Tour d'Italie 2013
La 96e édition du Tour d'Italie s'est déroulée du 4 au . Pour la première fois depuis 1963, le Giro s'élance de Naples[1]. L’arrivée se tient à Brescia après 21 étapes. Il s'agit de la 15e épreuve de l'UCI World Tour 2013. Grâce notamment à ses trois victoires d'étape, Vincenzo Nibali (Astana) remporte le classement général. Il devance Rigoberto Urán (Sky), lui aussi gagnant d'une étape et qui obtient son premier podium sur un Grand Tour, et Cadel Evans (BMC Racing), qui est ainsi monté sur le podium des 3 Grands Tours. Carlos Betancur (AG2R La Mondiale), 5e du classement général, termine meilleur jeune de la course. Vainqueur de cinq étapes, Mark Cavendish (Omega Pharma-Quick Step) s'adjuge le maillot rouge, entrant ainsi dans le cercle très fermé des coureurs vainqueur du classement par points sur les 3 Grands Tours durant leur carrière. Stefano Pirazzi (Bardiani Valvole-CSF Inox) termine maillot bleu de meilleur grimpeur. Le classement par équipes au temps revient à la formation Sky et le classement par équipes aux points à l'équipe Movistar, qui remporte également quatre succès d'étape.
Cependant Mauro Santambrogio est disqualifié de ce Tour d'Italie après un contrôle positif à l'EPO effectué au terme de la première étape[n 1]. Sa place au général reste vacante, l'étape qu'il avait initialement remportée revient à Vincenzo Nibali.
Présentation
Parcours
Le Tour d’Italie 2013 démarre avec une étape de plaine disputée autour de Naples, puis un contre-la-montre par équipes de 17,4 km est disputé au deuxième jour de course. S'ensuivent deux étapes difficiles : la 3e étape, longue de 212 km, emprunte le Sella di Cantona puis une longue descente vers l'arrivée ; le final de la 4e étape est marqué par le Croce Ferrata, une ascension de 12,75 km à 5,5 %, suivi des 6,7 derniers kilomètres en faux plats descendants. L'arrivée du lendemain se fait après une bosse non-répertoriée, avant une étape de plaine. La 7e étape est vallonnée, avec notamment quatre ascensions répertoriées dans les 50 derniers kilomètres.
Vient ensuite un contre-la-montre de 54,8 km puis une étape de moyenne montagne, avec à 10 km de l'arrivée à Florence le sommet de la côte de Fiesole, au programme des prochains mondiaux[4]. Après le premier jour de repos, les coureurs font face à la première étape de montagne de ce Giro, avec l'enchaînement du passo Cannon di Lanza et du Malghe del Montasio, en haut duquel est jugée l'arrivée.
Le lendemain, une nouvelle étape difficile est programmée, avec la très longue ascension du Siella Ciampigotto assez loin de l'arrivée, qui est placée en haut d'une ascension. La journée suivante a lieu une étape de plaine, puis une étape plutôt vallonnée dans le final.
La 14e étape est courte (156 km) mais comprend la très longue montée vers Sestrières et l'ascension finale du Jafferau. La 15e étape est marquée par le col du Mont-Cenis, le col du Télégraphe et l'arrivée à Valloire au col du Galibier. Après le deuxième jour de repos, la course repart en Italie, via le col du Mont-Cenis. Le final de l'étape emprunte la montée vers Andrate à une quinzaine de kilomètres de la ligne. La difficulté de l'étape réside en outre dans sa longueur, 237 km. La 17e étape est plate, puis les coureurs prennent part à un contre-la-montre en côte vers Polsa. Sont ensuite programmées les deux étapes les plus dures de la course. La 19e étape ne fait que 138 km, mais les coureurs escaladent le col du Gavia, le Stelvio (Cima Coppi) et la montée finale vers Val Martello. La 20e étape comprend cinq cols, dont le col de Giau et l'arrivée au sommet des Tre Cime di Lavaredo. L'épreuve se conclut par une étape de plaine[5],[6].
Pour les coureurs, ce Tour d'Italie propose « vraiment un parcours pour des coureurs complets »[7], « un Giro équilibré »[8], « un Giro très difficile, en particulier lors de la dernière semaine »[9] et une dernière semaine « terrifiante, particulièrement les 19e et 20e étapes »[10]. De son côté, Mark Cavendish dénombre 5 à 7 étapes pour sprinteurs, ce qui « est une bonne chose » pour lui, et est satisfait de voir que la dernière étape n'est pas un contre-la-montre mais une étape de plaine[11].
