Schirmeck

Schirmeck est une commune française, située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est. Cette commune s'étend entre la région historique et culturelle d'Alsace et le massif des Vosges. Schirmeck est synonyme de « endroit protégé », elle s'appelle Chermec en dialecte roman lorrain. Ses habitants sont nommés schirmeckois(es).

Pour le camp nazi, voir Schirmeck (camp).

Schirmeck

Vue depuis le château. À droite, la déviation.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Molsheim
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée de la Bruche
(siège)
Maire
Mandat
Laurent Bertrand
2020-2026
Code postal 67130
Code commune 67448
Démographie
Gentilé Schirmeckois(es)
Population
municipale
2 167 hab. (2018 )
Densité 190 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 28′ 46″ nord, 7° 13′ 11″ est
Altitude Min. 289 m
Max. 823 m
Superficie 11,42 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine La Broque
(ville-centre)
Aire d'attraction Strasbourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mutzig
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Schirmeck
Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin
Schirmeck
Géolocalisation sur la carte : France
Schirmeck
Géolocalisation sur la carte : France
Schirmeck
Liens
Site web www.ville-schirmeck.fr

    Géographie

    Localisation

    La ville est située au bord de la Bruche, au cœur d'une vallée du massif des Vosges.

    Géologie et relief

    La commune s'étend sur 1 142 hectares du col entre les Deux Donon à la Bruche, du ruisseau Goutte du Marteau à celui de Tommelsbach, englobant le massif de l’Évêché et les chaumes du Colbery, de 290 m à 823 m d’altitude.

    Le relief, très confus, appartient au Dévono-dinantien d’âge primaire et se compose d’une série de schistes et de grauwackes en coulissage irrégulier mis en place au fond d’une mer malmenée par des éruptions volcaniques. La quasi-totalité du territoire est occupée par la forêt caractérisée par un relief très accidenté mais riche du point de vue minéralogique avec la formation de lentilles et de filons ferrifères et accessoirement de manganèse.

    Sismicité

    Commune située dans une zone de sismicité modérée[1].

    Climat

    Climat classé Cfb dans la classification de Köppen et Geiger[2].

    Voies routières

    L’étroitesse du site urbain entre la montagne et la Bruche a conduit au percement d'un tunnel de 610 m afin de soulager la ville du transit automobile. Cette déviation est ouverte à la circulation depuis le .

    Transports en commun

    Communes limitrophes de Schirmeck
    Grandfontaine Wisches
    Russ
    La Broque Rothau Barembach

    Urbanisme

    Typologie

    Schirmeck est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de La Broque, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[8] et 13 210 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[9],[10].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (76 %), zones urbanisées (14,8 %), prairies (4,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,5 %)[13].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].

    Histoire

    Première mention

    En 1315, apparaît dans un acte de fondation de la collégiale de Haslach (Niederhaslach) la première mention écrite de la ville : Schirmecke. La cité réapparaît dans la description des limites de l'abbaye de Senones, sous le nom de Neufville en Barembax : le terme de « ville neuve » suggère une création récente. La ville est cependant à peine plus grosse qu'un village, c'est une « micro-ville » dont on ignore tout des privilèges (marchés, franchises) et de l'étendue de sa justice sinon qu'elle dépend étroitement de l'Évêché de Strasbourg. Elle occupe néanmoins une position stratégique sur la Bruche, à un carrefour de routes très fréquentées reliant l'Alsace à la Lorraine.

    Le nom allemand Schirmeck (opido nostro Schirmeck) n'est adopté dans les actes de chancellerie qu'à partir de 1348.

    Du Moyen Âge à la Renaissance

    Le territoire sur lequel la ville va apparaître la ville est une ancienne possession des comtes de Norgau acquise du dernier héritier (Frédéric de Leiningen - Linange) en 1239 par Berthold 1er de Buchhegg, évêques Strasbourg. C'est donc vers la fin du XIIIe siècle que se constitue progressivement un habitat avant qu'il ne soit doté du statut de Ville. La ville est entourée par l’évêque de Strasbourg Johann Ier de Dirpheim (1308-1328) d'un mur d'enceinte (Ringmauer, encore en 1666) et d'un château épiscopal.

