm) : 31 840 km
  • lignes à voie métrique : 99 km.

Les trains circulent à gauche (sauf en Alsace et en Moselle).

L'exploitation est fortement concentrée sur les lignes principales : 30 % du réseau (8 900 km) représentent 78 % du trafic, alors que les 46 % (13 600 km) les moins utilisés ne drainent que 6 % de l'activité[9]. Il en est de même pour les gares et points d'arrêts : 12 % des gares (soit 366) voient passer 85 % des voyageurs (1,7 milliard), alors que les 56 % les moins fréquentées ne représentent que 1,7 % des voyageurs[10].

Réseaux de métropolitains

Le métro de Rennes, le dernier né des métros en France.

Le plus ancien est le métro de Paris, exploité par la Régie autonome des transports parisiens (RATP).

D'autres ont été construits pendant la deuxième moitié du XXe siècle à Lille, Lyon, Marseille, Toulouse et Rennes.

Tramways

Ce mode de transport avait presque disparu de France à la fin des années 1950. Un renouveau des tramways est apparu au milieu des années 1980, plusieurs villes ayant recréé des lignes.

Lignes survivantes

  • Marseille 1893-2004 : reprise en 2007 après de gros travaux de nouvelles lignes et modernisation de l'ex-ligne 68 devenue ligne T1.
  • Lille 1909-1991 : reprise en 1994, à la suite d'une rénovation du réseau.
  • Saint-Étienne 1881

Lignes en service

Le tramway d'Avignon est le tramway le plus récent en France.

Lignes en projet

  • Angers (2019)
  • Nancy (2023) (Conversion vers Tramway Fer)

Transport routier

Réseau routier

Longueur totale : 950 000 km

  • réseau revêtu : 950 000 km (dont 11 882 km (2014) d'autoroutes) ;
  • non revêtu : km.

À noter que plus des deux-tiers des autoroutes sont à péage.

En dehors des autoroutes, plutôt que d'installer des échangeurs, des ronds-points sont très souvent mis en place. Ces dispositifs ont le mérite de casser la vitesse et de prévenir les accidents graves. En 2017, la France compte entre 40 000 et 50 000 ronds-points[11]. Le nombre de ronds points en France est six fois plus élevé qu'en Allemagne et dix fois plus qu'aux États-Unis[11]. Chaque année, 500 nouveaux ronds-points sont créés en France.

Par autocar

Autocar Ouibus Mercedes Tourismo à la gare routière de Paris-Bercy.

L'autocar constitue une alternative plus lente, mais plus économique au train. Il concurrence également le covoiturage. Le marché de l'autocar longue distance s'est libéralisé à la suite de la loi Macron ().

Au 1er trimestre 2017, plus de 204 villes françaises étaient desservies par les compagnies d'autocar[12].

Parc automobile

En France,

  • 23 % des conducteurs parcourent moins de 4 000 kilomètres par an; (30 % de femmes et 70 % d'hommes); 72 % d'entre eux ont plus de dix ans de permis ;
  • 64 % des conducteurs parcourent entre 4000 et 20 000 kilomètres par an ;
  • 13 % des conducteurs parcourent plus de 20 000 kilomètres par an; (63 % d'hommes et 37 % de femmes); 86 % d'entre eux ont plus de dix ans de permis.

Les conducteurs qui parcourent moins de 4 000 kilomètres par an conduisent 33 % de leur distance sur autoroute. Les conducteurs qui parcourent plus de 20 000 kilomètres par an conduisent 29 % de leur distance sur autoroute.

Transport par conduites

Oléoducs : brut : 3 059 km ; produits raffinés : 4 487 km ; gazoducs 24 746 km.

Transport fluvial

Réseau navigable

Voies d'eau : 14 932 km ; dont 6 969 km exploités régulièrement. Le réseau navigable (canaux et fleuves) est géré par VNF (Voies navigables de France) et des autorités telles que les commissions de sécurité.

Transport maritime

Ports maritimes

Port du Havre, Seine-Maritime.

Les ports maritimes français sont : Dunkerque, Boulogne-sur-Mer, Calais, Le Havre, Rouen, Cherbourg, Saint-Malo, Roscoff, Brest, Lorient, Nantes - Saint-Nazaire, La Rochelle, Bordeaux, Bayonne, Port-la-Nouvelle, Port-Vendres, Sète, Marseille - Fos-sur-Mer, Toulon, Strasbourg et Nice.