Équipes
L'organisateur RCS Sport a annoncé le la présence de l'équipe Androni Giocattoli-Venezuela vainqueur en 2012 de la coupe d'Italie de cyclisme sur route[12]. Puis, le , RCS Sport annonce la sélection des trois dernières équipes qui sont les formations Bardiani Valvole-CSF Inox, Colombia et Vini Fantini-Selle Italia[13]. Cependant, l'équipe Katusha est réintégrée à l'UCI World Tour par à une décision du Tribunal arbitral du sport le [14]. La direction du Giro fait alors part de son désarroi face à la situation puisque le nombre de coureurs augmenterait[15],[16]. Le , l'UCI décide finalement d'autoriser le Giro à se courir avec plus de 200 coureurs au départ[17]. 23 équipes participent à ce Tour d'Italie – 19 ProTeams et 4 équipes continentales professionnelles.
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Hommage
Le dossard 108, qui aurait dû être porté par le Canadien Dominique Rollin (FDJ) est retiré pour la 2e année consécutive en hommage au Belge Wouter Weylandt décédé sur les routes du Tour d'Italie 2011 avec ce même dossard.
Favoris pour le classement général
Bradley Wiggins (Sky), vainqueur du dernier Tour de France, et Vincenzo Nibali (Astana), vainqueur en 2013 de Tirreno-Adriatico et du Tour du Trentin, sont les deux principaux favoris de la course[18],[19]. En vue sur Liège-Bastogne-Liège, le tenant du titre, Ryder Hesjedal (Garmin-Sharp)[20] et Michele Scarponi (Lampre-Merida), vainqueur en 2011 et régulièrement bien placé au classement général[21], sont également candidats à la victoire finale. Auteur d'un début de saison plus discret, Cadel Evans (BMC Racing)[22], Robert Gesink (Blanco) et Samuel Sánchez (Euskaltel Euskadi), toujours placé mais jamais vainqueur sur les grands tours[23], font aussi partie des favoris[24]. Parmi les outsiders de l'épreuve, on peut citer Beñat Intxausti (Movistar), et Franco Pellizotti (Androni Giocattoli-Venezuela)[25]. L'équipe AG2R La Mondiale sera emmené par Domenico Pozzovivo, tandis que Carlos Betancur, très en vue sur les ardennaises, aura des libertés[26]. La formation Vacansoleil-DCM décide d'écarter José Rujano, un des outsiders de la course, quelques jours avant le départ car celui-ci a été cité dans une enquête antidopage. L'équipe dit ne pas souhaiter « risquer de discréditer les organisateurs, l'équipe, le sport et le coureur lui-même »[27]. Ivan Basso (Cannondale) est lui aussi forfait pour ce Giro[28].
Sprinteurs
Mark Cavendish (Omega Pharma-Quick Step), vainqueur de dix étapes sur le Giro dont trois en 2012 ainsi que du prix de la combativité, se présente comme le principal favori pour les sprints. Matthew Goss (Orica-GreenEDGE), vainqueur de la troisième étape en 2012, Manuel Belletti (AG2R La Mondiale), Mattia Gavazzi (Androni Giocattoli-Venezuela), Roberto Ferrari (Lampre-Merida), lui aussi vainqueur en 2012, Sacha Modolo (Bardiani Valvole-CSF Inox), Francesco Chicchi (Vini Fantini-Selle Italia), Nacer Bouhanni (FDJ), Elia Viviani (Cannondale), Francisco Ventoso (Movistar), Giacomo Nizzolo (RadioShack-Leopard) et John Degenkolb (Argos-Shimano), auteur de cinq succès sur le Tour d'Espagne 2012, sont également présents.