    Le château et la ville contrôlent un point de passage important entre l’Alsace et le duché de Lorraine (par le comté de Salm). Un péage contrôlant le franchissement de la Bruche est cité pour la première fois vers 1350. À cette date, une administration urbaine est en place, avec à sa tête un écoutète (Schultheiss), fonctionnaire représentant de l’évêque. Un péage non moins important était également établi sur le col entre les deux Donons, par où transitèrent plusieurs milliers de têtes de bétail en 50 ans (déposition d’un habitant de Harbouey en 1579). Des relations économiques élargies aux marchés aux bestiaux de Francfort, de Strasbourg à Nuremberg font transiter par la ville du vin, du poisson, des céréales, du fer, des moutons, des porcs, des bœufs et des chevaux.

    La ville (Statt) est pourtant vendue, le , avec tout le territoire compris entre la seigneurie du Ban de la Roche et le château de Guirbaden, au comte Jean III de Salm et à son épouse Philippine de Falkenburg pour 12 000 florins d'or. L'origine lorraine de l'évêque, Jean de Luxembourg-Ligny, ne semble pas étrangère à cette vente en faveur du comte de Salm. Néanmoins, dès 1373 ce dernier revend en trois parts le territoire à des nobles strasbourgeois. Dès lors, les biens furent progressivement morcelés par des ventes, des successions et des engagements, jusqu'à leur retour à l'Evêché en 1518 grâce aux efforts de l'évêque Guillaume de Honstein.

    En 1362, la ville est peuplée d'environ 260 habitants, Wackenbach compris. Un incendie détruit en 1510 une partie de la ville qui ne comptait plus en 1544 qu'environ 140 habitants.

    Rattaché au Moyen Âge au bailliage de Molsheim, le château devint la résidence d'un bailli, lequel se trouva à la tête du nouveau bailliage que formait Schirmeck, comprenant 19 localités, de Mutzig à Natzwiller.

    La situation géographique de la ville dans une zone d’expression romane (et non alémanique) a sans doute favorisé l’installation de nombreuses familles originaires principalement du comté de Salm [date ?], à la condition d’avoir une fortune supérieure à 50 florins, d’être en règle avec la justice et de parler la langue allemande (ce qui n’était évidemment pas le cas des habitants de la partie lorraine).

    Une économie minière

    Exploités déjà au Moyen Âge, de nombreux filons et amas minéralisés en oxyde de fer ont été sollicités par des entrepreneurs principalement au XVIe par le comte Georg Hans von Veldenz dès 1577 (seigneur de La Petite Pierre) puis au XVIIIe siècle par les maîtres de forges de Rothau.

    Entre ces deux périodes s'était développé une forte activité sidérurgique avec l'installation d'un haut fourneau à Wackenbach (fonderie de Elias Guntzer de Sainte-Marie-aux-Mines) et de deux autres à Schirmeck à partir de 1597 sous la direction de Nicolas Gennetaire, maître des monnaies du duc de Lorraine de Nancy. Après un début prometteur, la démesure de cette implantation sidérurgique se trouva confronté à la pénurie chronique de charbon de bois que ne pouvaient assurer la couverture forestière trop morcelée et peu homogène de l’époque. Ayant réduit son ambition sidérurgique à deux hauts fourneaux, Gennetaire fut contraint d’abandonner son bail d’exploitation en 1611 à la suite du pillage de ses forges par des troupes favorables à l’union évangélique (guerre des Évêques). Les grosses exploitations minières de la montagne de l’Évêché reprirent sous la direction des maîtres de forges de Rothau après 1724 et se poursuivirent jusqu’en 1785 sous Jean de Dietrich avant d’être reprises par la famille Champy, maître de forge de Framont-Grandfontaine. Plusieurs autres filons ferrifères furent accessoirement exploités ou sondés de 1827 à 1840 au-dessus du village de Wackenbach (amas d’hématite et de manganèse de Noire Maison) et sur la montagne du Crouhé par des villageois de Wackenbach et de Hersbach (recherche locale de manganèse). Bien que le minerai appartînt à la richesse du sous-sol de la communauté de Schirmeck-Wackenbach, son extraction et son traitement échappa totalement puis en partie après la Révolution à son contrôle, le domaine ayant appartenu jusque-là à l’Évêché de Strasbourg.