Marine marchande

La marine marchande française est l'ensemble des navires armés par des compagnies de navigation maritime françaises. Au , la flotte française comprenait 409 unités (1 000 tonneaux ou plus de jauge brute) totalisant 11 006 863 tonnes de port en lourd. Une partie de cette flotte bat pavillon étranger, soit 230 navires totalisant 7 144 805 tonnes. La part battant pavillon français représente 179 navires pour un total de 3 862 058 tonnes de port en lourd[13].

NB : la France dispose aussi d'un pavillon de complaisance basé aux îles Kerguelen (Terres australes et antarctiques françaises).

Transport aérien

Aéroports

Aéroports en France métropolitaine.

Nombre d'aéroports en France : 475.

À pistes revêtues :

  • total : 267
  • de plus de 3 000 m : 14
  • de 2500 à 3 000 m : 30
  • de 1500 à 2 500 m : 92
  • de 1000 à 1 500 m : 74
  • moins de 1 000 m : 57.

L'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle à Roissy-en-France, au nord de Paris, est l'un des principaux centres du trafic aérien en Europe. C'est aussi le principal aéroport français, devant ceux d'Orly et de Nice.

À pistes non revêtues :

  • total : 207
  • de 1500 à 2 500 m : 4
  • de 1 000 m à 1 500 m : 76
  • de moins de 1 000 m : 127 (est. 1999)

Compagnie aérienne nationale : Air France

Héliports

La France, d'après des informations de l'Insee[réf. incomplète], possède environ 862 héliports dont 659 sont publics. La France est l'État européen le plus pourvu en la matière.

Cadre législatif et réglementaire

En France, la loi d'orientation des transports intérieurs a réparti l'organisation des transports en commun entre différentes autorités organisatrices (loi no 82-1153 du modifiée plusieurs fois).

Cette répartition a été modifiée avec notamment les lois NOTRe[14](portant nouvelle organisation du territoire de la république) et MAPTAM[15] (loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles), bien qu'elles ne soient pas spécifiques au transport.

  • Les communes et leur groupement (communauté de commune, d'agglomération, urbaine, métropole ou encore des syndicats intercommunaux) peuvent avoir la responsabilité de la mobilité en tant qu'autorité organisatrice de la mobilité : elles organisent les services réguliers de transport public urbain de personnes et peuvent organiser des services de transport à la demande, concourent au développement des modes de déplacement terrestres non motorisés et des usages partagés des véhicules terrestres à moteur, elles peuvent en outre, en cas d'inadaptation de l'offre privée à cette fin, organiser des services publics de transport de marchandises et de logistique urbaine.
  • Les départements gèrent le transport scolaire interurbain jusqu'au . Après cette date, ils auront à charge le transport scolaire des élèves handicapés et garderont un rôle sur les aménagements de la voirie départementale (arrêts de bus, plan vélo…).
  • Les régions sont chargées du transport routier interurbain (depuis le ) et seront chargées du transport scolaire interurbain à compter du . Elles disposent également de la compétence des trains express régionaux et de certaines lignes TET[16] (trains d'équilibre du territoire). Elles sont également chef de file de l'intermodalité.

Ces différentes collectivités ont, le plus souvent, confié le fonctionnement de leurs réseaux à des sociétés privées, dans le cadre de délégation de service public.

Enfin, l'État organise les transports d'intérêt national, notamment par l'intermédiaire de la Société nationale des chemins de fer (SNCF) et de Réseau ferré de France (RFF) créé par la loi no 97-135 du .

Les transports scolaires sont répartis entre les AOM et les départements (la région à partir du 01/01/2017) (interurbain) sauf en région parisienne où ils relèvent de l'État.

La loi d'orientation des mobilités a été promulguée en décembre 2019.

Police des transports et contrôle des titres de transport

Le voyageur surpris sans titre de transport valable est taxé d'une amende forfaitaire, et dans certains cas (récidive) peut être soumis à des poursuites judiciaires. Les contrôles sont régis par la loi du 15 juillet 1845 relative à la police des chemins de fer, qui a été modifiée par la loi du 15 novembre 2001 relative à la sécurité quotidienne (LSQ) établissant un « délit d'habitude » lorsque « la personne concernée a fait l'objet, sur une période inférieure ou égale à douze mois, de plus de dix contraventions sanctionnées aux premiers et deuxième alinéas de l'article 80-3 du décret n° 730 du 22 mars 1942, qui n'auront pas donné lieu à une transaction en application de l'article 529-3 du code de procédure pénale ». Le « délit d'habitude » est passible d'une peine de prison.