Récit de la course
4 - 5 mai : le week-end d'ouverture
Mark Cavendish (Omega Pharma-Quick Step) remporte la première étape au sprint, devant Elia Viviani (Cannondale) et Nacer Bouhanni (FDJ), et s'empare du même coup des maillots rose et rouge. Une chute s'est produite dans le final, provoquant de nombreuses réactions parmi les coureurs[29]. L'équipe Sky remporte ensuite le contre-la-montre par équipes, permettant ainsi à Salvatore Puccio de porter le maillot rose et à Bradley Wiggins de prendre du temps sur ses adversaires. La formation Movistar termine à 9 secondes et l'équipe Astana de Vincenzo Nibali à 14 secondes. Parmi les autres favoris, Michele Scarponi (Lampre-Merida), Ryder Hesjedal (Garmin-Sharp) et Robert Gesink (Blanco) s'en sortent plutôt bien, avec un retard respectif de 22, 25 et 27 secondes. Les formations BMC Racing de Cadel Evans et Euskaltel Euskadi de Samuel Sánchez concèdent plus de temps, respectivement 37 secondes et 1 minute et 1 seconde.
6 - 9 mai : Paolini en rose
Le lendemain, Luca Paolini (Katusha) fait la différence dans la dernière descente et s'impose avec 16 secondes d'avance sur Evans et Hesjedal, qui règlent le groupe des favoris et prennent ainsi des bonifications. Scarponi a chuté dans la descente et termine avec 1 minute de retard sur le vainqueur du jour, qui prend la tête du classement général et du classement par points. Wiggins et Rigoberto Urán (Sky) pointent désormais à 17 secondes du nouveau maillot rose. Lors de la quatrième étape, Danilo Di Luca (Vini Fantini-Selle Italia) et Robinson Chalapud (Colombia) attaquent dans le Croce Ferrata, mais sont repris à quelques hectomètres de l'arrivée. Enrico Battaglin (Bardiani Valvole-CSF Inox) s'impose, en devançant au sprint Fabio Felline (Androni Giocattoli-Venezuela) et Giovanni Visconti (Movistar). Bradley Wiggins est pris dans une cassure et perd 17 secondes, reculant ainsi à la sixième place au classement général, trois secondes derrière Nibali et dans le même temps que Hesjedal. Le classement général ne connait pas de changement significatif après les cinquième et sixième étapes, remportées au sprint par John Degenkolb (Argos-Shimano) devant Ángel Vicioso (Katusha) et Paul Martens (Blanco), et par Mark Cavendish, qui s'empare du maillot rouge, en devançant Elia Viviani et Matthew Goss (Orica-GreenEDGE).
10 - 14 mai : Nibali prend le dessus sur Hesjedal et Wiggins
Membre de l'échappée matinale, Adam Hansen (Lotto-Belisol) remporte la septième étape. Battaglin règle le groupe des favoris devant Di Luca, à 1 minute et 7 secondes. Bradley Wiggins, distancé dans la dernière montée puis victime d'une chute dans la descente, concède 1 minute 24 secondes à ses rivaux, et ses coéquipiers Sergio Henao et Rigoberto Urán, qui l'ont accompagné, neuf secondes de plus. Beñat Intxausti (Movistar) prend la tête du classement général, 5 secondes devant Nibali et 8 secondes devant Hesjedal. Alex Dowsett (Movistar) s'adjuge ensuite le contre-la-montre, 10 secondes devant Wiggins et 14 secondes devant Tanel Kangert (Astana). Vincenzo Nibali, quatrième de l'étape à 21 secondes, s'empare du maillot rose. Il devance au classement général Cadel Evans, Robert Gesink, Bradley Wiggins et Michele Scarponi. Ryder Hesjedal, 18e de l'étape, recule au sixième rang. Maxim Belkov (Katusha) s'impose sur la neuvième étape, devançant les Colombiens Carlos Betancur (AG2R La Mondiale) et Jarlinson Pantano (Colombia). Au classement général, Hesjedal est le grand perdant de la journée : il finit à plus d'une minute du groupe maillot rose et pointe désormais à la onzième place du classement général. Cadel Evans s'empare du maillot rouge et Stefano Pirazzi (Bardiani Valvole-CSF Inox) du maillot bleu. Rigoberto Urán s'impose lors de la première étape de haute montagne. Il devance de 20 secondes Carlos Betancur et de 31 secondes Vincenzo Nibali, qui règle un groupe de cinq coureurs. Intxausti, Wiggins, Scarponi et Gesink terminent à plus d'une minute du vainqueur. En revanche, Samuel Sánchez concède plus de quatre minutes. Ryder Hesjedal finit à près de 21 minutes. Urán remonte à la troisième place du classement général, à deux minutes de Nibali. Domenico Pozzovivo (AG2R La Mondiale) et le nouveau maillot blanc Rafał Majka (Saxo-Tinkoff) font leur entrée dans le Top 10.