    La guerre de Trente Ans et ses conséquences

    L’éclatement de la guerre de Trente Ans (1618-1648) qui ravage le Saint-Empire romain germanique ruine le pays ainsi que la ville. De violents combats se produisirent entre des troupes impériales aidées par des paysans de la vallée de la Bruche et du Val de Villé contre les troupes suédoises en 1633 et se soldèrent par la défaite des premiers nommés. La ville et le château furent détruits à cette occasion, seules neuf maisons dont trois auberges échappèrent aux flammes. L'année suivante, une nouvelle administration se met en place et attribue au nom de la couronne de Suède Schirmeck et son bailliage à la famille comtale de Veldenz, seigneur protestant du Ban de la Roche. Mais la vallée se trouve dès la même année, à la suite de la bataille indécise de Nördlingen et du retrait des armées suédoises, livrée à une soldatesque sans merci. La ville reçoit, en 1635, le cantonnement de mercenaires au service du roi de France qui paralyse la reconstruction et n'empêche pas son pillage par les impériaux la même année.

    De plus de 300 âmes en 1634, la population passe à 110 habitants en 1653. La paix ne s’installe que tardivement avec la mort de Louis XIV en 1715, délivrant la ville de la lourdeur catastrophique des impositions militaires. Entre-temps, l’Alsace puis Strasbourg (1681) venait d’être annexées par la France.

    Le textile au XIXe siècle

    Les premières filatures mécaniques de coton du département des Vosges seront fondées par l'Anglais John Heywood en 1806, pionnier du coton dans les VosgesJ, dont les installations industrielles seront par la suite reprises par la société du baron Aimé-Benoît Seillière (1776-1860) et son cousin Benoît-Aimé Seillière, puis le fils de ce dernier, Nicolas-Ernest Seillière (1805-1865).

    Deux camps

    Camp de travail obligatoire de Schirmeck en 1944.

    À proximité de Schirmeck, deux camps furent construits par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale[15]:

    • le camp de concentration du Struthof, construit sur un flanc isolé de la vallée sur le territoire de la commune de Natzwiller (Natzweiler-Struthof). 52 000 personnes y ont été détenues, avec près de 25 000 victimes. Il s'agit de l'unique camp de concentration construit sur une partie du territoire français annexé par le Reich en 1940.

    La ville est libérée le par l'Armée américaine.

    Héraldique

    Blasonnement :
    De gueules au tau fleuronné d'or aux branches duquel sont appendues deux clochettes d'argent[16],[17].
    Commentaires : La cloche est un emblème qui fait référence à saint Antoine, patron de la bourgeoisie locale sous l'Ancien Régime, tout comme le tau franciscain qui est la croix de Saint-Antoine[18].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Hôtel de ville.

    Lors de la création des départements en 1790, Schirmeck est d'abord rattachée au Bas-Rhin, dans le canton de Rosheim, puis transférée en 1795 au département des Vosges. C'est en 1801 qu'elle devient chef-lieu de canton à la place de Grandfontaine.

    En 1871, Schirmeck et son canton font partie des territoires d'Alsace-Lorraine cédés par la France à l'Empire allemand (traité de Francfort). La cité et le territoire généralement dit de la Haute-Bruche sont réintégrés à la France après la Première Guerre mondiale mais rattaché au Bas-Rhin alsacien. De nouveau annexée en 1940, Schirmeck redevient Français en 1944.

    Liste des maires successifs à partir de 1899
    Période Identité Étiquette Qualité
    1899 1918 Gotfried Vogt    
    1918 1925 Camille Simonin    
    1925 1935 Xavier Duloisy    
    1935 1940 Philippe André   Marchand de bois
    1940 1944 Paul Metzler    
    1944 1949 Karl Blumberg    
    1949 Louis Held    
    Marcel Heiligenstein    
    Raymond Casner SE  
    Michel Sturm   Boulanger
    Frédéric Bierry PR puis UMP-LR Ancien professeur de SES
    Conseiller général du canton de Schirmeck (2004 → 2015)
    [19] En cours
    (au 31 mai 2020)
    Laurent Bertrand [20]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    DVD Fonctionnaire

    Intercommunalité

    Communauté de communes de la Vallée de la Bruche.