Plusieurs catégories de personnes ont le droit de mettre des amendes, dont « les officiers de police judiciaire, les ingénieurs des ponts et chaussés et des mines, les conducteurs, gardes mines, agents de surveillance et gardes nommés ou agréés par l'administration et dûment assermentés »[17].

La CNIL a promulgué en 2007 une autorisation unique concernant les traitements automatiques de données personnelles mis en œuvre par les « organismes de droit public ou de droit privé gérant un service public de transports » à des fins de « gestion d'infractions »[18].

À noter que la détention d'un contrat de transport valide donne au voyageurs des garanties juridiques. En effet, le transporteur a l'obligation de transporter le voyageur jusqu'à sa destination en toute sécurité, sauf pour lui à prouver une faute du voyageur.

Commission nationale des sanctions administratives dans le domaine du transport routier

La Commission nationale des sanctions administratives dans le domaine du transport routier[19] , est saisie pour avis est saisie pour avis par le ministre chargé des transports, sur les recours administratifs qui sont formés devant lui contre les sanctions administratives et sur les recours hiérarchiques formés contre les décisions préfectorales de sanction pour manquement aux réglementations des transports, du travail, de la santé ou de la sécurité relatives aux transports routiers de personnes et de marchandises. La commission est composée d'un membre du Conseil d'Etat (président de la commission), d'un membre de la Cour des comptes (vice président),d'un représentant du ministre chargé des transports, d'un représentant du ministre chargé du travail, dun représentant des usagers des transports de marchandises et d'un représentant des usagers des transports de personnes, de quatre à six représentants des entreprises de transport routier de marchandises et de personnes ou de commission de transport, de quatre à six représentants des salariés des entreprises de transport routier de marchandises et de personnes.

Financement

Il existe deux types de financement: l'Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF), ainsi que le versement mobilité (autrefois appelé versement transport) pour les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) qui sont devenus Autorité organisatrice de la mobilité (AOM)[20]. Le versement mobilité s'applique aux entreprises de plus de onze employés.

Le financement est un sujet hautement sensible (voir mouvement des Bonnets rouges et mouvement des Gilets jaunes). La restriction de la liberté de déplacement est mal vécue, cependant que « l'enjeu environnemental [...] ne constitue pas à ce jour un enjeu suffisant [...] pour accepter des augmentations de financement au nom de l'intérêt général et de l'intérêt des générations futures »[21].

Seules les autoroutes obéissent véritablement en France au principe pollueur-payeur, qui a du mal à s'appliquer ailleurs dans le domaine des transports. L'abandon de l'écotaxe et l'absence d'augmentation de la composante "taxe carbone" dans la Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE)  qui finance pour partie l'AFITF  en sont des illustrations[22].

Le rapport Duron récemment publié préconise une participation accrue des usagers eux-mêmes dans le financement des transports en commun. Il suggère également le flèchage d'une partie de la TICPE vers les AOM[23]. La Fédération nationale des associations d'usagers des transports se réjouit de la remise en cause de la gratuité des transports[24].

Schéma national d'infrastructures de transport

La France dispose d'un projet de développement et d'amélioration des transports traduit dans un Schéma national d'infrastructures de transport[25], écrit par le ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, via sa Direction Générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer.

Le contenu du SNIT correspond à des projets dont le coût a été évalué à près de 245 milliards d'euros sur 25 ans. Il est en cours de révision par la « commission Mobilité 21 » chargée de trier, hiérarchiser, et mettre en perspective ces grands projets infrastructures[26].

Impact écologique

Énergie dans les transports

Dans le pays, la part des transports dans la consommation d’énergie finale s'élève à 32%[27].

Représentons l'énergie finale dans les transports, qui vaut au total 525,7 TWh/a :

Énergie finale en France dans les transports par type d'énergie (année de référence : 2019) [28],[29]
- TWh/a
Pétrole 476,8
Énergie renouvelable (biocarburants) 37,2
Gaz 2,3
Électricité 10,5
Énergie finale en France dans les transports par mode de transport (année de référence : 2019) [28],[29]
- TWh/a
Route 488,4
Aviation intérieure (métropole et DOM) 20,0
Ferroviaire 10,0
Autres 6,8

Si l'on tient compte des soutes internationales, normalement exclues des statistiques énergétiques des pays, les tableaux sont à modifier comme suit :