15 - 17 mai : étapes de transition
Ramūnas Navardauskas (Garmin-Sharp) gagne la onzième étape, en devançant ses compagnons d'échappée Daniel Oss (BMC Racing) et Stefano Pirazzi. Mark Cavendish s'adjuge les douzième et treizième étapes. Il devance Nacer Bouhanni et Luka Mezgec (Argos-Shimano), puis Giacomo Nizzolo (RadioShack-Leopard) et Mezgec. Bradley Wiggins termine à plus de trois minutes lors de la douzième étape et ne prend pas le départ le lendemain, tout comme Ryder Hesjedal.
18 - 22 mai : étapes de montagne et succès des Movistar
Dans un épais brouillard, Mauro Santambrogio (Vini Fantini-Selle Italia) s'impose sur la 14e étape devant Vincenzo Nibali et neuf secondes devant Carlos Betancur. Après la disqualification pour dopage de Santambrogio, l'étape revient à Nibali[n 1]. Samuel Sánchez, Rigoberto Urán, Cadel Evans, Domenico Pozzovivo et Robert Kišerlovski (RadioShack-Leopard) arrivent avec une trentaine de secondes de retard, tandis que Beñat Intxausti et Michele Scarponi concèdent près d'une minute et demie. Robert Gesink est le grand perdant du jour, en terminant 35e de l'étape à plus de quatre minutes. Au classement général, Nibali possède une minute 26 secondes d'avance sur Evans, un peu moins de trois minutes sur Urán et Santambrogio et près de quatre minutes sur Scarponi. Rescapé de l'échappée matinale, Giovanni Visconti obtient la victoire lors de la 15e étape. Il devance de 42 secondes Carlos Betancur, Przemysław Niemiec (Lampre-Merida) et Rafał Majka. Le groupe maillot rose finit à 54 secondes. Au classement général, aucun changement n'a lieu parmi les cinq premiers. Grâce aux bonifications, Betancur reprend le maillot blanc. Beñat Intxausti remporte la 16e étape, en battant au sprint Tanel Kangert et Przemysław Niemiec. Le groupe maillot rose termine à 14 secondes. Santambrogio finit à 2 minutes 24 secondes, chutant ainsi à la sixième place du classement général. Robert Gesink, 17e de l'étape mais victime d'un saut de chaîne à 1,5 km de l'arrivée alors qu'il était dans le groupe de tête, est reclassé dans le même temps que le vainqueur. Il réintègre ainsi la 10e place du classement général au détriment de Domenico Pozzovivo, qui termine à 1 minute 51 secondes. Le lendemain, l'équipe Movistar obtient une troisième victoire consécutive, avec le succès de Giovanni Visconti, qui s'impose avec 19 secondes d'avance sur le peloton, réglé par Ramūnas Navardauskas et Luka Mezgec.
23 - 26 mai : le triomphe de Nibali
Vincenzo Nibali conforte son maillot rose en remportant le chrono en côte, devant Samuel Sánchez et Damiano Caruso (Cannondale). Au classement général, il possède désormais 4 minutes 2 secondes d'avance sur Cadel Evans, 4 minutes 12 secondes sur Rigoberto Urán et 5 minutes 14 secondes sur Michele Scarponi. Rafał Majka, 5e de l'étape, reprend le maillot blanc pour 2 secondes à Carlos Betancur et est désormais 6e du classement général. Sánchez remonte à la 10e place, 9 minutes 34 secondes. Le lendemain, l'étape est annulée à cause des conditions météo[30]. Alors que Robert Gesink abandonne, Danilo Di Luca, à la suite d'un contrôle positif à l'EPO datant du , est suspendu provisoirement par l'UCI et est donc exclu du Giro[31]. Sous la neige, Vincenzo Nibali s'impose au sommet des Tre Cime di Lavaredo, une vingtaine de secondes devant les Colombiens Fabio Duarte (Colombia), Rigoberto Urán et Carlos Betancur. Cadel Evans concède 1 min 30 s, et recule ainsi à la 3e place du classement général au bénéfice d'Urán. Betancur dépasse Przemysław Niemiec et Rafał Majka pour s'emparer du 5e rang du classement et du maillot blanc. Beñat Intxausti gagne un rang pour se classer désormais 8e au détriment de Mauro Santambrogio. Domenico Pozzovivo rentre dans le Top 10. Mark Cavendish remporte la dernière étape, en devançant Sacha Modolo (Bardiani Valvole-CSF Inox) et Elia Viviani. Il remporte ainsi le classement par point, dont il avait abandonné le tête la veille à Vincenzo Nibali. Ce dernier termine dans le peloton et gagne ainsi son premier Tour d'Italie. Parmi les classements annexes, un seul changement est à noter : Movistar termine en tête du classement par équipe aux points. Stefano Pirazzi finit donc meilleur grimpeur, Carlos Betancur meilleur jeune et la formation Sky meilleure équipe au temps.