    Schirmeck appartient à la communauté de communes de la Vallée de la Bruche.

    Budget et fiscalité 2016

    En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[21] :

    • total des produits de fonctionnement : 2 387 000 , soit 982  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 2 070 000 , soit 852  par habitant ;
    • total des ressources d’investissement : 396 000 , soit 163  par habitant ;
    • total des emplois d’investissement : 411 000 , soit 169  par habitant.
    • endettement : 1 629 000 , soit 671  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d’habitation : 14,60 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 9,78 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 46,51 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 18 277 [22].

    Économie

    Agriculture

    Tourisme

    Commerces

    Commerces de proximité :

    • Boulangerie[25],
    • Restaurants,
    • Boucherie Charcuterie à La Broque.

    Population et société

    Évolution démographique

    La population est forte d'environ 250 âmes en 1362, mais chute à 25 bourgeois en 1544. Elle totalise environ 300 âmes en 1634 au début de la guerre de Trente ans pour retomber à 110 en 1653 - puis 290 en 1723 et 530 en 1770.

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].

    En 2018, la commune comptait 2 167 habitants[Note 3], en diminution de 8,33 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7289321 0111 1531 3401 4151 4901 4691 456
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    1 3941 4101 3761 3221 3731 3921 3181 6001 598
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 7351 6891 7711 6331 7671 7141 7991 7972 183
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 2462 6052 6282 3522 1672 1772 4252 4532 372
    2017 2018 - - - - - - -
    2 1832 167-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Statistiques

    Dans les zonages d'étude de l'Insee, Schirmeck est rattachée à l'unité urbaine de La Broque, laquelle groupe 5 communes de catégorie « Ville centre » (La Broque, Lutzelhouse, Rothau, Schirmeck et Wisches) et 3 communes de catégorie « Banlieue » (Barembach, Muhlbach-sur-Bruche et Russ).

    Enseignement

    Établissements d'enseignements[30] :

    • Écoles maternelle et primaire,
    • Collège,
    • Lycée.

    Santé

    Professionnels et établissements de santé :

    • Médecins[31],
    • Infirmiers,
    • Fondation Vincent de Paul.

    Radios

    Radios alsaciennes et nationales présentes :

    Cultes

    Lieux et monuments

    • Église paroissiale Saint-Georges[34], [35] et son orgue[36].
    • Église Saint-Pierre-Fourier[37] et son orgue[38].
    • Château et musée[39],[40].
    • L'ancienne synagogue[41],[42] de 1909, inscrite sur l'inventaire supplémentaire par arrêté du .
    • Monument aux morts de la guerre de 1914-1918 et de la guerre de 1939-1945[43].
    • Mémorial de l'Alsace-Moselle[44] : inauguré en 2005, ce lieu de mémoire retrace le destin de l’ancien Land Elsass-Lothringen de 1870 à nos jours en insistant plus particulièrement sur la Deuxième Guerre mondiale en Alsace-Moselle. Le visiteur est transporté au cœur d'un parcours historique et interactif dans les méandres du sort de l'Alsace-Moselle, avec un espace consacré à la réconciliation franco-allemande et à la construction européenne.
    • Gare de Schirmeck - La Broque[45].