Énergie finale en France dans les transports (année de référence : 2019)[28],[29]
- TWh/a (sans les soutes) TWh/a (avec les soutes)
Aviation 20 90,9
Autres 6,8 26,6

Pollutions liées au transport

Le projet de Schéma national des infrastructures de transport (« Avant projet consolidé » de [30]) reconnait comme principaux « effets localisés des infrastructures » dont il convient de « réduire la portée », plusieurs nuisances et pollutions :

  • Pollution sonore ; En 2004, 41 % des ménages français se déclaraient gênés par le bruit, 56 % attribuent la gêne en partie ou en totalité aux transports. L'Enquête nationale sur les nuisances dues aux transports accompagnée de mesures du bruit en façade des habitations a - en 1986 - confirmé que 12,3 % de la population était « exposée dans la journée à un niveau de bruit égal ou supérieur à 65 dB(A) entre 8 heures et 20 heures »[30],
  • « Pollution locale de l'air »[30] notamment due à la pollution automobile, avec également des problèmes dans les ports
  • Pollution de l'eau (dus sont selon le schéma national à des réseaux d’assainissement défaillants ou absents), ou des sols, liés à des pratiques inadaptées (gestion des déchets, entretien des espaces naturels liés aux infrastructures, salage des routes, usure des pneus …)
  • Atteintes à la biodiversité ; elles sont notamment « liées à la fragmentation des grands écosystèmes par les infrastructures »[30], qui « peut être en certains points du territoire une menace pour la biodiversité. (…), en rendant plus difficile les relations des écosystèmes les uns avec les autres peut en effet mettre en péril en certains endroits la reproduction et donc la survie de certaines plantes et animaux. Aussi, l’une des mesures fortes du Grenelle Environnement vise-t-elle à enrayer le déclin de la biodiversité, à travers la constitution de trames vertes et bleues destinées à reconstituer et au-delà à préserver des réseaux de continuités écologiques à l’échelle des territoires régionaux. Dans ce cadre, réduire l’empreinte environnementale du système de transport, c’est contribuer le plus possible à limiter la fragmentation des espaces naturels en lien avec le développement des infrastructures et, pour les infrastructures existantes, à reconstituer, là où cela est nécessaire et raisonnablement possible, les transparences écologiques »[30]. De nombreux animaux meurent percutés par les véhicules motorisés (phénomène parfois dénommé roadkill et les réseaux routiers, aéroportuaires et portuaires contribuent aussi fortement à la pollution lumineuse). Le réchauffement climatique, auquel contribuent les transports, porte lui-aussi atteinte à la biodiversité (voir Réchauffement climatique : Nature et faune).

Émissions de gaz à effet de serre dans les transports

En France, les transports comptent pour 31% des émissions de gaz à effet de serre[27],[31].

Selon The Shift Project, la mobilité quotidienne représente, quant à elle, 12% des émissions de gaz à effet de serre territoriales du pays, en raison de la part de la voiture thermique[32].

Réseaux urbains

En France les principales sociétés de transport publics urbains sont:

  • Keolis 5,4 milliard d’euros de chiffre d’affaires[33]
  • Transdev (filiale de la Caisse des dépôts), 6,6 milliard d’euros de chiffre d’affaires[33]
  • RATP Dev 1,2 milliard d’euros de chiffre d’affaires[33].

Comparateurs de transport

De nombreux comparateurs de prix ont vu le jour afin d'aider les voyageurs à trouver les meilleurs prix parmi la multitude d'offres. Certains comparateurs sont spécialisés dans un seul mode de transport, d'autres comparateurs permettent de comparer l'ensemble des modes de transport

Comparateurs de billets d'avion

Les principaux comparateurs de vol :

Comparateurs de billets d'autocar

Les principaux comparateurs d'autocar longue distance (bus "Macron")[34] :

  • Vivanoda
  • Busradar

Comparateurs de billets de train

Le principal comparateur de train[35] :

Comparateurs multi-transport

Ce sont des comparateurs qui comparent plusieurs modes de transport à la fois, voici les principaux comparateurs multi-transport :

  • GoEuro
  • Kelbillet
  • Comparabus
  • Liligo
  • Vivanoda
  • Tictactrip, qui combine également ces transports terrestres de façon intermodale.

Notes et références

Notes

  1. Y compris véhicules immatriculés à l’étranger et deux-roues motorisés.
  2. Trains, métros, RER.
  3. Vols intérieurs à la métropole uniquement.