Étapes
La 14e étape, initialement longue de 168 km, a vu son parcours modifié à cause de la neige : la montée vers Sestrières et sa descente ne sont pas empruntées, les coureurs passent alors par le Val de Suse et l'étape fait finalement 181 km[32]. Le lendemain, l'étape, d'une longueur prévue de 149 km, voit son arrivée avancée de 4,25 km, à la hauteur de la stèle Marco Pantani[33]. La 19e étape voit également son parcours chamboulé par les conditions météo : le col du Gavia et le Stelvio sont remplacés par le passo del Tonale et le passo Castrin, l'étape faisant désormais 160 km et non 139 km[34]. L'étape est finalement annulée[30]. La neige modifie également le parcours de la 20e étape, initialement longue de 203 km et comprenant 5 cols. L'étape fera en fait 210 km et n'empruntera que les deux dernières ascensions : le passo Tre Croci et la montée finale vers les Tre Cime di Lavaredo, la nouvelle Cima Coppi[35].
Classements finals
Classement général
Classements annexes
Classement par points
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Classement du meilleur grimpeur
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Classement du meilleur jeune
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Classement par équipes au temps
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Classement par équipes aux points
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Autres classements
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UCI World Tour
Ce Tour d'Italie attribue des points pour l'UCI World Tour 2013, seulement aux coureurs des équipes ayant un label ProTeam.
Position | 1er | 2e | 3e | 4e | 5e | 6e | 7e | 8e | 9e | 10e | 11e | 12e | 13e | 14e | 15e | 16e | 17e | 18e | 19e | 20e |
Classement général | 170 | 130 | 100 | 90 | 80 | 70 | 60 | 52 | 44 | 38 | 32 | 26 | 22 | 18 | 14 | 10 | 8 | 6 | 4 | 2 |
Par étape | 16 | 8 | 4 | 2 | 1 |
Vincenzo Nibali (Astana) remonte à la 2e place du classement, derrière Fabian Cancellara (RadioShack-Leopard), toujours leader, et devant Peter Sagan (Cannondale). Carlos Betancur (AG2R La Mondiale) est désormais 4e, tandis que Michele Scarponi (Lampre-Merida) fait son entrée dans le Top 10. Rigoberto Urán (Sky) remonte lui aussi dans le classement et Cadel Evans (BMC Racing) marque ses premiers points de la saison. Nibali permet également à sa formation de remonter à la 6e place du classement par équipes, toujours dominé par l'équipe Sky[43]. Très en vue sur ce Giro, les Colombiens prennent la tête du classement par nations, ce qui traduit le retour du cyclisme colombien sur le devant de la scène[44].
# | Coureur | Équipe | Points |
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1 | Vincenzo Nibali | Astana | 216 |
2 | Rigoberto Urán | Sky | 153 |
3 | Cadel Evans | BMC Racing | 111 |
4 | Carlos Betancur | AG2R La Mondiale | 110 |
5 | Michele Scarponi | Lampre-Merida | 92 |
6 | Mark Cavendish | Omega Pharma-Quick Step | 80 |
7 | Przemysław Niemiec | Lampre-Merida | 78 |
8 | Beñat Intxausti | Movistar | 68 |
9 | Rafał Majka | Saxo-Tinkoff | 63 |
10 | Domenico Pozzovivo | AG2R La Mondiale | 38 |
Évolution des classements
Le classement général, dont le leader porte le maillot rose, s'établit en additionnant les temps réalisés à chaque étape, puis en ôtant d'éventuelles bonifications (20, 12 et 8 s à l'arrivée des étapes en ligne et 6, 4 et 2 s à chaque sprint intermédiaire). En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : centièmes de seconde enregistrés lors des contre-la-montre, addition des places obtenues lors de chaque étape, place obtenue lors de la dernière étape. Ce classement est considéré comme le plus important de la course et le gagnant est le vainqueur du Giro.