    Personnalités liées à la commune

    • Jean Joseph Remy, né le à La Broque, décédé le à Schirmeck. Négociant, donateur d'un vitrail, visible à gauche de la nef de l'église Saint-Georges de Schirmeck.
    • Jean-Baptiste Marchal, né à Schirmeck le , ancien élève de l'École normale supérieure, professeur du cours de Saint-Cyr au lycée Saint-Louis, officier de l'Instruction publique.
    • Sébastien Remy né le à Schirmeck, chef de clinique obstétricale dès 1882, professeur agrégé d'obstétrique à Nancy en 1886.
    • Joseph Friedrich, qui a pris une part active dans la résistance[46].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    • « Schirmeck », in: Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France par l'abbé Jean-Joseph Expilly, Desaint et Saillant (Paris), 1770, Volume 6, p. 711-12, Texte intégral.
    • « Schirmeck », in: La Haute vallée de la Bruche, Patrimoine d’Alsace, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Éditions Lieux Dits, Lyon, 2005, p. 38-39 (ISBN 978-2-914528-13-9)
    • Ouvrage collectif (sous la direction d'Arnold Kientzler): Schirmeck au cœur de la Vallée de la Bruche, Ville de Schirmeck, 1985.
    • Arnold Kientzler, « Le bailliage épiscopal de Schirmeck, le château de Schirmeck », L'Essor (81), 1972.
    • Arnold Kientzler, « Le bailliage épiscopal de Schirmeck, formation, composition, limites », L'Essor (84), 1973.
    • Arnold Kientzler, « Faits de guerre dans la vallée de la Bruche (1632-1639) », L'Essor (134), 1987, p. 3-8.
    • Denis Leypold, La métallurgie du fer dans le massif vosgien, la vallée de la Bruche de l'Antiquité au XIXe siècle, Société Savante d'Alsace (55), 1996.
    • Bernhard Metz, « La première mention de Schirmeck en 1315 », L'Essor (149), 1990.
    • Le KL-Natzweiler : Quelques éléments de rappel historique; Un site mémoriel protégé au titre des monuments historiques; Une nécropole nationale et un mémorial; La réalisation de la flamme-mémorial (1952-1960).

    Écrits historiques:

    • (de)Schirmeck und seine Umgegend - et ses environs. Carte spéciale à l'usage du Touriste, accompagnée d'un tableau de Renseignements au 1 : 40 000, par Heller, Schirmeck, 1879 lire en ligne sur Gallica.
    • Jousset, Paul :L'Allemagne contemporaine illustrée, Larousse (Paris), 1901, p. 99- 125 lire en ligne sur Gallica.
    • Pfister, Christian (1857-1933): Histoire de Nancy, Tome 2, Berger-Levrault (Paris), 1902-1909, p. 672, lire en ligne sur Gallica.

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Didacticiel de la règlementation parasismique
    2. Table climatique
    3. les navettes de la Vallée de la Bruche
    4. L'Alsace sans ma voiture
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Unité urbaine 2020 de La Broque », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    9. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    10. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    14. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    15. « Chronologie de l'antiquité à la fin du XXe siècle », sur alsace-histoire.org (consulté le ).
    16. Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
    17. Constant Lapaix, Armorial des villes, bourgs et villages de la Lorraine, du Barrois et des Trois-Évêchés, Nancy, Chez l'auteur
    18. Site Bruche Environnement
    19. Nouveau maire à Schirmeck
    20. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    21. Les comptes de la commune
    22. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    23. Drive Fermier de Schirmeck
    24. Le musée du château
    25. Commerces de proximité
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    30. Établissements d'enseignements
    31. Professionnels de santé
    32. Église paroissiale Saint-Georges
    33. Saint Pierre Fourier
    34. Notice no IA67013057, base Mérimée, ministère français de la Culture Église paroissiale Saint-Georges
    35. Notice no Cimetière, base Mérimée, ministère français de la Culture IA67013060
    36. Notice no IM67015226, base Palissy, ministère français de la Culture Orgue église paroissiale Saint-Georges
    37. Notice no IA67013059, base Mérimée, ministère français de la Culture Église Saint-Pierre-Fourier
    38. Notice no IM67015241, base Palissy, ministère français de la Culture Orgue église Saint-Pierre-Fourier
    39. Musée du Château à Schirmeck
    40. Notice no IA67013405, base Mérimée, ministère français de la Culture Château fort de Schirmeck
    41. Notice no IA67013058, base Mérimée, ministère français de la Culture Synagogue
    42. Notice no PA67000033, base Mérimée, ministère français de la Culture Synagogue
    43. Notice no IM67017107, base Mérimée, ministère français de la Culture Monument aux morts de la guerre de 1914-1918 et de la guerre de 1939-1945
    44. Site du Mémorial
    45. Notice no IA67012755, base Mérimée, ministère français de la Culture Gare de Schirmeck
    46. Joseph Friedrich
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