Références

  1. Commissariat général au développement durable (2012) Comptes des transports 2011 ; Tome 1 - 49e rapport à la Commission des comptes des transports de la Nation ; juillet 2012 ; voir p. 19/171
  2. « Les grands secteurs économiques », sur le site du Ministère des Affaires étrangères (consulté le )
  3. Magazine Science et Vie no 1184, mai 2016, p. 94.
  4. Annie Coutellier, Institut français de l'environnement, « L’artificialisation s’étend sur tout le territoire », sur Commissariat général au développement durable, .
  5. (en) Transports sur CIA World Factbook
  6. « Chiffres clés du transport Édition 2021 » [PDF], sur Commissariat général au développement durable, .
    Les pages utilisées sont 21, 23, 25 et 26.
  7. « Chiffres clés du transport Édition 2021 » [PDF], sur Commissariat général au développement durable, .
    Les pages utilisées sont 30, 32 et 35.
  8. Philippe Jacqué, « Réseau ferré de France : la dette s'accroît toujours », Le Monde, (lire en ligne).
  9. Audit sur l'état du réseau national Français p. 3, Robert Rivier & Yves Putallaz, EPFL 7 septembre 2005
  10. Gares et Connexion p. 20
  11. Pierre Zéazn, « La France, indétrônable championne du monde des ronds-points », sur Le Figaro, (consulté le ).
  12. « Analyse du marché libéralisé des services interurbains par autocar », sur arafer.fr (consulté le )
  13. Review of Maritime Transport 2013 United Nations Conference on Trade and Development (UNCTAD) (ISBN 978-92-1-112872-7) New York and Geneva p. 43
  14. LOI n° 2015-991 du 7 août 2015 portant nouvelle organisation territoriale de la République, (lire en ligne)
  15. LOI n° 2014-58 du 27 janvier 2014 de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles, (lire en ligne)
  16. « Un nouveau départ pour les trains d’équilibre du territoire », sur Gouvernement.fr (consulté le )
  17. Art. 23 de la loi du 15 juillet 1845 modifiée
  18. CNIL, Délibération no 2007-002 du 11 janvier 2007. Délibération portant autorisation unique de mise en œuvre de traitements automatisés de données à caractère personnel relatifs à la gestion d'infractions à la police des services publics de transports terrestres.
  19. Article R3452-27 et s. du code des transports
  20. Olivier Dupéron (dir.), Les défis de la mobilité durable pour les territoires, Éditions Mare & Martin (droit public), (ISBN 978-2-84934-467-5), p. 223-225.
  21. Dupéron 2020, p. 220
  22. Dupéron 2020, p. 229-230
  23. « Modèle économique des transports collectifs : le rapport Duron publié », sur Banque des territoires, .
  24. « Le rapport Duron reprend plusieurs propositions de la FNAUT », sur Fédération nationale des associations d'usagers des transports, .
  25. Direction générale des Infrastructures, des Transports et de la Mer ; Schéma national des infrastructures de transport, PDF, 196 pages
  26. http://www.developpement-durable.gouv.fr/Commission-SNIT-vers-un-nouveau.html
  27. « La Convention citoyenne pour le climat finalise ses propositions », sur connaissancedesenergies.org, .
  28. « Bilan énergétique de la France pour 2019 » [PDF], sur Commissariat général au développement durable, .
    La conversion est d'1 Mtep/a pour 11,63 TWh/a. Les pages utilisées sont 99 et 111.
  29. « Chiffres clés du transport Édition 2021 » [PDF], sur Commissariat général au développement durable, .
    La conversion est d'1 Mtep/a pour 11,63 TWh/a. Les pages utilisées sont 70 et 71.
  30. Schéma national des infrastructures de transport ("Avant projet consolidé" de janvier 2011)
  31. « Zéro émission de gaz à effet de serre dans les transports (hors aérien) en 2050 » [MP4], sur Commissariat général au développement durable.
  32. « Focus sur la mobilité quotidienne » [PDF], The Shift Project, .
  33. « Transport public : la RATP vient défier Keolis-SNCF sur ses terres du Grand Ouest », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  34. « Les comparateurs d'autocar profitent eux aussi de la libéralisation du marché », sur leparisien.fr, (consulté le )
  35. « La plateforme Captain Train rachetée par le britannique Trainline », sur rtl.fr, (consulté le )

Voir aussi

Textes réglementaires

Articles connexes

Liens externes

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