Le classement par points, dont le leader porte le maillot rouge, est l'addition des points attribués à l'arrivée des étapes (25, 20, 16, 14, 12 et 10 points puis en ôtant 1 pt par place perdue jusqu'au 15e, qui reçoit donc 1 pt) et aux sprints intermédiaires (8, 6, 4, 3, 2 et 1 points).
Le classement de la montagne, dont le leader porte le maillot bleu, consiste en l'addition des points obtenus au sommet de la Cima Coppi (21, 15, 9, 5, 3, 2 et 1 pts) et des ascensions de 1re (15, 9, 5, 3, 2 et 1 pts), 2e (9, 5, 3, 2 et 1 pts), 3e (5, 3, 2 et 1 pts) et 4e (3, 2 et 1 pts) catégorie.
Le classement du meilleur jeune, dont le leader porte le maillot blanc, est le classement général des coureurs nés depuis le .
Il existe également deux classements pour les équipes. Le premier est le Trofeo Fast Team (classement par équipe au temps). Le classement par équipes de l'étape est l'addition des trois meilleurs temps individuels de chaque équipe, sauf lors du contre-la-montre par équipes, où l'on prend le temps de l'équipe. En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : addition des places des 3 premiers coureurs des équipes concernées, place du meilleur coureur sur l'étape. Calculer le classement par équipes revient à additionner les classements par équipes de chaque étape. En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de premières places dans le classement par équipes du jour, nombre de deuxièmes places dans le classement par équipes du jour, etc., place au classement général du meilleur coureur des équipes concernées.
Le second est le classement Trofeo Super Team (classement par équipe par points). Après chaque étape, l'équipe du premier marque 20 points, l'équipe du deuxième 19 points, et ainsi de suite jusqu'à l'équipe du vingtième qui marque 1 point[45].
Liste des participants
Légende | |||
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Num | Dossard de départ porté par le coureur sur ce Tour d’Italie | Pos | Position finale au classement général |
Indique le vainqueur du classement général | Indique le vainqueur du classement de la montagne | ||
Indique le vainqueur du classement par points | Indique le vainqueur du classement du meilleur jeune | ||
# | Indique la meilleure équipe aux temps | NP | Indique un coureur qui n'a pas pris le départ d'une étape, suivi du numéro de l'étape où il s'est retiré |
AB | Indique un coureur qui n'a pas terminé une étape, suivi du numéro de l'étape où il s'est retiré |
HD | Indique un coureur qui a terminé une étape hors des délais, suivi du numéro de l'étape |
EX | Coureur exclu pour non-respect du règlement, suivi du numéro de l'étape où il s'est fait exclure |
* | Indique un coureur en lice pour le maillot blanc (coureurs nés après le ) |
Notes et références
Notes
- Mauro Santambrogio, initialement neuvième du Tour d'Italie 2013 et vainqueur de la quatorzième étape, a été déclassé par l'UCI[2],[3].
Références
- « 2013 : Départ à Naples », sur eurosport.fr,
- [PDF] (en) « Anti-doping Rule Violations », sur uci.ch, Union cycliste internationale, (consulté le )
- (en) « Results - Cycling - Road 2013 - Men Elite Giro d'Italia (ITA/UWT) - 04 May-26 May 2013 - General classification: Naples - Brescia » [archive du ], sur uci.ch, Union cycliste internationale (consulté le )
- « Voici Copenhague, Valkenburg et Florence », sur velochrono.fr,
- « Le Giro révise ses classiques », sur velochrono.fr,
- « Le Galibier, et plus encore », sur eurosport.fr,
- « Ryder Hesjedal : « Je vais tout faire pour conserver mon titre » », sur cyclismactu.net,
- « Contador : "Un parcours équilibré" », sur cyclismactu.net,
- « Rodriguez : "Un Giro très difficile" », sur cyclismactu.net,
- (es) « Samuel Sánchez destripa el Giro: “El podio no es imposible, pero es más real ganar una etapa” », sur biciciclismo.com,
- « Cav' : "Jusqu'à 7 arrivées au sprint" », sur cyclismactu.net,
- « Androni qualifiée pour le Giro 2013 », sur eurosport.fr,
- « Colombia sur le Giro 2013, pas Katusha ! », sur velochrono.fr,
- « Le TAS réintègre Katusha au World Tour ! », sur velochrono.fr,
- « Acquarone: "Attitude inacceptable de l'UCI" », sur cyclismactu.net,
- (es) « Acquarone (Giro): “No estamos preparados para 19 equipos WorldTour” », sur biciciclismo.com,
- « L'UCI accepte 23 équipes au départ », sur cyclismactu.net,
- (es) « Giro: Sky contra Astana, la ciencia contra el coraje », sur biciciclismo.com,
- « Giro : Bradley Wiggins (Sky) contre Vincenzo Nibali (Astana), le duel programmé », sur eurosport.fr,
- « Hesjedal : copier, coller », sur velochrono.fr,
- « Le petit miracle de Scarponi », sur velochrono.fr,
- « Evans, le dernier baroud », sur velochrono.fr,
- « Sanchez se met à l'italien », sur velochrono.fr,
- « Comme Hesjedal, ils croient à leur Giro », sur eurosport.fr,
- (es) « Los 8 favoritos del Giro: Su camino hasta Nápoles », sur biciciclismo.com,
- « Dupont : « Je suis dans le flou » », sur velochrono.fr,
- « Giro : Vacansoleil écarte Rujano par prudence », sur eurosport.fr,
- « Basso déclare forfait à cause d'un kyste », sur cyclismactu.net,
- « Giro 2013, 1re étape, Naples-Naples : les coureurs plongés dans le "chaos" », sur eurosport.fr,
- « La 19ème étape annulée pour cause de neige », sur cyclismactu.net,
- (es) « Di Luca, positivo por EPO antes del Giro, suspendido por la UCI (Comunicado) », sur biciciclismo.com,
- « Giro : Le parcours de la 14e étape », sur velochrono.fr,
- « Giro : Le parcours de la 15e étape », sur velochrono.fr,
- « Giro : Le parcours de la 19e étape », sur velochrono.fr,
- (es) « Modificada la 20ª etapa del Giro por la nieve: se llega a las Tres Cimas de Lavaredo », sur biciciclismo.com,
- (it) « Percorso », sur gazzetta.it
- Les 5 premiers de chaque sprint intermédiaire reçoivent 5, 4, 3, 2 et 1 point(s), hormis lors de la première étape où le barème est le même que le classement par points (les 6 premiers marquent 8, 6, 4, 3, 2 et 1 point(s)).
- Il s'agit en fait d'une forme de classement combiné. En effet, les points sont attribués selon le barème suivant :
- arrivées des étapes : 6, 5, 4, 3, 2 et 1 aux six premiers ;
- sprints intermédiaires : 5, 4, 3, 2 et 1 aux cinq premiers ;
- Cima Coppi et ascensions de 1re catégorie : 4, 3, 2 et 1 aux quatre premiers ;
- ascensions de 2e catégorie : 3, 2 et 1 aux trois premiers ;
- ascensions de 3e catégorie : 2 et 1 aux deux premiers ;
- ascensions de 4e catégorie : 1 au premier.
- Azzurri d'Italia : le classement attribue 4, 2 et 1 point(s) aux trois premiers de chaque étape.
- Fuga Pinarello : 1 point pour chaque kilomètre d'échappée.
- L'équipe vainqueur de ce classement est celle qui obtient le moins de points. Le barème est le suivant :
- Un avertissement coûte 0,5 point (accrochage à une voiture, coureur qui reste trop longtemps dans l'aspiration d'une voiture)
- Une amende coûte 1 point tous les 10 francs Suisses
- Une pénalité de temps coûte 2 points par seconde
- Un déclassement coûte 100 points
- Une disqualification coûte 1 000 points
- Un contrôle positif coûte 2 000 points.
- Prix attribué au coureur ayant franchi en premier le col le plus haut du Tour d'Italie
- (es) « WorldTour: Nibali, por detrás de Cancellara; Sky, más líder (Clasificación COMPLETA) », sur biciciclismo.com,
- « Colombiens, numéros un », sur velochrono.fr,
- (it) « Regolamento », sur gazzetta.it
- (es) « Gavazzi, descalificado del Giro: “Estoy triste y decepcionado” », sur biciciclismo.com,
Liens externes
- (it) (en) Site officiel
- (it) Tour d'Italie 2013 sur museociclismo.it
- (en) Tour d'Italie 2013 sur bikeraceinfo.com
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